- Maluma Cervantes
Berserker
Argent : 460
Expérience : 75
Région d'origine : Nérova
Âge : 28 ans
Avatar : Okurikara (Katsugeki/Touken Ranbou)
Une journée sans de réelles préoccupations se profilait, daignait montrer le bout de son aube. L’homme à la pigmentation sombre se questionnait et questionnait le monde. Face au aurores matinales, une cigarette au bec et les mains nichées dans ses poches, Maluma observait faussement ses deux pokémons jouer près de la rive. Plongé dans son pandémonium de pensées sans fin, il pesait le pour et le contre en ce qui concernait bien des choses.
▬ Ils me prennent beaucoup trop de temps. se disait-il.
Et il était vrai que ses compagnons ne lui laissait que peu de temps libre pour lui-même. En les laissant vivre auprès de lui, il remarquait que des changements s’opéraient d’eux-mêmes. Ces armes vivantes, emplis de sentiments en tout genre, s’attachaient à lui. Et il serait mentir que d’affirmer que la réciprocité n’était pas de mise. Mais cela était-il dû uniquement grâce au miracle de l’amour - le véritable trésor et unique exclusivité de l’humanité - ou bien tout n’était que fantaisie et il ne faisait qu’apprécier le travail de ceux qu’il considérait comme des outils ?
▬ Tss… - il peste discrètement ; une bouffée de fumée s’échappe de ses lèvres - Ne vous éloignez pas trop.
Réflexe à la limite du paternel, il ne le contrôlait pas. Il se pourrait bien, qu’après tout, le Cervantes puisse éprouver un quelconque sentiment positif à leur égard. Sans penser au profit, sans penser au rendement. Seulement, s’étant lui-même bercé d’un décors prônant la méfiance envers les autres, pouvait-il ne serait-ce qu’avoir un chouia de confiance en ce qui les concernait ? Toute cette polémique interne ne semblait pas pouvoir se régler aujourd’hui, ni demain d’ailleurs.
▬ Ils me prennent beaucoup trop de temps. se disait-il.
Et il était vrai que ses compagnons ne lui laissait que peu de temps libre pour lui-même. En les laissant vivre auprès de lui, il remarquait que des changements s’opéraient d’eux-mêmes. Ces armes vivantes, emplis de sentiments en tout genre, s’attachaient à lui. Et il serait mentir que d’affirmer que la réciprocité n’était pas de mise. Mais cela était-il dû uniquement grâce au miracle de l’amour - le véritable trésor et unique exclusivité de l’humanité - ou bien tout n’était que fantaisie et il ne faisait qu’apprécier le travail de ceux qu’il considérait comme des outils ?
▬ Tss… - il peste discrètement ; une bouffée de fumée s’échappe de ses lèvres - Ne vous éloignez pas trop.
Réflexe à la limite du paternel, il ne le contrôlait pas. Il se pourrait bien, qu’après tout, le Cervantes puisse éprouver un quelconque sentiment positif à leur égard. Sans penser au profit, sans penser au rendement. Seulement, s’étant lui-même bercé d’un décors prônant la méfiance envers les autres, pouvait-il ne serait-ce qu’avoir un chouia de confiance en ce qui les concernait ? Toute cette polémique interne ne semblait pas pouvoir se régler aujourd’hui, ni demain d’ailleurs.
by Lyxiae
- Invité
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Ça y est. Ton heure est arrivée et ce ne sera pas la sclérose en plaques qui aura ta peau. Tu n’avais pas voulu prendre en compte ce léger craquement que tu avais senti, durant la matinée, sous la couverture où vous étiez installés. Vous aviez opté pour vous mettre sur une falaise qui paraissait stable et qui était à quelques minutes du Littoral Azuré – sauf que le calcaire était tout sauf fiable et tu l’auras appris à tes dépens.
Ce coin tranquille duquel tu pouvais voir les loupios et les lanturns faire leur vie allait être le dernier que tu allais voir. En fermant les yeux, sans entendre ton propre cri, tu revoyais les eaux cristallines autour de l’île et les pokémons luminescents éclairaient les fonds à la tombée de la nuit, vous permettant de suivre leur quotidien et d’avoir un aperçu du monde dans lequel ils vivaient. Les coraux et les algues donnaient un aspect mystique à la danse aquatique de ces pokemons…
Tu aurais dû rester avec ton frère.
Tu aurais dû prendre ton courage à deux mains.
Tu aurais dû faire tant d’autres choses, selon toi...
Ce furent les premières pensées qui traversèrent ton esprit quand tu sentis le sol se dérober sous tes pieds et que tu tombas dans le vide : une portion conséquente de la falaise s’était décrochée pour tomber sur les rochers et l’eau, en marée basse. Avec cette hauteur et ce qui t’attendait en bas, tu étais sûre de mourir, d’autant plus que ton starter avait déjà utilisé ses pouvoirs pour te téléporter à la falaise, la veille. Il n’était pas très convaincu par l’emplacement, tu aurais dû l’écouter, mais il voulait te faire plaisir et il ne pensait pas qu’un tel malheur aurait aussi rapidement lieu.
* * * Flashback * * *
Après ton départ de l’Île de Glace, ton frère avait insisté pour payer le ticket le voyage jusqu’à l’Archipel de Mananoko, où il était allé pour rencontrer les parents de son amoureux et, puisqu’il savait que tu risquais de refuser, il t’avait simplement envoyé la confirmation à ton NerovID, pour que tu puisses scanner ton billet électronique et t’y rendre aussitôt que possible.
Il voulait te voir et que tu connaisses un peu mieux l’homme avec qui il semblait entretenir une relation sérieuse. De même, il voulait que les parents de ce type te rencontrent, puisqu’ils avaient beaucoup de contacts dans le milieu de la santé : son beau-père était un chercheur et sa belle-mère, une infirmière à la retraite. Connaissant Law, tu savais qu’il voulait que tu fasses leur connaissance par intérêt et prudence : si quelque chose venait à t’arriver, ces gens-là pourraient t’aider – du moins, c’est ce qu’il espérait. Plus qu’un simple grand frère, parfois, il agissait comme une mère ou un père. Un vrai. Pas comme ce type assoiffé de célébrité et d’argent qui faisait passer ses caprices avant que la santé de sa propre fille.
Ils semblaient être gentils et te traitèrent bien dès que vous avez traversé le seuil de leur demeure. Brigitte, tel était le nom l’ex-infirmière, a toujours voulu avoir une fille, mais elle n’avait eu que des garçons. Alors, ta présence fut plus que bienvenue. Ils connaissaient déjà ta situation et ta condition médicale, mais ils ne te traitèrent pas comme une petite poupée en porcelaine. Tu n’aimais pas qu’on s’apitoie sur toi et qu’on te dise ce que tu devais ou non faire du temps qui te restait à vivre. C’est pour ça que le courant passa bien entre le vieux couple et toi, dès le début.
Le sur-lendemain, lorsque la fratrie du copain de ton frère rentra à demeure familiale, même si on avait insisté pour que tu restes davantage, tu ne pus te résoudre à le faire : il y avait trop de facteurs à risque dans un espace restreint – trop d’hommes. D’ailleurs, tu avais fait un malaise quand l’aîné de tous eut la génialissime idée de te soulever et te porter comme à une enfant quand tu as descendu les escaliers avec ta petite robe à froufrous, ton ombrelle et ta capeline.
Ils te trouvaient adorable, tous.
C’étaient des gens bien, tu le sentais, mais c’était plus fort que toi. Ta phobie l’emportait parce que c’étaient des personnes très tactiles. C’était dans leurs habitudes et tu le respectais, d’autant plus qu’ils ne savaient pas que tu étais androphobe – contrairement à leurs parents. Tu avais fait preuve d’un grand self-control jusqu’au matin, où tu saluas le vieux couple avant de partir – emportant un peu de nourriture qu’on t’avait préparé. Puisque ton frère dormait toujours, tu lui envoyas un message quand tu fus à quelques minutes de marche de la demeure.
Le cœur lourd, tu as erré sur l’île, l’explorant.
Les températures étaient plus douces, voire chaudes, raison pour laquelle vous avez pu dormir à la belle étoile. Tu aimais bien faire ça, même si ce n’était pas recommandable. De cette façon, tu pouvais regarder le ciel et observer plus facilement les pokemons durant la nuit. Tu as pu en dessiner pas mal que tu n’avais pas encore vu en dehors des documentaires et des livres. D’ailleurs, tu en as aussi vu quelques-uns que tu ne connaissais pas du tout.
* * * Fin du flashback * * *
Tu voulais que ça finisse vite.
Que tu n’aies pas mal ou, à défaut, que tu ne souffres pas longtemps.
Que Mercure s’en sorte, que ton corps amortisse sa chute puisque tu avais eu le malheur et le réflexe de le serrer contre toi. Néanmoins, une lumière éblouissante perça à travers tes paupières. En un instant, tu sentis ton tarsal grandir et changer contre toi. Et, lorsque ton cerveau t’informa de l’impacte imminent, tu te crispas, mais rien ne se passa. Sous le coup de la surprise, tu ne réalisas pas que tu chutais toujours et que Mercure vous avait téléporté hâtivement au dernier endroit qui avait traversé son esprit : le Littoral Azuré. Au lieu de t’écraser contre les rochers, vous êtes tombés à quelques mètres du sable – dans l’eau. Tu rouvris les yeux et lâchas ton pokemon, remontant à la surface avec lui. Tu te mis à tousser, crachant un peu d’eau, avant de prendre une profonde inspiration – tu sentais ton cœur battre tellement vite que tu avais l’impression d’étouffer.
Ce n’était pas encore ton heure.
La preuve ? Mercure avait évolué et avait été en mesure de te sauver, de justesse. Ce n’était qu’un avertissement, un rappel et une nouvelle chance. Malgré le fait que ton corps répondait difficilement à tes ordres, tu parvins à sortir de l’eau, suivie de près par ton kirlia. Tu tremblais et tes jambes ne tardèrent pas à lâcher, t’obligeant à t’agenouiller sur le sable.
Tu… non, VOUS étiez vivants.
Tu avais perdu ta couverture, ta capeline en paille, une chaussure, un calepin de dessin et ta trousse, mais tu avais toujours ton sac et tes pokémons avec toi. Arceus, merci ! Tu avais bien fait de prendre un sac imperméable avec quelques poches presque hermétiques. Avec nonchalance, tu retiras ton sac à dos et le laissas tomber sur le sable. Rien à faire du soleil. Il cognait, et alors ? L’urticaire et les possibles brûlures n’allaient pas te décoiffer, au vu de ce que tu venais de vivre.
Du revers de ton avant-bras, tu couvris tes yeux.
Malgré toi, tu avais commencé à pleurer.
Le stress et la peur avaient laissé place au soulagement. Plus jamais, au grand des jamais, tu ne t’installeras dans un endroit comme celui duquel tu venais de tomber. Tu n’auras pas une autre opportunité de tromper la Mort – la prochaine fois, elle t’emportera. Si ce n’était pas la chute qui te tuait, ce serait la frayeur.
Maintenant que la pression tombait, tu pus sentir une présence humaine, en plus de celles de quelques pokémons – pas seulement ceux qui accompagnaient l’humain inconnu, mais quelques-uns sauvages, également. D’ailleurs, en parlant de l’inconnu, peu importait que ce soit un homme. Nonobstant, si ta phobie était en veille, pour l’instant, Mercure n’était pas très ravi de voir un homme dans les parages. Il se posta près de ta tête, dévisageant le vingtenaire à la peau sombre.
La fée le défiait du regard.
Tout comme il défendait un krabby curieux de s’approcher.
Ce coin tranquille duquel tu pouvais voir les loupios et les lanturns faire leur vie allait être le dernier que tu allais voir. En fermant les yeux, sans entendre ton propre cri, tu revoyais les eaux cristallines autour de l’île et les pokémons luminescents éclairaient les fonds à la tombée de la nuit, vous permettant de suivre leur quotidien et d’avoir un aperçu du monde dans lequel ils vivaient. Les coraux et les algues donnaient un aspect mystique à la danse aquatique de ces pokemons…
Tu aurais dû rester avec ton frère.
Tu aurais dû prendre ton courage à deux mains.
Tu aurais dû faire tant d’autres choses, selon toi...
Ce furent les premières pensées qui traversèrent ton esprit quand tu sentis le sol se dérober sous tes pieds et que tu tombas dans le vide : une portion conséquente de la falaise s’était décrochée pour tomber sur les rochers et l’eau, en marée basse. Avec cette hauteur et ce qui t’attendait en bas, tu étais sûre de mourir, d’autant plus que ton starter avait déjà utilisé ses pouvoirs pour te téléporter à la falaise, la veille. Il n’était pas très convaincu par l’emplacement, tu aurais dû l’écouter, mais il voulait te faire plaisir et il ne pensait pas qu’un tel malheur aurait aussi rapidement lieu.
Après ton départ de l’Île de Glace, ton frère avait insisté pour payer le ticket le voyage jusqu’à l’Archipel de Mananoko, où il était allé pour rencontrer les parents de son amoureux et, puisqu’il savait que tu risquais de refuser, il t’avait simplement envoyé la confirmation à ton NerovID, pour que tu puisses scanner ton billet électronique et t’y rendre aussitôt que possible.
Il voulait te voir et que tu connaisses un peu mieux l’homme avec qui il semblait entretenir une relation sérieuse. De même, il voulait que les parents de ce type te rencontrent, puisqu’ils avaient beaucoup de contacts dans le milieu de la santé : son beau-père était un chercheur et sa belle-mère, une infirmière à la retraite. Connaissant Law, tu savais qu’il voulait que tu fasses leur connaissance par intérêt et prudence : si quelque chose venait à t’arriver, ces gens-là pourraient t’aider – du moins, c’est ce qu’il espérait. Plus qu’un simple grand frère, parfois, il agissait comme une mère ou un père. Un vrai. Pas comme ce type assoiffé de célébrité et d’argent qui faisait passer ses caprices avant que la santé de sa propre fille.
Ils semblaient être gentils et te traitèrent bien dès que vous avez traversé le seuil de leur demeure. Brigitte, tel était le nom l’ex-infirmière, a toujours voulu avoir une fille, mais elle n’avait eu que des garçons. Alors, ta présence fut plus que bienvenue. Ils connaissaient déjà ta situation et ta condition médicale, mais ils ne te traitèrent pas comme une petite poupée en porcelaine. Tu n’aimais pas qu’on s’apitoie sur toi et qu’on te dise ce que tu devais ou non faire du temps qui te restait à vivre. C’est pour ça que le courant passa bien entre le vieux couple et toi, dès le début.
Le sur-lendemain, lorsque la fratrie du copain de ton frère rentra à demeure familiale, même si on avait insisté pour que tu restes davantage, tu ne pus te résoudre à le faire : il y avait trop de facteurs à risque dans un espace restreint – trop d’hommes. D’ailleurs, tu avais fait un malaise quand l’aîné de tous eut la génialissime idée de te soulever et te porter comme à une enfant quand tu as descendu les escaliers avec ta petite robe à froufrous, ton ombrelle et ta capeline.
Ils te trouvaient adorable, tous.
C’étaient des gens bien, tu le sentais, mais c’était plus fort que toi. Ta phobie l’emportait parce que c’étaient des personnes très tactiles. C’était dans leurs habitudes et tu le respectais, d’autant plus qu’ils ne savaient pas que tu étais androphobe – contrairement à leurs parents. Tu avais fait preuve d’un grand self-control jusqu’au matin, où tu saluas le vieux couple avant de partir – emportant un peu de nourriture qu’on t’avait préparé. Puisque ton frère dormait toujours, tu lui envoyas un message quand tu fus à quelques minutes de marche de la demeure.
Le cœur lourd, tu as erré sur l’île, l’explorant.
Les températures étaient plus douces, voire chaudes, raison pour laquelle vous avez pu dormir à la belle étoile. Tu aimais bien faire ça, même si ce n’était pas recommandable. De cette façon, tu pouvais regarder le ciel et observer plus facilement les pokemons durant la nuit. Tu as pu en dessiner pas mal que tu n’avais pas encore vu en dehors des documentaires et des livres. D’ailleurs, tu en as aussi vu quelques-uns que tu ne connaissais pas du tout.
Tu voulais que ça finisse vite.
Que tu n’aies pas mal ou, à défaut, que tu ne souffres pas longtemps.
Que Mercure s’en sorte, que ton corps amortisse sa chute puisque tu avais eu le malheur et le réflexe de le serrer contre toi. Néanmoins, une lumière éblouissante perça à travers tes paupières. En un instant, tu sentis ton tarsal grandir et changer contre toi. Et, lorsque ton cerveau t’informa de l’impacte imminent, tu te crispas, mais rien ne se passa. Sous le coup de la surprise, tu ne réalisas pas que tu chutais toujours et que Mercure vous avait téléporté hâtivement au dernier endroit qui avait traversé son esprit : le Littoral Azuré. Au lieu de t’écraser contre les rochers, vous êtes tombés à quelques mètres du sable – dans l’eau. Tu rouvris les yeux et lâchas ton pokemon, remontant à la surface avec lui. Tu te mis à tousser, crachant un peu d’eau, avant de prendre une profonde inspiration – tu sentais ton cœur battre tellement vite que tu avais l’impression d’étouffer.
Ce n’était pas encore ton heure.
La preuve ? Mercure avait évolué et avait été en mesure de te sauver, de justesse. Ce n’était qu’un avertissement, un rappel et une nouvelle chance. Malgré le fait que ton corps répondait difficilement à tes ordres, tu parvins à sortir de l’eau, suivie de près par ton kirlia. Tu tremblais et tes jambes ne tardèrent pas à lâcher, t’obligeant à t’agenouiller sur le sable.
Tu… non, VOUS étiez vivants.
Tu avais perdu ta couverture, ta capeline en paille, une chaussure, un calepin de dessin et ta trousse, mais tu avais toujours ton sac et tes pokémons avec toi. Arceus, merci ! Tu avais bien fait de prendre un sac imperméable avec quelques poches presque hermétiques. Avec nonchalance, tu retiras ton sac à dos et le laissas tomber sur le sable. Rien à faire du soleil. Il cognait, et alors ? L’urticaire et les possibles brûlures n’allaient pas te décoiffer, au vu de ce que tu venais de vivre.
Du revers de ton avant-bras, tu couvris tes yeux.
Malgré toi, tu avais commencé à pleurer.
Le stress et la peur avaient laissé place au soulagement. Plus jamais, au grand des jamais, tu ne t’installeras dans un endroit comme celui duquel tu venais de tomber. Tu n’auras pas une autre opportunité de tromper la Mort – la prochaine fois, elle t’emportera. Si ce n’était pas la chute qui te tuait, ce serait la frayeur.
Maintenant que la pression tombait, tu pus sentir une présence humaine, en plus de celles de quelques pokémons – pas seulement ceux qui accompagnaient l’humain inconnu, mais quelques-uns sauvages, également. D’ailleurs, en parlant de l’inconnu, peu importait que ce soit un homme. Nonobstant, si ta phobie était en veille, pour l’instant, Mercure n’était pas très ravi de voir un homme dans les parages. Il se posta près de ta tête, dévisageant le vingtenaire à la peau sombre.
La fée le défiait du regard.
Tout comme il défendait un krabby curieux de s’approcher.
- Tenue d'Orchi:
- Ceci, mais sans le ruban dans les cheveux. Tout mouillé et à moitié transparent par endroits, mais ya pas grande chose à voir /zbaff/.
- Maluma Cervantes
Berserker
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Voilà qui pleuvait des petites filles maintenant. Le Cervantes tiquait fortement à la découverte de la chose. Même quand il se prenait un temps pour lui, quelque chose de surnaturel venait le surprendre. L’inconnue - bien que respectueusement vêtue - ne faisait pas forte impression auprès de Maluma. Le regard nacré de celui-ci vint se déposer sur la victime tombée du ciel et son semblant de garde du corps. Sans surprise, elle aurait dorénavant bien du mal à masquer ce qu’elle dévoilait malgré elle.
Le basané pouvait parfois être confondu avec le diable mais il savait agir avec noblesse et ce qui ressemblerait à s’y méprendre à un cœur pur. Et que nenni, mes amis, que nenni. Personne ne se devait d’y voir dans son comportement une quelconque gentillesse ou bonté d’âme : il soignait tout simplement son image.
En prenant son temps, il retira son grand manteau et le jeta en direction de ses pokémons. Ce fut un Vibraninf et un Bébécaille qui apportaient ce dernier à la blonde. Certes, il n’allait pas avec sa garde-robe mais l’on faisait rarement la fine bouche quand on pouvait se faire arrêter pour atteinte à la pudeur sur voie publique. Le Cervantes ne désirait pas être lié à cela, c’était bien assez sale comme ça et ses mains avaient arrêté d’être propre il y a bien longtemps. En rajouter ne serait que fortuit.
▬ Ah les gueux… se disait-il à lui-même.
La fumée continuait de sortir de sa cigarette tandis qu’il ravivait son éclat rougeâtre, l’étrange atterrissage du petit être avait réussi à ralentir son incandescence. Puis, il observa le duo devant lui qui était bien particulier. Un pokémon aux allures véhémentes et une adolescente qui pleurait agenouillée sur le sable.
▬ Pourquoi ces pleurs, señorita ? - il s’en fout un peu mais il ne va pas la laisser là, étant devant le fait accompli - Un peu d’amour-propre, relevez-vous.
Le ton pouvait lui paraître de bien des manières. Sec, chaleureux, encourageant, autoritaire… Maluma était insaisissable, autant en actes qu’en paroles.
Le basané pouvait parfois être confondu avec le diable mais il savait agir avec noblesse et ce qui ressemblerait à s’y méprendre à un cœur pur. Et que nenni, mes amis, que nenni. Personne ne se devait d’y voir dans son comportement une quelconque gentillesse ou bonté d’âme : il soignait tout simplement son image.
En prenant son temps, il retira son grand manteau et le jeta en direction de ses pokémons. Ce fut un Vibraninf et un Bébécaille qui apportaient ce dernier à la blonde. Certes, il n’allait pas avec sa garde-robe mais l’on faisait rarement la fine bouche quand on pouvait se faire arrêter pour atteinte à la pudeur sur voie publique. Le Cervantes ne désirait pas être lié à cela, c’était bien assez sale comme ça et ses mains avaient arrêté d’être propre il y a bien longtemps. En rajouter ne serait que fortuit.
▬ Ah les gueux… se disait-il à lui-même.
La fumée continuait de sortir de sa cigarette tandis qu’il ravivait son éclat rougeâtre, l’étrange atterrissage du petit être avait réussi à ralentir son incandescence. Puis, il observa le duo devant lui qui était bien particulier. Un pokémon aux allures véhémentes et une adolescente qui pleurait agenouillée sur le sable.
▬ Pourquoi ces pleurs, señorita ? - il s’en fout un peu mais il ne va pas la laisser là, étant devant le fait accompli - Un peu d’amour-propre, relevez-vous.
Le ton pouvait lui paraître de bien des manières. Sec, chaleureux, encourageant, autoritaire… Maluma était insaisissable, autant en actes qu’en paroles.
by Lyxiae
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Tout ton corps tremblait. Quand tu avais le malheur de fermer les yeux, tu te revoyais en train de chuter et tu ressentais, encore, le sol se dérober sous tes pieds… Ton cœur qui luttait pour ne pas s’arrêter pendant la chute, battant comme un endiablé, ton souffle saccadé puis interrompu dans l’anticipation de l’impact mortel qui ne vint jamais… Malgré ton manque d’attention évident, actuellement, tu étais dans un état d’hypersensibilité. Tout semblait s’être arrêté et, en même temps, bouger trop vite pour que ton esprit soit en mesure de traiter les nouvelles informations qui étaient mises à ta disposition.
Deux pokémons t’apportèrent une veste que ton starter s’empressa de poser sur tes épaules. Même s’il appartenait à cet inconnu, il appréciait son geste. Tu avais tardé à le réaliser, mais, finalement, tu t’assis sur tes genoux et essuyas tes mains sur ta robe avant se serrer le vêtement entre tes mains. Il sentait le tabac et, dans une autre situation, tu aurais eu trop peur de l’abîmer ou le salir, parce qu’il semblait être plutôt coûteux – tu le sentais, au toucher. Lorsque cet homme s’adressa à toi, tu levas difficilement ton regard améthyste et embrumé de larmes vers lui.
Tu avais honte de toi..
Honte de te donner en spectacle.
D’être faible et d’être un poids pour ceux qui t’entouraient.
Tes yeux se détournèrent de ton aîné pour se poser sur ses compagnons et sur le tien. Il s’était tourné vers toi, soucieux, tout en caressant l’un de tes avant-bras d’une façon rassurante, avant de poser son front contre le tien – il te transmettait son calme, il voulait que tu respires et te détendes : tout était passé, tout était sous contrôle. Rapidement, tu serras le kirlia sombre contre toi, aussi fort que tes petits bras te le permirent.
— M-mes jambes ne veulent plus me porter… J-je…. j’ai cru que j’allais mourir… répondis-tu, tant bien que mal. Tu avais une boule au ventre et à la gorge, tu n’arrivais pas à empêcher tes larmes de couler. Et, encore pire, j’ai cru que Mercure allait mourir, par ma faute.
Tu étais soulagée.
Tellement soulagée.
— J’aurais dû l’écouter quand il m’a prévenu de l’instabilité du terrain… précisas-tu, laissant que le pokémon fée essuie tes larmes. Marquant une courte pause, tu poursuivis - dans un souffle : Je suis navrée de vous avoir importuné… et d’avoir sali votre veste. Comment pourrais-je vous remercier pour votre obligeance… ? Également, j’aimerais prendre en charge les frais du teinturier...
Tu ne savais pas ce que laver un tel vêtement coûterait, pour que ça soit fiable, mais tu te doutais que ça ne serait pas donné… Tu verrais bien comment le payer, tu y tenais. Quelques poképièces en plus dans tes dettes ne risquaient pas de changer grande chose. Et, bien que tu étais chamboulée, tu demeurais quelqu’un de très poli. Tu n’avais pas été élevée dans la rue, ni par une famille conventionne : tu avais reçu une éducation très stricte, digne du statut de votre famille – membres de la noblesse kalosienne.
Lorsque tu parvins à arrêter de pleurer et à respirer normalement, tu pris une profonde inspiration et dégageas un peu ton visage – chassant les mèches humides, bouclées et désordonnées qui couvraient en partie ton visage. Lâchant ton pokemon, tu t’appuyas contre ton sac – sentant tout ton corps se ramollir, se détendre. Non sans une certaine difficulté, tu t’assis directement sur le sable, glissant lentement tes jambes pour les déplier et les dégourdir. Mercure ouvrit ton sac à l’aide de ses pouvoirs et dénicha ton ombrelle, l’ouvrant, pendant qu’il inspectait le reste de tes affaires – rien n’était mouillé, même si quelques gouttes d’eau avaient calé à travers les fermetures. Il fit léviter ton autre pokéball occupée jusqu’à toi, te permettant de libérer ta Morphéo – elle prit aussitôt son apparence de type feu, puisqu’il faisait beau. Elle était inquiète et flottait autour de toi, évaluant les possibles dégâts, à défaut de pouvoir trop s’approcher – elle risquait de te brûler.
— Ce n’est rien, Khione. Nous allons bien, maintenant. la rassuras-tu, esquissant un mince sourire. Finalement, il y avait eu plus de peur que de mal !
Deux pokémons t’apportèrent une veste que ton starter s’empressa de poser sur tes épaules. Même s’il appartenait à cet inconnu, il appréciait son geste. Tu avais tardé à le réaliser, mais, finalement, tu t’assis sur tes genoux et essuyas tes mains sur ta robe avant se serrer le vêtement entre tes mains. Il sentait le tabac et, dans une autre situation, tu aurais eu trop peur de l’abîmer ou le salir, parce qu’il semblait être plutôt coûteux – tu le sentais, au toucher. Lorsque cet homme s’adressa à toi, tu levas difficilement ton regard améthyste et embrumé de larmes vers lui.
Tu avais honte de toi..
Honte de te donner en spectacle.
D’être faible et d’être un poids pour ceux qui t’entouraient.
Tes yeux se détournèrent de ton aîné pour se poser sur ses compagnons et sur le tien. Il s’était tourné vers toi, soucieux, tout en caressant l’un de tes avant-bras d’une façon rassurante, avant de poser son front contre le tien – il te transmettait son calme, il voulait que tu respires et te détendes : tout était passé, tout était sous contrôle. Rapidement, tu serras le kirlia sombre contre toi, aussi fort que tes petits bras te le permirent.
— M-mes jambes ne veulent plus me porter… J-je…. j’ai cru que j’allais mourir… répondis-tu, tant bien que mal. Tu avais une boule au ventre et à la gorge, tu n’arrivais pas à empêcher tes larmes de couler. Et, encore pire, j’ai cru que Mercure allait mourir, par ma faute.
Tu étais soulagée.
Tellement soulagée.
— J’aurais dû l’écouter quand il m’a prévenu de l’instabilité du terrain… précisas-tu, laissant que le pokémon fée essuie tes larmes. Marquant une courte pause, tu poursuivis - dans un souffle : Je suis navrée de vous avoir importuné… et d’avoir sali votre veste. Comment pourrais-je vous remercier pour votre obligeance… ? Également, j’aimerais prendre en charge les frais du teinturier...
Tu ne savais pas ce que laver un tel vêtement coûterait, pour que ça soit fiable, mais tu te doutais que ça ne serait pas donné… Tu verrais bien comment le payer, tu y tenais. Quelques poképièces en plus dans tes dettes ne risquaient pas de changer grande chose. Et, bien que tu étais chamboulée, tu demeurais quelqu’un de très poli. Tu n’avais pas été élevée dans la rue, ni par une famille conventionne : tu avais reçu une éducation très stricte, digne du statut de votre famille – membres de la noblesse kalosienne.
Lorsque tu parvins à arrêter de pleurer et à respirer normalement, tu pris une profonde inspiration et dégageas un peu ton visage – chassant les mèches humides, bouclées et désordonnées qui couvraient en partie ton visage. Lâchant ton pokemon, tu t’appuyas contre ton sac – sentant tout ton corps se ramollir, se détendre. Non sans une certaine difficulté, tu t’assis directement sur le sable, glissant lentement tes jambes pour les déplier et les dégourdir. Mercure ouvrit ton sac à l’aide de ses pouvoirs et dénicha ton ombrelle, l’ouvrant, pendant qu’il inspectait le reste de tes affaires – rien n’était mouillé, même si quelques gouttes d’eau avaient calé à travers les fermetures. Il fit léviter ton autre pokéball occupée jusqu’à toi, te permettant de libérer ta Morphéo – elle prit aussitôt son apparence de type feu, puisqu’il faisait beau. Elle était inquiète et flottait autour de toi, évaluant les possibles dégâts, à défaut de pouvoir trop s’approcher – elle risquait de te brûler.
— Ce n’est rien, Khione. Nous allons bien, maintenant. la rassuras-tu, esquissant un mince sourire. Finalement, il y avait eu plus de peur que de mal !
- Maluma Cervantes
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Expérience : 75
Région d'origine : Nérova
Âge : 28 ans
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La jeune femme ne se montrait décidément pas sous son plus beau jour. Allait-il s’en formaliser pour autant ? Non, bien sûr que non. L’inconnue se lamentait sur une sombre histoire de mort, que cela pouvait être d’un mauvais goût. Le sable laissait s’échapper un bruit de poussée, le basané s’approchait de la blonde. Elle pensait pouvoir prendre en charge les frais de teinturier et cela, le Cervantes s’en contre fichait pas mal. Néanmoins…
▬ Oh il y aurait bien quelque chose que vous pourriez faire. - il s’arrête devant elle et s’abaisse pour se retrouver à son niveau - Dites-moi juste une chose.
Une chose était sûre, c’est que sa condition et son étrange comportement venait de piquer toute sa curiosité. C’est vrai quoi, à part du contre espionnage, des aventures dans des zones et des voyages le reste du temps, il n’avait pas grand chose à se mettre sous la dent. Voir cette petite âme se tourmenter pour on ne sait quoi… Décidément, certains pouvaient se montrer bien divertissants.
▬ Que désirez-vous plus que tout en ce bas-monde ?
Afin de saisir toutes les subtilités de cette personne, il se devait de mieux la connaître. Oh, deux fois rien. Seulement ce qu’elle visait ou ce qu’elle pensait qu’elle ne pourrait jamais avoir. Elle n’avait plus assez de force pour se lever ? La belle affaire, il n’allait certainement point la porter ou appeler quelqu’un pour l’aider. Maluma agitait subitement la tête.
▬ Oh et… - il se redresse puis tire un coup sur sa clope - Que diable vous est-il arrivé ?
C’est vrai ça, que faisait-elle ici ?
▬ Oh il y aurait bien quelque chose que vous pourriez faire. - il s’arrête devant elle et s’abaisse pour se retrouver à son niveau - Dites-moi juste une chose.
Une chose était sûre, c’est que sa condition et son étrange comportement venait de piquer toute sa curiosité. C’est vrai quoi, à part du contre espionnage, des aventures dans des zones et des voyages le reste du temps, il n’avait pas grand chose à se mettre sous la dent. Voir cette petite âme se tourmenter pour on ne sait quoi… Décidément, certains pouvaient se montrer bien divertissants.
▬ Que désirez-vous plus que tout en ce bas-monde ?
Afin de saisir toutes les subtilités de cette personne, il se devait de mieux la connaître. Oh, deux fois rien. Seulement ce qu’elle visait ou ce qu’elle pensait qu’elle ne pourrait jamais avoir. Elle n’avait plus assez de force pour se lever ? La belle affaire, il n’allait certainement point la porter ou appeler quelqu’un pour l’aider. Maluma agitait subitement la tête.
▬ Oh et… - il se redresse puis tire un coup sur sa clope - Que diable vous est-il arrivé ?
C’est vrai ça, que faisait-elle ici ?
by Lyxiae
- Invité
Invité
En temps normal, si cet homme s’était approché de toi de la sorte, tu aurais certainement fait une crise d’angoisse et, dans le meilleur des cas, tu aurais pris la fuite. Ceci dit, avec tes jambes flagadas, tu te serais sentie coincée et tu te serais, sûrement, évanouie à cause de cette maudite androphobie. Malgré le fait que tu t’étais un peu crispé, maintenant que l’adrénaline retombait, tu n’avais fait aucun geste exagéré. On aurait juste pu croire que tu n’étais pas à l’aise quand quelqu’un s’approchait trop de toi, ou, du moins, un inconnu.
Pourquoi n’avais-tu pas peur de lui ?
Certes, tu ne percevais aucune sorte d’hostilité, mais ce n’était pas, non plus, quelqu’un de très sympathique. Tu avais, presque, la même sensation que le jour que tu as fait la rencontre de ton frère Lawrence. Il était, un peu, comme lui, même s’il s’est vite avéré être un jeune homme bien – et la seule vraie famille qui te restait, en dehors de ton starter, même si vous ne partagiez pas le moindre lien sanguin. Il avait pris soin de toi, contribué en grande partie à ton éducation, il t’avait protégée et nourrie… Il ne te fréquentait pas par pitié ou parce qu’on l’y avait obligé, il t’aimait sincèrement et il était toujours là, pour toi. Dans les meilleurs moments comme dans les pires. Si, ça, ce n’était pas un frère, alors, rien ne l’était.
En tout cas, si ton kirlia demeura près de toi, il ne fit aucun mouvement pour éloigner votre interlocuteur. Il se montrait particulièrement civilisé et patient, pour le coup, ce qui renforçait l’impression que tu avais à l’égard du brun. Il avait certainement perçu ce que tu percevais et la curiosité que votre aîné éprouva à ton égard. Tu n’eus pas beaucoup de mal à le regarder au visage, car tes yeux avaient été attirés par son regard doré et magnétique. La question qu’on te posa aurait pu prendre maintes personnes au dépourvu, mais toi, tu savais très bien ce que tu désirais.
Tu n’étais pas difficile.
Tu n’avais pas des grandes ambitions.
Tu ne cherchais même pas à prolonger ton existence.
Si tu n’avais pas senti que le basané allait encore parler, tu lui aurais directement répondu. Cette dernière question qui te fut, alors, posée fut plus délicate. Difficilement, tu attiras tes genoux contre ta poitrine, baissant le regard vers le sable – une fois de plus. La détermination qui avait brièvement brillé dans ton regard avait été voilée par le souvenir de ce qui venait de t’arriver ainsi que ce qui aurait pu se passer. Tu pinças tes lèvres un instant. Tu ne voulais pas fermer les yeux, mais rien qu’en cligner te redonnait l’impression de chuter et cette sensation de tomber dans le vide ne manqua point de te faire sursauter. En voyant ceci, Mercure prit doucement ton visage entre ses mains avant de poser son front contre le tien – il te transmettait son calme et son assurance via ce lien étroit et empathique que vous partagiez.
— Je ne désire que deux choses : pouvoir rendre heureux ceux que j’aime et ne pas être un poids pour eux – ce qui n’est pas toujours évident, hélas. soufflas-tu, répondant finalement, avec un mince sourire auto-dérisoire. Il y en a une troisième, mais elle n’est pas bien importante : j’aimerais apprendre, expérimenter et voir tout ce que je pourrais avant...
Avant quoi, ma chère ?
Oui, tu hésitais à le dire.
Tu allais mourir et tu ne savais pas quand, même s’il ne te restait pas beaucoup de temps. Tu avais déjà dix-neuf ans et, si ton corps ne lâchait pas avant, il ne te restaient que quelques années à vivre, tout au plus. Si ta santé n’était pas aussi instable, n’importe quel docteur aurait affirmé que tu pourrais vivre encore longtemps si tu suivais ton traitement et que tu restais chez toi ou à l’hôpital – sombre ignorant. On pensait tout savoir sur les gens comme toi, sur les malades, mais on ne comprenait pas leur souffrance. On ne voyait en eux que des symptômes, des signes, des résultats et des chiffres, des possibles tickets pour la gloire si on parvenait à les maintenir en vie – n’important que peu leur état physique ou mental.
Tu ne voulais pas mourir dans un lit d’hôpital.
Tu ne voulais pas être enfermée, encore une fois…
Tu voulais vivre le temps qui te restait et être libre.
Bien que tu aurais aimé pouvoir expliquer ce qui s’était passé, tu n’arrivais pas à aligner correctement tes mots. Les pensées s’embrouillaient et tes joues rosirent face à la gêne produite par ton incapacité à exprimer le fond de ta pensée. Tu te sentais stupide, tu voulais passer à autre chose. Tu voulais lui dire et ne pas t’attarder sur la réponse inachevée que tu avais fourni à sa première interrogation. Prenant l’initiative, ton starter tendit une de ses mains pour l’homme à la peau sombre. À l’instant même où leurs peaux se rencontrèrent, les yeux du pokémon psychique brillèrent et le décor changea brièvement, lui montrant aussitôt ce qui s’était passé. Il avait pris le soin de ne pas être en contact avec toi, pour t’épargner une nouvelle vision de celle qui aurait pu être une mort certaine s’il n’avait pas été-là.
La falaise qui se fissurait.
Le terrain qui s’écroulait.
La chute dans le vide.
Tout le reste fut tellement rapide…
Dans la vision, tu avais eu le réflexe de prendre le tarsal contre toi pour le protéger, pour que ton corps amortisse sa chute et il l’avait ressenti. Dans l’anticipation du coup fatal contre les rochers, tu fermas les yeux, te crispant, mais il n’eut pas lieu. Après l’évolution de Mercure, il vous téléporta au Littoral Azuré, qui se trouvait relativement près de l’endroit où vous aviez vécu ce malheur – du moins, à vol d’oiseau. La dernière chose qu’il permit au vingtenaire de voir, ce fut lui-même sur la plage, avec ses pokémons. Ce fut la dernière chose que le kirlia aperçut en tombant dans l’eau avec toi. Il rompit le contact avec l’inconnu, reprenant son attitude hautaine et glaciale. Tu te sentais moins mal, un peu plus détendue et tu fus en mesure de parler calmement de cette histoire. Alors, silencieusement, tu proposas tes poffins aux baies à ton interlocuteur, poursuivant :
— Ce qui nous est arrivé, c’est que j’ai été imprudente et ça a faillit nous coûter la vie. Pire, à cause de moi, Mercure aurait pu mourir. parvins-tu à dire, fouillant dans ton sac pour prendre quelque chose de sucré – manger des friandises avait un effet thérapeutique sur toi. Tu jetas ton dévolu sur les poffins, non sans avoir sorti la boîte, avant, et l’avoir posée sur le sable. Tu en donnas un à ta morphéo et laissas que ton kirlia se serve lui-même. Si je l’avais écouté quand il m’a fait savoir que le terrain était instable, nous n’en serions pas là. Et tout cela, parce que je m’étais mise dans la tête d’observer la parade nuptiale des lanturns et des loupios. Je ne les avais jamais vu faire, à Kalos.
Tu n’aimais pas pleurer devant les gens, tu te sentais encore plus faible. Ceci dit, tu sentis des larmes monter dans tes yeux et tu eus un rire nerveux. Encore une fois, tu te moquais de toi-même, mais tu avais le mérite d’être réaliste à défaut de pouvoir être optimiste :
— Je ne dis pas ceci pour me lamenter, c’est un fait : je suis un fardeau, même pour mes pokémons. Je ne sais pas ce que je ferais sans eux, surtout sans Mercure. Il m’accompagne depuis longtemps, il est ma famille. Aujourd'hui, nous avons eu beaucoup de chance. Je pense que c'était un avertissement, pour me dire d'être plus prudente si je souhaite voyager par moi-même. précisas-tu, esquissant un sourire aussi tendre que triste, tout en serrant ledit pokémon contre toi. Mais, dites-moi : pourquoi m’avoir demandé ce que je désire ? Je suis curieuse... continuas-tu, marquant une courte pause – regardant de nouveau ton aîné, puis ses pokémons. Oh et, veuillez m’excuser pour mon manque de politesse… Je me nomme Orchidya Donovan-Lane, mais, je préfère que l’on m’appelle juste par mon prénom. Et vous, à qui ai-je l’honneur ?
Puisque vous aviez commencé à discuté, selon toi, te présenter était la moindre des choses.
Il était inutile de préciser le pourquoi du comment : tu n’aimais pas quand on t’appelle Mlle. Donovan-Lane parce que ton propre père t’appelait de la sorte quand vous travailliez sur scène. À vrai dire, tu ne te rappelais pas d’une seule fois qu’il ait prononcé ton prénom. Il n’était déjà pas fichu de t’adresser un regard quand il te criait dessus – du moins, jusqu’à ce qu’il a pu tirer profit de toi. Il ne te réclamait comme étant fille que face à autrui, redoutant que l’on puisse t’éloigner de lui, perdant sa célébrité et sa fortune.
Pourquoi n’avais-tu pas peur de lui ?
Certes, tu ne percevais aucune sorte d’hostilité, mais ce n’était pas, non plus, quelqu’un de très sympathique. Tu avais, presque, la même sensation que le jour que tu as fait la rencontre de ton frère Lawrence. Il était, un peu, comme lui, même s’il s’est vite avéré être un jeune homme bien – et la seule vraie famille qui te restait, en dehors de ton starter, même si vous ne partagiez pas le moindre lien sanguin. Il avait pris soin de toi, contribué en grande partie à ton éducation, il t’avait protégée et nourrie… Il ne te fréquentait pas par pitié ou parce qu’on l’y avait obligé, il t’aimait sincèrement et il était toujours là, pour toi. Dans les meilleurs moments comme dans les pires. Si, ça, ce n’était pas un frère, alors, rien ne l’était.
En tout cas, si ton kirlia demeura près de toi, il ne fit aucun mouvement pour éloigner votre interlocuteur. Il se montrait particulièrement civilisé et patient, pour le coup, ce qui renforçait l’impression que tu avais à l’égard du brun. Il avait certainement perçu ce que tu percevais et la curiosité que votre aîné éprouva à ton égard. Tu n’eus pas beaucoup de mal à le regarder au visage, car tes yeux avaient été attirés par son regard doré et magnétique. La question qu’on te posa aurait pu prendre maintes personnes au dépourvu, mais toi, tu savais très bien ce que tu désirais.
Tu n’étais pas difficile.
Tu n’avais pas des grandes ambitions.
Tu ne cherchais même pas à prolonger ton existence.
Si tu n’avais pas senti que le basané allait encore parler, tu lui aurais directement répondu. Cette dernière question qui te fut, alors, posée fut plus délicate. Difficilement, tu attiras tes genoux contre ta poitrine, baissant le regard vers le sable – une fois de plus. La détermination qui avait brièvement brillé dans ton regard avait été voilée par le souvenir de ce qui venait de t’arriver ainsi que ce qui aurait pu se passer. Tu pinças tes lèvres un instant. Tu ne voulais pas fermer les yeux, mais rien qu’en cligner te redonnait l’impression de chuter et cette sensation de tomber dans le vide ne manqua point de te faire sursauter. En voyant ceci, Mercure prit doucement ton visage entre ses mains avant de poser son front contre le tien – il te transmettait son calme et son assurance via ce lien étroit et empathique que vous partagiez.
— Je ne désire que deux choses : pouvoir rendre heureux ceux que j’aime et ne pas être un poids pour eux – ce qui n’est pas toujours évident, hélas. soufflas-tu, répondant finalement, avec un mince sourire auto-dérisoire. Il y en a une troisième, mais elle n’est pas bien importante : j’aimerais apprendre, expérimenter et voir tout ce que je pourrais avant...
Avant quoi, ma chère ?
Oui, tu hésitais à le dire.
Tu allais mourir et tu ne savais pas quand, même s’il ne te restait pas beaucoup de temps. Tu avais déjà dix-neuf ans et, si ton corps ne lâchait pas avant, il ne te restaient que quelques années à vivre, tout au plus. Si ta santé n’était pas aussi instable, n’importe quel docteur aurait affirmé que tu pourrais vivre encore longtemps si tu suivais ton traitement et que tu restais chez toi ou à l’hôpital – sombre ignorant. On pensait tout savoir sur les gens comme toi, sur les malades, mais on ne comprenait pas leur souffrance. On ne voyait en eux que des symptômes, des signes, des résultats et des chiffres, des possibles tickets pour la gloire si on parvenait à les maintenir en vie – n’important que peu leur état physique ou mental.
Tu ne voulais pas mourir dans un lit d’hôpital.
Tu ne voulais pas être enfermée, encore une fois…
Tu voulais vivre le temps qui te restait et être libre.
Libre de faire tes choix.
Libre de commettre tes propres erreurs.
Libre de commettre tes propres erreurs.
Bien que tu aurais aimé pouvoir expliquer ce qui s’était passé, tu n’arrivais pas à aligner correctement tes mots. Les pensées s’embrouillaient et tes joues rosirent face à la gêne produite par ton incapacité à exprimer le fond de ta pensée. Tu te sentais stupide, tu voulais passer à autre chose. Tu voulais lui dire et ne pas t’attarder sur la réponse inachevée que tu avais fourni à sa première interrogation. Prenant l’initiative, ton starter tendit une de ses mains pour l’homme à la peau sombre. À l’instant même où leurs peaux se rencontrèrent, les yeux du pokémon psychique brillèrent et le décor changea brièvement, lui montrant aussitôt ce qui s’était passé. Il avait pris le soin de ne pas être en contact avec toi, pour t’épargner une nouvelle vision de celle qui aurait pu être une mort certaine s’il n’avait pas été-là.
La falaise qui se fissurait.
Le terrain qui s’écroulait.
La chute dans le vide.
Tout le reste fut tellement rapide…
Dans la vision, tu avais eu le réflexe de prendre le tarsal contre toi pour le protéger, pour que ton corps amortisse sa chute et il l’avait ressenti. Dans l’anticipation du coup fatal contre les rochers, tu fermas les yeux, te crispant, mais il n’eut pas lieu. Après l’évolution de Mercure, il vous téléporta au Littoral Azuré, qui se trouvait relativement près de l’endroit où vous aviez vécu ce malheur – du moins, à vol d’oiseau. La dernière chose qu’il permit au vingtenaire de voir, ce fut lui-même sur la plage, avec ses pokémons. Ce fut la dernière chose que le kirlia aperçut en tombant dans l’eau avec toi. Il rompit le contact avec l’inconnu, reprenant son attitude hautaine et glaciale. Tu te sentais moins mal, un peu plus détendue et tu fus en mesure de parler calmement de cette histoire. Alors, silencieusement, tu proposas tes poffins aux baies à ton interlocuteur, poursuivant :
— Ce qui nous est arrivé, c’est que j’ai été imprudente et ça a faillit nous coûter la vie. Pire, à cause de moi, Mercure aurait pu mourir. parvins-tu à dire, fouillant dans ton sac pour prendre quelque chose de sucré – manger des friandises avait un effet thérapeutique sur toi. Tu jetas ton dévolu sur les poffins, non sans avoir sorti la boîte, avant, et l’avoir posée sur le sable. Tu en donnas un à ta morphéo et laissas que ton kirlia se serve lui-même. Si je l’avais écouté quand il m’a fait savoir que le terrain était instable, nous n’en serions pas là. Et tout cela, parce que je m’étais mise dans la tête d’observer la parade nuptiale des lanturns et des loupios. Je ne les avais jamais vu faire, à Kalos.
Tu n’aimais pas pleurer devant les gens, tu te sentais encore plus faible. Ceci dit, tu sentis des larmes monter dans tes yeux et tu eus un rire nerveux. Encore une fois, tu te moquais de toi-même, mais tu avais le mérite d’être réaliste à défaut de pouvoir être optimiste :
— Je ne dis pas ceci pour me lamenter, c’est un fait : je suis un fardeau, même pour mes pokémons. Je ne sais pas ce que je ferais sans eux, surtout sans Mercure. Il m’accompagne depuis longtemps, il est ma famille. Aujourd'hui, nous avons eu beaucoup de chance. Je pense que c'était un avertissement, pour me dire d'être plus prudente si je souhaite voyager par moi-même. précisas-tu, esquissant un sourire aussi tendre que triste, tout en serrant ledit pokémon contre toi. Mais, dites-moi : pourquoi m’avoir demandé ce que je désire ? Je suis curieuse... continuas-tu, marquant une courte pause – regardant de nouveau ton aîné, puis ses pokémons. Oh et, veuillez m’excuser pour mon manque de politesse… Je me nomme Orchidya Donovan-Lane, mais, je préfère que l’on m’appelle juste par mon prénom. Et vous, à qui ai-je l’honneur ?
Puisque vous aviez commencé à discuté, selon toi, te présenter était la moindre des choses.
Il était inutile de préciser le pourquoi du comment : tu n’aimais pas quand on t’appelle Mlle. Donovan-Lane parce que ton propre père t’appelait de la sorte quand vous travailliez sur scène. À vrai dire, tu ne te rappelais pas d’une seule fois qu’il ait prononcé ton prénom. Il n’était déjà pas fichu de t’adresser un regard quand il te criait dessus – du moins, jusqu’à ce qu’il a pu tirer profit de toi. Il ne te réclamait comme étant fille que face à autrui, redoutant que l’on puisse t’éloigner de lui, perdant sa célébrité et sa fortune.
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