- Balthazar Drachenherz
Dresseur
Argent : 20
Expérience : 25
Un banquet, comme cette immense salle de réception du manoir Drachenherz en avait accueilli des dizaines. Totalement immergée, la pièce, dont les fenêtres laissaient entrevoir des jardins aquatiques accompagnés de sa faune sous-marine, donnait une impression d'irréel et de magie. A l'intérieur y régnait un faste que peu de sénateurs pouvaient se targuer d’offrir à leurs convives. De l’argenterie aux mets disposés sur les tables recouvertes de la soie la plus délicate, l’ensemble de l’événement semblait avoir coûté une fortune. On ne parlait même pas des alcools, forts onéreux, que les domestiques s’attelaient à proposer aux invités qui n’étaient pas agglutinés au bar, sur le son d’une mélodie qu’un groupe renommé, appelé pour l’occasion, jouait pour le plus grand bonheur des amateurs de musique classique. C’était là la manière de Lucius Drachenherz de faire démonstration de sa fortune, tout en profitant de l’occasion pour étendre son cercle d’influence. Une stratégie dont profitait naturellement son fils.
Élégamment vêtu, dans sa chemise cramoisie, Balthazar semblait-être un hôte tout aussi charmant que son géniteur. Fringant jeune homme au visage d’ange, séduisant par ses bonnes manières et son don d’orateur, le blondinet était tout à fait à son aise dans ce bal des hypocrites. Une comédie dans laquelle il s’amusait beaucoup, à parfaire son jeu d’acteur, même si sa rencontre avec Madame Schindler, qui lui tenait la jambe maintenant depuis vingt minutes, menaçait de gâcher sa soirée. Si cette dernière avait-été une charmante créature plantureuse, le jeune homme n’aurait rien trouvé à redire, mais c’était ici loin d’être le cas. Art abstrait organique, rappelant un snubbul difforme à qui l’on aurait fait porter une perruque, cette richissime veuve, en plus d’être une agression pour les yeux, avait également une haleine aux arômes insoupçonnés.
« blabla… et avez-vous déjà goûté ces petits-fours ? Ils sont tout simplement exquis. »
- Ho, je suis véritablement ravi de l’apprendre. » Fit poliment le blondinet, qui priait intérieurement pour qu’elle s’étouffe avec ces mets qu’elle mangeait goulûment. Par les dieux, et dire qu’elle avait été mariée… Brrrr, rien qu’à y penser, il en avait la chair de poule. Pauvre mari qui avait trouvé le repos dans la tombe. Dans tous les cas, Balthazar cherchait désespérément à s’échapper de ce bourbier. Ce qu’il put faire en interpellant, dans un élan de désespoir, un pauvre sénateur qui passait à ce moment-là « Sieur Collingwood » s’exclama le jeune homme qui avait reconnu le père de River « C’est un plaisir de vous voir parmi nous. Vous ai-je déjà présenté Madame Schindler ? C’est une grandeeeeee spécialiste des fleurs qui, je le pense, serait honorée de discuter avec un homme de votre culture. »
En somme, il refilait sans vergogne ce cadeau empoisonné, dont les griffes s’étaient refermées sur le pauvre politicien, déjà happé par ce monstre aux traits de femme. Héhéhé, parfait. Il allait pouvoir s’éclipser en toute impunité pour se diriger vers le bar. Après tout, il avait amplement mérité un petit remontant.
Élégamment vêtu, dans sa chemise cramoisie, Balthazar semblait-être un hôte tout aussi charmant que son géniteur. Fringant jeune homme au visage d’ange, séduisant par ses bonnes manières et son don d’orateur, le blondinet était tout à fait à son aise dans ce bal des hypocrites. Une comédie dans laquelle il s’amusait beaucoup, à parfaire son jeu d’acteur, même si sa rencontre avec Madame Schindler, qui lui tenait la jambe maintenant depuis vingt minutes, menaçait de gâcher sa soirée. Si cette dernière avait-été une charmante créature plantureuse, le jeune homme n’aurait rien trouvé à redire, mais c’était ici loin d’être le cas. Art abstrait organique, rappelant un snubbul difforme à qui l’on aurait fait porter une perruque, cette richissime veuve, en plus d’être une agression pour les yeux, avait également une haleine aux arômes insoupçonnés.
« blabla… et avez-vous déjà goûté ces petits-fours ? Ils sont tout simplement exquis. »
- Ho, je suis véritablement ravi de l’apprendre. » Fit poliment le blondinet, qui priait intérieurement pour qu’elle s’étouffe avec ces mets qu’elle mangeait goulûment. Par les dieux, et dire qu’elle avait été mariée… Brrrr, rien qu’à y penser, il en avait la chair de poule. Pauvre mari qui avait trouvé le repos dans la tombe. Dans tous les cas, Balthazar cherchait désespérément à s’échapper de ce bourbier. Ce qu’il put faire en interpellant, dans un élan de désespoir, un pauvre sénateur qui passait à ce moment-là « Sieur Collingwood » s’exclama le jeune homme qui avait reconnu le père de River « C’est un plaisir de vous voir parmi nous. Vous ai-je déjà présenté Madame Schindler ? C’est une grandeeeeee spécialiste des fleurs qui, je le pense, serait honorée de discuter avec un homme de votre culture. »
En somme, il refilait sans vergogne ce cadeau empoisonné, dont les griffes s’étaient refermées sur le pauvre politicien, déjà happé par ce monstre aux traits de femme. Héhéhé, parfait. Il allait pouvoir s’éclipser en toute impunité pour se diriger vers le bar. Après tout, il avait amplement mérité un petit remontant.
- Isara Davies
Dresseur
Argent : 185
Expérience : 110
Région d'origine : nérova
Âge : vingt-quatre ans
Avatar : tohsaka rin (fate)
En temps normal les banquets devaient sans doute être une soirée mondaine plaisante, le genre de moment où on peut faire connaissance avec les membres de sa classe sociale (du moment où on est riche) ou profiter des délicieux petits fours offerts. Toi ? Eh bien tu ne fais rien de tout ça. T’as beau être vêtue de ta plus belle robe, t’es là pour le travail. C’est généralement ce qui te fait sortir de chez toi donc il n’y a rien de bien étonnant. Ton travail d’assistante implique que tu dois aider le Sénateur Collingwood a paraitre parfaitement dans ce genre de situation. T’aurais voulu que River soit de la partie, ça aurait au moins pu te distraire pendant les longues conversations ennuyantes, mais t’as cru comprendre que l’entente n’est pas parfaite entre le père et la fille ces derniers temps. Et tu sais qu’il vaut mieux éviter de causer plus d’ennui en l’invitant quand même. Tu pourrais toujours aller la voir après la soirée et peut-être squatter sa maison avec Nathan.
C’est donc seule que tu te retrouves à ce banquet, restant en retrait du Sénateur Collingwood sauf quand venait le temps de décliner l’identité d’une personne. C’était principalement là ton rôle, celui de t’assurer que ton patron paraisse parfaitement bien en toute circonstance. C’est un travail que tu commences à avoir l’habitude de faire même s’il n’est pas le plus intéressant. Parfois il y a des petites surprises, comme ce soir là alors qu’un jeune homme, le fils de votre hôte, arrive subitement pour refiler son interlocutrice au Sénateur. Tu n’as même pas le temps de réagir, de guider ton patron loin de cette personne qu’il trouverait sans doute très ennuyante. Tu le regardes l’air désolée sans pouvoir faire quoi que ce soit qu’attendre que la conversation avance un peu plus avant de l’en tirer. Partir trop tôt serait malvenu et tu préférerais éviter de froisser des égos.
Alors tu t’éloignes doucement du Sénateur pour aller trouver celui qui lui a refilé Madame Schindler. « Sieur Drachenherz, c’est bien ça ? » Comme s’il y avait un quelconque doute dans ton esprit sur son identité, mais bon, un peu de fausse politesse ne ferait pas de mal. C’est tout de même moins bizarre que quelqu’un qui connait « C’est une bonne technique pour se libérer d’une conversation gênante. » Peut-être ce que tu deviendrais pour lui, mais à force de faire la même pour ton patron, tu commences à savoir les trucs et astuces alors tu doutes qu’il puisse se débarrasser de toi aussi facilement. « Isara Davies, enchantée. » Tu tends ta main avec un beau sourire. Discuter avec lui serait sans doute plus plaisant que d’attendre que ton patron soit libéré.
C’est donc seule que tu te retrouves à ce banquet, restant en retrait du Sénateur Collingwood sauf quand venait le temps de décliner l’identité d’une personne. C’était principalement là ton rôle, celui de t’assurer que ton patron paraisse parfaitement bien en toute circonstance. C’est un travail que tu commences à avoir l’habitude de faire même s’il n’est pas le plus intéressant. Parfois il y a des petites surprises, comme ce soir là alors qu’un jeune homme, le fils de votre hôte, arrive subitement pour refiler son interlocutrice au Sénateur. Tu n’as même pas le temps de réagir, de guider ton patron loin de cette personne qu’il trouverait sans doute très ennuyante. Tu le regardes l’air désolée sans pouvoir faire quoi que ce soit qu’attendre que la conversation avance un peu plus avant de l’en tirer. Partir trop tôt serait malvenu et tu préférerais éviter de froisser des égos.
Alors tu t’éloignes doucement du Sénateur pour aller trouver celui qui lui a refilé Madame Schindler. « Sieur Drachenherz, c’est bien ça ? » Comme s’il y avait un quelconque doute dans ton esprit sur son identité, mais bon, un peu de fausse politesse ne ferait pas de mal. C’est tout de même moins bizarre que quelqu’un qui connait « C’est une bonne technique pour se libérer d’une conversation gênante. » Peut-être ce que tu deviendrais pour lui, mais à force de faire la même pour ton patron, tu commences à savoir les trucs et astuces alors tu doutes qu’il puisse se débarrasser de toi aussi facilement. « Isara Davies, enchantée. » Tu tends ta main avec un beau sourire. Discuter avec lui serait sans doute plus plaisant que d’attendre que ton patron soit libéré.
texte
by Lyxiae
- Balthazar Drachenherz
Dresseur
Argent : 20
Expérience : 25
Verre de champagne fraîchement commandé en main, Balthazar leva un sourcil en entendant la douce voix d’une charmante créature l’interpeller. Hoooo, qu’elle était donc la donzelle qui désirait parler à la personne la plus intéressante de cette soirée ? Une future conquête sans doute, du moins si son physique n’était pas à l’image de l’interlocutrice qu’il venait de quitter, car notre orgueilleux sieur ne faisait pas vraiment dans le social.
Se tournant, pour entamer poliment la discussion avec celle qui l’avait initié, le Drachenherz eut tout le loisir de jauger d’un œil expert cette dernière. Mignonne, malgré des mensurations en deçà de ses goûts habituels, la belle avait néanmoins un regard magnifique, aux reflets bleus azur, embellissant son banal visage. En somme, sans pour autant être sublime, elle avait un charme très légèrement supérieur à la masse quelconque des greluches du royaume.
« Lui-même. » Fit le fils à papa, un sourire charmeur fendant son visage « Et je vous apprendrez volontiers à en faire de même, si vous promettez de ne pas l’utiliser avec moi. »
Des mots prononcés sur une note humoristique dans une tentative de mettre à l’aise la demoiselle, qui venait de décliner son identité. Davies donc ? Un nom qui lui disait quelque-chose, mais quoi ? Où l’avait-il entendu ? Au bordel peut-être ? Hum… non… elle était très loin d’avoir les atouts des prostituées de luxe dont-il se payait parfois les services. Une aventure d’un soir alors ? Là encore, le jeune homme balaya cette pensée, se doutant qu’elle ne serait peut-être pas venue le voir avec autant d’enthousiasme si ça avait été le cas. Au final, elle pouvait aussi bien être la fille, la maîtresse où il ne savait quoi d’autre d’un des vieux briscards de la politique présent. Il allait bien finir par le découvrir en discutant de toute manière.
« Enchanté de faire votre connaissance Mademoiselle Davies. » Il serra la main qu’elle lui présenta « J’espère que ce que vous avez vu ne vous a pas fait porter un jugement hâtif sur ma personne, mais pour ma défense, je commençais à faillir, et ceux malgré toute l’affection – totalement inexistante – que j’ai pour Madame Schindler. » Il marqua une petite pause avant de reprendre « Mais parler de ça me fait oublier mes devoirs d'hôte les plus élémentaires. Un verre vous ferait-il plaisir ? Il n’y a qu’à demander à notre brave Albert » il désigna le barman « qui se fera une joie de vous servir ce que vous désirez."
S’appelait-il vraiment Albert ? Non. Du tout même. Cependant, Balthazar donnait à tous les larbins de sa famille le même prénom, et malheur à celui qui se permettait de le corriger là-dessus. Une tactique permettant entre-autre au blondinet de se donner une image d'homme proche de ses employés, ce qui était, bien entendu, totalement faux.
Se tournant, pour entamer poliment la discussion avec celle qui l’avait initié, le Drachenherz eut tout le loisir de jauger d’un œil expert cette dernière. Mignonne, malgré des mensurations en deçà de ses goûts habituels, la belle avait néanmoins un regard magnifique, aux reflets bleus azur, embellissant son banal visage. En somme, sans pour autant être sublime, elle avait un charme très légèrement supérieur à la masse quelconque des greluches du royaume.
« Lui-même. » Fit le fils à papa, un sourire charmeur fendant son visage « Et je vous apprendrez volontiers à en faire de même, si vous promettez de ne pas l’utiliser avec moi. »
Des mots prononcés sur une note humoristique dans une tentative de mettre à l’aise la demoiselle, qui venait de décliner son identité. Davies donc ? Un nom qui lui disait quelque-chose, mais quoi ? Où l’avait-il entendu ? Au bordel peut-être ? Hum… non… elle était très loin d’avoir les atouts des prostituées de luxe dont-il se payait parfois les services. Une aventure d’un soir alors ? Là encore, le jeune homme balaya cette pensée, se doutant qu’elle ne serait peut-être pas venue le voir avec autant d’enthousiasme si ça avait été le cas. Au final, elle pouvait aussi bien être la fille, la maîtresse où il ne savait quoi d’autre d’un des vieux briscards de la politique présent. Il allait bien finir par le découvrir en discutant de toute manière.
« Enchanté de faire votre connaissance Mademoiselle Davies. » Il serra la main qu’elle lui présenta « J’espère que ce que vous avez vu ne vous a pas fait porter un jugement hâtif sur ma personne, mais pour ma défense, je commençais à faillir, et ceux malgré toute l’affection – totalement inexistante – que j’ai pour Madame Schindler. » Il marqua une petite pause avant de reprendre « Mais parler de ça me fait oublier mes devoirs d'hôte les plus élémentaires. Un verre vous ferait-il plaisir ? Il n’y a qu’à demander à notre brave Albert » il désigna le barman « qui se fera une joie de vous servir ce que vous désirez."
S’appelait-il vraiment Albert ? Non. Du tout même. Cependant, Balthazar donnait à tous les larbins de sa famille le même prénom, et malheur à celui qui se permettait de le corriger là-dessus. Une tactique permettant entre-autre au blondinet de se donner une image d'homme proche de ses employés, ce qui était, bien entendu, totalement faux.
- Isara Davies
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Argent : 185
Expérience : 110
Région d'origine : nérova
Âge : vingt-quatre ans
Avatar : tohsaka rin (fate)
Petit hochement de tête souriant lorsqu’il confirme son identité, tu n’ajoutes rien sur le coup. Ce n’est pas comme si tu avais eu un quelconque doute quant à son identité. À la place, tu te lances plutôt sur un sujet de discussion accessible à vous deux à savoir la technique utilisée pour se débarrasser de dame Schindler. Sa répartie ne peut que te faire pouffer alors que tu secoues la tête. Tu n’avais pas besoin d’une telle technique en soit puisque ton emploi te rend invisible pour bien des gens et pour le reste, disons simplement que tu as une excuse à toute épreuve. Il suffit que le Sénateur ait besoin de ton aide ce qui arrive assez fréquemment, mais qui, en plus, peut être évoqué à chaque fois que tu en ressens le besoin.
Pas cette fois puisqu’il semblerait que ton patron soit coincé avec celle qu’on lui a refilée pour un moment encore. Peut-être faudrait-il que tu l’extirpes de cette situation, mais tu sais que ce n’est pas une possibilité pour un moment encore. Alors tu te concentres sur l’hôte alors que ce dernier explique le comportement. Tu secoues doucement la tête à nouveau. « Ne vous en faites pas. » Tu t’apprêtes à préciser le fond de ta pensée - ou du moins la partie que tu peux présenter sans aucune crainte, lorsqu’il reprend la parole pour te proposer quelque chose à boire. Tu relèves la tête vers Albert toujours peu habituée à l’opulence de certains. Cela dit, tu n’oses pas non plus refuser cette politesse élémentaire. « Un verre de champagne serait parfait. » Que tu dis à l’intention du barman, mince sourire aux lèvres. Tu aurais préféré te passer d’alcool, mais il aurait été ingrat de ta part de refuser une proposition de la part de ton hôte.
Remerciant le barman lorsqu’il te tend le verre, tu repasses ton attention vers Balthazar. « Pour revenir à Madame Schindler, j’en conviens qu’elle n’est pas l’interlocutrice la plus plaisante. » Tu pèses tes mots, te retenant de souligner qu’elle peut être terriblement lourde - du moins ce sont les racontars qui te sont venus à l’oreille depuis le temps. « Je ne pourrais donc pas vous en tenir rigueur, j’imagine d’ailleurs que le Sieur Collingwood tentera de faire de même. » À un moment ou un autre du moins, pour l’instant, tu peux voir que ton patron tente d’aiguiller la conversation vers les sujets les moins déplaisants. Tu pourrais surement lui venir en aide, mais il serait grossier de cesser de discuter avec ton hôte alors que tu es celle qui est allée lui parler. Non à la place, tu préfères plutôt profiter d’une compagnie potentiellement agréable - notamment en raison du fait que tu n’entends pas ses pensées : « Autrement, ce serait avec plaisir pour apprendre vos techniques, vous avez l’air d’un expert de ce genre de soirée. » Rien de bien étonnant considérant qu’il a du y assister à de multiples reprises vue l’identité de son père, mais bon, un peu de flatterie n’a jamais fait de mal à personne. Puis si ça peut t’aider à mieux te diriger dans ces événements sociaux pourquoi pas.
Pas cette fois puisqu’il semblerait que ton patron soit coincé avec celle qu’on lui a refilée pour un moment encore. Peut-être faudrait-il que tu l’extirpes de cette situation, mais tu sais que ce n’est pas une possibilité pour un moment encore. Alors tu te concentres sur l’hôte alors que ce dernier explique le comportement. Tu secoues doucement la tête à nouveau. « Ne vous en faites pas. » Tu t’apprêtes à préciser le fond de ta pensée - ou du moins la partie que tu peux présenter sans aucune crainte, lorsqu’il reprend la parole pour te proposer quelque chose à boire. Tu relèves la tête vers Albert toujours peu habituée à l’opulence de certains. Cela dit, tu n’oses pas non plus refuser cette politesse élémentaire. « Un verre de champagne serait parfait. » Que tu dis à l’intention du barman, mince sourire aux lèvres. Tu aurais préféré te passer d’alcool, mais il aurait été ingrat de ta part de refuser une proposition de la part de ton hôte.
Remerciant le barman lorsqu’il te tend le verre, tu repasses ton attention vers Balthazar. « Pour revenir à Madame Schindler, j’en conviens qu’elle n’est pas l’interlocutrice la plus plaisante. » Tu pèses tes mots, te retenant de souligner qu’elle peut être terriblement lourde - du moins ce sont les racontars qui te sont venus à l’oreille depuis le temps. « Je ne pourrais donc pas vous en tenir rigueur, j’imagine d’ailleurs que le Sieur Collingwood tentera de faire de même. » À un moment ou un autre du moins, pour l’instant, tu peux voir que ton patron tente d’aiguiller la conversation vers les sujets les moins déplaisants. Tu pourrais surement lui venir en aide, mais il serait grossier de cesser de discuter avec ton hôte alors que tu es celle qui est allée lui parler. Non à la place, tu préfères plutôt profiter d’une compagnie potentiellement agréable - notamment en raison du fait que tu n’entends pas ses pensées : « Autrement, ce serait avec plaisir pour apprendre vos techniques, vous avez l’air d’un expert de ce genre de soirée. » Rien de bien étonnant considérant qu’il a du y assister à de multiples reprises vue l’identité de son père, mais bon, un peu de flatterie n’a jamais fait de mal à personne. Puis si ça peut t’aider à mieux te diriger dans ces événements sociaux pourquoi pas.
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by Lyxiae
- Balthazar Drachenherz
Dresseur
Argent : 20
Expérience : 25
Madame Schindler, interlocutrice peu plaisante ? C’était un euphémisme que de le dire. Disgracieuse tant en apparence que pour sa pauvre conversation, qui tournait principalement autour de ses ponchiens – pauvres créatures dont le destin avait croisé celle de cette veuve – Balthazar ne regrettait nullement d’avoir délaissé ce poids à un autre. Après tout, il était un noble égoïste ne se souciant que de sa petite personne. D’autant que l’action lui avait permis de faire venir à lui une demoiselle qui, il en était certain, trouverait pleinement grâce à ses yeux après quelques verres de champagne.
« Vous me rassurez lady Davies » fit le blondinet en feignant un soupir de soulagement « cela m’aurait peiné qu’une demoiselle aussi resplendissante que vous me considère comme un homme impoli. J’espère également que Sir Collingwood ne m’en tiendra pas rigueur. »
S’en souciait-il véritablement ? Non. Evidemment. Le père de River pouvait bien penser ce qu’il voulait de lui, il n’en avait que cure. Enfin, de toute manière, ce qui était réellement important pour le jeune homme à l’instant, c’était de savoir combien de temps mademoiselle Davies mettrait avant de succomber à son charme ravageur. Si ce n’était pas déjà fait.
« Oui, c’est ce qui se passe quand on est le fils d’un sénateur comme mon père. Je ne savais pas encore marcher que l’on m’emmenait déjà à des réceptions de ce genre. »
Plaisanta-t-il en énonçant cet environnement dans lequel il avait évolué, a toujours devoir faire le parfait petit héritier souriant, aux côtés de sa mère, dans un jeu d’apparence qu’il poursuivait encore aujourd’hui. Une magnifique façade masquant toute la pourriture des membres de sa famille. Il fallait dire qu’avec un paternel volage, qui ne cachait même plus ses maîtresses, une génitrice dépressive, trop lâche pour faire quoi que ce soit à une situation qui durait depuis des années, préférant se complaire dans l’alcool, et enfin lui, qui marchait fièrement sur les traces de ses parents en récupérant au passage leurs vices, les Drachenherz avait sans doute de beaux jours devant-eux.
Néanmoins, ça aurait pu être pire. Ils auraient pu être pauvres. Brrrr…. Rien qu’à penser devoir se nourrir de sandwichs, cette denrée dont les bouseux raffolaient, Balthazar en eut la chair de poule.
« Mais sinon, parlez-moi un peu de vous Ladie Davies. Si vous êtes venu m’aborder après avoir vu monsieur Collingwood, j’en déduis que vous travaillez pour lui. Seriez-vous par hasard son assistante parlementaire ? »
Qui, si ce vieux gredin était comme son paternel, devait avoir vu le bureau sous toute ses coutures.
« Vous me rassurez lady Davies » fit le blondinet en feignant un soupir de soulagement « cela m’aurait peiné qu’une demoiselle aussi resplendissante que vous me considère comme un homme impoli. J’espère également que Sir Collingwood ne m’en tiendra pas rigueur. »
S’en souciait-il véritablement ? Non. Evidemment. Le père de River pouvait bien penser ce qu’il voulait de lui, il n’en avait que cure. Enfin, de toute manière, ce qui était réellement important pour le jeune homme à l’instant, c’était de savoir combien de temps mademoiselle Davies mettrait avant de succomber à son charme ravageur. Si ce n’était pas déjà fait.
« Oui, c’est ce qui se passe quand on est le fils d’un sénateur comme mon père. Je ne savais pas encore marcher que l’on m’emmenait déjà à des réceptions de ce genre. »
Plaisanta-t-il en énonçant cet environnement dans lequel il avait évolué, a toujours devoir faire le parfait petit héritier souriant, aux côtés de sa mère, dans un jeu d’apparence qu’il poursuivait encore aujourd’hui. Une magnifique façade masquant toute la pourriture des membres de sa famille. Il fallait dire qu’avec un paternel volage, qui ne cachait même plus ses maîtresses, une génitrice dépressive, trop lâche pour faire quoi que ce soit à une situation qui durait depuis des années, préférant se complaire dans l’alcool, et enfin lui, qui marchait fièrement sur les traces de ses parents en récupérant au passage leurs vices, les Drachenherz avait sans doute de beaux jours devant-eux.
Néanmoins, ça aurait pu être pire. Ils auraient pu être pauvres. Brrrr…. Rien qu’à penser devoir se nourrir de sandwichs, cette denrée dont les bouseux raffolaient, Balthazar en eut la chair de poule.
« Mais sinon, parlez-moi un peu de vous Ladie Davies. Si vous êtes venu m’aborder après avoir vu monsieur Collingwood, j’en déduis que vous travaillez pour lui. Seriez-vous par hasard son assistante parlementaire ? »
Qui, si ce vieux gredin était comme son paternel, devait avoir vu le bureau sous toute ses coutures.
- Isara Davies
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Argent : 185
Expérience : 110
Région d'origine : nérova
Âge : vingt-quatre ans
Avatar : tohsaka rin (fate)
Tu ne peux que rigoler doucement face à la réponse de Balthazar. Ce n’est pas tant son charme qui fait effet - quoi qu’il y a de ça aussi - que la situation qui t’amuse. Tu gardais un oeil sur ton patron, espérant intervenir avant qu’il ne soit trop énervé par la compagnie qui lui avait été refilé. « Oh, je crois que je devrai aller le sauver avant qu’il n’en soit au point de vous en tenir rigueur. » C’est ton rôle après tout : t’assurer qu’il ne paraisse pas ridicule devant les interlocuteurs les plus importants et le sauver des plus ennuyants. Un prétexte est toujours facilement trouvé dans ce genre de soirée : une obligation professionnelle, un invité particulier à saluer. Tu commences à avoir l’habitude après tout. Mais pour l’instant ? Pour l’instant tu préfères plutôt échanger avec ton hôte. Il est, après tout, une compagnie nettement plus charmante que ton patron et que celle qui se trouve coincée avec lui.
Puis qui sait, peut-être que tu pourrais apprendre quelques trucs sur comment survivre à ce genre de soirée de la part de quelqu’un qui est très certainement, un expert en la matière. Il te le confirme rapidement avec une petite plaisanterie. Tu ne sais pas si c’est réellement une bonne chose au fond, si tu pourrais l’envier pour sa vie de petit prince dans un monde doré. T’as pas certaine que ça t’aurait plu de ne connaitre que ça dans ta vie. Autant n’as-tu pas apprécié ton enfance, autant tu te dis que ça devait être encore pire pour lui. Tu te gardes pourtant de faire la réflexion, préférant plutôt plaisanter sur la question : « J’imagine que vous deviez faire fureur dès votre jeune âge. C’est peut-être pour ça que Madame Schindler cherche votre compagnie. » Après tout, comment résister à un gamin blondinet qui savait sans doute très bien se tenir dès qu’il a été amené dans ces soirées.
Finalement, tes hypothèses sur le sujet sont écartées lorsque ton interlocuteur ramène la conversation sur toi. Tu hoches la tête à sa question. « Exactement. » Que dire de plus, si ce n’est que c’est un travail plus souvent inintéressant qu’autre chose ce que tu te gardes bien de dire. « Je travaille pour lui depuis quelques années déjà. Disons que la préparation de dossiers est ce qui occupe le plus clair de mon temps, mais je suis tout de même étonnant que nous n’ayons pas eu l’occasion de se croiser avant dans une soirée. » C’est presque décevant vu comment il se montrait charmant. Peut-être que c’est une question de hasard plus qu’autre chose, après tout, il t’a fallu un certain temps pour rencontrer River alors qu’elle est la fille de ton patron. Peut-être que tu passes vraiment trop de temps la tête rivée dans tes bouquins.
Puis qui sait, peut-être que tu pourrais apprendre quelques trucs sur comment survivre à ce genre de soirée de la part de quelqu’un qui est très certainement, un expert en la matière. Il te le confirme rapidement avec une petite plaisanterie. Tu ne sais pas si c’est réellement une bonne chose au fond, si tu pourrais l’envier pour sa vie de petit prince dans un monde doré. T’as pas certaine que ça t’aurait plu de ne connaitre que ça dans ta vie. Autant n’as-tu pas apprécié ton enfance, autant tu te dis que ça devait être encore pire pour lui. Tu te gardes pourtant de faire la réflexion, préférant plutôt plaisanter sur la question : « J’imagine que vous deviez faire fureur dès votre jeune âge. C’est peut-être pour ça que Madame Schindler cherche votre compagnie. » Après tout, comment résister à un gamin blondinet qui savait sans doute très bien se tenir dès qu’il a été amené dans ces soirées.
Finalement, tes hypothèses sur le sujet sont écartées lorsque ton interlocuteur ramène la conversation sur toi. Tu hoches la tête à sa question. « Exactement. » Que dire de plus, si ce n’est que c’est un travail plus souvent inintéressant qu’autre chose ce que tu te gardes bien de dire. « Je travaille pour lui depuis quelques années déjà. Disons que la préparation de dossiers est ce qui occupe le plus clair de mon temps, mais je suis tout de même étonnant que nous n’ayons pas eu l’occasion de se croiser avant dans une soirée. » C’est presque décevant vu comment il se montrait charmant. Peut-être que c’est une question de hasard plus qu’autre chose, après tout, il t’a fallu un certain temps pour rencontrer River alors qu’elle est la fille de ton patron. Peut-être que tu passes vraiment trop de temps la tête rivée dans tes bouquins.
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by Lyxiae
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