- Victoire Amaryllis
Miraculée
Argent : 180
Expérience : 160
Région d'origine : Nérova
Âge : 22 ans
Avatar : Emilia - Re:Zero
MARIAGE EN GRANDES POMPES
Souhaitant une réception qui marquerait les esprits, mais également quelque chose qui réunirait les deux univers presque opposés de son fiancé et elle, elle avait loué le stade flottant de Mananoko. En cette période hivernale, la température restait encore relativement élevée par ici ; ce n’était pas le cas de son île natale, Ilmerny. Elle avait jugé qu’un mariage là-bas avait de bonnes chances de congeler son futur époux sur place. Donc, le stade flottant.
Aménagé pour l’occasion, le ponton était divisé de chaque côté. Victoire avait fait amener de la fausse neige et des annexes de verre flouté pour simuler la glace. D’un côté l’ambiance estivale et les fleurs, les baies – avec de trop nombreux paniers de partout. De l’autre, la neige, la glace, les arrangements de fleurs blanches et bleues… Et ce n’était pas tout. Un immense voile clair recouvrait le stade, parsemé de fleurs tropicales ici et là, supporté par d’immense piliers de bois et de vignes d’un côté, et d’autres de verre sculpté dans des formes de pokémons glace. L’allée de l’autel disposait ainsi de petites lanternes accrochées ici et là, dans des formes variées et correspondantes à la thématique du jour.
Du côté Mananoko, elle avait engagé des artistes aquatiques pour animer l’eau au moment de leur passage, avait recruté des Jolifors pour une chorégraphie sur mesure, et il ne fallait pas parler de l’orchestre engagé qui attendait dans les gradins derrière l’autel.
Côté Ilmerny, les plaques de verres seraient illuminées par-dessous tout au long de la soirée – astucieux processus qu’elle avait trouvé avec des spots à l’intérieur – dans des tons colorés et variés. De la fausse neige tomberait depuis le haut du stade, et plusieurs bancs sculptés dans du bois étaient déposés çà et là – dans la neige, sur la glace.
En bref, Victoire avait décidé de réunir deux univers autant que possible, et la preuve en était l’autel. D’un verre glacé azuré, couvert de quelques fleurs tropicales, enserré de lierre et porteur d’une livre à la reliure dorée et rouge. Tout devait être parfait. Et toute l’entreprise avait participé à ce mariage de folie qui se préparait. Les visiteurs disposaient d’un large espace pour s’asseoir pendant la cérémonie, avec des bancs de bois sculptés aux formes variés ; on reconnaissait par endroit un Cerfrousse sur le dossier, et à d’autres un Guérilande. Des tapis or et argentés ornaient chaque côté des places assises, avec des fleurs, de la neige et-
Bref. L’image était claire. Beaucoup, BEAUCOUP de trucs en tout genre afin de rendre la chose unique, personnelle et parfaite. Elle avait prévu un repas dans l’hôtel Bord-de-l’Eau – qu’elle avait entièrement réservé pour l’occasion – et engagé un chef étoilé et toute son équipe pour la conception des plats. Tout serait sur le thème de l’été et l’hiver, jusque dans les plats. Aux entrées des sept purées déposées comme des pétales de fleur, jusqu’au dessert reproduisant Ilmerny vanillée avec des immeubles miniatures en chocolat. Sans parler des trois plats de son menu, et des cinq entrées en plus du buffet apéritif aménagé dans le hall de l’hôtel – elle avait fait disposé pas moins de quinze tables de buffet.
A cela s’ajoutait des activités diverses et variées, et comme l’hôtel était entièrement réservé, tout son personnel serait occupé à dorloter les invités. Le gratin de Nérova était là ; certaines des plus grandes fortunes dont elle avait organisé le mariage – elle avait osé envoyer une invitation à la famille royale, mais elle doutait qu’ils se déplacent pour si peu – et même certains champions. Alfred, bien sûr, mais Marie était également là – et Mélanie, qui s’était incrustée à l’entente de la phrase « trois desserts possibles ». Elle avait également invité le Conseil 4 et le Maître, mais aucun ne s’était présenté pour l’instant.
Et pour la nuit, la suite grand luxe les attendait elle et son époux – mon dieu ce terme lui faisait tourner la tête. Nul besoin de préciser qu’elle avait demandé des préparations extrêmement onéreuses. Au moins, l’hôtel s’en mettait plein les poches.
Mais l’attention de Victoire n’était pas concentrée sur ces détails. Non, à l’instant T, elle était autrement plus préoccupée par elle-même. De sa robe à sa coiffure, c’était la panique matinale et le stress pré-mariage. A cette heure encore peu avancée, tous les employés du jour savaient pourtant que Victoire disposait d’un sale caractère. Particulièrement, sa coiffeuse attitrée ne rêvait que d’enfin obtenir l’aval de sa patronne et de partir loin, très loin d’ici.
La belle avait une tresse couronne qui ornait le haut de son crâne, agrémenté d’amaryllis bleue ici et là, tandis que le reste de ses cheveux lissés à souhait retombaient derrière son dos. Ses mèches se recroquevillaient vers l’intérieur au bout des pointes, tandis que celle au-devant de ses oreilles étaient bouclées, offrant un contraste avec l’arrière de sa tête. Une tiare argentée et bleu était cachée dans la tresse couronne, ne se révélant réellement qu’au-devant de son front dans une pierre bleue enserrée par l’argent, dans des formes arrondies et noueuses.
Son visage parfait, ses cils longs, ses lèvres au goût trop doux et ses joues rosées. Et le voile fin, bleuté lui-aussi, qui recouvrait avec délicatesse ses cheveux lisses qui retombaient. La belle inspira, contemplant son propre visage avec inquiétude. A ce stade, Victoire ne savait même plus pourquoi elle était stressée. Tout ce qu’elle savait, c’est que son cœur tambourinait si fort qu’elle ne savait pas si elle survivrait à la journée. Fébrile, elle jeta un regard à sa coiffeuse. Cela irait ; elle ne pouvait à ce stade rien faire de plus.
Alors elle se releva, observant sa robe. Son épaule gauche était nue, tandis que son épaule droite était drapée d’un tissu transparent bleuté. Dessus, une Amaryllis brodée avec en son cœur une pierre incrustée. Un voile blanc et brillant était accroché autour d’elle, fixé à plusieurs ancres ; l’une juste en haut de sa robe, au milieu, et deux derrière son dos. Ses bras nus étaient ainsi caressés par ce voile par moment, qui traînait quelque peu derrière elle. A sa taille, des broderies d’or qui révélait une robe en cascade, blanche et bleue dans toutes leurs nuances, dans un dégradé constant. Le blanc restait dominant, contourné d’or pour le faire ressortir davantage. Elle s’observa, gravant cette image et ce sentiment improbable dans son esprit.
Ce n’était pas le premier mariage auquel elle assistait, mais jamais elle n’aurait cru que tout ce qu’elle avait pu voir était largement sous-estimé. C’était aussi émouvant, stressant et merveilleux que ce qu’on lui avait rapporté. C’était encore plus incroyable et marquant que ce qu’elle aurait cru. Tentant de contenir son émotion, la belle devait maintenant s’assurer que toute son organisation soit respectée à la lettre – et connaissant Nathan, le témoin de Maluma, les choses ne seraient pas faciles. Déjà, elle devait s’occuper de sa parure ; sa bague de fiançailles était déjà solidement ancrée à son doigt, n’attendant plus qu’une alliance. Mais ce collier compléterait sa tenue, et peut être que cela l’apaiserait un peu que de se savoir fin prête.
Grave erreur, car à peine la parure de saphirs enfilée, la demoiselle se sentait encore plus nerveuse. A bien y réfléchir, l’idée que tout se rapprochait la rendait petit à petit folle, manquant de la plonger dans un état à la limite de l’acceptable. A nouveau, Victoire inspira. Il lui fallait trouver sa demoiselle d’honneur, et espérer qu’ensemble, elles pourraient gérer tout ce qui viendrait. Et surtout, SURTOUT, ne pas tomber sur Maluma avant le mariage.
Son pauvre cœur n’en supporterait pas tant. « Mince, les alliances… » Ces malheureux mots de la part d’un employé eurent le don de mettre l’héritière de la firme dans tous ses états, se précipitant vers celui qui avait osé murmuré ces mots. « Vous les avez oubliées ? PERDUES ? QU’EST-CE QUE VOUS EN AVEZ FAIT ?
-Non, non, non non ! Elles sont là, elles sont là, vous voyez ! On a juste… On a qu’une seule paire de rechange au lieu de deux. »
Victoire soupira de soulagement. Oui, elle avait prévu pas moins de trois exemplaires des alliances – juste au cas où – deux robes strictement identiques en tout point, deux parures de saphirs, deux de tout en fait. Anatole, son grand-père, choisit ce moment quelque peu stressant pour se montrer. Ni une, ni deux, la belle se retourna pour informer son aïeul. « Grand-Père, il y a un souci avec les alliances ! Je-
-Victoire. »
Son ton diablement sérieux eut le mérite de la calmer instantanément. Déjà tendue, la future mariée observait désormais son grand-père avec une certaine précaution. Elle avait déjà vu ce regard, cette posture. « Son Altesse Impériale le Prince Albann assistera à ton mariage. » Oof. La surprise dans les yeux, le souffle court et la panique déjà générale doublée, Victoire dû prendre une bonne minute pour assimiler ce qu’il venait de dire. Le Prince Albann avait accepté son invitation. Ce qui ne pouvait vouloir dire qu’une chose : il avait l’intention de rentrer en contact avec elle pour planifier son propre mariage. Et elle ne serait pas à la table des négociations, pas aujourd’hui. « Ne t’inquiètes pas ma chérie. Je m’occupe de tout.
-M-Mais… Mon mariage va servir d’exemple, pas vrai ? Il vient aussi pour s’assurer de la qualité de ce qu’on propose ? M-M-Mais… Je n’ai que DEUX PAIRES D’ALLIANCES ! »
La panique à nouveau dans les yeux, les employés de la compagnie se rendaient compte que la journée allait être encore plus longue que prévue. Anatole lui tendit son bras, l’air d’indiquer que c’était l’heure. Maintenant, elle allait devoir marcher jusqu’à l’autel. Elle était sur le point de sortir de sa cachette, de se présenter à la moitié de la région - et au Prince en personne - avant de pouvoir rejoindre les bras de son fiancé et lui dire oui. Et bizarrement, pour la première fois de sa vie, Victoire n’avait pas les mots. Incapable de formuler la moindre phrase, elle se contenta de saisir mollement le bras de son grand-père, ses mollets tremblant.
Elle n’était pas prête. Qu’est-ce qu’elle allait faire ? Comment ça allait se dérouler ? En cet instant, la belle réalisa que non seulement elle venait d’oublier l’entièreté de son organisation - ce qui était déjà grave - mais également que la seule chose à laquelle elle pouvait penser, c’était ce qu’allait penser Maluma. Il était là, quelque part derrière. S’il prenait la fuite ? S’il décidait de partir ? Si elle n’était pas assez bien ?
Alors elle inspira, relevant la tête haute pour dévisager les invités et trouver le regard de l’homme qu’elle aimait.
Victoire Amaryllis
feat Maluma CervantesALORS ! Grosse description de toute l’organisation. Victoire se prépare, et le Prince Albann en personne se pointe, il assistera au mariage avec sa garde rapprochée (il est surtout là pour affaires en vérité, mais du coup difficile de l’approcher). Victoire entame la cérémonie au bras de son grand-père, pendant que les invités… Bah ils font ce qu’ils veulent. Vous pouvez croiser Marie (la championne de l’île), Mélanie (championne de Luminis) et Alfred (champion d’Ilmerny) parmi les invités.
- Shannon T. Caudwell
Dresseur
Argent : 185
Expérience : 115
Région d'origine : Johto
Âge : 22 ans
Avatar : Ophelia Phamrsolone - Fate/Grand Order
Comment s'était-elle trouvée là, déjà ? C'est ce que se demande encore et encore Shannon en observant anxieusement les gens autours d'elle. Il y a de tous, mais surtout des personnes d'importances, démontrant que l'événement n'est pas anodin - du moins beaucoup plus important que le mariage de monsieur et madame tout le monde. Cela mettait vraiment la demoiselle mal à l'aise, ne sachant pas trop où se mettre ou/et où aller.
L'endroit était bien trop majestueusement décoré pour qu'elle puisse connaître un jour pareil, tout comme il y a des individus qu'elle ne devrait certainement pas croiser aussi simplement en tant normal. Cela ne faisait que se remettre en question la demoiselle : Devait-elle vraiment être ici ? Mérite-t-elle vraiment de profiter de cet événement ? Elle ne connaît même pas les mariés ! Il a évidemment des individus comme elle ici, vu le nombre important d'invités - mais cela ne change en rien les complexes de la borgne.
Doit-elle parler aux gens ? Ou doit-elle juste être une masse qui ne fait que regarder, qu'être là et observer ? Peut-elle s'oser goûter à la nourriture qui certainement une assiette valait facilement le quadruple de son salaire ? Shannon n'était de base même pas tentée à être présente à un tel événement, mais... Disons que son Éditeur lui a très vite fait comprendre qu'elle serait totalement stupide d'ignorer ce genre d'opportunité - non sans lui rappeler à travers quelques piques son incapacité à produire de moindre scène romantique dans ses bouquins. De quoi soupirer.
Oui, cela serait bénéfiques à faire des contacts. Oui, la demoiselle est médiocre pour décrire l'amour - aussi bien de près que de très, très, très loin. Et surtout, oui, elle est assez stupide pour vouloir ne pas venir. Mais... bien que stupide, mais elle n'est pas non plus assez suicidaire pour refuser un conseil 'amical' de son - entre autre - employeur.
Et la voici donc. Perdue dans la masse, dans la foule. Se faisant assez petite, malgré le calepin et le stylo dans ses mains. Prenant maladroitement des notes de ce qui se passe, décrivant de manière assez hasardeuse le lieu et l'ambiance. Elle aurait presque une dégaine de Journaliste débutante... Mais même une Journaliste débutante n'est pas aussi mauvaise que ce que fait Shannon actuellement.
Faire ce pourquoi elle est ici ne va pas être simple...
L'endroit était bien trop majestueusement décoré pour qu'elle puisse connaître un jour pareil, tout comme il y a des individus qu'elle ne devrait certainement pas croiser aussi simplement en tant normal. Cela ne faisait que se remettre en question la demoiselle : Devait-elle vraiment être ici ? Mérite-t-elle vraiment de profiter de cet événement ? Elle ne connaît même pas les mariés ! Il a évidemment des individus comme elle ici, vu le nombre important d'invités - mais cela ne change en rien les complexes de la borgne.
Doit-elle parler aux gens ? Ou doit-elle juste être une masse qui ne fait que regarder, qu'être là et observer ? Peut-elle s'oser goûter à la nourriture qui certainement une assiette valait facilement le quadruple de son salaire ? Shannon n'était de base même pas tentée à être présente à un tel événement, mais... Disons que son Éditeur lui a très vite fait comprendre qu'elle serait totalement stupide d'ignorer ce genre d'opportunité - non sans lui rappeler à travers quelques piques son incapacité à produire de moindre scène romantique dans ses bouquins. De quoi soupirer.
Oui, cela serait bénéfiques à faire des contacts. Oui, la demoiselle est médiocre pour décrire l'amour - aussi bien de près que de très, très, très loin. Et surtout, oui, elle est assez stupide pour vouloir ne pas venir. Mais... bien que stupide, mais elle n'est pas non plus assez suicidaire pour refuser un conseil 'amical' de son - entre autre - employeur.
Et la voici donc. Perdue dans la masse, dans la foule. Se faisant assez petite, malgré le calepin et le stylo dans ses mains. Prenant maladroitement des notes de ce qui se passe, décrivant de manière assez hasardeuse le lieu et l'ambiance. Elle aurait presque une dégaine de Journaliste débutante... Mais même une Journaliste débutante n'est pas aussi mauvaise que ce que fait Shannon actuellement.
Faire ce pourquoi elle est ici ne va pas être simple...
- Lucrezia Li Fonti
Dresseur
Argent : 100
Expérience : 0
Région d'origine : Nérova - Astéria.
Âge : 16 ans.
Avatar : OC | Ma_Ni0122
Pour une jeune fille d’à peine seize années de vie, se mêler au gratin de la haute-société nérovienne ne fût-ce que l’espace d’un instant ne faisait même pas partie du registre du rêve, bien qu’une telle occurrence -eût-elle dû advenir - fasse l’objet de toutes les jalousies. Une personne aussi terre-à-terre que Lucrezia ne se serait même pas risquée à penser pouvoir vivre un tel moment : à la seconde où son imagination aurait débordé pareillement, elle l’aurait recalée, refoulée, pour revenir à des pensées plus productives, et notamment des objectifs qu’elle pouvait atteindre - parce que courir après la Lune ne revenait qu’à se tirer en plein coeur, était éloigné de toute forme de renforcement positif du comportement qu’elle espérait être à même de mettre en place pour atteindre ses propres rêves une fois qu’elle aurait une vision plus concrète de ceux-ci - mis-à-part les trouver.
L’opportunité était pourtant venue à elle aussi soudainement qu’une tempête ou que la déclaration d’amour d’un collégien - c’est-à-dire sans prévenir, sauf pour qui serait expert en ces domaines. Bien que l’adolescente ne soit pas intéressée par les habitants de sa région au point de suivre la rubrique people des actualités de Nérova, elle n’avait tout de même pas pu échapper à cette information, qui lui avait même été communiquée par ses parents, puisque ces derniers savaient que leur fille faisait escale à Mananoko durant son voyage - et avait par là même fait de cette dernière la première étape dans sa découverte de la région, même si elle ne pouvait décemment songer à défier quelconque arène ou à participer à un concours avec ses maigres compétences. Elle pourrait toujours revenir après tout.
Ce mariage, en revanche, il n’allait pas l’attendre - et elle était donc bien contente d’avoir commencé son périple par la capitale du tourisme maritime de Nérova. Certes, il ne l’enthousiasmait que guère parce qu’elle ne se faisait pas, ne se permettait pas d’illusions : elle n’avait aucune compétence sociale lui permettant de tirer son épingle du jeu à un tel évènement, et elle ne pourrait sans doute pas se démarquer au milieu de profils mille fois plus intéressant que le sien - la fille de deux chercheurs travaillant à l’autre bout de Nérova, et la soeur d’un coordinateur somme toute peu connu. En revanche, il représentait tout de même une opportunité : celle d’acquérir plus d’expérience sociale, celle de pouvoir effectuer des rencontres intéressantes, même si ces dernières n’appartenaient pas au gratin de la région, et de façon plus sommaire de contribuer plus ou moins à sa modélisation sommaire de ceux qui étaient les puissances financières de Nérova.
Le plan de Luce était parfait, parce que si elle ne s’attendait à rien du tout, elle ne pourrait pas être déçu, mais il ne lui permettait pas nécessairement de faire face par là-même au poids de la pression, et à la convaincre d’aborder des inconnus une fois le lieu de l’union atteint. Ainsi, elle s’y était faufilée sans chercher à discuter avec qui que ce soit, ni même songer au buffet potentiel comme la plupart des invités impromptus à un mariage ouvert à tous, mais à la place, elle tentait tant bien que mal de se reprendre face à ce qu’elle voyait, face au spectacle qu’offrait ce jour-ci le stade flottant - et toute l'opulence que celui-ci impliquait.
Tentant son possible pour ne pas réfléchir à la somme dépensée pour un tel mariage, et à l’impossibilité pour elle le moindre événement aussi magique que celui-ci promettait de l’être, elle décida de profiter du spectacle plus que des invités - de toute façon tout restait encore dans la phase préparatoire d’après l’heure à laquelle elle était arrivée, donc elle devrait avoir le temps de profiter un petit peu, non ? Le seul élément qu’elle n’avait pas pris en compte dans ses calculs, c’est qu’en s’oubliant un peu au milieu de tout cela, se sentant seule et isolée parmi la foule, comme un fantôme que personne ne pouvait remarquer, n’aller remarquer, elle avait fini par se mettre à marmonner des commentaires sur les décorations qui, s’ils étaient positifs, étaient toutefois très décalés. En effet, peu de personnes se seraient mises à prononcer le mot gélifraction face à un paysage leur rappelant Ilmerny - et ce même si, à l’instar de Lucrezia, ils n’était pas forcément au point sur tout ce que ledit terme impliquait. SI personne ne l’interrompait, elle allait bien continuer comme cela jusqu’à ce que cela commence réellement, mais, au moins, elle s’amusait - et son visage était clair sur ce point, les traits enjoués lui donnant même l’air plus jeune que d’ordinaire.
L’opportunité était pourtant venue à elle aussi soudainement qu’une tempête ou que la déclaration d’amour d’un collégien - c’est-à-dire sans prévenir, sauf pour qui serait expert en ces domaines. Bien que l’adolescente ne soit pas intéressée par les habitants de sa région au point de suivre la rubrique people des actualités de Nérova, elle n’avait tout de même pas pu échapper à cette information, qui lui avait même été communiquée par ses parents, puisque ces derniers savaient que leur fille faisait escale à Mananoko durant son voyage - et avait par là même fait de cette dernière la première étape dans sa découverte de la région, même si elle ne pouvait décemment songer à défier quelconque arène ou à participer à un concours avec ses maigres compétences. Elle pourrait toujours revenir après tout.
Ce mariage, en revanche, il n’allait pas l’attendre - et elle était donc bien contente d’avoir commencé son périple par la capitale du tourisme maritime de Nérova. Certes, il ne l’enthousiasmait que guère parce qu’elle ne se faisait pas, ne se permettait pas d’illusions : elle n’avait aucune compétence sociale lui permettant de tirer son épingle du jeu à un tel évènement, et elle ne pourrait sans doute pas se démarquer au milieu de profils mille fois plus intéressant que le sien - la fille de deux chercheurs travaillant à l’autre bout de Nérova, et la soeur d’un coordinateur somme toute peu connu. En revanche, il représentait tout de même une opportunité : celle d’acquérir plus d’expérience sociale, celle de pouvoir effectuer des rencontres intéressantes, même si ces dernières n’appartenaient pas au gratin de la région, et de façon plus sommaire de contribuer plus ou moins à sa modélisation sommaire de ceux qui étaient les puissances financières de Nérova.
Le plan de Luce était parfait, parce que si elle ne s’attendait à rien du tout, elle ne pourrait pas être déçu, mais il ne lui permettait pas nécessairement de faire face par là-même au poids de la pression, et à la convaincre d’aborder des inconnus une fois le lieu de l’union atteint. Ainsi, elle s’y était faufilée sans chercher à discuter avec qui que ce soit, ni même songer au buffet potentiel comme la plupart des invités impromptus à un mariage ouvert à tous, mais à la place, elle tentait tant bien que mal de se reprendre face à ce qu’elle voyait, face au spectacle qu’offrait ce jour-ci le stade flottant - et toute l'opulence que celui-ci impliquait.
Tentant son possible pour ne pas réfléchir à la somme dépensée pour un tel mariage, et à l’impossibilité pour elle le moindre événement aussi magique que celui-ci promettait de l’être, elle décida de profiter du spectacle plus que des invités - de toute façon tout restait encore dans la phase préparatoire d’après l’heure à laquelle elle était arrivée, donc elle devrait avoir le temps de profiter un petit peu, non ? Le seul élément qu’elle n’avait pas pris en compte dans ses calculs, c’est qu’en s’oubliant un peu au milieu de tout cela, se sentant seule et isolée parmi la foule, comme un fantôme que personne ne pouvait remarquer, n’aller remarquer, elle avait fini par se mettre à marmonner des commentaires sur les décorations qui, s’ils étaient positifs, étaient toutefois très décalés. En effet, peu de personnes se seraient mises à prononcer le mot gélifraction face à un paysage leur rappelant Ilmerny - et ce même si, à l’instar de Lucrezia, ils n’était pas forcément au point sur tout ce que ledit terme impliquait. SI personne ne l’interrompait, elle allait bien continuer comme cela jusqu’à ce que cela commence réellement, mais, au moins, elle s’amusait - et son visage était clair sur ce point, les traits enjoués lui donnant même l’air plus jeune que d’ordinaire.
- Maluma Cervantes
Berserker
Argent : 460
Expérience : 75
Région d'origine : Nérova
Âge : 28 ans
Avatar : Okurikara (Katsugeki/Touken Ranbou)
MARIAGE EN GRANDES POMPES
Un léger rictus (non désiré) sur ses traits,
un soupir de soulagement (sans peine) lâché.
Le basané quittait l’endroit en repensant aux paroles de l’albinos : penser à l’avenir. Il n’allait pas s’en priver, oh que non. Mais il ne serait pas près d’oublier le passé pour autant. Ses chaussures résonnaient dans le hall qui commençait à voir arriver peu à peu de la vie. Divers individus s’agitaient à la vue du futur marié, les choses allaient finalement se concrétiser. Et si certains pouvaient ressentir une certaine réticence (à poursuivre) venant du principal intéressé, il n’en n’était pourtant rien. L’homme cherchait tout simplement encore des réponses qu’il n’allait sans doute pas avoir de sitôt, d’où cet air d’incertitude qui commençait à régner sur son visage au fur et à mesure de sa progression.
(Un destin) redouté-e au possible,
(révélant ainsi) son âme viciée,
cherche le réconfort (du clair-obscur).
Mais la marche passait d’une possible tristesse à venir à une rythme plus enjoué. Le Cervantes progressait plus gaiement vers le lieu d’intérêt de la journée. En partie pour sa moitié et cette journée, en partie pour lui-même. Oui car après tout, n’avait-il point le droit d’en profiter aussi ? Alors il essaierait d’y parvenir.
(Mais le) basané n’est certes pas que souillure,
il sait incarner le problème comme la (vrai-e) clef,
et (serait) même être capable de l’impossible.
D’un pas assuré, le dresseur fortuné pénétrait dans l’antre de la promesse à tenir. Les yeux pleins d’étincelles, c’était le premier chapitre de son épopée personnelle qui s’achevait enfin. Un destin non désiré à poursuivre, révélant ainsi sans peine du clair-obscur. Mais le vrai - du faux - serait démêlé. Enfin, nous étions encore loin du Maluma Cervantes, Maître des Dragons et ne servant que ses propres intérêts. Pour l’heure, nous n’avions qu’un homme de plus en ce bas-monde s’apprêtant à se marier. Ce qui était, nous pouvons en convenir, assez réducteur pour cet homme ô combien proche de la perfection. Mais bon, c’était la vie.
Etant arrivé en premier à l’autel, il observait en silence la jeune femme avancer avec son grand-père au bras. Il avait aussi reconnu Alfred dans le coin, ce qui lui arracha un énième sourire en souvenir du combat ayant tenu en lieu et place dans son arène. Et si beaucoup d’autres pouvaient lui rappeler bien des choses, il se concentra sur sa fiancée qui le rejoignait. ”Vous n’avez pas fait les choses à moitié, Dame Amaryllis.” lui chuchotait-il avant que la cérémonie n’entre dans le vif du sujet. Un peu de taquinerie ne pouvait faire de mal à l’albinos. Mais il la savait un peu trop attachée à son travail, alors il se permit une dernière parole avant la suite ”Mais tout est parfait, je suis fier de t’avoir.” en lui souriant doucement.
Ah, on ne le referait pas.
Maluma Cervantes
avec sa (future) femmePROCHAINE ETAPE : LES BÉBÉS
- Victoire Amaryllis
Miraculée
Argent : 180
Expérience : 160
Région d'origine : Nérova
Âge : 22 ans
Avatar : Emilia - Re:Zero
MARIAGE EN GRANDES POMPES
Son homme était là, lui murmurant tout bas qu'elle n'avait pas fait les choses à moitié. Aucun commentaire sur sa robe, aucun compliment. Légèrement vexée - et stressée pour ne rien arranger la chose - elle se contenta de lui répondre avec un certain manque de tact : « Je voulais être sûre que tu ne puisses pas me quitter des yeux. » Elle se saisit de sa main, lui offrit un sourire charmeur, avant de se concentrer sur l'autel. Bizarrement, la cérémonie passait à toute allure. Pas de Nathan en vue. Elle observa son mari du coin de l’œil, lui murmurant vaguement « Il est où, ton témoin ? » Et le discours avançait et avançait... Jusqu'au moment fatidique où son meilleur ami aurait dû lui apporter les alliances. Victoire toussota, et aussitôt un employé alla chercher une des paires de rechange. C'était peut être mieux comme ça, cela dit.
« Victoire Estelle Amaryllis, voulez-vous prendre cet homme pour époux, et promettez-vous de l'aimer, de le chérir, dans la richesse comme dans la pauvreté, dans le bonheur comme dans l'adversité et ce jusqu'à ce que la mort vous sépare ? » Un instant le rouge monta aux joues de Victoire, la tension dans son cœur à peine soutenable. C'était là qu'elle devait dire oui, hein ? C'était une simple formalité. Une... Une formalité.
« Oui. » Sa voix était toute aiguë, toute bizarre. Et il fallait encore lui passer l'anneau. Elle se tourna vers le basané, ses yeux effleurant silencieusement son visage alors qu'elle se saisissait d'un des anneaux doré pour l'enfiler au doigt de son aimé.
Et voilà. Trois fois rien. Elle pouvait s'évanouir maintenant ? Non évidemment. C'était à son tour. Encore plus nerveuse, la belle se contenta d'attendre la suite des événements.
Victoire Amaryllis
feat Maluma CervantesOui ?
- Yvon Tremblay
Iron Man
Argent : 195
Expérience : 60
Région d'origine : Unys
Âge : 30 ans
Avatar : Iskandar (Fate/Zero)
- Eh beh…
Un sifflement admirateur glissa entre mes lèvres. Et pourtant, je me doutais bien que ma face parlait amplement pour montrer mon état ébahi. Je croyais bien ne jamais avoir vu autant de luxe en un seul endroit de toute ma vie. Et il y avait un paquet de monde… Ça jasait ici et là en attendant que les nouveaux mariés ne fassent leur apparition.
Moi? Eh bien, je me disais que je devais faire un peu tache dans un décor aussi splendide. Certes, j’avais mis mes plus beaux habits pour l’occasion, histoire de ne pas attirer l’attention sur moi, mais ça se résumait en une paire de salopettes en jean bleu et une chemise carottée rouge, qu’on aurait dit à sa limite tant je la remplissais de mon être. M’ouais, j’aurais peut-être dû m’en acheter une plus grande, en fait. Celle-là datait du temps où j’étais encore au fin fond des bois d’Unys. En fait, il ne manquait que ma tuque et ma hache, et on m’aurai dit prêt à bûcher dur.
Mais bon, je ne comptais pas m’éterniser non plus. Surtout vu que je ne reconnaissais personne, je ne voulais rien savoir d’un moment embarrassant à devoir expliquer qui j’étais et ce que je faisais là. Qu’est-ce que je faisais là, au fait? Ah oui! C’est vrai! Je fouillai nerveusement dans mes poches pour finalement relaxer en sentant la raideur dans l’une d’entre elles. Au moins, je ne l’avais pas oubliée, celle-là. Ç’aurait été beau, sinon.
Je sortis le paquet pour l’examiner, m’assurant une énième fois qu’il était bien emballé. Dire que c’était juste arrivé sur le pas de ma porte, ça, sans personne pour la réclamer. Une Pierre Nuit, apparemment. J’ai dû faire quelques recherches pour finalement me rendre compte que ça ne me servirait à rien. Et c’est là que ça a fait tilt! Sur la page web, il était question de Monorpale, qui évoluait avec cette chose. Mes souvenirs jaillirent et je revis les évènements de Tervilna, les gens ensevelis sous les débris. Les blessés, les cris, les Pokémons… Tous en détresse. Oui, je m’en rappelait, avec Burger qui portait la Victoire sur son dos. Puis cette mystérieuse prêtresse à notre sortie à l’air libre, et mon réveil à l’hospice…
- Aoutch, tabarn…
À nouveau, une douleur cuisante se fit sentir entre mes deux oreilles. Mes grandes paluches allèrent me l’enserrer, par réflexe, et je serrai les dents. Si ça pouvait bien finir par arrêter un jour, ce truc… Ça arrivait quoi, cinq, six fois par jour, peut-être? Sans parler des cauchemars… Grr… Mais, au moins, ils venaient avec un truc pratique que j’ai eu l’occasion de remarquer l’autre jour. Et c’était bien ça qui me guidait vers la jeune femme aux cheveux de neige. De mémoire, elle aussi…
Hum. Bref, je finis par trouver la table des cadeaux, où je pus déposer le mien, caché entre deux plus gros. En fait, quand je voyais la taille des autres, je me disais que, peut-être, on finirait simplement par jeter mon petit paquet? Pourtant, il me fallait croiser les doigts pour ne pas que ça se fasse. Que je sache, la petite mariée était peut-être la seule à détenir des réponses à mes questions. Ou sinon, la seule à qui je pourrais bien parler de ma… “condition”. De toutes façons, si elle finissait par ouvrir le paquet, et qu’elle lisait la petite carte que je lui avais laissé… Et bien, je croisais les doigts pour qu’elle me contacte. Pour l’instant, c’était là tout ce que je pouvais espérer.
Sur ce, je pris congé, ne souhaitant pour rien au monde gâcher ce beau moment dans la vie des deux amoureux. Oh, je n’allai pas bien loin. Après tout, j’étais curieux, aussi. Puis, n’étions-nous pas dans un stade? Je filai donc me cacher dans les gradins, regardant de loin alors que s’avançait enfin la mariée vers l’autel, accompagnée d’un vieux bonhomme. C’était comique, en fait. Pour peu, on pourrait presque dire que j’étais une sorte d’espion, à surveiller de loin. Et comme ça, personne ne pourra me voir pleurer quand ils diront “oui, je le veux”, non?
Un sifflement admirateur glissa entre mes lèvres. Et pourtant, je me doutais bien que ma face parlait amplement pour montrer mon état ébahi. Je croyais bien ne jamais avoir vu autant de luxe en un seul endroit de toute ma vie. Et il y avait un paquet de monde… Ça jasait ici et là en attendant que les nouveaux mariés ne fassent leur apparition.
Moi? Eh bien, je me disais que je devais faire un peu tache dans un décor aussi splendide. Certes, j’avais mis mes plus beaux habits pour l’occasion, histoire de ne pas attirer l’attention sur moi, mais ça se résumait en une paire de salopettes en jean bleu et une chemise carottée rouge, qu’on aurait dit à sa limite tant je la remplissais de mon être. M’ouais, j’aurais peut-être dû m’en acheter une plus grande, en fait. Celle-là datait du temps où j’étais encore au fin fond des bois d’Unys. En fait, il ne manquait que ma tuque et ma hache, et on m’aurai dit prêt à bûcher dur.
Mais bon, je ne comptais pas m’éterniser non plus. Surtout vu que je ne reconnaissais personne, je ne voulais rien savoir d’un moment embarrassant à devoir expliquer qui j’étais et ce que je faisais là. Qu’est-ce que je faisais là, au fait? Ah oui! C’est vrai! Je fouillai nerveusement dans mes poches pour finalement relaxer en sentant la raideur dans l’une d’entre elles. Au moins, je ne l’avais pas oubliée, celle-là. Ç’aurait été beau, sinon.
Je sortis le paquet pour l’examiner, m’assurant une énième fois qu’il était bien emballé. Dire que c’était juste arrivé sur le pas de ma porte, ça, sans personne pour la réclamer. Une Pierre Nuit, apparemment. J’ai dû faire quelques recherches pour finalement me rendre compte que ça ne me servirait à rien. Et c’est là que ça a fait tilt! Sur la page web, il était question de Monorpale, qui évoluait avec cette chose. Mes souvenirs jaillirent et je revis les évènements de Tervilna, les gens ensevelis sous les débris. Les blessés, les cris, les Pokémons… Tous en détresse. Oui, je m’en rappelait, avec Burger qui portait la Victoire sur son dos. Puis cette mystérieuse prêtresse à notre sortie à l’air libre, et mon réveil à l’hospice…
- Aoutch, tabarn…
À nouveau, une douleur cuisante se fit sentir entre mes deux oreilles. Mes grandes paluches allèrent me l’enserrer, par réflexe, et je serrai les dents. Si ça pouvait bien finir par arrêter un jour, ce truc… Ça arrivait quoi, cinq, six fois par jour, peut-être? Sans parler des cauchemars… Grr… Mais, au moins, ils venaient avec un truc pratique que j’ai eu l’occasion de remarquer l’autre jour. Et c’était bien ça qui me guidait vers la jeune femme aux cheveux de neige. De mémoire, elle aussi…
Hum. Bref, je finis par trouver la table des cadeaux, où je pus déposer le mien, caché entre deux plus gros. En fait, quand je voyais la taille des autres, je me disais que, peut-être, on finirait simplement par jeter mon petit paquet? Pourtant, il me fallait croiser les doigts pour ne pas que ça se fasse. Que je sache, la petite mariée était peut-être la seule à détenir des réponses à mes questions. Ou sinon, la seule à qui je pourrais bien parler de ma… “condition”. De toutes façons, si elle finissait par ouvrir le paquet, et qu’elle lisait la petite carte que je lui avais laissé… Et bien, je croisais les doigts pour qu’elle me contacte. Pour l’instant, c’était là tout ce que je pouvais espérer.
Sur ce, je pris congé, ne souhaitant pour rien au monde gâcher ce beau moment dans la vie des deux amoureux. Oh, je n’allai pas bien loin. Après tout, j’étais curieux, aussi. Puis, n’étions-nous pas dans un stade? Je filai donc me cacher dans les gradins, regardant de loin alors que s’avançait enfin la mariée vers l’autel, accompagnée d’un vieux bonhomme. C’était comique, en fait. Pour peu, on pourrait presque dire que j’étais une sorte d’espion, à surveiller de loin. Et comme ça, personne ne pourra me voir pleurer quand ils diront “oui, je le veux”, non?
- La lettre pour Victoire:
- Chère Victoire,
Tout d'abord, toutes mes félicitations pour cet évènement. C'est magnifique, et je vous souhaite à tous deux d'en profiter et d'être heureux. J'ai reçu ceci par erreur chez moi, et je me suis rappelé de ton Monorpale, de comment il avait assuré la dernière fois, à Tervilna. Je me suis donc dit que, peut-être, tu pourrais en avoir de besoin dans le futur?
Par contre, je me dois d'être égoïste et te demander ue faveur. Te rappelles-tu de ce qui s'est passé? Juste après que ton sauveur ne nous ait sortis du pétrin? Cette prêtresse, ce qu'elle nous a dit? J'ai l'impression de devenir complètement fou, plus les jours passent, et j'ai peur que tu ne sois la seule qui pourrait possiblement avoir des réponses, sinon me dire que je ne perds pas la tête.
Je t'en prie, appelles-moi au numéro qui suivra, quand tu le pourras. Je sens que quelque chose cloche, et que noussommes tous deux en plein dedans, qu'on le veuille ou non.
Avec mes meilleurs voeux, et longue vie aux mariés!,
Ironman
PS: Burger commence à se plaindre quand je monte sur son dos. Comme quoi je serais trop lourd. Mais je ne crois pas qu'il réchignerait à te laisser monter à nouveau, si ça te dit.
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