- Maluma Cervantes
Berserker
Argent : 460
Expérience : 75
Région d'origine : Nérova
Âge : 28 ans
Avatar : Okurikara (Katsugeki/Touken Ranbou)
Tout allait au mieux dans le meilleur des mondes. Les parcelles riches en couleurs s’étendaient à perte de vue et cela ne pouvait être que de bonne augure - signe d’enrichissement. Ce raisonnement avait lieu d’être et à raison : la chance (si on veut) lui avait souri au beau milieu du désert, il en était ressorti avec un magnifique compagnon. Et comme il ne pouvait pas constamment partir à l’aventure (responsabilités oblige), il avait décidé de passer du temps sur l’une de ses propriétés. Pour rester au sommet, il fallait toujours tenter de se surpasser, même si cela pouvait paraître ridicule aux yeux de beaucoup d’autres.
Maluma n’oubliait jamais d’où il venait, c’est pourquoi il lui arrivait de temps à autre de se promener dans les cultures de baies et autres. Non pas pour compter fleurette mais bel et bien pour se rappeler ce qu’il serait devenu si il n’était pas celui qu’il était. Alors il cueillait, au même titre que n’importe quel employé lambda. Certes il se considérait bien supérieur à la quasi totalité de ses concitoyens mais il gardait (d’une certaine manière) les pieds sur terre. Pour savoir où se rendre, il faut bien parfois regarder derrière soi. Et c’est exactement ce qu’il faisait.
Personne ne le dérangeait car tous savaient qui il était. Bien qu’armé d’un air à mi-chemin entre le sévère et la réflexion sur le visage, l’élégance semblait guider - en partie - ses mains gantées. Entre étude de baies et récolte consciencieuse, son regard s’abandonnait rarement mais intensément autour de lui. Il y avait de tout dans le coin et au vu de la dégaine de certains, il se retenait de soupirer ; on engageait vraiment n’importe qui ici. Enfin, tant que le travail était fait… Il ne s’en plaindrait pas.
Et puis, ne dit-on pas qu’il ne faut pas juger un livre à sa couverture ?
Maluma n’oubliait jamais d’où il venait, c’est pourquoi il lui arrivait de temps à autre de se promener dans les cultures de baies et autres. Non pas pour compter fleurette mais bel et bien pour se rappeler ce qu’il serait devenu si il n’était pas celui qu’il était. Alors il cueillait, au même titre que n’importe quel employé lambda. Certes il se considérait bien supérieur à la quasi totalité de ses concitoyens mais il gardait (d’une certaine manière) les pieds sur terre. Pour savoir où se rendre, il faut bien parfois regarder derrière soi. Et c’est exactement ce qu’il faisait.
Personne ne le dérangeait car tous savaient qui il était. Bien qu’armé d’un air à mi-chemin entre le sévère et la réflexion sur le visage, l’élégance semblait guider - en partie - ses mains gantées. Entre étude de baies et récolte consciencieuse, son regard s’abandonnait rarement mais intensément autour de lui. Il y avait de tout dans le coin et au vu de la dégaine de certains, il se retenait de soupirer ; on engageait vraiment n’importe qui ici. Enfin, tant que le travail était fait… Il ne s’en plaindrait pas.
Et puis, ne dit-on pas qu’il ne faut pas juger un livre à sa couverture ?
by Lyxiae
- Connor FINCH
Dresseur
Argent : 130
Expérience : 80
Région d'origine : Galar
Âge : 23 ans
Avatar : Dante - Devil May Cry (Ninja Theory)
Putain de région où il faisait beaucoup trop chaud sa mère.
On aurait pu se dire qu’après deux ans auprès de son abuela et de plusieurs mois à Luminis il s’y serait habitué, mais ses origines Galariennes ne se faisaient vraiment à ce climat où le soleil était une constante tout au long de l’année. Encore que l’île aux baies était aujourd’hui traversée par un petit vent marin qui lui caressait la nuque, cuite par le soleil depuis le temps qu’ils étaient au boulot.
On les avait rassemblés le matin même dans la court de la ferme rattachée au champs dont ils devraient s’occuper pendant les prochains jours. Une des nombreuses fermes, leur avait-on dit, rattachée à l’entreprise Campañia Cervantes, nom que leur responsable avait au passage absolument écorché, il avait assez discuté avec Abuela pour le savoir. Une grosse entreprise, pour ne pas dire corporation, de l’agro-alimentaire à Nérova qui néanmoins se voulait un symbole de qualité, d’agriculture biologique et responsable, etc. D’où la récolte à la main au lieu d’utiliser des outils plus modernes mais plus polluants, laissée au bon choix d’un ramassis d’étudiants, de cueilleurs professionnels, et d’autres racleurs de tiroirs dans son genre qui ne cracheraient pas sur du travail aussi physique que mal payé. Il avait été surpris d’avoir été embauché au début, vis à vis de son casier, puis avait vu la tête d’un de ses collègues, les yeux un peu rouges, et s’était dit que tant qu’il n’attirait pas l’attention sur lui, il avait ses chances de garder son poste, et d’obtenir un salaire convenable.
Le deuxième point avait alors été soulevé par la relativement jeune femme flanquant leur responsable en permanence – soit sa fille, soit son employée. La réelle explication derrière le salaire médiocre affiché sur l’offre était qu’il s’agissait d’un salaire minimum convenu à l’heure pour les dédommager de leur présence. Leur véritable salaire serait calculé au poids et à la qualité de leur récolte en fin de semaine. Une annonce qui n’avait pas fait broncher les plus expérimenté, ou le junkie – quoiqu’il était p’tet parmi les plus expérimentés, Connie ne jugeait pas – mais qui avait électrisé les plus jeunes employés. Ils étaient tous tombés, par chance, sur un putain de filon. Assurer la qualité de la récolte par l’esprit de compétition des cueilleurs n’était peut-être pas très moral, mais était intelligent, même Connie pouvait le reconnaître.
Voilà qui expliquait donc la présence de Connie, sous un soleil de plomb qui n’avait fait que s’élever au cours de la matinée, au milieu d’arbres fruitiers. Il faudrait bien de toute façon qu’il s’habitue à travailler sous un soleil de plomb s’il voulait passer son examen de Ranger. Pour le moment, ce qu’il ressentait le plus, c’était la sueur dans son dos. Lever le bras, chopper la baie, tordre, poser dans le sac, reprendre, s’arrêter. Il s’était un peu éloigné des autres, même s’il entendait encore le rythme de leur cueillette au loin, mais il entendait maintenant un contre point. Comme des pas. Il roula doucement la tête pour se défaire un nœud dans la nuque et se rapprocha du bruit, s’attendant à devoir chasser un pokémon sauvage en train de manger son salaire. Peut-être pourrait-il lui filer une des mauvaises baies tombées au sol en contre partie.
Il marqua l’arrêt en remarquant que la silhouette un peu plus loin avait l’air moins bestiale qu’humaine, et avait un bras dans les arbres. Dans un de ses arbres pour être plus précis. Un putain de touriste, vêtu comme un bobo, était en train de lui grailler son salaire à la fraîche.
- J’peux vous aider p’tet, tonitrua-t-il. C’t’un champ privé ici. Si vous voulez des baies, allez en ach'ter à la boutique plus haut.
On aurait pu se dire qu’après deux ans auprès de son abuela et de plusieurs mois à Luminis il s’y serait habitué, mais ses origines Galariennes ne se faisaient vraiment à ce climat où le soleil était une constante tout au long de l’année. Encore que l’île aux baies était aujourd’hui traversée par un petit vent marin qui lui caressait la nuque, cuite par le soleil depuis le temps qu’ils étaient au boulot.
On les avait rassemblés le matin même dans la court de la ferme rattachée au champs dont ils devraient s’occuper pendant les prochains jours. Une des nombreuses fermes, leur avait-on dit, rattachée à l’entreprise Campañia Cervantes, nom que leur responsable avait au passage absolument écorché, il avait assez discuté avec Abuela pour le savoir. Une grosse entreprise, pour ne pas dire corporation, de l’agro-alimentaire à Nérova qui néanmoins se voulait un symbole de qualité, d’agriculture biologique et responsable, etc. D’où la récolte à la main au lieu d’utiliser des outils plus modernes mais plus polluants, laissée au bon choix d’un ramassis d’étudiants, de cueilleurs professionnels, et d’autres racleurs de tiroirs dans son genre qui ne cracheraient pas sur du travail aussi physique que mal payé. Il avait été surpris d’avoir été embauché au début, vis à vis de son casier, puis avait vu la tête d’un de ses collègues, les yeux un peu rouges, et s’était dit que tant qu’il n’attirait pas l’attention sur lui, il avait ses chances de garder son poste, et d’obtenir un salaire convenable.
Le deuxième point avait alors été soulevé par la relativement jeune femme flanquant leur responsable en permanence – soit sa fille, soit son employée. La réelle explication derrière le salaire médiocre affiché sur l’offre était qu’il s’agissait d’un salaire minimum convenu à l’heure pour les dédommager de leur présence. Leur véritable salaire serait calculé au poids et à la qualité de leur récolte en fin de semaine. Une annonce qui n’avait pas fait broncher les plus expérimenté, ou le junkie – quoiqu’il était p’tet parmi les plus expérimentés, Connie ne jugeait pas – mais qui avait électrisé les plus jeunes employés. Ils étaient tous tombés, par chance, sur un putain de filon. Assurer la qualité de la récolte par l’esprit de compétition des cueilleurs n’était peut-être pas très moral, mais était intelligent, même Connie pouvait le reconnaître.
Voilà qui expliquait donc la présence de Connie, sous un soleil de plomb qui n’avait fait que s’élever au cours de la matinée, au milieu d’arbres fruitiers. Il faudrait bien de toute façon qu’il s’habitue à travailler sous un soleil de plomb s’il voulait passer son examen de Ranger. Pour le moment, ce qu’il ressentait le plus, c’était la sueur dans son dos. Lever le bras, chopper la baie, tordre, poser dans le sac, reprendre, s’arrêter. Il s’était un peu éloigné des autres, même s’il entendait encore le rythme de leur cueillette au loin, mais il entendait maintenant un contre point. Comme des pas. Il roula doucement la tête pour se défaire un nœud dans la nuque et se rapprocha du bruit, s’attendant à devoir chasser un pokémon sauvage en train de manger son salaire. Peut-être pourrait-il lui filer une des mauvaises baies tombées au sol en contre partie.
Il marqua l’arrêt en remarquant que la silhouette un peu plus loin avait l’air moins bestiale qu’humaine, et avait un bras dans les arbres. Dans un de ses arbres pour être plus précis. Un putain de touriste, vêtu comme un bobo, était en train de lui grailler son salaire à la fraîche.
- J’peux vous aider p’tet, tonitrua-t-il. C’t’un champ privé ici. Si vous voulez des baies, allez en ach'ter à la boutique plus haut.
La couleur de texte est firebrick si t’as besoin, et vive les jugements rapides.
by Lyxiae
- Maluma Cervantes
Berserker
Argent : 460
Expérience : 75
Région d'origine : Nérova
Âge : 28 ans
Avatar : Okurikara (Katsugeki/Touken Ranbou)
Une voix des plus dérangeantes se fit entendre, le directeur ne prit aucune parole comme étant pour lui. Du moins, en premier temps. Humant les baies et souriant à la constatation de la qualité qui est due aux produits de sa compagnie, il ne faisait pas spécialement attention au plébéien doté d’un accent ô combien ignoble. C’est en se tournant vers lui qu’il constatait la chose : un employé lui faisait des remontrances. Stoïque de prime abord, il fronça légèrement les sourcils avant de s’exprimer.
▬ Vous m’en direz tant…
Il déposait les baies récoltées dans son petit sac, comme tout le monde. Puis, il continua de cueillir en poursuivant.
▬ Dites-moi, vous n’en n’avez pas assez de travailler d’arrache-pied pour ramasser de vulgaires baies ? - rire fluet - Ahlala…
Les autres salariés s’écartèrent doucement, le directeur était une personnalité assez mystifiée comme cela, ils ne désiraient point le moindre problème. Surtout en considérant qu’il bénéficiait d’une influence considérable à travers toute la région. Sauf en ce qui concernait la ville d’Asteria. Il tiqua à la simple pensée de cette ville, le temps était peut-être venu pour lui de conquérir le marché local là-bas aussi. Bien que Maluma n’en dégagerait sans doute aucun avantage ni même réel bénéfice, il accéléra la cadence.
▬ Faisons un pari. - un coup d'œil est jeté à la racaille - Si vous ramassez plus de baies que moi, je vous donne tout ce que j’ai ramassé. - il secoue légèrement son sac, il se remplit assez vite - Si c’est l’inverse, eh bien ma foi, vous me donnez toute votre récolte.
Bien que tout semblait opposer ces deux personnages, le Cervantes respectait une chose et ce, bien plus que toutes les autres : le fait de courir après les richesses et de les obtenir. Que le pécore ait voulu protéger son domaine ou bien son propre pécule de la journée, les deux possibles situations ne pouvaient que le motiver à tenter de pousser son employé dans ses derniers retranchements.
Tout cela pouvait sembler malhonnête mais est-ce que le citoyen lambda en avait quelque chose à faire ? Il devait choisir entre la morale et le confort. Maluma, lui, avait fait son choix il y a bien longtemps et sa fortune témoignait aujourd’hui pour sa propre personne : ce n’était pas un enfant de cœur. Non, on ne prend pas le monopole d’une industrie sans faire des offres qui ne peuvent se refuser.
▬ Mais je préfère vous prévenir, je m’adonne à ce genre de pratique depuis ma plus tendre enfance. Gagner ne serait donc pas une tâche aisée.
Et le mérite ne revenait qu’aux battants, qu’à ceux qui avaient les tripes de détruire les murailles et escalader les montagnes qui se dressaient devant eux - tels des conquérants.
▬ Vous m’en direz tant…
Il déposait les baies récoltées dans son petit sac, comme tout le monde. Puis, il continua de cueillir en poursuivant.
▬ Dites-moi, vous n’en n’avez pas assez de travailler d’arrache-pied pour ramasser de vulgaires baies ? - rire fluet - Ahlala…
Les autres salariés s’écartèrent doucement, le directeur était une personnalité assez mystifiée comme cela, ils ne désiraient point le moindre problème. Surtout en considérant qu’il bénéficiait d’une influence considérable à travers toute la région. Sauf en ce qui concernait la ville d’Asteria. Il tiqua à la simple pensée de cette ville, le temps était peut-être venu pour lui de conquérir le marché local là-bas aussi. Bien que Maluma n’en dégagerait sans doute aucun avantage ni même réel bénéfice, il accéléra la cadence.
▬ Faisons un pari. - un coup d'œil est jeté à la racaille - Si vous ramassez plus de baies que moi, je vous donne tout ce que j’ai ramassé. - il secoue légèrement son sac, il se remplit assez vite - Si c’est l’inverse, eh bien ma foi, vous me donnez toute votre récolte.
Bien que tout semblait opposer ces deux personnages, le Cervantes respectait une chose et ce, bien plus que toutes les autres : le fait de courir après les richesses et de les obtenir. Que le pécore ait voulu protéger son domaine ou bien son propre pécule de la journée, les deux possibles situations ne pouvaient que le motiver à tenter de pousser son employé dans ses derniers retranchements.
Tout cela pouvait sembler malhonnête mais est-ce que le citoyen lambda en avait quelque chose à faire ? Il devait choisir entre la morale et le confort. Maluma, lui, avait fait son choix il y a bien longtemps et sa fortune témoignait aujourd’hui pour sa propre personne : ce n’était pas un enfant de cœur. Non, on ne prend pas le monopole d’une industrie sans faire des offres qui ne peuvent se refuser.
▬ Mais je préfère vous prévenir, je m’adonne à ce genre de pratique depuis ma plus tendre enfance. Gagner ne serait donc pas une tâche aisée.
Et le mérite ne revenait qu’aux battants, qu’à ceux qui avaient les tripes de détruire les murailles et escalader les montagnes qui se dressaient devant eux - tels des conquérants.
by Lyxiae
- Connor FINCH
Dresseur
Argent : 130
Expérience : 80
Région d'origine : Galar
Âge : 23 ans
Avatar : Dante - Devil May Cry (Ninja Theory)
La voix du richou, beaucoup trop confiante – comme toutes les voix de richous – lui hérissa le poil. Il serra les dents, fermant nerveusement les phalanges pour résister à son premier réflexe de chopper l’autre et sa fausse empathie par son col amidonné pour le sortir fissa du champ. C’était bien un truc de riche, ça. Plaindre le ptit travailleur pour gagner du temps ou se taper la discut’ comme s’il en avait quelque chose à faire. La vue du sac à baies de l’autre lui fit voir carrément rouge. Ce fils de Lippoutou était carrément en train de faire son marché gratos. En temps normal, il l’aurait laissé faire. Il avait cru voir une femme passer avec deux gosses mal fringués tout à l’heure, l’œil par dessus l’épaule en direction des cueilleurs et s’était trouvé soudainement sourd et aveugle. Chacun avait besoin de se nourrir. Mais on n’allait pas lui faire croire que ce mec, sapé en costume sur mesure en pleine après-midi, n’avait pas de quoi les payer plein pot, ses baies.
- Yeah, no. J’me souviens pas t’avoir vu c’matin, so tu vas m’passer ton sac, gros. T’as rien à f- what.
Une de ses collègues s’étant rapprochée semblait soudain atteinte d’une crise de toux tout en lui faisant plus ou moins discrètement signe de se la fermer.
- Non j’me la ferme pas ! Mais wesh ! T’as vu comment il est fringué ce .. . .
La fin de sa phrase mourut dans sa gorge alors qu’il lisait sur les lèvres de la femme le mot « Boss ». Ses yeux sautèrent plusieurs fois entre la jeune femme et l’intrus, les sourcils tellement froncés qu’ils se touchaient. Elle hocha la tête, l’air inquiet. Il se sentit blêmir un peu. Il allait devoir la jouer très fine pour ne pas dire adieu à son maigre salaire. Il se retourna vers son patron, donc, les mâchoires toujours serrées, mais l’air à présent plus méfiant qu’agressif.
Il avait l’option de se mettre à ramper, de s’excuser de ne pas l’avoir reconnu – reconnu d’où hein – et d’espérer garder son poste, mais il n’aurait pas été capable de se regarder dans le miroir après ça. Il avait l’option de jouer à son petit jeu, mais quelque chose lui disait qu’il allait y laisser des plumes. Il avait beau avoir l’esprit de compétition, il avait aussi, et surtout, l’instinct de survie.
- Et si j’refuse vot’ paris ? Vous v’nez de l’dire vous même, vous faites ça d’puis un moment.
Aussi surprenant que ce soit pour lui, à vrai dire. Un bobo qui se salissait les mains, du moins façon de parler. Il fit un geste du menton vers la besace de l’autre qui se remplissait assez vite.
- Si j’perds, j’perds ma journée. Et j’ai encore du monde à nourrir, moi.
En effet, avec les deux « petits » à la maison, il ne pouvait pas se permettre ce genre de leap of faith où il risquait à part égale de s’écraser et de réussir. C’était aussi une des règles de survie des runners. Savoir quand un saut était trop dangereux pour être tenté. Ça n’empêchait pas d’avoir mal à l’orgueil, mais il fallait savoir quand faire demi tour, dans la vie. C’était la différence entre ceux qui mourraient et ceux qui survivaient.
- Yeah, no. J’me souviens pas t’avoir vu c’matin, so tu vas m’passer ton sac, gros. T’as rien à f- what.
Une de ses collègues s’étant rapprochée semblait soudain atteinte d’une crise de toux tout en lui faisant plus ou moins discrètement signe de se la fermer.
- Non j’me la ferme pas ! Mais wesh ! T’as vu comment il est fringué ce .. . .
La fin de sa phrase mourut dans sa gorge alors qu’il lisait sur les lèvres de la femme le mot « Boss ». Ses yeux sautèrent plusieurs fois entre la jeune femme et l’intrus, les sourcils tellement froncés qu’ils se touchaient. Elle hocha la tête, l’air inquiet. Il se sentit blêmir un peu. Il allait devoir la jouer très fine pour ne pas dire adieu à son maigre salaire. Il se retourna vers son patron, donc, les mâchoires toujours serrées, mais l’air à présent plus méfiant qu’agressif.
Il avait l’option de se mettre à ramper, de s’excuser de ne pas l’avoir reconnu – reconnu d’où hein – et d’espérer garder son poste, mais il n’aurait pas été capable de se regarder dans le miroir après ça. Il avait l’option de jouer à son petit jeu, mais quelque chose lui disait qu’il allait y laisser des plumes. Il avait beau avoir l’esprit de compétition, il avait aussi, et surtout, l’instinct de survie.
- Et si j’refuse vot’ paris ? Vous v’nez de l’dire vous même, vous faites ça d’puis un moment.
Aussi surprenant que ce soit pour lui, à vrai dire. Un bobo qui se salissait les mains, du moins façon de parler. Il fit un geste du menton vers la besace de l’autre qui se remplissait assez vite.
- Si j’perds, j’perds ma journée. Et j’ai encore du monde à nourrir, moi.
En effet, avec les deux « petits » à la maison, il ne pouvait pas se permettre ce genre de leap of faith où il risquait à part égale de s’écraser et de réussir. C’était aussi une des règles de survie des runners. Savoir quand un saut était trop dangereux pour être tenté. Ça n’empêchait pas d’avoir mal à l’orgueil, mais il fallait savoir quand faire demi tour, dans la vie. C’était la différence entre ceux qui mourraient et ceux qui survivaient.
by Lyxiae
- Maluma Cervantes
Berserker
Argent : 460
Expérience : 75
Région d'origine : Nérova
Âge : 28 ans
Avatar : Okurikara (Katsugeki/Touken Ranbou)
Eh bien, le moins que l’on pouvait dire, c’est que le jeune Connor était plein d’énergie. Il réagissait comme un chien enragé à la vue d’un renard venant souiller les poules du berger dont il était responsable. Les formes n’y étaient pas mais le fond oui, c’était déjà ça. Il n’était blâmable que d’une partie de son tort. En effet, la vie s’était peut-être un peu joué de lui en lui proposant pareille situation. Son éducation n’avait pas dû être des plus irréprochables aussi. Et… C’était à peu près tout à première vue. Maluma n’était pas psychanalyste, il ne s’amuserait pas à décortiquer le comportement de ce drôle de personnage.
▬ Votre honnêteté vous honore.
Maluma en oubliait les impératifs de tout à chacun. Vrai était le fait que l’argent n’était plus un problème depuis fort longtemps pour lui. Pourquoi ? Eh bien tout simplement car il avait sans doute tout sacrifier pour ne plus jamais à avoir à en manquer. C’était quelque chose de nécessaire à ses yeux. La méfiance du Finch était compréhensible, on ne comptait plus les émissions débiles dans lesquelles un patron se faufile parmis ses ouvriers pour vérifier qu’ils travaillent comme il le faut. Lui, était au-dessus de tout ça (selon lui). Il ne faisait pas particulièrement attention au bas de la pyramide. En effet, il perdrait trop de temps en faisant cela.
▬ Du monde à nourrir, vous dites ?
Sa voix restait claire et sans fioriture malgré les événements, il continuait d’ailleurs à cueillir des baies, concentré sur sa tâche et ayant de la sueur commençant à perler sur son front.
▬ C’est votre choix, vous êtes libres de le refuser. - il n’est pas cruel mais ne fait pas dans la charité non plus - Vous comptez votre bénéfice en format journalier. N’avez-vous jamais pensé à prendre des risques pour sortir de votre condition ?
Le ton pouvait paraître sec et après quelques instants, le Cervantes s’en rendait compte. Une simple inclinaison plus tard et l’une de ses mains derrière son dos, l’être aisé accusait un soupçon d’excès.
▬ Veuillez excuser mon impudence. - il ne connait pas la vie du jeune homme, le jugement est donc de trop pour le coup - Il m’arrive d’être maladroit.
On décelait une part d’ironie dans sa phrase. Clairement, ils n’appartenaient pas au même monde. L’un prenait la situation tout particulièrement à coeur tandis que l’autre ne vivait qu’un jour comme un autre, sans grande incidence sur sa vie. D’ailleurs, l’expérience avait appris au basané que l’échec lui avait bien souvent permis de gagner beaucoup plus que ce qu’il n’avait perdu. Il ne ferait pas l’affront à son employé de tenter de l’éduquer à ce sujet, chacun vivait son lot de difficultés, il devait sans doute avoir de quoi se targuer que Maluma ne savait toujours pas faire.
▬ La vie peut parfois paraître injuste, il est vrai. Mais permettez-moi toutefois de vous prendre un peu plus de votre temps.
S’il perdait, le prix pouvait vraiment être lourd à porter. En revanche, plus il se faisait désirer et plus le gain était susceptible d’augmenter. La nature des gueux étonnerait toujours le Cervantes. Non pas qu’il s’amusait à les tourmenter de la sorte, tout simplement car il n’arrivait pas à saisir comment l’on pouvait se contenter de si peu - surtout en portant des responsabilités comme ce cher Connor.
▬ Contrairement à beaucoup, vous ne m’avez pas l’air idiot. Que diriez-vous de… disons.. passer quelques tests. Votre énergie pourrait bien me sembler plus utile ailleurs que dans ces champs, Monsieur..?
Cela était honnête, du moins aux yeux du directeur.
▬ Votre honnêteté vous honore.
Maluma en oubliait les impératifs de tout à chacun. Vrai était le fait que l’argent n’était plus un problème depuis fort longtemps pour lui. Pourquoi ? Eh bien tout simplement car il avait sans doute tout sacrifier pour ne plus jamais à avoir à en manquer. C’était quelque chose de nécessaire à ses yeux. La méfiance du Finch était compréhensible, on ne comptait plus les émissions débiles dans lesquelles un patron se faufile parmis ses ouvriers pour vérifier qu’ils travaillent comme il le faut. Lui, était au-dessus de tout ça (selon lui). Il ne faisait pas particulièrement attention au bas de la pyramide. En effet, il perdrait trop de temps en faisant cela.
▬ Du monde à nourrir, vous dites ?
Sa voix restait claire et sans fioriture malgré les événements, il continuait d’ailleurs à cueillir des baies, concentré sur sa tâche et ayant de la sueur commençant à perler sur son front.
▬ C’est votre choix, vous êtes libres de le refuser. - il n’est pas cruel mais ne fait pas dans la charité non plus - Vous comptez votre bénéfice en format journalier. N’avez-vous jamais pensé à prendre des risques pour sortir de votre condition ?
Le ton pouvait paraître sec et après quelques instants, le Cervantes s’en rendait compte. Une simple inclinaison plus tard et l’une de ses mains derrière son dos, l’être aisé accusait un soupçon d’excès.
▬ Veuillez excuser mon impudence. - il ne connait pas la vie du jeune homme, le jugement est donc de trop pour le coup - Il m’arrive d’être maladroit.
On décelait une part d’ironie dans sa phrase. Clairement, ils n’appartenaient pas au même monde. L’un prenait la situation tout particulièrement à coeur tandis que l’autre ne vivait qu’un jour comme un autre, sans grande incidence sur sa vie. D’ailleurs, l’expérience avait appris au basané que l’échec lui avait bien souvent permis de gagner beaucoup plus que ce qu’il n’avait perdu. Il ne ferait pas l’affront à son employé de tenter de l’éduquer à ce sujet, chacun vivait son lot de difficultés, il devait sans doute avoir de quoi se targuer que Maluma ne savait toujours pas faire.
▬ La vie peut parfois paraître injuste, il est vrai. Mais permettez-moi toutefois de vous prendre un peu plus de votre temps.
S’il perdait, le prix pouvait vraiment être lourd à porter. En revanche, plus il se faisait désirer et plus le gain était susceptible d’augmenter. La nature des gueux étonnerait toujours le Cervantes. Non pas qu’il s’amusait à les tourmenter de la sorte, tout simplement car il n’arrivait pas à saisir comment l’on pouvait se contenter de si peu - surtout en portant des responsabilités comme ce cher Connor.
▬ Contrairement à beaucoup, vous ne m’avez pas l’air idiot. Que diriez-vous de… disons.. passer quelques tests. Votre énergie pourrait bien me sembler plus utile ailleurs que dans ces champs, Monsieur..?
Cela était honnête, du moins aux yeux du directeur.
by Lyxiae
- Connor FINCH
Dresseur
Argent : 130
Expérience : 80
Région d'origine : Galar
Âge : 23 ans
Avatar : Dante - Devil May Cry (Ninja Theory)
Il se relâcha un peu en voyant que l’autre acceptait son refus. C’était déjà ça de sauvé. Les quelques travailleurs s’étant arrêté pour voir où la conversation irait se remirent timidement à la tâche, ne préférant pas bâiller aux Cornèbres devant leur employeur, et lui même jeta un bref coup d’œil autour de lui, se demandant s’il pouvait retourner se planquer dignement derrière son job ou s’il était sensé continuer de tenir la conversation. La réponse sembla être les deux, l’homme devant donc être Siñor Cervantès continuant de cueillir habilement et de discuter avec Connie, qui se retourna vers son arbre pour continuer son propre ouvrage, l’écoutant d’une oreille assez distraite.
- Du monde à nourrir, vous dites ?
Il poussa un grommellement guttural en guise d’acquiescement. Entre les patrons et les mafieux, il n’y avait comme différence que la légalité, et moins ils en savaient sur lui et ses proches, le mieux c’était. Il entendit la voix de son psy le sermonner doucement, dans un vieux coin de sa mémoire. Le monde ne vous veut pas de mal, Connie. Peut-être, mais il n’y avait pas de mal à laisser les autres tester l’eau avant qu’il ne s’y jette. Et puis, techniquement, les deux gosses n’étaient pas à lui. Et n’étaient pas des gosses non plus. Mais au vu du décalage entre la réalité – ou du moins ce qu’il croyait être la réalité – et la façon dont Shay et Jade voyaient le monde, les deux, de seulement quelques mois ses cadets, étaient des gosses, et en tant qu’aîné de la collocation, Connie ne pouvait s’empêcher de les considérer comme à sa charge. Après tout, Nérova avait beau être une région relativement sécurisée, s’il ne gardait pas un œil sur eux, ils allaient se faire broyer par quelque chose, quelqu’un de plus méchant. Il n’était pas certain de pouvoir se le pardonner si cela devait arriver.
- Vous comptez votre bénéfice en format journalier.
Ça, il n’avait pas vraiment le choix. Sans diplôme, mais avec un casier judiciaire, et un problème avec les figures d’autorité quelques qu’elles soient-
- N’avez-vous jamais pensé à prendre des risques pour sortir de votre condition ?
Il s’arrêta net, le bras en l’air, les doigts crispés sur une branche, fusillant le richard du regard. Un silence lourd, coupé du bruissement des feuilles autour d’eux s’installa sans qu’il ne bronche. Qu’est ce qu’il croyait, ce bâtard ? D’où est-ce qu’il croyait parler ? Prendre des risques, c’était bon pour ceux qui pouvaient se permettre une chute, ceux qui savaient qu’ils avaient un filet bien étendu sous eux. Besides, il prenait déjà des risques. Être venu à Nérova, survivre par ses propres moyens sans retomber dans ses vieilles magouilles, n’était-ce pas déjà prendre un risque ? Il ne pouvait pas, ne pouvait plus se permettre de vivre sur le fil du rasoir en permanence. Il était juste un peu fatigué de ces vingts trois dernières années. Il aurait voulu se laisser vivre un peu, pour de vrai, pour une fois.
L’autre s’excusa avec une révérence exagérée avant de se retourner. Connie finit par l’imiter, se tournant vers son travail en mâchonnant sa propre langue pour éviter de la claquer. Il fallait qu’il se rappelle qu’il s’agissait là de son propre patron. Un enfoiré comme un autre, mais qui avait le pouvoir de le renvoyer chez lui un coup de pied au cul, la queue entre les jambes, sans argent et avec potentiellement une petite note à d’autres employeurs contre lui. Il s’efforça donc de lui répondre sur un ton aussi neutre que possible, pour ne pas dire faussement nonchalant.
- Qu’est ce que vous entendez par là ? Et Finch. Connie Finch. Si vous avez une idée de poste qui paie mieux, j’suis preneur, sur l’principe. Faut juste voir c’que vous proposez. Et si j'peux en plus vous être utile, tant mieux.
- Du monde à nourrir, vous dites ?
Il poussa un grommellement guttural en guise d’acquiescement. Entre les patrons et les mafieux, il n’y avait comme différence que la légalité, et moins ils en savaient sur lui et ses proches, le mieux c’était. Il entendit la voix de son psy le sermonner doucement, dans un vieux coin de sa mémoire. Le monde ne vous veut pas de mal, Connie. Peut-être, mais il n’y avait pas de mal à laisser les autres tester l’eau avant qu’il ne s’y jette. Et puis, techniquement, les deux gosses n’étaient pas à lui. Et n’étaient pas des gosses non plus. Mais au vu du décalage entre la réalité – ou du moins ce qu’il croyait être la réalité – et la façon dont Shay et Jade voyaient le monde, les deux, de seulement quelques mois ses cadets, étaient des gosses, et en tant qu’aîné de la collocation, Connie ne pouvait s’empêcher de les considérer comme à sa charge. Après tout, Nérova avait beau être une région relativement sécurisée, s’il ne gardait pas un œil sur eux, ils allaient se faire broyer par quelque chose, quelqu’un de plus méchant. Il n’était pas certain de pouvoir se le pardonner si cela devait arriver.
- Vous comptez votre bénéfice en format journalier.
Ça, il n’avait pas vraiment le choix. Sans diplôme, mais avec un casier judiciaire, et un problème avec les figures d’autorité quelques qu’elles soient-
- N’avez-vous jamais pensé à prendre des risques pour sortir de votre condition ?
Il s’arrêta net, le bras en l’air, les doigts crispés sur une branche, fusillant le richard du regard. Un silence lourd, coupé du bruissement des feuilles autour d’eux s’installa sans qu’il ne bronche. Qu’est ce qu’il croyait, ce bâtard ? D’où est-ce qu’il croyait parler ? Prendre des risques, c’était bon pour ceux qui pouvaient se permettre une chute, ceux qui savaient qu’ils avaient un filet bien étendu sous eux. Besides, il prenait déjà des risques. Être venu à Nérova, survivre par ses propres moyens sans retomber dans ses vieilles magouilles, n’était-ce pas déjà prendre un risque ? Il ne pouvait pas, ne pouvait plus se permettre de vivre sur le fil du rasoir en permanence. Il était juste un peu fatigué de ces vingts trois dernières années. Il aurait voulu se laisser vivre un peu, pour de vrai, pour une fois.
L’autre s’excusa avec une révérence exagérée avant de se retourner. Connie finit par l’imiter, se tournant vers son travail en mâchonnant sa propre langue pour éviter de la claquer. Il fallait qu’il se rappelle qu’il s’agissait là de son propre patron. Un enfoiré comme un autre, mais qui avait le pouvoir de le renvoyer chez lui un coup de pied au cul, la queue entre les jambes, sans argent et avec potentiellement une petite note à d’autres employeurs contre lui. Il s’efforça donc de lui répondre sur un ton aussi neutre que possible, pour ne pas dire faussement nonchalant.
- Qu’est ce que vous entendez par là ? Et Finch. Connie Finch. Si vous avez une idée de poste qui paie mieux, j’suis preneur, sur l’principe. Faut juste voir c’que vous proposez. Et si j'peux en plus vous être utile, tant mieux.
by Lyxiae
- Maluma Cervantes
Berserker
Argent : 460
Expérience : 75
Région d'origine : Nérova
Âge : 28 ans
Avatar : Okurikara (Katsugeki/Touken Ranbou)
En toute honnêteté, s’il n’avait pas posé les yeux sur l’employé, Maluma pourrait croire qu’il avait à faire à un sanglier. Ou tout autre animal de la forêt étant peu glorifiant pour l’analogie. Mais qu’importait, au final. Le principal intéressé répondait à la proposition du Cervantes, la curiosité piquée et sans doute avec énormément de doutes sur sa personne. C’était compréhensible. Le basané lui-même ne faisait confiance qu’en une poignée d’individus, il se méfiait du reste de l’humanité. De la méchanceté gratuite à la violence exacerbée, le commun de la plèbe n’avait rien pour plaire.
▬ Connie Finch…
Il sortait une tablette de sa veste, comme à son habitude. En se connectant au réseau de l’entreprise, il entra le nom de son interlocuteur dans la fonction recherche. Et pas grand chose n’en sortit. Visiblement, l’homme ne venait pas du coin. À croire que les seules personnes qu’il pensait avoir un minimum de potentiel étaient des étrangers. Ou des voyageurs de passage, cela dépendait.
▬ Très honnêtement, vous m’avez l’air d’un parfait rustre. - les bras dans le dos, il ne se veut pas véhément - Mais quelque part, vous m’êtes sympathique. - interprétation libre - Et surtout, vous paraissez déterminé, passionné. - non pas par les baies, il a tout simplement l’air d’avoir envie de s’en sortir - Si vous faire mal au dos pour ramasser de la nourriture ne vous sied guère, j’aurais effectivement quelque chose de plus approprié pour vous.
Le jeune homme savait rester à sa place, ce qui venait combler quelques unes de ses tares. C’était déjà ça de pris. Et puis, il avait une marge de progression, le gueux. Le Cervantes cueillait quelques baies afin de compléter son petit sac tout en poursuivant.
▬ Utiliser votre cerveau et avoir un peu de reconnaissance, en plus d’un salaire un peu moins restreignant. - il goûte une des baies qu’il récolte ; hochement de tête comme pour indiquer qu’elle est plutôt bonne - Travailler dans la sécurité et la préservation de la compagnie. - cela reste assez flou mais plutôt révélateur ; il cueille sa dernière baie et se tourne à nouveau vers lui - Ce n’est pas plus dangereux que votre emploi actuel.
Sécurité rimait souvent avec danger, il tenait à lui faire part que cela n’avait pas lieu d’être chez lui. Enfin, tout cela ne tenait qu’à lui. S’il se dirigeait vers cela et qu’il se retrouvait dans une situation fort épineuse, c’est qu’il aurait foiré. Salement foiré.
▬ Si j’ai pu susciter de l’intérêt à vos yeux, demandez à vous entretenir avec un certain M. Louissaint quand vous rendrez votre récolte.
Et il se retournait pour quitter les cultures. Il marchait tranquillement, comme si de rien n’était et rien ne s’était dit/produit. Comme il était venu, il repartait : c’est-à-dire dans le plus grand des calmes. Un rictus au coin des lèvres, il se demandait si cette jeune pousse irait voir du côté de l’inspecteur, si elle avait pu avoir de sérieux problèmes dans sa vie pour finir dans une telle médiocrité sociale.
L’on disait d’un chien se sentant en danger qu’il pouvait mordre. Celui qui avait vécu le danger l’était d’autant plus. Si M. Finch était en train de fuir des démons, comptait-il le faire à vie ? L’homme qui avait le droit de souffler en ce bas-monde était définitivement et sans aucun doute celui qui avait vaincu les siens, de démons.
▬ Connie Finch…
Il sortait une tablette de sa veste, comme à son habitude. En se connectant au réseau de l’entreprise, il entra le nom de son interlocuteur dans la fonction recherche. Et pas grand chose n’en sortit. Visiblement, l’homme ne venait pas du coin. À croire que les seules personnes qu’il pensait avoir un minimum de potentiel étaient des étrangers. Ou des voyageurs de passage, cela dépendait.
▬ Très honnêtement, vous m’avez l’air d’un parfait rustre. - les bras dans le dos, il ne se veut pas véhément - Mais quelque part, vous m’êtes sympathique. - interprétation libre - Et surtout, vous paraissez déterminé, passionné. - non pas par les baies, il a tout simplement l’air d’avoir envie de s’en sortir - Si vous faire mal au dos pour ramasser de la nourriture ne vous sied guère, j’aurais effectivement quelque chose de plus approprié pour vous.
Le jeune homme savait rester à sa place, ce qui venait combler quelques unes de ses tares. C’était déjà ça de pris. Et puis, il avait une marge de progression, le gueux. Le Cervantes cueillait quelques baies afin de compléter son petit sac tout en poursuivant.
▬ Utiliser votre cerveau et avoir un peu de reconnaissance, en plus d’un salaire un peu moins restreignant. - il goûte une des baies qu’il récolte ; hochement de tête comme pour indiquer qu’elle est plutôt bonne - Travailler dans la sécurité et la préservation de la compagnie. - cela reste assez flou mais plutôt révélateur ; il cueille sa dernière baie et se tourne à nouveau vers lui - Ce n’est pas plus dangereux que votre emploi actuel.
Sécurité rimait souvent avec danger, il tenait à lui faire part que cela n’avait pas lieu d’être chez lui. Enfin, tout cela ne tenait qu’à lui. S’il se dirigeait vers cela et qu’il se retrouvait dans une situation fort épineuse, c’est qu’il aurait foiré. Salement foiré.
▬ Si j’ai pu susciter de l’intérêt à vos yeux, demandez à vous entretenir avec un certain M. Louissaint quand vous rendrez votre récolte.
Et il se retournait pour quitter les cultures. Il marchait tranquillement, comme si de rien n’était et rien ne s’était dit/produit. Comme il était venu, il repartait : c’est-à-dire dans le plus grand des calmes. Un rictus au coin des lèvres, il se demandait si cette jeune pousse irait voir du côté de l’inspecteur, si elle avait pu avoir de sérieux problèmes dans sa vie pour finir dans une telle médiocrité sociale.
L’on disait d’un chien se sentant en danger qu’il pouvait mordre. Celui qui avait vécu le danger l’était d’autant plus. Si M. Finch était en train de fuir des démons, comptait-il le faire à vie ? L’homme qui avait le droit de souffler en ce bas-monde était définitivement et sans aucun doute celui qui avait vaincu les siens, de démons.
by Lyxiae
- Connor FINCH
Dresseur
Argent : 130
Expérience : 80
Région d'origine : Galar
Âge : 23 ans
Avatar : Dante - Devil May Cry (Ninja Theory)
Il ferma les yeux en entendant l’homme repartir et se mordit la lèvre, tentant de se convaincre de ne pas se retourner, de ne pas le héler. Il fallait qu’il se contente de ce qu’il avait. Ne pas pousser sa chance, au risque d’énerver et de perdre son morceau. Il étudierait l’affaire, qui plus est suspecte, plus tard. Il pencha la tête, comme si l’idée allait s’écouler de son oreille comme de l’eau.
Fuck it.
Actua-fokin-ally, lança-t-il d’une voix enjouée en faisant volte face, rejoignant le patron en trois grandes enjambées souples, souriant avec enthousiasme. J’trouve assez difficile d’être intéressé par votre offre avec aussi peu d’infos.
Il devança un peu l’homme, marchant de biais plus que de face, tenant à lui faire face pendant qu’il voyait deux de ses collègues se regarder avant de lui faire discrètement signe de lâcher l’affaire avant d’empirer son cas.
- Y’see, on peut présenter n’importe quel job d’une façon qui l’rend attractive, continua-t-il sur sa lancée tellement vite qu’il en perdait son nérovien, reprenant sa tchatche galarienne plus naturelle. Si j’vous dit « oh c’t'un job tranquille, tu feras 100 balles par heure, minimum, et tu peux facilement te démerder pour avoir plus, et t’as rien à faire, faut juste que tu sois là ». Sounds like a fucking good idea, sauf que j’parle du taff d’escort. So j’aimerai bien savoir vers quoi j’pars avant de me retrouver dans la merde jusqu’aux genoux. Pcq j’ai dans l’idée que vot’ Louisaint, dit-il en écorchant malgré lui le nom de son accent, va pas exactement apprécier si je met le nez dans vos affaires puis que je lui dit « Non mais merci, gros ». Alors autant qu’on en discute au calme, innit ?
Il se plaça devant son potentiel patron, tendant la main vers son sac, tentant de poursuivre dans la même lancée, tant qu’à tirer sur sa chance.
- Tenez, passez-moi vot’ sac, j’vais aller l’poser avec le reste de la récolte.
Fuck it.
Actua-fokin-ally, lança-t-il d’une voix enjouée en faisant volte face, rejoignant le patron en trois grandes enjambées souples, souriant avec enthousiasme. J’trouve assez difficile d’être intéressé par votre offre avec aussi peu d’infos.
Il devança un peu l’homme, marchant de biais plus que de face, tenant à lui faire face pendant qu’il voyait deux de ses collègues se regarder avant de lui faire discrètement signe de lâcher l’affaire avant d’empirer son cas.
- Y’see, on peut présenter n’importe quel job d’une façon qui l’rend attractive, continua-t-il sur sa lancée tellement vite qu’il en perdait son nérovien, reprenant sa tchatche galarienne plus naturelle. Si j’vous dit « oh c’t'un job tranquille, tu feras 100 balles par heure, minimum, et tu peux facilement te démerder pour avoir plus, et t’as rien à faire, faut juste que tu sois là ». Sounds like a fucking good idea, sauf que j’parle du taff d’escort. So j’aimerai bien savoir vers quoi j’pars avant de me retrouver dans la merde jusqu’aux genoux. Pcq j’ai dans l’idée que vot’ Louisaint, dit-il en écorchant malgré lui le nom de son accent, va pas exactement apprécier si je met le nez dans vos affaires puis que je lui dit « Non mais merci, gros ». Alors autant qu’on en discute au calme, innit ?
Il se plaça devant son potentiel patron, tendant la main vers son sac, tentant de poursuivre dans la même lancée, tant qu’à tirer sur sa chance.
- Tenez, passez-moi vot’ sac, j’vais aller l’poser avec le reste de la récolte.
vive les réponses courtes
by Lyxiae
- Maluma Cervantes
Berserker
Argent : 460
Expérience : 75
Région d'origine : Nérova
Âge : 28 ans
Avatar : Okurikara (Katsugeki/Touken Ranbou)
UNE CUEILLETTE TOUT CE QU'IL Y A DE PLUS BANAL
Et visiblement, il avait véritablement piqué la curiosité du jeune homme. Ce qui ne manqua pas de laisser un léger sourire se dévoiler sur le visage du fortuné. Aucune parole ne fut débitée, il écoutait tout simplement son interlocuteur originaire de Galar. Bien que de nombreux principes d’éducation et de bienséance lui faisaient défaut, il semblait avoir un certain potentiel. Lequel ? Ca, ce n’était pas au basané de le trouver. Même si il aurait bien aimé le savoir.”Pour faire simple…” en passant son sac à l’employé le demandant ”... vous vous baladez dans les différentes maisons de la société à travers le pays. Vous observez un peu comment le monde de cette Campania fonctionne. Si de trop grandes différences sont vues à certains endroits…” il haussa des épaules, l’air quasi innocent ”... eh bien ma foi, c’est que quelque chose ne va pas”.
Connie Finch pouvait peut-être se douter de ce dont parlait Maluma, peut-être se trompait-il complètement. Pour cela, il préférait ajouter quelques précisions à ses précédentes paroles en se mettant à marcher vers le lieu où les sacs de récolte devaient être déposés et, d’une voix un peu moins guignolarde et plus discrète qu’avant, il poursuivait ”Du contre-espionnage agroalimentaire et de la recherche de fraude en tout genre. La Campania regorge de fonds alléchants et nombreux sont ceux pour qui l’argent justifie bien des moyens. Aussi ridicules peuvent-ils être d’ailleurs.”
Mais cela impliquait de pouvoir rester concentrer un certain moment au minimum. Alors pourquoi l’avait-il proposé à ce semblant d'excité de la vie ? C’était très simple : Le Cervantes préférait avoir quelqu’un avec un instinct développé et ayant un certain vécu plutôt qu’une poignée de bureaucrate n’ayant jamais aperçu le vrai visage de Mal. Oui, car ce n’est qu’en sachant à quoi il ressemble et comment il fonctionne que l’on pouvait anticiper ses actions et contrecarrer ses plans.
Cela semblait simple, dit comme cela. ”Mais peut-être que le métier d’escort siérait plus que celui-ci à un garçon comme vous.” un peu de titillement/taquinerie, Maluma était quelqu’un qui semblait tout prendre à la légère mais il ne faisait que chercher à mieux connaître les personnes avec qui il parlait à l’aide de quelques idioties du genre. ”Ou bien avez-vous déjà bien trop vu de choses insensées pour vous dire que ramasser des baies… comment pourrais-je le dire… ça vous fait déjà fuckin’ chier ?”
Qu’en pensait le Finch ?
Maluma Cervantes
avec Connor FinchREJOINS-NOUS, ON A DES COOKIES !
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|