- Adam Smith
Dresseur
Argent : 85
Expérience : 30
Région d'origine : Hoenn
Âge : Trente ans
Avatar : Kujo Jotaro
Voilà deux heures qu'ils attendaient à l'estuaire d'on ne sait quel fleuve. Deux longues heures, à fixer les innombrables affluents qui serpentaient entre les bancs de sable. Deux heures et treize minutes, pour être exact : Adam ne pouvait pas se tromper, oh que non. Contrairement à son camarade, il ne lâchait pas son smartphone des yeux, et s'il avait eu le malheur d'accepter de se joindre à Nonoko dans son entreprise inutilement stupide, il n'avait jamais compté lui donner la moindre forme d'aide pour autant. Dans la mesure où l'activité n'avait absolument rien à voir avec leur domaine d'expertise, le gamin devait se débrouiller seul. À la place, le capitaine épiait articles et fils d'actualité, toujours à la recherche du moindre indice sur son Némésis de toujours. Autour d'eux, on entendait des voix, des rires et des râles : les gens s'étaient regroupés pour une sorte d’événement inédit, car à en croire l'alolan, qui lui-même le tenait d'une source soi-disant sûre, une créature légendaire devait prochainement traverser l'estuaire pour rejoindre le littoral.
— Allez, Monsieur Saumon...
Oui. Monsieur Saumon, qu'ils l'appelaient. Un magicarpe qu'on avait vraisemblablement plus besoin de présenter, tant il avait regroupé d'admirateurs sur place. Un magicarpe doré, donc chromatique, qui d'après les rumeurs, avait appartenu à un dresseur aimant... jusqu'à ce qu'il se fasse capturer par un pirate. Évidemment, le malfrat avait trouvé un moyen de lui fourrer quelque chose d'inestimable dans la bouche : un indice qui devait mener quiconque le trouvait jusqu'à son trésor. Si Adam était un homme rationnel, et ne croyait donc pas à ce genre de bêtises, c'était loin d'être le cas de Nonoko : l'idiot l'avait tanné pendant cinq jours et cinq nuits pour qu'ils partent à la chasse de la créature mythique. Évidemment, le capitaine avait dû choisir entre une punition adaptée et la concession, mais son humeur relativement positive et les arguments convaincants du garçon l'avaient poussé à finalement accepter. En conclusion, il s'était fait avoir en beauté.
— Ah !
— Tu l'as trouvé ?
— ...non. J'ai perdu l'équilibre.
Le capitaine se leva et asséna une tape plus ou moins amicale à l'arrière de la tête de son matelot. Il s'étira tout en largeur, et observa l'étendue sableuse ainsi que la multitude de peuple qui s'y trouvait. Sur l'instant, il pensa que les gens n'avaient vraiment rien de mieux à faire de leur vie... puis réalisa qu'il était lui aussi sur place à perdre son temps. Pour s'occuper, il décida donc d'empoigner sa pokéball, et de libérer le brave Bosco dans le cours d'eau le plus proche : quitte à se dégourdir les jambes, il pouvait bien en faire profiter son pokémon. Sur le coup, l'idée lui sembla bonne, et puis vint la réalisation. Bosco était doré... tout comme le prétendu Monsieur Saumon.
— Euh, capitaine...
— Je sais.
Il eut envie de rappeler son fidèle camarade, mais bien trop tard : le poisson se mit à glisser à toute allure au gré du courant... et ce dans la direction d'une jeune femme aux choix capillaires plus que douteux.
— Allez, Monsieur Saumon...
Oui. Monsieur Saumon, qu'ils l'appelaient. Un magicarpe qu'on avait vraisemblablement plus besoin de présenter, tant il avait regroupé d'admirateurs sur place. Un magicarpe doré, donc chromatique, qui d'après les rumeurs, avait appartenu à un dresseur aimant... jusqu'à ce qu'il se fasse capturer par un pirate. Évidemment, le malfrat avait trouvé un moyen de lui fourrer quelque chose d'inestimable dans la bouche : un indice qui devait mener quiconque le trouvait jusqu'à son trésor. Si Adam était un homme rationnel, et ne croyait donc pas à ce genre de bêtises, c'était loin d'être le cas de Nonoko : l'idiot l'avait tanné pendant cinq jours et cinq nuits pour qu'ils partent à la chasse de la créature mythique. Évidemment, le capitaine avait dû choisir entre une punition adaptée et la concession, mais son humeur relativement positive et les arguments convaincants du garçon l'avaient poussé à finalement accepter. En conclusion, il s'était fait avoir en beauté.
— Ah !
— Tu l'as trouvé ?
— ...non. J'ai perdu l'équilibre.
Le capitaine se leva et asséna une tape plus ou moins amicale à l'arrière de la tête de son matelot. Il s'étira tout en largeur, et observa l'étendue sableuse ainsi que la multitude de peuple qui s'y trouvait. Sur l'instant, il pensa que les gens n'avaient vraiment rien de mieux à faire de leur vie... puis réalisa qu'il était lui aussi sur place à perdre son temps. Pour s'occuper, il décida donc d'empoigner sa pokéball, et de libérer le brave Bosco dans le cours d'eau le plus proche : quitte à se dégourdir les jambes, il pouvait bien en faire profiter son pokémon. Sur le coup, l'idée lui sembla bonne, et puis vint la réalisation. Bosco était doré... tout comme le prétendu Monsieur Saumon.
— Euh, capitaine...
— Je sais.
Il eut envie de rappeler son fidèle camarade, mais bien trop tard : le poisson se mit à glisser à toute allure au gré du courant... et ce dans la direction d'une jeune femme aux choix capillaires plus que douteux.
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