- River C. Shelby
Chercheur
Argent : 330
Expérience : 50
Région d'origine : Nérova
Âge : 24 ans
Avatar : Asami Sato
Lost at sea
River Shelby & Cassandra R. Brown
Tu aimais voyagé. Découvrir le monde et tout ce qui t’entourait. Ce qui était assez paradoxale, parce que tu avais horreur de l’inconfort. Perchée sur tes hauts talons, bottes élégantes qui marquaient tes pas d’un claquement contre le sol, tu t’aventurais parfois là où il était difficile d’avancer aussi élégamment vêtue. Or, tu mettais un point d’honneur à être toujours à ton meilleur, ce qui faisait souvent rire, parfois de dépit, l’homme qui t’accompagnait le plus souvent. Après tout, que ce soit en montagne ou dans les champs, tu ne te départissais pas de tes vieilles habitudes, préférant encore râler que ça t’emmerdait comme situation plutôt que d’y remédier. C’était là ton petit côté princesse et il ne pouvait rien dire à ce sujet : c’était sûrement ce qui l’avait charmé, bien qu’il se refusait de l’admettre.
Sortant du train alors que tu venais de rentrer à la capitale, tu attrapas ta valise sans trop regarder, habituée de ces trajets qui se répétaient. La tirant à ta suite, tu fis signe au premier taxi qui croisa ta route, empressée de rentrer chez toi. Ce fut toutefois à mi-chemin, alors que ton regard se posa sur ta valise et l’étiquette accrochée à la poignée que tu te rendis compte… Que tu n’avais pas la bonne valise.
C’était problématique.
Demandant au chauffeur de faire demi-tour, tu te retrouvas de nouveau sur le quai, envoyant un rapide message pour aviser Nathan que tu serais un peu en retard. Lisant l’étiquette, tu pestas sur l’absence de numéro de téléphone, ne pouvant y lire qu’un nom. Cassandra Brown. Tu n’avais aucune idée de qui est-ce que cela pouvait bien être. Alors tu pestas davantage, tes prunelles verdoyantes semblant être à la recherche de cette demoiselle dont tu n’avais aucune information. Peut-être devrais-tu te diriger vers les objets perdus ? Après tout, sûrement que c’était là-bas que ta valise se trouvait (la bonne) et peut-être que c’était là qu’irait Cassandra pour chercher la sienne.
De ta démarche fière, altière même, tu te dirigeas donc vers là-bas en suivant les flèches, faisant rouler la valise derrière toi. Était-ce cette demoiselle à la blonde chevelure ? Non, elle avait sa valise. Et si cette cassandra avait pris ta valise et elle, elle était rentrée chez elle sans le réaliser ? Ou en souhaitant profiter de ce qu’il se trouvait à l’intérieur. Que ce soit bijoux ou chaussures de luxe, tu ne faisais pas dans la demi-mesure.
- Journée de merde.
Voilà, c’était une journée de merde. Et pourtant, tout allait bien jusqu’à ce que tu perdes de vue ta fichu valise. Et puis, elle était idiote, cette Cassandra, à ne pas écrire un numéro ou quelque chose pour la contacter, quand même. Ou alors c’était peut-être toi qui était trop vigilante. Pourtant, tu aurais dû y être habituée, tu vivais quotidiennement avec un idiot doublé d’un inconscient.
Sortant du train alors que tu venais de rentrer à la capitale, tu attrapas ta valise sans trop regarder, habituée de ces trajets qui se répétaient. La tirant à ta suite, tu fis signe au premier taxi qui croisa ta route, empressée de rentrer chez toi. Ce fut toutefois à mi-chemin, alors que ton regard se posa sur ta valise et l’étiquette accrochée à la poignée que tu te rendis compte… Que tu n’avais pas la bonne valise.
C’était problématique.
Demandant au chauffeur de faire demi-tour, tu te retrouvas de nouveau sur le quai, envoyant un rapide message pour aviser Nathan que tu serais un peu en retard. Lisant l’étiquette, tu pestas sur l’absence de numéro de téléphone, ne pouvant y lire qu’un nom. Cassandra Brown. Tu n’avais aucune idée de qui est-ce que cela pouvait bien être. Alors tu pestas davantage, tes prunelles verdoyantes semblant être à la recherche de cette demoiselle dont tu n’avais aucune information. Peut-être devrais-tu te diriger vers les objets perdus ? Après tout, sûrement que c’était là-bas que ta valise se trouvait (la bonne) et peut-être que c’était là qu’irait Cassandra pour chercher la sienne.
De ta démarche fière, altière même, tu te dirigeas donc vers là-bas en suivant les flèches, faisant rouler la valise derrière toi. Était-ce cette demoiselle à la blonde chevelure ? Non, elle avait sa valise. Et si cette cassandra avait pris ta valise et elle, elle était rentrée chez elle sans le réaliser ? Ou en souhaitant profiter de ce qu’il se trouvait à l’intérieur. Que ce soit bijoux ou chaussures de luxe, tu ne faisais pas dans la demi-mesure.
- Journée de merde.
Voilà, c’était une journée de merde. Et pourtant, tout allait bien jusqu’à ce que tu perdes de vue ta fichu valise. Et puis, elle était idiote, cette Cassandra, à ne pas écrire un numéro ou quelque chose pour la contacter, quand même. Ou alors c’était peut-être toi qui était trop vigilante. Pourtant, tu aurais dû y être habituée, tu vivais quotidiennement avec un idiot doublé d’un inconscient.
HRP :
Lyxiae
- Cassandra R. Brown
Dresseur
Argent : 160
Expérience : 15
Région d'origine : Hoenn
Âge : 20 ans
Avatar : Megurine Luka
Lost at sea
FT. River C. Shelby
C’était un mélange d’excitation et d’appréhension qui t’habitait. Qui te hantait jusqu’au plus profond de toi-même. Un renouveau qui était inattendu, effrayant et libérateur. Alors que les paysages défilaient sans que tu puisses réellement distinguer les formes et les silhouettes de cette région nouvelle, un sourire s’esquissait parfois sur ton visage, pour laisser la place à de la surprise, puis parfois au dégoût. Tout était nouveau. Et assise confortablement dans le train, tu te rapprochais petit à petit d’Alnora, le point de départ de ta nouvelle aventure. Recroquevillée, pensive, pleine d’espoir. Pleine de craintes.
Devenir dresseuse, c’était ce que tu avais toujours voulu, depuis toute petite. Mais aujourd’hui, à l’aube de tes vingt ans, tu ne sais plus trop si c’est réellement le cas ou non. Peut-être n’était-ce qu’un caprice qui allait à l’encontre des projets de tes parents. Peut-être que tu n’avais jamais réellement voulu partir sur les chemins. Peut-être voulais-tu simplement les contrarier. Mais au fond de toi, c'était un appel que tu n'avais jamais su ignorer. Une lueur que tu n'avais jamais su éteindre. Et tu avais feuilleté tant d’ouvrages, regardé tant de reportages avec les étoiles dans les yeux, t’imaginant sous les grands cieux de Hoenn, t’imaginant sous les pluies diluviennes, les soleils d’été, les brises d’automne. Et aujourd’hui, même si tu n’étais pas dans la région dans laquelle tu avais grandi, c’était réel. Tu partais pour de bon. Vers l’inconnu. Et c’était…
C’était terrible.
Terriblement troublant. Terriblement extraordinaire. Terriblement tout. Les pensées s’entrechoquaient dans ton esprit, dans des réflexions emplies de contradiction. Et c’est donc totalement déboussolée que tu sortais du train qui venait tout juste de s’arrêter à son terminus : Alnora. Tu t’étais rapidement dirigée vers les compartiments pour récupérer ta valise, te hâtant pour sortir de cette grande gare, le coeur embaumé de joie. C’était la capitale. En chair et en os. Animée de vives voix, animée de grands esprits, animée des panneaux fluorescents, surplombant une étendue d’eau qui brillait sous les rayons de soleil. « Waw. » C’est ta première réaction, et les mots ne suffiraient pas à décrire tout ce qui te traverse. Les frissons, l’admiration. C’était… c’était ta nouvelle vie à présent.
De tes petits pas, tu commençais à explorer les ruelles environnantes. Te contemplait dans les reflets des jolies vitrines de ces magasins raffinés. Contemplait ce jolis minois qu’était le tien, cette superbe chevelure rose, cette magnifique valise qui…
Cette valise que tu ne reconnaissais pas tout à fait. Un coup d’oeil de plus près et… voilà que les emmerdes commençaient. Ton coeur qui bat la chamade, la panique qui te gagne. Cette valise n’est pas la tienne.
Oh non Cassandra, qu’as-tu fait. A peine débarquée, et voilà que tout commençait mal. Tu coures vers la gare, les larmes aux yeux en t’imaginant les pires scénarios : et si on te prenait pour une voleuse et qu’on t’arrêtait, que tu finissais derrière les barreaux ? Quelle honte ! Et la frustration montait, la colère aussi. Quelle idiote. Oui, quelle idiote. Aussi bien toi que l’autre cervelle de moineau qui avait embarqué TA valise. Tu avais pourtant bien mis une étiquette dessus. Oh ! Ce qui te faisais penser que tu n’avais pas vérifié l’étiquette sur celle que tu trimballais derrière toi.
La confusion était la plus totale, jusqu’au moment où dans la foule, tu aperçois le Saint-Graal.
TA VALISE.
Poursuivant la brune, tu fais barrière devant elle, essoufflée, pointant alternativement les deux valises du doigt. « La votre. La mienne. » Tu les échanges rapidement, et lui adresses un sourire un peu hautain, entre deux expirations. « Merci de ne pas vous tromper la prochaine fois. » Tu dépoussières ta valise nouvellement récupérée, soulagée d’avoir pu réglé aussi vite ce problème. « Ah, ces gens de Nérova je vous jure… » Parce que ce n’est jamais de ta faute après tout, petite princesse.
Devenir dresseuse, c’était ce que tu avais toujours voulu, depuis toute petite. Mais aujourd’hui, à l’aube de tes vingt ans, tu ne sais plus trop si c’est réellement le cas ou non. Peut-être n’était-ce qu’un caprice qui allait à l’encontre des projets de tes parents. Peut-être que tu n’avais jamais réellement voulu partir sur les chemins. Peut-être voulais-tu simplement les contrarier. Mais au fond de toi, c'était un appel que tu n'avais jamais su ignorer. Une lueur que tu n'avais jamais su éteindre. Et tu avais feuilleté tant d’ouvrages, regardé tant de reportages avec les étoiles dans les yeux, t’imaginant sous les grands cieux de Hoenn, t’imaginant sous les pluies diluviennes, les soleils d’été, les brises d’automne. Et aujourd’hui, même si tu n’étais pas dans la région dans laquelle tu avais grandi, c’était réel. Tu partais pour de bon. Vers l’inconnu. Et c’était…
C’était terrible.
Terriblement troublant. Terriblement extraordinaire. Terriblement tout. Les pensées s’entrechoquaient dans ton esprit, dans des réflexions emplies de contradiction. Et c’est donc totalement déboussolée que tu sortais du train qui venait tout juste de s’arrêter à son terminus : Alnora. Tu t’étais rapidement dirigée vers les compartiments pour récupérer ta valise, te hâtant pour sortir de cette grande gare, le coeur embaumé de joie. C’était la capitale. En chair et en os. Animée de vives voix, animée de grands esprits, animée des panneaux fluorescents, surplombant une étendue d’eau qui brillait sous les rayons de soleil. « Waw. » C’est ta première réaction, et les mots ne suffiraient pas à décrire tout ce qui te traverse. Les frissons, l’admiration. C’était… c’était ta nouvelle vie à présent.
De tes petits pas, tu commençais à explorer les ruelles environnantes. Te contemplait dans les reflets des jolies vitrines de ces magasins raffinés. Contemplait ce jolis minois qu’était le tien, cette superbe chevelure rose, cette magnifique valise qui…
Cette valise que tu ne reconnaissais pas tout à fait. Un coup d’oeil de plus près et… voilà que les emmerdes commençaient. Ton coeur qui bat la chamade, la panique qui te gagne. Cette valise n’est pas la tienne.
Oh non Cassandra, qu’as-tu fait. A peine débarquée, et voilà que tout commençait mal. Tu coures vers la gare, les larmes aux yeux en t’imaginant les pires scénarios : et si on te prenait pour une voleuse et qu’on t’arrêtait, que tu finissais derrière les barreaux ? Quelle honte ! Et la frustration montait, la colère aussi. Quelle idiote. Oui, quelle idiote. Aussi bien toi que l’autre cervelle de moineau qui avait embarqué TA valise. Tu avais pourtant bien mis une étiquette dessus. Oh ! Ce qui te faisais penser que tu n’avais pas vérifié l’étiquette sur celle que tu trimballais derrière toi.
La confusion était la plus totale, jusqu’au moment où dans la foule, tu aperçois le Saint-Graal.
TA VALISE.
Poursuivant la brune, tu fais barrière devant elle, essoufflée, pointant alternativement les deux valises du doigt. « La votre. La mienne. » Tu les échanges rapidement, et lui adresses un sourire un peu hautain, entre deux expirations. « Merci de ne pas vous tromper la prochaine fois. » Tu dépoussières ta valise nouvellement récupérée, soulagée d’avoir pu réglé aussi vite ce problème. « Ah, ces gens de Nérova je vous jure… » Parce que ce n’est jamais de ta faute après tout, petite princesse.
HRP; ///
- River C. Shelby
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Avatar : Asami Sato
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River Shelby & Cassandra R. Brown
Il y a des choses qu’il faut savoir sur toi. Quand bien même t’es-tu adoucie aux côtés de Nathan, devenant un peu plus agréable au quotidien, tu n’en restais pas moins cette princesse capricieuse qui n’appréciait pas particulièrement que les choses ne se déroulent pas comme tu les avais prévu. Alors voilà que tu pestes, la valise d’une ou d’un inconnu à la main, contrariée, embêtée aussi par l’absence de numéro, un peu larguée quant à ce que tu devais faire. Une partie de toi a envie d’abandonner, de simplement perdre à jamais ces vêtements et ces chaussures, en plus de ces bijoux, mais tu te disais que Nathan allait sans doute te disputer pour cette façon que tu avais de dépenser ton argent sans compter.
Pesant le pour et le contre de cette solution, une silhouette vint se dresser devant toi, jeune demoiselle à la pâle chevelure d’une couleur particulière, qui désigna la valise que tu tenais et celle qu’elle avait. Oh. Elle avait ta valise. À croire que tu n’étais pas la seule à t’être trompée et qu’elles se ressemblaient effectivement. Tu t’apprêtais à la remercier, tout comme à t’excuser (décidément, Nathan avait eu plus d’influence sur toi que tu osais l’admettre) jusqu’à ce qu’elle poursuivre.
Ah.
Tu avais donc affaire à un sale caractère.
- Dixit celle qui est aussi partie avec la mauvaise valise.
Un peu plus cinglante, cruellement sincère, la situation vous incriminait toutes les deux. Étirant le bras, tu attrapas ta propre valise, la ramenant vers toi, rassurée tout de même de l’avoir récupérer. Ça t’éviterait d’avoir à retourner faire les boutiques de si tôt, sachant que tu devais souvent y aller seule. À croire que les hommes n’aimaient pas attendre des heures dans des salles d’essayage.
- Puis, vous auriez pu avoir l’intelligence d’inscrire votre numéro de téléphone, ça aurait été plus facile de vous retrouver.
Voilà, c’était dit, peut-être un peu brusquement, mais tu n’aimais pas l’ingratitude, pas plus qu’on te prenne de haut. C’était faute du manque d’habitude, tu étais celle qui prenait de haut les autres, celle en position de le faire. On t’avait élevé ainsi, tu n’y pouvais rien. C’était, du moins, ce que tu prétendais pour excuser ce sale caractère qu’on te reconnaissait si bien. Tu la dévisageas quelques instants de tes prunelles verdoyantes, tenant ta valise dans une main.
- Pourriez-vous me dire d’où vous venez ?
Dans sa façon de parler, de critiquer les gens de Nérova, tu en avais déduit qu’elle n’était pas du coin.
- Que je m’assure de ne jamais y aller. Le manque de respect, très peu pour moi.
Une façon comme une autre d’exprimer ton mécontentement et de lui faire comprendre qu’elle aurait sûrement mieux fait de se montrer un peu plus courtoise.
Pesant le pour et le contre de cette solution, une silhouette vint se dresser devant toi, jeune demoiselle à la pâle chevelure d’une couleur particulière, qui désigna la valise que tu tenais et celle qu’elle avait. Oh. Elle avait ta valise. À croire que tu n’étais pas la seule à t’être trompée et qu’elles se ressemblaient effectivement. Tu t’apprêtais à la remercier, tout comme à t’excuser (décidément, Nathan avait eu plus d’influence sur toi que tu osais l’admettre) jusqu’à ce qu’elle poursuivre.
Ah.
Tu avais donc affaire à un sale caractère.
- Dixit celle qui est aussi partie avec la mauvaise valise.
Un peu plus cinglante, cruellement sincère, la situation vous incriminait toutes les deux. Étirant le bras, tu attrapas ta propre valise, la ramenant vers toi, rassurée tout de même de l’avoir récupérer. Ça t’éviterait d’avoir à retourner faire les boutiques de si tôt, sachant que tu devais souvent y aller seule. À croire que les hommes n’aimaient pas attendre des heures dans des salles d’essayage.
- Puis, vous auriez pu avoir l’intelligence d’inscrire votre numéro de téléphone, ça aurait été plus facile de vous retrouver.
Voilà, c’était dit, peut-être un peu brusquement, mais tu n’aimais pas l’ingratitude, pas plus qu’on te prenne de haut. C’était faute du manque d’habitude, tu étais celle qui prenait de haut les autres, celle en position de le faire. On t’avait élevé ainsi, tu n’y pouvais rien. C’était, du moins, ce que tu prétendais pour excuser ce sale caractère qu’on te reconnaissait si bien. Tu la dévisageas quelques instants de tes prunelles verdoyantes, tenant ta valise dans une main.
- Pourriez-vous me dire d’où vous venez ?
Dans sa façon de parler, de critiquer les gens de Nérova, tu en avais déduit qu’elle n’était pas du coin.
- Que je m’assure de ne jamais y aller. Le manque de respect, très peu pour moi.
Une façon comme une autre d’exprimer ton mécontentement et de lui faire comprendre qu’elle aurait sûrement mieux fait de se montrer un peu plus courtoise.
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Lyxiae
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Âge : 20 ans
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FT. River C. Shelby
L’impatience se lisait sur ton visage. Tu n’avais jamais été de ceux qui étaient doués avec les interactions sociales et cela se voyait. Pour ne rien arranger, tu avais toujours eu cette tendance à te penser supérieure aux autres, de ne pas vouloir te mêler aux « petits gens ». Surtout pas ceux qui venaient d’autres régions que la tienne. Tu faisais preuve d’une étroitesse d’esprit assez inégalée. Alors les soupirs s’enchaînaient, les regards dédaigneux fusaient, les rictus sarcastiques aussi, comme par besoin de montrer ton agacement. Tu avais même lourdement posé ta valise par terre, pour souligner à quel point tu n’avais pas apprécié le geste de cette inconnue.
Alors au moment où la jolie brune se met à te critiquer, tu es bouche bée.
Tes yeux s’écarquillent, tu tentes de protester mais aucun son ne sort. En fait, tu ne sais même pas réellement comment réagir tant tu es choquée. Presque intimidée même (car de vue, la demoiselle était clairement ton aînée). Tu baisses les yeux, balbutiant des mots incompréhensibles, consternée. Tu fais la moue, incapable de réagir de manière plus mature que cela, détournant ton regard de la situation, comme si elle t’avait plaquée face à tes erreurs. Tu avais rarement été confrontée à tes torts. On avait rarement osé te répondre de la sorte.
Mais le fait était que derrière tes airs de princesse, tu te savais tout de même un peu en tort.. Mais juste un peu. Quelque chose comme 20% dans cet incident.
Bon d’accord, 50%, voire 60%. C’est vrai, tu aurais dû mettre une étiquette, c’est quand même le minimum quand on voyage. Et tu n’avais pas l’habitude de voyager. Alors tu serres les poings, et marmonnes timidement quelques mots. « Okok, pardon madame ! J’aurais dû inscrire mon numéro, c’est vrai. » Tu jettes un coup d’oeil furtif pour voir si l’inconnue avait fait de même, mais tu abandonnes très vite en pensant qu’il vaut mieux éviter d’envenimer la situation. Qui plus est, c’est toi la novice perdue ici. Pas elle. Alors tu fais mieux de faire profil bas à partir de maintenant.
Malgré tout, tu n’aimes pas réellement t’avouer vaincue si vite, et tu te sens obligée d’avoir le dernier mot. N’importe quoi, tant que tu peux justifier la situation. « C’est parce que les jeunes filles populaires comme moi, on évite de donner son numéro aussi facilement. Vous imaginez tous les stalkers qui nous courent derrière après ? C’est super dangereux en fait. » Tu regardes en l’air, innocemment, haussant des épaules. Ta théorie ne tient pas trop la route, tu le sais, mais à ce stade, cela n’était plus vraiment grave. Tant que tu y étais, si tu pouvais aussi te faire pardonner… « Vous devriez comprendre non ? Vous êtes plutôt, eum… » Bien foutue, c’était le cas de le dire, et même toi tu devais l’admettre. « Vous avez l’air du genre à vous faire accoster souvent quoi. » Sans sous-entendre quoi que ce soit. « Non ? »
Alors au moment où la jolie brune se met à te critiquer, tu es bouche bée.
Tes yeux s’écarquillent, tu tentes de protester mais aucun son ne sort. En fait, tu ne sais même pas réellement comment réagir tant tu es choquée. Presque intimidée même (car de vue, la demoiselle était clairement ton aînée). Tu baisses les yeux, balbutiant des mots incompréhensibles, consternée. Tu fais la moue, incapable de réagir de manière plus mature que cela, détournant ton regard de la situation, comme si elle t’avait plaquée face à tes erreurs. Tu avais rarement été confrontée à tes torts. On avait rarement osé te répondre de la sorte.
Mais le fait était que derrière tes airs de princesse, tu te savais tout de même un peu en tort.. Mais juste un peu. Quelque chose comme 20% dans cet incident.
Bon d’accord, 50%, voire 60%. C’est vrai, tu aurais dû mettre une étiquette, c’est quand même le minimum quand on voyage. Et tu n’avais pas l’habitude de voyager. Alors tu serres les poings, et marmonnes timidement quelques mots. « Okok, pardon madame ! J’aurais dû inscrire mon numéro, c’est vrai. » Tu jettes un coup d’oeil furtif pour voir si l’inconnue avait fait de même, mais tu abandonnes très vite en pensant qu’il vaut mieux éviter d’envenimer la situation. Qui plus est, c’est toi la novice perdue ici. Pas elle. Alors tu fais mieux de faire profil bas à partir de maintenant.
Malgré tout, tu n’aimes pas réellement t’avouer vaincue si vite, et tu te sens obligée d’avoir le dernier mot. N’importe quoi, tant que tu peux justifier la situation. « C’est parce que les jeunes filles populaires comme moi, on évite de donner son numéro aussi facilement. Vous imaginez tous les stalkers qui nous courent derrière après ? C’est super dangereux en fait. » Tu regardes en l’air, innocemment, haussant des épaules. Ta théorie ne tient pas trop la route, tu le sais, mais à ce stade, cela n’était plus vraiment grave. Tant que tu y étais, si tu pouvais aussi te faire pardonner… « Vous devriez comprendre non ? Vous êtes plutôt, eum… » Bien foutue, c’était le cas de le dire, et même toi tu devais l’admettre. « Vous avez l’air du genre à vous faire accoster souvent quoi. » Sans sous-entendre quoi que ce soit. « Non ? »
HRP; ///
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Expérience : 50
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Âge : 24 ans
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River Shelby & Cassandra R. Brown
Tu la regardes, retenant avec une certaine difficulté un sourire. Est-ce que tu aimes avoir raison ? Absolument. Alors, l’entendre l’admettre, ça t’apporte une certaine satisfaction que tu étouffes, que tu réprimes, pour ne pas la braquer davantage. Parce qu’au final, elle te fait un peu penser à toi, il y a quelques années. Petite princesse ayant été élevée comme si le monde t’appartenait, tu regardais les autres de haut, considérant que là était ta place. Les choses avaient légèrement changé, lorsque l’homme que tu avais marié était entré dans ta vie. T’étais devenue plus humble. Un peu, du moins. Tu ne pouvais donc pas spécialement lui en vouloir.
Toi aussi, t’avais été comme ça, arrogante et effrontée.
Sa justification te fait rire et ça, tu ne le caches pas. Tu ne te moques pas d’elle, non, ça t’amuse simplement, qu’elle trouve quelque chose à rétorquer. Elle n’a pas tout à fait tort, mais tu n’irais pas jusqu’à dire que cela méritait donc qu’elle n'inscrive pas son numéro sur sa valise. Après tout, elle aurait très bien pu l’avoir perdu définitivement, si tu n’avais pas insisté et si tu n’avais pas décidé de refaire un tour par ici. Et comme elle ne semblait pas venir du coin, sans doute qu’elle en avait plus besoin que toi, de cette valise.
Tu manquas cependant de la reprendre, de corriger la façon dont elle s’était adressée à toi, te considérant trop jeune pour répondre au madame, mais un rapide regard à ta main gauche te signifia que ce n’était, hélas, pas tout à fait faux. Madame Shelby. Ça te faisait toujours aussi bizarre, tout autant que ça te faisait sourire.
- Stalker ou pas, t’aurais eu l’air maline sans ta valise, non ?
Tu étais passée au tutoiement, parce qu’elle te semblait plus jeune, mais aussi parce que ça te semblait plus naturel. T’avais presque l’impression de parler à une toi du passé, ça te faisait bizarre de la vouvoyer.
- Tu viens d’arriver, c’est ça ? Tu connais la place ou tu veux un peu d’aide ?
Bon, ce n’était pas trop ton genre d’aider comme ça, mais ça ne pouvait pas te faire de mal. Puis, elle avait parlé des stalkers, si elle était seule et perdue, tu savais qu’il pourrait y avoir une âme mal intentionnée qui s’intéresserait d’un peu trop près à elle. Ça t’était déjà arrivée et tu n’avais même pas l’air paumé, alors elle… Ouai, tu préférais éviter d’apprendre qu’il lui soit arrivé un truc. Pas que ça te regardait vraiment, mais voilà, du soutien féminin quoi.
- Bon, et si ta fierté t’empêche d’accepter de l’aide, je peux t’offrir un café pour te remercier pour ma valise ?
Au cas où. Tu les connaissais, celles trop fières comme elle. Alors peut-être serait-elle plus encline à ce que tu la remercies plutôt que tu l’aides.
Toi aussi, t’avais été comme ça, arrogante et effrontée.
Sa justification te fait rire et ça, tu ne le caches pas. Tu ne te moques pas d’elle, non, ça t’amuse simplement, qu’elle trouve quelque chose à rétorquer. Elle n’a pas tout à fait tort, mais tu n’irais pas jusqu’à dire que cela méritait donc qu’elle n'inscrive pas son numéro sur sa valise. Après tout, elle aurait très bien pu l’avoir perdu définitivement, si tu n’avais pas insisté et si tu n’avais pas décidé de refaire un tour par ici. Et comme elle ne semblait pas venir du coin, sans doute qu’elle en avait plus besoin que toi, de cette valise.
Tu manquas cependant de la reprendre, de corriger la façon dont elle s’était adressée à toi, te considérant trop jeune pour répondre au madame, mais un rapide regard à ta main gauche te signifia que ce n’était, hélas, pas tout à fait faux. Madame Shelby. Ça te faisait toujours aussi bizarre, tout autant que ça te faisait sourire.
- Stalker ou pas, t’aurais eu l’air maline sans ta valise, non ?
Tu étais passée au tutoiement, parce qu’elle te semblait plus jeune, mais aussi parce que ça te semblait plus naturel. T’avais presque l’impression de parler à une toi du passé, ça te faisait bizarre de la vouvoyer.
- Tu viens d’arriver, c’est ça ? Tu connais la place ou tu veux un peu d’aide ?
Bon, ce n’était pas trop ton genre d’aider comme ça, mais ça ne pouvait pas te faire de mal. Puis, elle avait parlé des stalkers, si elle était seule et perdue, tu savais qu’il pourrait y avoir une âme mal intentionnée qui s’intéresserait d’un peu trop près à elle. Ça t’était déjà arrivée et tu n’avais même pas l’air paumé, alors elle… Ouai, tu préférais éviter d’apprendre qu’il lui soit arrivé un truc. Pas que ça te regardait vraiment, mais voilà, du soutien féminin quoi.
- Bon, et si ta fierté t’empêche d’accepter de l’aide, je peux t’offrir un café pour te remercier pour ma valise ?
Au cas où. Tu les connaissais, celles trop fières comme elle. Alors peut-être serait-elle plus encline à ce que tu la remercies plutôt que tu l’aides.
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