- Kiele Nu'u
Dresseur
Argent : 260
Expérience : 70
Région d'origine : Alola
Âge : 28 ans
Avatar : Illaoi
Travaux ménagers
Kiele Nu'u & Jacob Doe
Réputée pour être majestueuse, l’arène d’Alnora et ses alentours impressionnaient quand même moins la nuit. Au revoir plantes exotiques, coraux tropicaux et architecture somptueuse, bonjour obscurité. À cette heure, seules quelques lumières peinaient à éclairer par-ci par-là l’allée principale. Les tatouages fluorescents d’El Diablo étaient bien la seule chose à admirer ici.
-Il est 5h49 ça devrait aller, soupira-t-elle avant de toquer. Y’a quelqu’un ?
Au bout de quelques coups, un vieil homme à l’air aigri ouvrit en râlant. Il avait les poils grisonnants, une calvitie bien prononcé et un pif gros comme une tumeur. Son regard furieux fusilla Kiele et son pokémon de part en part.
-C’est pourquoi ?? Z’êtes les intérimaires envoyés par l’agence ? Bien, vous serez pas trop de deux pour faire ça, j’vous le dis.
-En fait, c’est juste mon pokémon, il ne travaille pas.
Pour toute réponse, elle eut un droit à un affreux raclement de gorge. Il fouilla dans la poche de son haut et enfila de petites lunettes.
-Ah oui, un Machoc. En tout cas, tu m’as l’air solidement bâtie la p’tiote.
-Merci, je m’entrai…
-Mais crois pas que c’est ta gonflette de frimeuse qui va t’aider pour ce job, c’est que y a beaucoup à faire ! La coupa-t-il d’un ton sec. Allez, rentre vite et change-toi. J’attends que l’autre gars qu’on m’envoi arrive pour vous faire le topo. Dépêche-toi, vous commencez à six heures.
Quel vieux insupportable ! Elle dut contenir ses excès de colère et se contenta de hocher la tête en entrant dans le bâtiment.
-Longe le couloir, puis t’auras des vestiaires à la troisième porte à gauche. Et vole rien en chemin, vu ?
En entendant cela, la plus grosse veine de son front devint apparente. Heureusement pour l’ancien qu’on lui avait apprit respecter ses ainés depuis sa plus tendre enfance, autrement on aurait retrouvé du hachis humain sur le paillasson. Son pas s’accéléra, histoire de ne plus le voir ni l’entendre.
-Crétin, maugréa-t-elle en claquant le casier. J’espère qu’on se le coltinera pas toute la journée…
-Machoc.
Elle enleva son jean, son sweatshrit et son T-shirt pour se mettre dans une tenue plus adapté au travail. Ses cheveux furent noués en queue-de-cheval, sur lequel elle posa une casquette noire.
« Un travail à l’arène d’Alnora ?? Et comment que je suis disponible ! » Voilà ce qu’elle avait répondu à sa boite d’intérim quand ils lui firent l’offre. Elle avait mentit sur ses compétences en nettoyage et accepter ce travail trop éloigné de son appartement juste pour espérer voir le champion : James. Ca, c’était un nom qui en imposait, le genre porté par un grand brun barbu viril, aux muscles épais comme des jambons secs. Elle mourrait d’envie de le croiser, et qui sait peut-être même de l’affronter ? Qui de mieux pour lui en apprendre plus sur les combats pokémons que LE champion pokémon type combat. Elle croisait les doigts.
Le grincement de la porte du vestiaire la ramena à la réalité.
-Il est 5h49 ça devrait aller, soupira-t-elle avant de toquer. Y’a quelqu’un ?
Au bout de quelques coups, un vieil homme à l’air aigri ouvrit en râlant. Il avait les poils grisonnants, une calvitie bien prononcé et un pif gros comme une tumeur. Son regard furieux fusilla Kiele et son pokémon de part en part.
-C’est pourquoi ?? Z’êtes les intérimaires envoyés par l’agence ? Bien, vous serez pas trop de deux pour faire ça, j’vous le dis.
-En fait, c’est juste mon pokémon, il ne travaille pas.
Pour toute réponse, elle eut un droit à un affreux raclement de gorge. Il fouilla dans la poche de son haut et enfila de petites lunettes.
-Ah oui, un Machoc. En tout cas, tu m’as l’air solidement bâtie la p’tiote.
-Merci, je m’entrai…
-Mais crois pas que c’est ta gonflette de frimeuse qui va t’aider pour ce job, c’est que y a beaucoup à faire ! La coupa-t-il d’un ton sec. Allez, rentre vite et change-toi. J’attends que l’autre gars qu’on m’envoi arrive pour vous faire le topo. Dépêche-toi, vous commencez à six heures.
Quel vieux insupportable ! Elle dut contenir ses excès de colère et se contenta de hocher la tête en entrant dans le bâtiment.
-Longe le couloir, puis t’auras des vestiaires à la troisième porte à gauche. Et vole rien en chemin, vu ?
En entendant cela, la plus grosse veine de son front devint apparente. Heureusement pour l’ancien qu’on lui avait apprit respecter ses ainés depuis sa plus tendre enfance, autrement on aurait retrouvé du hachis humain sur le paillasson. Son pas s’accéléra, histoire de ne plus le voir ni l’entendre.
-Crétin, maugréa-t-elle en claquant le casier. J’espère qu’on se le coltinera pas toute la journée…
-Machoc.
Elle enleva son jean, son sweatshrit et son T-shirt pour se mettre dans une tenue plus adapté au travail. Ses cheveux furent noués en queue-de-cheval, sur lequel elle posa une casquette noire.
« Un travail à l’arène d’Alnora ?? Et comment que je suis disponible ! » Voilà ce qu’elle avait répondu à sa boite d’intérim quand ils lui firent l’offre. Elle avait mentit sur ses compétences en nettoyage et accepter ce travail trop éloigné de son appartement juste pour espérer voir le champion : James. Ca, c’était un nom qui en imposait, le genre porté par un grand brun barbu viril, aux muscles épais comme des jambons secs. Elle mourrait d’envie de le croiser, et qui sait peut-être même de l’affronter ? Qui de mieux pour lui en apprendre plus sur les combats pokémons que LE champion pokémon type combat. Elle croisait les doigts.
Le grincement de la porte du vestiaire la ramena à la réalité.
Lyxiae
- Jacob Doe
Dresseur
Argent : 70
Expérience : 45
Région d'origine : Unys
Âge : 36 ans
Avatar : Sebastian Castellanos - The Evil Within
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Jacob • Kiele
Mais c’était quoi ça encore ? Jacob s’arrêta net, un pied toujours à l’extérieur du vestiaire. Quand l’autre vieux lui avait dit que la femme avec qui il travaillerait était déjà arrivée, il s’attendait à trouver… ben à trouver une femme, quoi. Plus proche du troll que de l’humain, la créature dans la pièce semblait déjà prête à se mettre en besogne.
« Bonjour. »
Pure politesse. Il n’y avait aucune chaleur dans ces salutations. Simple obligation sociale, accompagnée d’un hochement de tête avant que l’homme ne pénètre dans la pièce. Il enleva son jeans et sa chemise pour enfiler un pantalon ample et un débardeur, plus adaptés aux tâches ménagères. Il troqua également ses chaussures de villes pour de vieilles baskets qui avaient vu de meilleurs jours. Avec sa barbe de la veille et son odeur de cigarette, Jacob avait le look de l’intérimaire un peu paumé dans sa vie, encaissant un maigre salaire semaine après semaine avec l’espoir de décrocher un jour un contrat qui pourrait apporter un peu de stabilité à son quotidien.
L’arène d’Alnora. Un endroit qu’il n’avait pas l’habitude de fréquenter. Il n’avait jamais tenté sa chance dans les arènes de Nérova. Ce genre de folie était loin derrière lui et maintenant qu’il avait sa vie, ses enfants, et un vrai boulot, il n’était plus nécessaire d’aller faire le mariole dans ce genre de lieu. Encore que, vu comment les petits insistaient pour assister à des matches et voir leur papa défier un champion, Jacob savait que ce n’était qu’une question de temps avant qu’il ne revienne avec la casquette de challenger. Il lui faudrait peut-être s’entraîner avant. Si le détective, dans ses jeunes années, se débrouillait avec les Pokémons, il n’était pas certain d’aller très loin avec un Nosférapti combattant une fois tous les trente-six du mois et un Feuforêve qui s’était gentiment incrusté dans sa vie. Les enfants voyaient en leur père un héros et ils adoraient presque autant James, voir un combat entre les deux leur tenait à cœur et en voyant leur yeux remplis d’étoiles, Jacob ne pourrait pas leur refuser cette faveur très longtemps. Il soupira. S’il était certain d’avoir ses chances dans un octogone contre le champion lui-même, l’issue d’un match Pokémon était en revanche bien plus incertaine.
« Bon. On ne va pas trop traîner, il était déjà à deux doigts de faire une crise quand je suis arrivé, faudrait pas qu’il claque avant de nous avoir donné ses instructions. »
Il parlait du vieux con qui l’avait fait entrer, bien entendu. Une espèce de relique aussi ridée que tordue, toujours de mauvaise humeur. Ce type, Jacob en avait déjà entendu parler en long et en large. Les intérimaires qui passaient par ici n’en gardaient jamais un bon souvenir, bien qu’il soit apparemment plus « doux » avec les jeunes et jolies demoiselles – il avait donc dû être exécrable avec l’autre tatouée. La matinée ne faisait que commencer et le détective en avait déjà marre. Il n’était pas payé assez pour ces conneries. Dommage qu’il soit son propre patron parce qu’il n’avait plus personne pour aller se plaindre. Eh. A croire qu’au fond, il aimait bien ça. Il sortit dans le couloir. Un coup d’œil à gauche, un autre à droite, et il se tourna vers sa collègue du jour.
« Il a dit qu’il nous attendait dans la salle de combat. Tu sais c’est de quel côté ? »
Avec le vieux qui lui avait cassé les pieds en arrivant ici, il n’avait pas vraiment fait attention au chemin emprunté et il ne se rappelait pas avoir entendu des explications sur la route à emprunter pour atteindre la salle principale de cette arène.
Lyxiae
- Kiele Nu'u
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Argent : 260
Expérience : 70
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Kiele Nu'u & Jacob Doe
Un homme à l’air franchement antipathique entra dans les vestiaires. Il la salua sans amicalité, elle fit de même avec un poil plus de sympathie (mais pas trop, elle avait encore la tête dans le cul). Machoc ignora l’inconnu. En attendant qu’il se change, Kiele fit mine de vérifier sa messagerie de téléphone. Une fois prêts, ils se mirent instinctivement en route.
« Ce serait dommage, grommela-t-elle. Aucune idée, il m’a seulement indiqué les vestiaires perso. Bah, ça ne doit pas être compliqué à trouver. »
Effectivement, en marchant à peine quelques minutes dans le bâtiment, ils trouvèrent la salle en question. En pénétrant à l’intérieur, ils purent admirer l’architecture classique qui donnait à la pièce un sentiment de grandiose. En un mot, immense. Cela lui rappelait des photos du palais Chaydeuvre, si somptueux et riche. Elle était impressionnée, mais en même temps un peu déçue en voyant le centre. Là où elle espérait voir un ring de boxe ou un dojo se trouvait un énorme rectangle de terre, délimité par des lignes blanches. Probable que toutes les arènes aient un stade comme ça pour les pokémons.
« Pas trop tôt les jeunes ! Rouspéta le vieil homme assit sur un banc. La ponctualité, c’est pas de votre génération je présume. Peu importe, voilà le topo : ce morveux de James a encore laissé ses satanés pokémons détruire le terrain, du coup il faut réparer ce merdier et c’est vous qui allez vous y coller. Un vrai massacre, tellement qu’aujourd’hui l’arène ouvrira plus tard pour vous laissez le temps de ranger. »
La pièce était effectivement dans un sacré désordre. Des trous laissés par les combats, de la poussière partout, de vilaines traces de pattes sur le carrelage et bien plus encore. Elle se demandait s’ils devraient vraiment reboucher lesdits trous.
« Bien sûr, une fois que vous aurez tout nettoyé ici, vous vous occuperez de tout le reste de l’arène. Voilà, je crois que j’ai suffisamment jacté, des questions ?
-Est-ce qu’on verra le champ…
-Tant mieux, bon bah suivez-moi je vais vous montrer le local où on range le matériel de nettoyage. »
Elle bouillait intérieurement. Déjà la deuxième fois que ce vieux crouton lui faisait le coup, à la troisième elle ne garantissait pas de pouvoir se retenir. Le duo suivit l’ancien jusqu’à un petit placard contenant tout le nécessaire à leur travail. Balais en tout genre, torchons, serpillères, sceaux, torchons, poubelles, produits à carreaux, pour le bois, etc. Un véritable paradis de la ménagère dis-donc…
« Bon, moi je vous laisse. Ah oui, vous avez droit à 15 minutes de pause. On se revoit à 13h. »
Bon débarras, les deux adultes se retrouvèrent seuls. Personnellement elle se sentait désarçonnée par la masse de travail qu’il y avait. Elle se pressa d’enfiler une blouse de nettoyage, des gants en caoutchouc et de quoi récurer le sol.
« Au fait, moi c’est Kiele, et toi ? Comment on se répartit le travail ? »
À noter que Machoc avait quitté le groupe au moment d’aller chercher le matériel, il avait trouvé un punching-ball avec lequel s’entrainer.
« Ce serait dommage, grommela-t-elle. Aucune idée, il m’a seulement indiqué les vestiaires perso. Bah, ça ne doit pas être compliqué à trouver. »
Effectivement, en marchant à peine quelques minutes dans le bâtiment, ils trouvèrent la salle en question. En pénétrant à l’intérieur, ils purent admirer l’architecture classique qui donnait à la pièce un sentiment de grandiose. En un mot, immense. Cela lui rappelait des photos du palais Chaydeuvre, si somptueux et riche. Elle était impressionnée, mais en même temps un peu déçue en voyant le centre. Là où elle espérait voir un ring de boxe ou un dojo se trouvait un énorme rectangle de terre, délimité par des lignes blanches. Probable que toutes les arènes aient un stade comme ça pour les pokémons.
« Pas trop tôt les jeunes ! Rouspéta le vieil homme assit sur un banc. La ponctualité, c’est pas de votre génération je présume. Peu importe, voilà le topo : ce morveux de James a encore laissé ses satanés pokémons détruire le terrain, du coup il faut réparer ce merdier et c’est vous qui allez vous y coller. Un vrai massacre, tellement qu’aujourd’hui l’arène ouvrira plus tard pour vous laissez le temps de ranger. »
La pièce était effectivement dans un sacré désordre. Des trous laissés par les combats, de la poussière partout, de vilaines traces de pattes sur le carrelage et bien plus encore. Elle se demandait s’ils devraient vraiment reboucher lesdits trous.
« Bien sûr, une fois que vous aurez tout nettoyé ici, vous vous occuperez de tout le reste de l’arène. Voilà, je crois que j’ai suffisamment jacté, des questions ?
-Est-ce qu’on verra le champ…
-Tant mieux, bon bah suivez-moi je vais vous montrer le local où on range le matériel de nettoyage. »
Elle bouillait intérieurement. Déjà la deuxième fois que ce vieux crouton lui faisait le coup, à la troisième elle ne garantissait pas de pouvoir se retenir. Le duo suivit l’ancien jusqu’à un petit placard contenant tout le nécessaire à leur travail. Balais en tout genre, torchons, serpillères, sceaux, torchons, poubelles, produits à carreaux, pour le bois, etc. Un véritable paradis de la ménagère dis-donc…
« Bon, moi je vous laisse. Ah oui, vous avez droit à 15 minutes de pause. On se revoit à 13h. »
Bon débarras, les deux adultes se retrouvèrent seuls. Personnellement elle se sentait désarçonnée par la masse de travail qu’il y avait. Elle se pressa d’enfiler une blouse de nettoyage, des gants en caoutchouc et de quoi récurer le sol.
« Au fait, moi c’est Kiele, et toi ? Comment on se répartit le travail ? »
À noter que Machoc avait quitté le groupe au moment d’aller chercher le matériel, il avait trouvé un punching-ball avec lequel s’entrainer.
Lyxiae
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