- Aerin Yakoubi
Dresseur
Argent : 125
Expérience : 170
Région d'origine : Kanto
Âge : 21 ans
Avatar : Yume - Hai to Gensō no Grimgar
A LA GUERRE COMME A LA GUERRE
Cyrus & Aerin
Aerin se baladait tranquillement dans les rues. Elle aimait bien Luminis. Finalement, la demoiselle s’était adaptée avec facilité à la vie en ville contrairement à ce qu’elle s’était imaginée au début. N’oublions pas qu’à la base, c’était une fille vivant dans une petite commune, à la campagne. Alors, c’était un très gros changement. Ce qu’elle appréciait ici, c’était d’avoir tout à proximité ! Et c’était vraiment pratique. Une course de dernière minute ? Et hop, direction la petite supérette ouverte jusqu’à pas d’heure. Après, le côté négatif, c’est que l’endroit était vraiment grand et qu’il était facile de se perdre. Combien de fois était-ce arrivée à la jeune femme ? Elle ne les comptait même plus.
Sac sur les épaules, Aerin venait de finir sa journée de stage. Aujourd’hui encore, elle s’était enrichie de connaissances médicales –et avait ramené deux trois fois du café à ses tuteurs. (La sale besogne des stagiaires) Mais peu importe. L’essentiel, c’est qu’elle se plaisait et elle se donnait les moyens pour réussir. Plus tard, ce travail payerait et ce sera ensuite à son tour de demander à des gamins de lui préparer du café. La roue tourne, comme on dit. Naïve, ou tout simplement trop gentille…
Marchant tranquillement, une publicité captait rapidement son attention, la faisant dévier de sa trajectoire. Un Grlaçon titubait un peu au loin, une pancarte sur le dos. Et à côté, une personne était en train de parler dans un mégaphone tout en donnant des tracts. Ils faisaient tous les deux la promotion d’un nouveau produit.
« Venez gouter les nouveaux parfums de chez Sorb&Bouboul’s ! »
En arrivant à sa hauteur, Aerin attrapait l’un des prospectus et l’analysait. Une glace réalisée avec les fruits de la gorge d’un Tropius ?! Intéressant… Mais ce qui l’était encore plus, c’était de découvrir que seuls les 100 premiers clients auraient la chance de gouter tous ces nouveaux parfums gratuitement. Hors de question de passer à côté d’une telle occasion. Sans perdre une seconde de plus, la demoiselle filait vers le glacier en quatrième vitesse. Au bout de quelques minutes de course, elle distinguait déjà au loin une petite file de personnes, juste devant le dit glacier. Encore un petit effort et elle pourrait se hisser.
« Encore quatre personnes pour bénéficier de la promotion de Sorb&Bouboul’s ! … Encore trois… » entendait la demoiselle au loin. Vite, elle ne devait pas ralentir. « Encore deux…. Et…. Encore…. Une … »
SBAF.
Aerin s’écroulait au sol, sans rien comprendre. Elle avait pris de plein fouet quelque chose. Ou plutôt quelqu’un. Le choc avait tellement été violent qu’elle en était tombée sur son postérieur. Quelque peu sonnée, elle ne perdait pas le nord et se redressait vivement. A côté d’elle, se trouvait un garçon. Et visiblement, tous les deux ne convoitaient qu’une chose : la dernière place pour bénéficier de cette incroyable promotion.
« J’étais là avant, si tu crois que tu vas me passer devant, minus ! » attaqua Aerin, les yeux froncés en un air de défi. « A moi la 100ème place monsieur ! Vous avez bien vu, je suis arrivée bien avant lui. »
Plutôt avenante et altruiste habituellement, ce n’était pas du tout le cas à cet instant. Pourquoi ? Car c’est son estomac qui parlait, rien d’autre. Et elle salivait d’avance de pouvoir gouter à tous ces parfums encore inconnus.
Sac sur les épaules, Aerin venait de finir sa journée de stage. Aujourd’hui encore, elle s’était enrichie de connaissances médicales –et avait ramené deux trois fois du café à ses tuteurs. (La sale besogne des stagiaires) Mais peu importe. L’essentiel, c’est qu’elle se plaisait et elle se donnait les moyens pour réussir. Plus tard, ce travail payerait et ce sera ensuite à son tour de demander à des gamins de lui préparer du café. La roue tourne, comme on dit. Naïve, ou tout simplement trop gentille…
Marchant tranquillement, une publicité captait rapidement son attention, la faisant dévier de sa trajectoire. Un Grlaçon titubait un peu au loin, une pancarte sur le dos. Et à côté, une personne était en train de parler dans un mégaphone tout en donnant des tracts. Ils faisaient tous les deux la promotion d’un nouveau produit.
« Venez gouter les nouveaux parfums de chez Sorb&Bouboul’s ! »
En arrivant à sa hauteur, Aerin attrapait l’un des prospectus et l’analysait. Une glace réalisée avec les fruits de la gorge d’un Tropius ?! Intéressant… Mais ce qui l’était encore plus, c’était de découvrir que seuls les 100 premiers clients auraient la chance de gouter tous ces nouveaux parfums gratuitement. Hors de question de passer à côté d’une telle occasion. Sans perdre une seconde de plus, la demoiselle filait vers le glacier en quatrième vitesse. Au bout de quelques minutes de course, elle distinguait déjà au loin une petite file de personnes, juste devant le dit glacier. Encore un petit effort et elle pourrait se hisser.
« Encore quatre personnes pour bénéficier de la promotion de Sorb&Bouboul’s ! … Encore trois… » entendait la demoiselle au loin. Vite, elle ne devait pas ralentir. « Encore deux…. Et…. Encore…. Une … »
SBAF.
Aerin s’écroulait au sol, sans rien comprendre. Elle avait pris de plein fouet quelque chose. Ou plutôt quelqu’un. Le choc avait tellement été violent qu’elle en était tombée sur son postérieur. Quelque peu sonnée, elle ne perdait pas le nord et se redressait vivement. A côté d’elle, se trouvait un garçon. Et visiblement, tous les deux ne convoitaient qu’une chose : la dernière place pour bénéficier de cette incroyable promotion.
« J’étais là avant, si tu crois que tu vas me passer devant, minus ! » attaqua Aerin, les yeux froncés en un air de défi. « A moi la 100ème place monsieur ! Vous avez bien vu, je suis arrivée bien avant lui. »
Plutôt avenante et altruiste habituellement, ce n’était pas du tout le cas à cet instant. Pourquoi ? Car c’est son estomac qui parlait, rien d’autre. Et elle salivait d’avance de pouvoir gouter à tous ces parfums encore inconnus.
...
Lyxiae
- Cyrus Aken
Ami des nomades
Argent : 240
Expérience : 95
Région d'origine : Nérova
Âge : 16 ans
Avatar : Jesse Andersen
- Chaud devant ! Laissez passer ! Pardon. Oh, jolie veste madame. Excusez-moi ! Poussez-vous !
De nouveaux parfums chez Sorb&Bouboul’s, vous imaginez ? Non ? C’est que vous n’avez sûrement jamais goûté l’une de leur glace. Cette onctuosité, cette volupté, une fraîcheur à vous givrer la cervelle… Mmmh, j’en rêve rien que d’imaginer leurs nouvelles saveurs. Vous comprenez sans doute mieux pourquoi je ne laisserais aucun passant me ralentir pour obtenir leur offre de goûter en exclusivité ces parfums ! Si je veux avoir une chance d’obtenir l’une de ces glaces, je dois être dans les cent premiers arrivés. Ouais, ça devient tout de suite plus compliqué. Mais j’y crois et j’use de tout mon art de contorsion pour traverser la foule à la vitesse de l’éclair. Bastet me suit de près, elle n’a pas besoin de grand-chose pour se faufiler dans la rue entre les gens. Parfois, j’aimerais être un Pokémon. Ça m’arrangerait le coup dans des situations délicates comme celle-ci.
- Encore quatre personnes pour bénéficier de la promotion de Sorb&Bouboul’s !
Depuis l’autre côté de la rue, j’entendis cette annonce comme un appel personnel. Je n’avais que très rarement l’occasion de me rendre à Luminis, même si la ville côtoyait la mienne. Mes mères étaient trop occupées en général par leur travail pour le tourisme. Quant à moi, je ne m’étais jamais aventuré seul par-delà le désert. Donc la dernière fois que j’avais vu cette devanture en forme de cône glacé remontait à l’âge de mes dix ans. Comme une épouse retrouvée, je me précipitais vers elle le cœur en joie et les bras tendus.
- Je suis là… *SBUNK*
Alerte ! Alerte ! Alerte ! Collision avec créature non identifiée. Elle a bien qu’elle était là avant moi ? Redémarrage requis. Recalcule de la trajectoire. Obstacle identifié : c’est une fille à peine plus âgée qui pète plus haut que son joli minois.
- Minus ? Vous m’avez traité de minus ?! Vous êtes vous bien regardée, madame, du haut de votre mètre cinquante ?!
Ce n’était pas dans mes habitudes de rentrer dans le lard avec quelqu’un, encore moins une inconnue. Mais reconnaissez qu’elle l’avait bien mérité ! Je lui rendais son regard provocateur et me tournait l’employé de Sorb&Bouboul’s en clamant ma version des faits.
- Cette gringalette m’a sauvagement agressé, alors même que j’allais passé le pas de votre porte. Je pense qu’il n’y a pas photo et que vos caméras prouveront que c’est moi le 100ème client !
En aucun cas je ne lui laisserais ma place sans me battre.
- Vous croyez pouvoir m’avoir, mais votre fourberie ne m’atteint pas. Je viens de loin pour goûter à ces glaces, alors ne comptez pas sur moi pour y renoncer !
Pourquoi la vouvoyais-je ? Je voyais bien que nous avions approximativement le même âge. Arf, ça devait être une preuve que sa sorcellerie avait eu des effets sur moi malgré ma méfiance. Regardez-la, n’est-ce pas le visage d’un démon ? Elle salivait d’avance de me faire souffrir, mais ça ne se passerait pas comme ça. Je me redressais et sans l’aider à en faire de même, lui proposais quand même ma main.
- Autrefois lors d’un conflit, Arceus accordait sa bénédiction au travers d’une lutte sans merci, dont seul l’élu ressortait vainqueur. Je te propose de faire de même. Connais-tu le Shi Fu Mi ? Cet art ancestral nous permettra de définir lequel d’entre nous Arceus a choisi.
De nouveaux parfums chez Sorb&Bouboul’s, vous imaginez ? Non ? C’est que vous n’avez sûrement jamais goûté l’une de leur glace. Cette onctuosité, cette volupté, une fraîcheur à vous givrer la cervelle… Mmmh, j’en rêve rien que d’imaginer leurs nouvelles saveurs. Vous comprenez sans doute mieux pourquoi je ne laisserais aucun passant me ralentir pour obtenir leur offre de goûter en exclusivité ces parfums ! Si je veux avoir une chance d’obtenir l’une de ces glaces, je dois être dans les cent premiers arrivés. Ouais, ça devient tout de suite plus compliqué. Mais j’y crois et j’use de tout mon art de contorsion pour traverser la foule à la vitesse de l’éclair. Bastet me suit de près, elle n’a pas besoin de grand-chose pour se faufiler dans la rue entre les gens. Parfois, j’aimerais être un Pokémon. Ça m’arrangerait le coup dans des situations délicates comme celle-ci.
- Encore quatre personnes pour bénéficier de la promotion de Sorb&Bouboul’s !
Depuis l’autre côté de la rue, j’entendis cette annonce comme un appel personnel. Je n’avais que très rarement l’occasion de me rendre à Luminis, même si la ville côtoyait la mienne. Mes mères étaient trop occupées en général par leur travail pour le tourisme. Quant à moi, je ne m’étais jamais aventuré seul par-delà le désert. Donc la dernière fois que j’avais vu cette devanture en forme de cône glacé remontait à l’âge de mes dix ans. Comme une épouse retrouvée, je me précipitais vers elle le cœur en joie et les bras tendus.
- Je suis là… *SBUNK*
Alerte ! Alerte ! Alerte ! Collision avec créature non identifiée. Elle a bien qu’elle était là avant moi ? Redémarrage requis. Recalcule de la trajectoire. Obstacle identifié : c’est une fille à peine plus âgée qui pète plus haut que son joli minois.
- Minus ? Vous m’avez traité de minus ?! Vous êtes vous bien regardée, madame, du haut de votre mètre cinquante ?!
Ce n’était pas dans mes habitudes de rentrer dans le lard avec quelqu’un, encore moins une inconnue. Mais reconnaissez qu’elle l’avait bien mérité ! Je lui rendais son regard provocateur et me tournait l’employé de Sorb&Bouboul’s en clamant ma version des faits.
- Cette gringalette m’a sauvagement agressé, alors même que j’allais passé le pas de votre porte. Je pense qu’il n’y a pas photo et que vos caméras prouveront que c’est moi le 100ème client !
En aucun cas je ne lui laisserais ma place sans me battre.
- Vous croyez pouvoir m’avoir, mais votre fourberie ne m’atteint pas. Je viens de loin pour goûter à ces glaces, alors ne comptez pas sur moi pour y renoncer !
Pourquoi la vouvoyais-je ? Je voyais bien que nous avions approximativement le même âge. Arf, ça devait être une preuve que sa sorcellerie avait eu des effets sur moi malgré ma méfiance. Regardez-la, n’est-ce pas le visage d’un démon ? Elle salivait d’avance de me faire souffrir, mais ça ne se passerait pas comme ça. Je me redressais et sans l’aider à en faire de même, lui proposais quand même ma main.
- Autrefois lors d’un conflit, Arceus accordait sa bénédiction au travers d’une lutte sans merci, dont seul l’élu ressortait vainqueur. Je te propose de faire de même. Connais-tu le Shi Fu Mi ? Cet art ancestral nous permettra de définir lequel d’entre nous Arceus a choisi.
- Aerin Yakoubi
Dresseur
Argent : 125
Expérience : 170
Région d'origine : Kanto
Âge : 21 ans
Avatar : Yume - Hai to Gensō no Grimgar
A LA GUERRE COMME A LA GUERRE
Cyrus & Aerin
« M-Ma… Madame ? De mon mètre cinquante ? » répétait la demoiselle, abasourdie par de tels propos.
Sérieusement ? Elle faisait si vieille que… ça ? Et depuis quand était-elle petite ? Bon, ok. Proportionnellement à ce garçon, c’était vrai. Mais de là à ne mesurer que 150 centimètres tout juste, c’était un peu abusé. Piquée au vif, le teint d’Aerin commençait à virer au rouge. Un rouge de colère, bien entendu mais de gêne aussi. Les mains à présent sur ses hanches, elle ne cessait de toiser du regard cet inconnu qui semblait ne pas lui laisser la place.
« Gringalette, gringalette. Tu vas voir ce qu’elle va te foutre la gringalette dans deux secondes si tu retires pas ces propos. » grommelait dans sa barbe la demoiselle tandis que le garçon se relevait.
Les propos de ce dernier étaient quelque peu déroutant pour Aerin. Il semblait être de haute société, vu les mots employés et le vouvoiement alors qu’ils étaient pour ainsi dire du même âge. Du moins, c’est ce que croyait la jeune femme en l’observant un peu mieux. Sa chevelure bleue l’intriguait suffisamment, a-t-elle point qu’elle se demandait si c’était possible naturellement. Bien sûr que non, bécasse ! C’était forcément une coloration. Ouais bah, il ferait mieux d’arranger sa coupe parce que ça par bien en cacahouète là-dedans. Pendant son observation, une idée lui venait à l’esprit ; une idée en lien avec le ton employé de son interlocuteur. Elle ignorait alors –dans un premier temps- sa proposition de Shi Fu Mi.
« Et les bonnes manières, alors ?! Les femmes d’abord, dit-on. Et il se trouve que j’en suis une. » moucha-t-elle tout en plaquant son vêtement du haut pour que l’on puisse bien distinguer sa poitrine. Elle faisait ça juste au cas où, s’il osait rétorquer qu’il avait des doutes. Oui parce qu’on le lui avait déjà faite celle-là, donc elle prenait les devant. « Bon, ok… Je veux bien faire le Shi Fu Mi. En trois manche. Celui qui en remporte le plus accède au privilège sacrée. T’es prêt ? … SHI … FU … MI !! »
Bras tendu en avant, Aerin dévoilait avec fierté son poing représentant la pierre. Ecrasant majestueusement son adversaire qui avait visiblement opté pour les ciseaux.
« AHAHA ! » s’esclaffa la demoiselle. « Manche suivante. SHI … FU … MI !! »
Et… Perdu cette fois. Gardant la même stratégie, Aerin avait encore pris la pierre mais son adversaire avait été plus malin cette fois et représentait la feuille avec sa main.
« Dégage cet air réjouis de ton petit minois, il reste une manche. » grondait Aerin qui avait bien vite perdu son sourire. Mais elle le regagnait bien assez vite en réfléchissant à sa stratégie. Il existait bien une variante, comme le puits, ou la bombe, n’est-ce pas ? C’est bien ce qu’elle comptait appliquer jusqu’à ce que…
« Et voilà notre 100ème client ! Bravo monsieur et profitez bien de notre promotion ! »
Aerin se retournait et constatait avec effroi qu’une autre personne venait de leur chiper la 100ème place pendant qu’ils se disputaient la place.
« Non… Non mais monsieur…. Vous ne pouvez pas faire çaaaa. » commençait à pleurnicher Aerin. « On était en train de s’affronter. Et… snif… L’un de nous deux devait gagner et… snif… Vous fichez tout en l’air, snif… »
Une gamine ? Mais noooon.
Sérieusement ? Elle faisait si vieille que… ça ? Et depuis quand était-elle petite ? Bon, ok. Proportionnellement à ce garçon, c’était vrai. Mais de là à ne mesurer que 150 centimètres tout juste, c’était un peu abusé. Piquée au vif, le teint d’Aerin commençait à virer au rouge. Un rouge de colère, bien entendu mais de gêne aussi. Les mains à présent sur ses hanches, elle ne cessait de toiser du regard cet inconnu qui semblait ne pas lui laisser la place.
« Gringalette, gringalette. Tu vas voir ce qu’elle va te foutre la gringalette dans deux secondes si tu retires pas ces propos. » grommelait dans sa barbe la demoiselle tandis que le garçon se relevait.
Les propos de ce dernier étaient quelque peu déroutant pour Aerin. Il semblait être de haute société, vu les mots employés et le vouvoiement alors qu’ils étaient pour ainsi dire du même âge. Du moins, c’est ce que croyait la jeune femme en l’observant un peu mieux. Sa chevelure bleue l’intriguait suffisamment, a-t-elle point qu’elle se demandait si c’était possible naturellement. Bien sûr que non, bécasse ! C’était forcément une coloration. Ouais bah, il ferait mieux d’arranger sa coupe parce que ça par bien en cacahouète là-dedans. Pendant son observation, une idée lui venait à l’esprit ; une idée en lien avec le ton employé de son interlocuteur. Elle ignorait alors –dans un premier temps- sa proposition de Shi Fu Mi.
« Et les bonnes manières, alors ?! Les femmes d’abord, dit-on. Et il se trouve que j’en suis une. » moucha-t-elle tout en plaquant son vêtement du haut pour que l’on puisse bien distinguer sa poitrine. Elle faisait ça juste au cas où, s’il osait rétorquer qu’il avait des doutes. Oui parce qu’on le lui avait déjà faite celle-là, donc elle prenait les devant. « Bon, ok… Je veux bien faire le Shi Fu Mi. En trois manche. Celui qui en remporte le plus accède au privilège sacrée. T’es prêt ? … SHI … FU … MI !! »
Bras tendu en avant, Aerin dévoilait avec fierté son poing représentant la pierre. Ecrasant majestueusement son adversaire qui avait visiblement opté pour les ciseaux.
« AHAHA ! » s’esclaffa la demoiselle. « Manche suivante. SHI … FU … MI !! »
Et… Perdu cette fois. Gardant la même stratégie, Aerin avait encore pris la pierre mais son adversaire avait été plus malin cette fois et représentait la feuille avec sa main.
« Dégage cet air réjouis de ton petit minois, il reste une manche. » grondait Aerin qui avait bien vite perdu son sourire. Mais elle le regagnait bien assez vite en réfléchissant à sa stratégie. Il existait bien une variante, comme le puits, ou la bombe, n’est-ce pas ? C’est bien ce qu’elle comptait appliquer jusqu’à ce que…
« Et voilà notre 100ème client ! Bravo monsieur et profitez bien de notre promotion ! »
Aerin se retournait et constatait avec effroi qu’une autre personne venait de leur chiper la 100ème place pendant qu’ils se disputaient la place.
« Non… Non mais monsieur…. Vous ne pouvez pas faire çaaaa. » commençait à pleurnicher Aerin. « On était en train de s’affronter. Et… snif… L’un de nous deux devait gagner et… snif… Vous fichez tout en l’air, snif… »
Une gamine ? Mais noooon.
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Lyxiae
- Cyrus Aken
Ami des nomades
Argent : 240
Expérience : 95
Région d'origine : Nérova
Âge : 16 ans
Avatar : Jesse Andersen
Les bonnes manières… Elle en avait de bonnes celle-là. C’était elle qui me rentrait dedans puis m’agressait et c’était à moi de me plier en quatre face à ses caprices de gamine insolente ? Elle pouvait rêver ! Et ce n’était pas en essayant de me faire miroiter sa poitrine, qu’elle parviendrait à obtenir mes faveurs. Si à la rigueur, elle ne m’avait pas pris en traite et m’avait proposé de partager la glace, j’aurais peut-être accepté, mais à partir de maintenant aucun retour en arrière n’était désormais possible.
- Tant mieux que tu sois une fille ! Comme ça tu vas pouvoir apprendre que les bonnes manières, c’est pour tout le monde. Vous voulez l’égalité des sexes, bah ça passe aussi par là. Nah !
Le « nah » n’était peut-être pas nécessaire. Maiiis c’était mieux que de lui tirer la langue. Finalement, elle se « calma » et accepta ma proposition de défi au Shi Fu Mi. Elle posa d’elle-même les conditions, que je ne rechignais pas puisqu’elles correspondaient aux miennes. Dès lors, nos langues se turent pour faire place à la concentration. Chaque geste effectué nous rapprocherait ou nous éloignerait un peu plus du Saint Graal, je devais donc être prudent. Qu’allait-elle faire en premier ? Pierre, certainement. C’est le geste qui vient le plus naturellement. Sauf si elle sait ça et qu’elle veut me contrer, alors elle fera feuille. Oui, ça doit être ça, je dois faire ciseaux.
- Mi !!
Nooooon, elle a fait pierre !!! Quelle horreur, je me suis fait berner comme un débutant. Elle est plus idiote que je ne pensais. Bon, je dois revoir ma stratégie. Attention c’est reparti ! Feuille ! Yes, je l’ai eue. Mwouahaha, elle ne s’y attendait pas à celle-là.
- Je me réjouis si j’veux d’abord. Prépare-toi à perdre la dernière.
J’étais confiant. Elle ne referait certainement pas la pierre. C’était trop risqué pour elle, mais dans le doute j’éviterais de faire les ciseaux. Donc le mieux serait de faire feuille pour une égalité et prévoir une nouvelle manche en remettant les compteurs à zéro. Elle serait déboussolée et je pourrais prendre l’ascendant psychologique sur elle. Mon petit sourire n’allait définitivement pas quitter…
- Et voilà notre 100ème client !
HEIN ? QUOI ? Dans une synchronisation parfaite, la fille et moi détournions le regard vers la personne qui venait de nous voler sans vergogne notre place. Si je fus accablé par cette nouvelle, la fille en fut effondrée. Elle se mit à pleurer comme un bébé. A tous les coups, c’était une de ses ruses pour attendrir l’employé et espérer gratter une place supplémentaire. Pas folle la guêpe, je me décidais de l’imiter.
- Snif, monsieur snif… Nous étions là avant. On était… snif… à deux doigts d’avoir terminé…
- Désolé. Tenez, voici les dates de sortie de ces nouveaux parfums, vous n’aurez qu’à revenir à ce moment-là.
J’attrapais l’un de ses flyers avec scepticisme. Il ne me fallut pas plus de deux secondes pour repérer la date et constater qu’elle repoussait ma découverte gustative à dans deux mois.
- Vous plaisantez, je ne vais pas pouvoir attendre aussi longtemps ! C’est injuste !
Fini les larmes, bonjour à la colère.
- Nous avons d’autres glaces si vous le souhaitez. Venez faire un tour dans la boutique.
Ce n’était pas vraiment la réponse que j’attendais, ni la fille d’ailleurs. Nous restions un moment pantois sous le store du magasin, nous demandant ce que nous allions faire maintenant que notre objectif nous était passé sous le nez. Nous n’avions même pas le plaisir de pouvoir râler contre la victoire de l’autre. Ce coup du sort nous avait vraiment pris au dépourvu, nous dépossédant de notre animosité.
- Ça ne sert à rien d’attendre ici. Tu veux une glace ?
Observant la réponse de la jeune fille, je la détaillais un peu plus. Ses joues étaient rosies par les larmes, tandis que ses yeux marrons étaient encore un peu humides. Enfin, elle avait de longs cheveux bruns à la limite de l’auburn. J’aimais bien cette couleur de cheveux. Dommage qu’elle les laissait tressés, ils auraient sans doute été plus jolis détachés.
- Au fait, moi c’est Cyrus. Prononçais-je à voix basse. Ne vas pas croire que je dis ça parce que je veux qu’on devienne amis ! Ouais, mieux valait mettre les points sur les « i ».
- Tant mieux que tu sois une fille ! Comme ça tu vas pouvoir apprendre que les bonnes manières, c’est pour tout le monde. Vous voulez l’égalité des sexes, bah ça passe aussi par là. Nah !
Le « nah » n’était peut-être pas nécessaire. Maiiis c’était mieux que de lui tirer la langue. Finalement, elle se « calma » et accepta ma proposition de défi au Shi Fu Mi. Elle posa d’elle-même les conditions, que je ne rechignais pas puisqu’elles correspondaient aux miennes. Dès lors, nos langues se turent pour faire place à la concentration. Chaque geste effectué nous rapprocherait ou nous éloignerait un peu plus du Saint Graal, je devais donc être prudent. Qu’allait-elle faire en premier ? Pierre, certainement. C’est le geste qui vient le plus naturellement. Sauf si elle sait ça et qu’elle veut me contrer, alors elle fera feuille. Oui, ça doit être ça, je dois faire ciseaux.
- Mi !!
Nooooon, elle a fait pierre !!! Quelle horreur, je me suis fait berner comme un débutant. Elle est plus idiote que je ne pensais. Bon, je dois revoir ma stratégie. Attention c’est reparti ! Feuille ! Yes, je l’ai eue. Mwouahaha, elle ne s’y attendait pas à celle-là.
- Je me réjouis si j’veux d’abord. Prépare-toi à perdre la dernière.
J’étais confiant. Elle ne referait certainement pas la pierre. C’était trop risqué pour elle, mais dans le doute j’éviterais de faire les ciseaux. Donc le mieux serait de faire feuille pour une égalité et prévoir une nouvelle manche en remettant les compteurs à zéro. Elle serait déboussolée et je pourrais prendre l’ascendant psychologique sur elle. Mon petit sourire n’allait définitivement pas quitter…
- Et voilà notre 100ème client !
HEIN ? QUOI ? Dans une synchronisation parfaite, la fille et moi détournions le regard vers la personne qui venait de nous voler sans vergogne notre place. Si je fus accablé par cette nouvelle, la fille en fut effondrée. Elle se mit à pleurer comme un bébé. A tous les coups, c’était une de ses ruses pour attendrir l’employé et espérer gratter une place supplémentaire. Pas folle la guêpe, je me décidais de l’imiter.
- Snif, monsieur snif… Nous étions là avant. On était… snif… à deux doigts d’avoir terminé…
- Désolé. Tenez, voici les dates de sortie de ces nouveaux parfums, vous n’aurez qu’à revenir à ce moment-là.
J’attrapais l’un de ses flyers avec scepticisme. Il ne me fallut pas plus de deux secondes pour repérer la date et constater qu’elle repoussait ma découverte gustative à dans deux mois.
- Vous plaisantez, je ne vais pas pouvoir attendre aussi longtemps ! C’est injuste !
Fini les larmes, bonjour à la colère.
- Nous avons d’autres glaces si vous le souhaitez. Venez faire un tour dans la boutique.
Ce n’était pas vraiment la réponse que j’attendais, ni la fille d’ailleurs. Nous restions un moment pantois sous le store du magasin, nous demandant ce que nous allions faire maintenant que notre objectif nous était passé sous le nez. Nous n’avions même pas le plaisir de pouvoir râler contre la victoire de l’autre. Ce coup du sort nous avait vraiment pris au dépourvu, nous dépossédant de notre animosité.
- Ça ne sert à rien d’attendre ici. Tu veux une glace ?
Observant la réponse de la jeune fille, je la détaillais un peu plus. Ses joues étaient rosies par les larmes, tandis que ses yeux marrons étaient encore un peu humides. Enfin, elle avait de longs cheveux bruns à la limite de l’auburn. J’aimais bien cette couleur de cheveux. Dommage qu’elle les laissait tressés, ils auraient sans doute été plus jolis détachés.
- Au fait, moi c’est Cyrus. Prononçais-je à voix basse. Ne vas pas croire que je dis ça parce que je veux qu’on devienne amis ! Ouais, mieux valait mettre les points sur les « i ».
- Aerin Yakoubi
Dresseur
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Expérience : 170
Région d'origine : Kanto
Âge : 21 ans
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A LA GUERRE COMME A LA GUERRE
Cyrus & Aerin
Ah parce que lui aussi jouait à ce petit jeu d’imitation ? C’est une blague, c’est ça ? Il est pas capable de réfléchir à sa propre stratégie… Pff pestait intérieurement Aerin qui ne s’arrêtait pas, allant jusqu’à même agripper le pantalon du mec, se mettant carrément à genoux au sol.
« S’il-vous-plaiiiiiiit… » se plaignait-elle davantage, forçant un peu sur les larmes, attirant par la même occasion d’autres regards. Mais ça, la demoiselle n’en avait que faire, tout ce qui comptait à ses yeux, c’était d’obtenir son dû.
Malheureusement, l’homme était cruel et froid. Il se contentait de leur donner d’autres flyers pour connaitre les autres promotions dans les jours à venir. Aerin se relevait non sans peine, effaçant ses larmes de crocodile d’un revers de la main. Elle ne prenait même pas la peine de prendre ce que l’homme lui tendait, bien trop déçue. Peut-être devait-elle prendre des cours de comédie pour être davantage convaincante ? Non, sa prestation était parfaite. C’était cet imbécile qui était bien trop têtu. Croisant les bras, la demoiselle se contentait d’un soupire et s’apprêtait à faire demi-tour quand le garçon avec qui elle se battait pour la 100ème place lui proposait carrément de manger une glace.
« T’es sérieux ? » demandait Aerin en arquant un sourcil, et en le jugeant de haut en bas pour déceler une faille dans cette proposition. Car il y avait forcément une entourloupe là… Comment pouvait-il se montrer sympa après ce qu’il venait de se passer ? Mais bon, une telle proposition, ça ne se refusait pas alors, elle acceptait en hochant simplement la tête de façon positive.
« Moi c’est Aerin. Et t’inquiètes, je n’ai jamais dit qu’on pouvait le devenir. Ça ne m’a même pas traversé l’esprit. En tout cas, c’est très bien de pouvoir mettre un prénom sur un énergumène pareil. »
Le visage de la jeune femme était un peu dur mais il s’adoucit bien vite après ce petit échange avec Cyrus. Après tout, leur première rencontre n’était peut-être pas positive mais qui sait, elle pourrait peut-être le devenir ? Alors, elle décidait de prendre son mal en patience et de le découvrir en acceptant sa proposition. Les deux protagonistes allaient s’installer sur une table de libre et très vite, un serveur arrivait pour prendre commande. Les autres clients, qui avaient été témoins de la scène précédente, les fixaient par moment, attendant comme un second round. Qu’ils ne s’inquiètent pas, il allait arriver plus vite qu’ils ne le pensaient.
« J’aime presque tous les parfums, c’est vraiment dur de choisir. Mais bon, comme tu m’as invitée, je ne vais pas me gêner et prendre : mangue, passion, ananas, citron et… ajoutez de la chantilly et des copeaux de chocolat. Oh, et je ne suis pas contre une petite gaufre. Merci. »
Le sourire malicieux, son regard se tournait vers Cyrus afin d’y voir sa réaction. Quand il l’engueulait, elle se contentait de l’ignorer en haussant les épaules. Elle se disait qu’elle règlerait ça plus tard avec lui, au moment de la note. Maintenant, c’est son estomac qui grondait : il avait faim. Et quand les glaces arrivaient enfin, Aerin s’enthousiasmait.
« Héhé… Pour combien tu ne finis pas en moins d’une minute la tienne ? » défiait de nouveau Aerin.
« S’il-vous-plaiiiiiiit… » se plaignait-elle davantage, forçant un peu sur les larmes, attirant par la même occasion d’autres regards. Mais ça, la demoiselle n’en avait que faire, tout ce qui comptait à ses yeux, c’était d’obtenir son dû.
Malheureusement, l’homme était cruel et froid. Il se contentait de leur donner d’autres flyers pour connaitre les autres promotions dans les jours à venir. Aerin se relevait non sans peine, effaçant ses larmes de crocodile d’un revers de la main. Elle ne prenait même pas la peine de prendre ce que l’homme lui tendait, bien trop déçue. Peut-être devait-elle prendre des cours de comédie pour être davantage convaincante ? Non, sa prestation était parfaite. C’était cet imbécile qui était bien trop têtu. Croisant les bras, la demoiselle se contentait d’un soupire et s’apprêtait à faire demi-tour quand le garçon avec qui elle se battait pour la 100ème place lui proposait carrément de manger une glace.
« T’es sérieux ? » demandait Aerin en arquant un sourcil, et en le jugeant de haut en bas pour déceler une faille dans cette proposition. Car il y avait forcément une entourloupe là… Comment pouvait-il se montrer sympa après ce qu’il venait de se passer ? Mais bon, une telle proposition, ça ne se refusait pas alors, elle acceptait en hochant simplement la tête de façon positive.
« Moi c’est Aerin. Et t’inquiètes, je n’ai jamais dit qu’on pouvait le devenir. Ça ne m’a même pas traversé l’esprit. En tout cas, c’est très bien de pouvoir mettre un prénom sur un énergumène pareil. »
Le visage de la jeune femme était un peu dur mais il s’adoucit bien vite après ce petit échange avec Cyrus. Après tout, leur première rencontre n’était peut-être pas positive mais qui sait, elle pourrait peut-être le devenir ? Alors, elle décidait de prendre son mal en patience et de le découvrir en acceptant sa proposition. Les deux protagonistes allaient s’installer sur une table de libre et très vite, un serveur arrivait pour prendre commande. Les autres clients, qui avaient été témoins de la scène précédente, les fixaient par moment, attendant comme un second round. Qu’ils ne s’inquiètent pas, il allait arriver plus vite qu’ils ne le pensaient.
« J’aime presque tous les parfums, c’est vraiment dur de choisir. Mais bon, comme tu m’as invitée, je ne vais pas me gêner et prendre : mangue, passion, ananas, citron et… ajoutez de la chantilly et des copeaux de chocolat. Oh, et je ne suis pas contre une petite gaufre. Merci. »
Le sourire malicieux, son regard se tournait vers Cyrus afin d’y voir sa réaction. Quand il l’engueulait, elle se contentait de l’ignorer en haussant les épaules. Elle se disait qu’elle règlerait ça plus tard avec lui, au moment de la note. Maintenant, c’est son estomac qui grondait : il avait faim. Et quand les glaces arrivaient enfin, Aerin s’enthousiasmait.
« Héhé… Pour combien tu ne finis pas en moins d’une minute la tienne ? » défiait de nouveau Aerin.
...
Lyxiae
- Cyrus Aken
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- Ouais, très sérieux. Confirmais-je en opinant du chef.
Je m’y attendais un peu, la demoiselle était surprise de ma proposition. Ses yeux de vipère me scrutaient à la recherche de la moindre faille qui lui indiquerait un piège. Mais il n’y en avait aucun. J’étais peut-être déçu d’avoir perdu ma place en partie par sa faute, mais je n’étais pas rancunier pour autant. Ce n’était qu’une glace après tout et mes mères m’avaient appris à relativiser ce genre de choses. Or, cette boutique foisonnait de parfums, dont une très grande majorité qui m’étaient encore inconnus. Au final, hormis ce sentiment d’injustice qui me rongeait de l’intérieur, je n’étais pas si pénalisé de m’être fait subtilisé la centième place.
- Aerin… Je ne risque pas non plus d’oublier le nom d’une pimbêche comme toi.
C’était peut-être exagéré de la traiter ainsi. Elle était surtout pleurnicharde, puérile et égocentrique. Néanmoins, je ne faisais que lui rendre la monnaie de sa pièce. Et plus le temps avançait, plus je me demandais pourquoi je lui avais proposé de manger une glace ensemble. Déjà, tout le monde nous regardait. Après son cirque devant l’entrée avec sa voix stridente, nous étions devenus les nouvelles bêtes de foire des clients et des passants. Bien que le regard des autres m’indifférait, je préférais déguster ma gourmandise tranquillement, plutôt qu’en sentant le poids de divers regards accusateurs sur nos épaules.
Dès que le serveur arriva, ces observateurs de l’ombre eurent ce qu’ils voulaient. Aerin, éprise d’une nouvelle envie de me mettre au fond, commença à commander toute la carte. J’avais peut-être accepté de lui offrir une glace, mais elle abusait clairement de mon hospitalité en toute conscience. A sa place, je me serais fait petit. C’est quand même par sa faute si on s’est fait refouler la première fois.
- Que je sache, je t’ai proposé une glace, pas une gaufre. Donc j’imagine que tu te la payeras toute seule comme une grande ? A moins que tu ne sois aussi petite à l’extérieur qu’à l’intérieur ?
Ce n’était pas très gentil, mais on ne rigole pas avec la nourriture ! De plus, cette fille ne semblait comprendre les choses, que lorsqu’on les lui balançait à la figure. Mon porte-monnaie était pratiquement vide, je n’aurais jamais les économies de payer tout ça et de me commander ma propre gourmandise.
- Pour moi, ce sera noisette et banane avec des morceaux de fraise et de la chantilly, s’il vous plaît.
Aerin m’avait totalement ignoré. Si elle pensait que ça suffirait à me faire plier, elle se mettait le doigt dans l’œil. Moi aussi je pouvais être têtu parfois et elle le verrait tout à l’heure. L’atmosphère qui m’avait paru s’apaiser précédemment devint vraiment lourd pendant l’attente de la glace. De son côté, Aerin vivait sa meilleure vie visiblement. Lorsque sa gigantesque coupe garnie de tout ce qu’elle avait commandé fut posée sur la table, son visage s’illumina de mille étoiles. Ma glace était plus modeste, mais elle ne me laissait pas moins joyeux.
- Pour combien ? Easy… Tu payes ma glace si j’y parviens ?
Oups. Je ne crois pas qu’elle s’attendait à une telle proposition. C’était à mon tour de l’avoir à son propre jeu. Et manger, en bon héros de fiction, ça me connaissait bien. Même si j’étais un peu désolé de devoir mettre un terme aussi rapidement à la vie de ma glace, s’il le fallait je le ferais. Au pire, je pourrais toujours en piquer un bout dans celle d’Aerin, après tout c’est moi qui suis censé la payer, je peux bien y goûter. A moins que…
- Et toi, pour combien tu le fais ? On fait une course de rapidité ?
Je m’y attendais un peu, la demoiselle était surprise de ma proposition. Ses yeux de vipère me scrutaient à la recherche de la moindre faille qui lui indiquerait un piège. Mais il n’y en avait aucun. J’étais peut-être déçu d’avoir perdu ma place en partie par sa faute, mais je n’étais pas rancunier pour autant. Ce n’était qu’une glace après tout et mes mères m’avaient appris à relativiser ce genre de choses. Or, cette boutique foisonnait de parfums, dont une très grande majorité qui m’étaient encore inconnus. Au final, hormis ce sentiment d’injustice qui me rongeait de l’intérieur, je n’étais pas si pénalisé de m’être fait subtilisé la centième place.
- Aerin… Je ne risque pas non plus d’oublier le nom d’une pimbêche comme toi.
C’était peut-être exagéré de la traiter ainsi. Elle était surtout pleurnicharde, puérile et égocentrique. Néanmoins, je ne faisais que lui rendre la monnaie de sa pièce. Et plus le temps avançait, plus je me demandais pourquoi je lui avais proposé de manger une glace ensemble. Déjà, tout le monde nous regardait. Après son cirque devant l’entrée avec sa voix stridente, nous étions devenus les nouvelles bêtes de foire des clients et des passants. Bien que le regard des autres m’indifférait, je préférais déguster ma gourmandise tranquillement, plutôt qu’en sentant le poids de divers regards accusateurs sur nos épaules.
Dès que le serveur arriva, ces observateurs de l’ombre eurent ce qu’ils voulaient. Aerin, éprise d’une nouvelle envie de me mettre au fond, commença à commander toute la carte. J’avais peut-être accepté de lui offrir une glace, mais elle abusait clairement de mon hospitalité en toute conscience. A sa place, je me serais fait petit. C’est quand même par sa faute si on s’est fait refouler la première fois.
- Que je sache, je t’ai proposé une glace, pas une gaufre. Donc j’imagine que tu te la payeras toute seule comme une grande ? A moins que tu ne sois aussi petite à l’extérieur qu’à l’intérieur ?
Ce n’était pas très gentil, mais on ne rigole pas avec la nourriture ! De plus, cette fille ne semblait comprendre les choses, que lorsqu’on les lui balançait à la figure. Mon porte-monnaie était pratiquement vide, je n’aurais jamais les économies de payer tout ça et de me commander ma propre gourmandise.
- Pour moi, ce sera noisette et banane avec des morceaux de fraise et de la chantilly, s’il vous plaît.
Aerin m’avait totalement ignoré. Si elle pensait que ça suffirait à me faire plier, elle se mettait le doigt dans l’œil. Moi aussi je pouvais être têtu parfois et elle le verrait tout à l’heure. L’atmosphère qui m’avait paru s’apaiser précédemment devint vraiment lourd pendant l’attente de la glace. De son côté, Aerin vivait sa meilleure vie visiblement. Lorsque sa gigantesque coupe garnie de tout ce qu’elle avait commandé fut posée sur la table, son visage s’illumina de mille étoiles. Ma glace était plus modeste, mais elle ne me laissait pas moins joyeux.
- Pour combien ? Easy… Tu payes ma glace si j’y parviens ?
Oups. Je ne crois pas qu’elle s’attendait à une telle proposition. C’était à mon tour de l’avoir à son propre jeu. Et manger, en bon héros de fiction, ça me connaissait bien. Même si j’étais un peu désolé de devoir mettre un terme aussi rapidement à la vie de ma glace, s’il le fallait je le ferais. Au pire, je pourrais toujours en piquer un bout dans celle d’Aerin, après tout c’est moi qui suis censé la payer, je peux bien y goûter. A moins que…
- Et toi, pour combien tu le fais ? On fait une course de rapidité ?
- Aerin Yakoubi
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A LA GUERRE COMME A LA GUERRE
Cyrus & Aerin
Pimbêche ? … Aerin n’avait même pas été prétentieuse et encore moins hautaine. Bon d’accord, pas sûr pour le dernier point. Mais tout de même ! Peut-être ne connaissait-il pas la définition de ce mot ? Dans le doute, la jeune femme décidait de ne pas répliquer. Mais pour vengeance, elle commandait tous les parfums qu’elle appréciait. Attitude de gamine ? 100% oui. Abusait-elle. Clairement, à 100% aussi. Malheureusement, sur le coup, elle n’avait pas réfléchi. Car quand elle avait quelqu’un dans le collimateur, elle ne faisait pas tellement attention. Au point d’être égoïste ? Ah, ça, certainement. Bref, heureusement que Cyrus la remettait un peu en place. Il n’avait pas tort mais elle l’ignorait délibérément. Par fierté, sûrement.
La glace servie, la jeune femme s’en léchait les babines d’avance. Qu’elle donnait envie ! Cuillère à la main, elle s’apprêtait à enfourner sa première bouchée. Elle se stoppait dans son élan, un sourire malicieux au visage et le regard vif. Elle pointait de sa cuillère le garçon et le mettait au défi. Sauf qu’elle ne s’attendait clairement pas à cette réponse. Elle se renfrognait donc un petit peu. Il était hors de question de lui payer sa glace, il l’avait invitée. Alors, elle cherchait une solution. Finalement, son interlocuteur proposait avant elle autre chose. Une course.
« Beeen… D’accord. Même si tu as clairement l’avantage. J’aurais peut-être dû en prendre moins. Néanmoins, j’accepte ! Trois, deux, un…. GO ! »
Les premières bouchées passaient sans difficultés. Aerin ne réfléchissait même pas. Mais au bout de quelques secondes à peine, cette sensation de froid montait dans sa tête, rendant la tâche plus compliquée. Et puis, son estomac ne semblait pas apprécier ce traitement. La demoiselle tentait d’y faire abstraction. Mais pas pour longtemps. Car non seulement c’était compliqué mais elle se rendait aussi compte de la stupidité de la course. Il n’y avait donc aucun plaisir.
« Ok. On arrête ! Stop. Je déclare forfait, tu as gagné. Je ne peux pas faire ça, surtout avec de la nourriture que j’apprécie. Désolée. »
C’était bien trop sacrée. Et puis, les glaces, c’était quand même son pêché mignon. Aerin baissait la tête, pour éviter de croiser le regard de son interlocuteur et mangeait un peu plus calmement. Bien entendu, elle était déçue de perdre. Mais elle avait davantage peur de la réaction de Cyrus. Il allait forcément la mettre au fond, la blâmer ou même se moquer. Qu’importe. Alors, elle préférait ne pas le regarder. Ni même parler davantage. C’est plutôt Rob’ qui s’en chargeait d’ailleurs. A condition que Cyrus se serve de son NerovID. Car ouais, comme d’habitude, le Porygon de la demoiselle avait hacké le gadget électronique du garçon. Bon, le langage était primaire mais pouvait quand même laisser la confusion que c’était bien Aerin qui s’adressait à lui par message.
La glace servie, la jeune femme s’en léchait les babines d’avance. Qu’elle donnait envie ! Cuillère à la main, elle s’apprêtait à enfourner sa première bouchée. Elle se stoppait dans son élan, un sourire malicieux au visage et le regard vif. Elle pointait de sa cuillère le garçon et le mettait au défi. Sauf qu’elle ne s’attendait clairement pas à cette réponse. Elle se renfrognait donc un petit peu. Il était hors de question de lui payer sa glace, il l’avait invitée. Alors, elle cherchait une solution. Finalement, son interlocuteur proposait avant elle autre chose. Une course.
« Beeen… D’accord. Même si tu as clairement l’avantage. J’aurais peut-être dû en prendre moins. Néanmoins, j’accepte ! Trois, deux, un…. GO ! »
Les premières bouchées passaient sans difficultés. Aerin ne réfléchissait même pas. Mais au bout de quelques secondes à peine, cette sensation de froid montait dans sa tête, rendant la tâche plus compliquée. Et puis, son estomac ne semblait pas apprécier ce traitement. La demoiselle tentait d’y faire abstraction. Mais pas pour longtemps. Car non seulement c’était compliqué mais elle se rendait aussi compte de la stupidité de la course. Il n’y avait donc aucun plaisir.
« Ok. On arrête ! Stop. Je déclare forfait, tu as gagné. Je ne peux pas faire ça, surtout avec de la nourriture que j’apprécie. Désolée. »
C’était bien trop sacrée. Et puis, les glaces, c’était quand même son pêché mignon. Aerin baissait la tête, pour éviter de croiser le regard de son interlocuteur et mangeait un peu plus calmement. Bien entendu, elle était déçue de perdre. Mais elle avait davantage peur de la réaction de Cyrus. Il allait forcément la mettre au fond, la blâmer ou même se moquer. Qu’importe. Alors, elle préférait ne pas le regarder. Ni même parler davantage. C’est plutôt Rob’ qui s’en chargeait d’ailleurs. A condition que Cyrus se serve de son NerovID. Car ouais, comme d’habitude, le Porygon de la demoiselle avait hacké le gadget électronique du garçon. Bon, le langage était primaire mais pouvait quand même laisser la confusion que c’était bien Aerin qui s’adressait à lui par message.
Porygon a écrit:_ Toi beau. Tu viens de où ?Aerin.
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Lyxiae
- Cyrus Aken
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Avec stupéfaction, je regardais Aerin m’annoncer la triste nouvelle. Ma cuillère encore bouche, je manquais presque de la lâcher et la faire tomber par terre. Était-elle sérieuse ? Elle avait pourtant l’air déterminée tout à l’heure à remporter la victoire. Un tel revirement de situation me laissait quoi. D’autant plus que moi, j’avais pratiquement terminé ma glace. Examinant ma coupe, je n’y vis que des restes de fraise et un bout à demi-fondu de glace banane. A côté, Aerin en avait encore un gros morceau qu’elle ne partagerait décidément pas. Même si je gagnais notre pari, je me sentais un peu perdant dans l’histoire.
- Pff, t’es nulle, t’as même pas mangé la moitié de ta glace !
Je ne disais point cela pour l’enquiquiner, mais plutôt pour extérioriser ma frustration. J’avais espoir qu’en l’exprimant à haute voix, elle finisse par ne plus être aussi pénible à supporter. Un peu comme Aerin. J’avais besoin de lui casser du sucre sur le dos pour réussir à la supporter. Dans le fond, ce n’était pas très bien mais comme elle faisait de même en retour, je ne me sentais pas coupable. Il fallait voir le positif : je n’allais pas vider mon porte-monnaie aujourd’hui. Je terminais mes deux petites dernières bouchées en savourant autant que possible ce goût inimitable, puis croisais les bras en regardant Aerin manger tranquillement. Elle ne m’adressais pas un seul coup d’œil. J’étais à ce point pas assez bon pour elle ?!
- Profite-bien de ta glace, ça va être à toi de la payer.
Alors que je la narguais les yeux fermés et un doigt dans le nez, toujours par frustration, je sentis mon NerovID vibrer dans ma poche. Je le sortis et vis un nouveau message. Expéditeur inconnu. Qui ça pouvait être ? J’ouvrais perplexe la conversation. Son contenu était simple, limpide, court et très mal écrit. Cependant, au bas il était signé. Ça se fait encore de signer ses textos ? Pouah, c’est Aerin ! Wait… Elle disait quoi déjà ? « Toi beau. » … Elle n’a pas dû me voir me décrotter le nez. Pourquoi elle se conduit aussi mal avec moi si derrière elle s’intéresse à moi ? Franchement, je ne la comprends pas.
Bon, le message me paraissait clair. Elle n’était pas vilaine, simplement un peu grande gueule et maladroite. Elle n’avait pas choisi la façon la plus logique de m’aborder, mais certaines personnes réagissaient par le rejet avec les personnes qu’ils appréciaient ou qui les impressionnaient. Je supposais qu’elle était de ceux-là.
- Écoute Aerin, j’suis désolé. La communication a du mal à passer entre nous, alors que je sens que tu essaies de faire des efforts. Mais faut que t’arrêtes d’avoir peur. C’est pas grave si on a pas eu cette 100ème place pour la glace. Si on avait été moins bêtes et égoïstes, on se serait dit qu’on se la partageait et ça aurait été joué. Je lui souriais. Tu vois, c’est pas si difficile de se dire les choses, tu devrais commencer par-là.
- Pff, t’es nulle, t’as même pas mangé la moitié de ta glace !
Je ne disais point cela pour l’enquiquiner, mais plutôt pour extérioriser ma frustration. J’avais espoir qu’en l’exprimant à haute voix, elle finisse par ne plus être aussi pénible à supporter. Un peu comme Aerin. J’avais besoin de lui casser du sucre sur le dos pour réussir à la supporter. Dans le fond, ce n’était pas très bien mais comme elle faisait de même en retour, je ne me sentais pas coupable. Il fallait voir le positif : je n’allais pas vider mon porte-monnaie aujourd’hui. Je terminais mes deux petites dernières bouchées en savourant autant que possible ce goût inimitable, puis croisais les bras en regardant Aerin manger tranquillement. Elle ne m’adressais pas un seul coup d’œil. J’étais à ce point pas assez bon pour elle ?!
- Profite-bien de ta glace, ça va être à toi de la payer.
Alors que je la narguais les yeux fermés et un doigt dans le nez, toujours par frustration, je sentis mon NerovID vibrer dans ma poche. Je le sortis et vis un nouveau message. Expéditeur inconnu. Qui ça pouvait être ? J’ouvrais perplexe la conversation. Son contenu était simple, limpide, court et très mal écrit. Cependant, au bas il était signé. Ça se fait encore de signer ses textos ? Pouah, c’est Aerin ! Wait… Elle disait quoi déjà ? « Toi beau. » … Elle n’a pas dû me voir me décrotter le nez. Pourquoi elle se conduit aussi mal avec moi si derrière elle s’intéresse à moi ? Franchement, je ne la comprends pas.
Cyrus a écrit:Asteria. Pourquoi tu ne me le demandes pas directement. T’es timide ? Je ne vais pas te manger, contrairement à ta glace si tu n’arrêtes pas de m’ignorer irl.
Bon, le message me paraissait clair. Elle n’était pas vilaine, simplement un peu grande gueule et maladroite. Elle n’avait pas choisi la façon la plus logique de m’aborder, mais certaines personnes réagissaient par le rejet avec les personnes qu’ils appréciaient ou qui les impressionnaient. Je supposais qu’elle était de ceux-là.
- Écoute Aerin, j’suis désolé. La communication a du mal à passer entre nous, alors que je sens que tu essaies de faire des efforts. Mais faut que t’arrêtes d’avoir peur. C’est pas grave si on a pas eu cette 100ème place pour la glace. Si on avait été moins bêtes et égoïstes, on se serait dit qu’on se la partageait et ça aurait été joué. Je lui souriais. Tu vois, c’est pas si difficile de se dire les choses, tu devrais commencer par-là.
- Aerin Yakoubi
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A LA GUERRE COMME A LA GUERRE
Cyrus & Aerin
Frustré ou non, Aerin s’en fichait. La nourriture, c’était quelque chose de sacrée et elle ne pouvait pas se permettre de la saccager de la sorte. Elle préférait largement l’apprécier en la dégustant plus tranquillement. Elle ne regardait même pas son interlocuteur, même quand ce dernier lui adressait la parole. La demoiselle se contentait juste de hausser un sourcil. D’accord, elle paierait. De toute façon, en vrai, elle n’en avait rien à faire. Cyrus était pénible mais c’était un gamin tout de même supportable. Enfin, dans la limite du raisonnable bien entendu…
Soudain, son NerovID se mettait à vibrer. Etrange… Habituellement, elle recevait rarement des messages. Peut-être était-ce ses parents ? Tout en fourrant sa cuillère de glace en bouche, Aerin sortait l’objet et s’intéressait au contenu. D’abord, c’était l’incompréhension. Il s’agissait de quelqu’un qui, visiblement, ne savait pas orthographier son prénom et qui, par contre, savait qu’elle était en train de manger une glace. Perplexe, les yeux de la jeune fille allaient directement vers le numéro qui était inconnu à ses contacts. Elle pensait à une erreur mais doutait un petit peu vu le texte. Texte qu’elle relisait une seconde fois avant de percuter, voyant par la même occasion le message juste au dessus.
« ROB- !!! » commençait Aerin en se relevant brusquement, hors d’elle.
Mais le jeune homme devant elle avait pris la parole juste avant qu’elle ne puisse en placer une. Le regard noir, Aerin se réinstallait dans sa chaise, pestant intérieurement contre Robert, visiblement coupable. (Comme à chaque fois) Le visage de la demoiselle finissait par se décomposer en écoutant Cyrus. Il était… Amical. Même peut-être un peu trop. C’était soudain, bien trop brusque pour Aerin dont le cœur venait de s’emballer dans sa poitrine. Et voilà qu’il lui souriait ! Le rouge lui montait tout aussi rapidement aux joues. Elle ne savait même pas quoi faire, ni comment réagir. C’était gênant, le mal être se propageait dans ses veines. Elle était… tétanisée.
« Je… Je… »
Sa tentative de prise de parole fut dans un premier temps un échec. Il lui faillait bien quelques secondes pour digérer tout ça. Cyrus semblait surpris de la voir dans un tel état. Et ça l’énervait davantage. Alors, elle prenait un grand coup sa respiration et se relevait tout aussi sèchement que la première fois.
« ECOUTE ! » hurlait elle sans vraiment le vouloir, attirant pas mal de regard en leur direction. « Déjà, je n’ai pas peur. Ni de toi, ni de… de… de mes sentiments ! Euh, attends, n’importe quoi là. Je dis n’importe quoi. » se mélangeait-elle, la voix tremblante. Il faut dire qu’elle était un peu blessée même si cette situation semblait plus anodine qu’autre chose. « Bref ! Je ne suis pas l’auteure de ce message. C’est Robert qui fait encore des siennes et qui essaie de me caser avec le premier des idiots venus ! Et toi tu marches limite les deux pieds dedans. Imbécile… IMBECILE ! »
Aerin ne savait même pas ce qu’elle disait. Ses propos se mélangeait dans un son esprit. Elle était à la fois énervée, perturbée et attendrie. C’était trop bizarre comme cocktail de sentiments. Elle regardait Cyrus droit dans les yeux un court instant. Puis, elle se dépêchait de sortir de la monnaie pour payer la totalité de leur commande.
« Je suis bien entendu d’accord avec ce que tu as dis. Enfin, pas totalement en partie… » continuait-elle en rangeant son portemonnaie. « Et sache que le sourire, ça te va beaucoup mieux que ta tête de Saquedenoeud ! » terminait-elle en tournant talon, des larmes perlant au coin de ses yeux tellement elle s’était montée le bourrichon.
Eh bien… Là on peut dire que Aerin avait effectivement peur de sa réaction après ce qu’elle venait de faire comme scène et surtout après ses propos. Car finalement, dans le fond, elle était d’accord avec ce que Cyrus lui avait dit : ils avaient mal commencé.
Soudain, son NerovID se mettait à vibrer. Etrange… Habituellement, elle recevait rarement des messages. Peut-être était-ce ses parents ? Tout en fourrant sa cuillère de glace en bouche, Aerin sortait l’objet et s’intéressait au contenu. D’abord, c’était l’incompréhension. Il s’agissait de quelqu’un qui, visiblement, ne savait pas orthographier son prénom et qui, par contre, savait qu’elle était en train de manger une glace. Perplexe, les yeux de la jeune fille allaient directement vers le numéro qui était inconnu à ses contacts. Elle pensait à une erreur mais doutait un petit peu vu le texte. Texte qu’elle relisait une seconde fois avant de percuter, voyant par la même occasion le message juste au dessus.
« ROB- !!! » commençait Aerin en se relevant brusquement, hors d’elle.
Mais le jeune homme devant elle avait pris la parole juste avant qu’elle ne puisse en placer une. Le regard noir, Aerin se réinstallait dans sa chaise, pestant intérieurement contre Robert, visiblement coupable. (Comme à chaque fois) Le visage de la demoiselle finissait par se décomposer en écoutant Cyrus. Il était… Amical. Même peut-être un peu trop. C’était soudain, bien trop brusque pour Aerin dont le cœur venait de s’emballer dans sa poitrine. Et voilà qu’il lui souriait ! Le rouge lui montait tout aussi rapidement aux joues. Elle ne savait même pas quoi faire, ni comment réagir. C’était gênant, le mal être se propageait dans ses veines. Elle était… tétanisée.
« Je… Je… »
Sa tentative de prise de parole fut dans un premier temps un échec. Il lui faillait bien quelques secondes pour digérer tout ça. Cyrus semblait surpris de la voir dans un tel état. Et ça l’énervait davantage. Alors, elle prenait un grand coup sa respiration et se relevait tout aussi sèchement que la première fois.
« ECOUTE ! » hurlait elle sans vraiment le vouloir, attirant pas mal de regard en leur direction. « Déjà, je n’ai pas peur. Ni de toi, ni de… de… de mes sentiments ! Euh, attends, n’importe quoi là. Je dis n’importe quoi. » se mélangeait-elle, la voix tremblante. Il faut dire qu’elle était un peu blessée même si cette situation semblait plus anodine qu’autre chose. « Bref ! Je ne suis pas l’auteure de ce message. C’est Robert qui fait encore des siennes et qui essaie de me caser avec le premier des idiots venus ! Et toi tu marches limite les deux pieds dedans. Imbécile… IMBECILE ! »
Aerin ne savait même pas ce qu’elle disait. Ses propos se mélangeait dans un son esprit. Elle était à la fois énervée, perturbée et attendrie. C’était trop bizarre comme cocktail de sentiments. Elle regardait Cyrus droit dans les yeux un court instant. Puis, elle se dépêchait de sortir de la monnaie pour payer la totalité de leur commande.
« Je suis bien entendu d’accord avec ce que tu as dis. Enfin, pas totalement en partie… » continuait-elle en rangeant son portemonnaie. « Et sache que le sourire, ça te va beaucoup mieux que ta tête de Saquedenoeud ! » terminait-elle en tournant talon, des larmes perlant au coin de ses yeux tellement elle s’était montée le bourrichon.
Eh bien… Là on peut dire que Aerin avait effectivement peur de sa réaction après ce qu’elle venait de faire comme scène et surtout après ses propos. Car finalement, dans le fond, elle était d’accord avec ce que Cyrus lui avait dit : ils avaient mal commencé.
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Lyxiae
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