- Victoire Amaryllis
Miraculée
Argent : 180
Expérience : 160
Région d'origine : Nérova
Âge : 22 ans
Avatar : Emilia - Re:Zero
DES VOIX PLEIN LA TÊTE
Au dehors se dressait Caelum. Sa résidence principale était là, même si elle revenait régulièrement sur Ilmerny. Mais elle n'était pas là pour ça aujourd'hui. Elle sortit les pokéballs de Guerlain et Hermès, avant de s'approcher du premier. Elle lui tendit la petite pierre, attendant que son spectre vienne de lui-même la chercher. Il était inutile de le forcer. Pendant l'ombre d'une seconde, elle cru percevoir de l'hésitation dans les yeux vides du Dimoclès. Mais c'était trop rapide pour pouvoir en être certaine. Il se saisit de l'objet avec son écharpe, avant de se mettre à briller vivement.
Il était plus beau que jamais. Son bouclier doré, sa lame de cristal, Guerlain était enfin le parfait protecteur qui ne laisserait personne l'approcher. Elle ne s'interrogea pas particulièrement sur ses couleurs fort différentes, préférant passer tout de suite au problème suivant.
Chevauchant son Airmure, Exagide dans le dos, Victoire prit son envol vers Cormenun. Là-haut, dans les airs, elle oublia un instant le temps. Il n'y avait plus personne, plus d'intrigues, plus de complots, plus de marchandages. Plus de Prince Albann qui négociait avec sa voix autoritaire. Plus de Maluma qui l'épaulait et tentait de ne pas réprimander sa folie. Plus de danger, plus de vie. Il n'y avait qu'elle, sur le dos d'Hermès. Comme elle aurait aimé être isolée dans le temps. Mais à vouloir trop fort quelque chose... Elle cligna des yeux, persuadée de distinguer une silhouette devant elle, volant à dos de pokémon. Sa longue chevelure rousse, ses yeux brûlant de passion. Elle n'avait vu qu'une seule fois son portrait et pourtant. Arianne. L'instant s'envola aussitôt, la laissant à nouveau seule dans le ciel clair. Victoire sentait sa tête la lacérer, et se maudit elle-même pour avoir espéré un instant.
L'adresse d'Yvon ne fut pas difficile à trouver, fort heureusement. Il avait eu le mérite d'être clair au téléphone lorsqu'ils avaient fixés le rendez-vous. Alors, anxieuse à l'idée d'enfin avoir une réponse à ses questions - peut être - elle frappa à la porte et attendit qu'on ouvre. Et lorsque le rouquin lui ouvrit, elle lui offrit son plus beau sourire rassurant. « Bonjour, Yvon. C'est sympa de te revoir, en face à face. » Ils avaient déjà pu discuter un peu, mais elle avait préféré poursuivre la conversation en personne. C'était trop sérieux. « Merci encore pour la pierre. Guerlain ? Dis bonjour aussi. » Son Exagide osa se déloger du dos de sa dresseuse pour se présenter à l'homme, au garde à vous. Hermès sembla se moquer de cette posture, croassant vaguement avant d'arranger ses plumes métalliques. « On peut peut-être aller faire un tour près du lac. Si tu veux sortir ton Frison, ce sera plus pratique. »
Victoire Amaryllis
feat Yvon Tremblay Il est l'heure d'éclaircir ce mystère.
- Yvon Tremblay
Iron Man
Argent : 195
Expérience : 60
Région d'origine : Unys
Âge : 30 ans
Avatar : Iskandar (Fate/Zero)
Des voix plein la tête
Yvon TREMBLAY & Victoire AMARYLLIS
À la maison, c’était le gros bordel. Entre moi qui tentais tant bien que mal de mettre un peu d’ordre pour la venue de Victoire et le Brocélôme qui s’amusait à chahuter à tout va en balançant tout ce qui lui tombait sous la main, je commençais à croire que je n’y arriverais jamais, moi! Puis j’avais beau le réprimander, on dirait que ça ne faisait que le motiver de plus belle! Patience, mon vieux, patience… Laisses-le faire, il finira bien par s’épuiser, non? En tous cas, je l’espérais grandement. C’est que je ne passerais pas la journée à tout torcher derrière ce maudit spectre! Il y a des limites, quand même!
Malheureusement, après presque deux heures à courir dans la place, je dus me résigner: il remportait celle-là et moi, je m’affalais sur le canapé, essoufflé et découragé. Vraiment, je commençais à avoir hâte qu’il vieillisse un peu, celui-là. Au moins, ça me donnerait un petit répit de temps à autres. Et peut-être serait-il un peu plus agréable pour tout le monde.
Tant pis, je n'aurais qu'à trouver une excuse pour que la demoiselle et moi restions dehors. Pas question de lui présenter un tel capharnaüm, ce serait une bien mauvaise impression.Surtout que depuis que j’avais vu ce qui avait été préparé pour son mariage… M’ouais, je n’arriverais jamais à reproduire un tel luxe chez moi. Beaucoup trop fancy.
Bon. Au moins, je fini par me lever et ramasser ce qui traînait dans le hall d’entrée, à savoir les bottes et les chaussures que le Phantump avait lancé un peu partout, puis je poussai un long soupir, épuisé. Déjà ça, puis le fait que je ne dormais pas des tonnes ces derniers temps… Mais bon. Je me disais que peut-être Victoire comprendrait.
Toc! Toc! Toc!
- Tabar…
Grommelant un peu, j’allai répondre à la porte, me disant que j’aurais probablement dû rester couché, pour une fois. Mais je n’allais pas non plus laisser poireauter ma visiteuse sur le porche, ce serait malpoli! Je pris simplement le temps de me taper un peu le visage pour chasser la fatigue, et je dessinai un grand sourire sur mes lèvres avant d’enfin ouvrir la porte de bois.
- Bon matin, Victouère! Ah f…! Ch’peux-tu t’app’ler Vicky, pour pâs scrapper ton nom, svp? J’voudrais pâs t’insulter, non plus, tsé?
Comme je lui tendais la main pour la lui serrer, je vis l’épée fantôme flotter à côté de sa dresseuse, ce qui me fit rigoler. Dire que la dernière fois que je l’avais vu, il était beaucoup plus petit. Mais je savais de quoi il était capable. Finalement, c’était peut-être une bonne chose, que j’aie reçu cette pierre chez moi. Maintenant que j’avais le résultat sous les yeux, c’était magnifique.
Je sifflai un coup dans la maison pour que Oak rapplique, puisque nous partions -Merci Victoire!-, puis je fermai la porte à clef, m’excusant à nouveau auprès de la nouvelle mariée.
- Escuses moé, mais cé l’bordel en-d’dans. Faque ouin, ça s’rait pas une mauvaise idée de faire un tour. Y’ont pas couru, encore, à date…
Et puisque j’avais, moi, couru toute la journée à nettoyer les mauvais coups de ma plante morte, j’appelai mes deux bestiaux pour que l’un d’eux puisse au moins me porter pendant un temps. Et directement, Burger alla donner un petit coup de naseaux à la miss, la reconnaissant, que je me disais. Mac, lui, il me laissa lui monter dessus, jaugeant les nouveaux venus du regard.
- J’m’escuse encore d’t’avouère faite v’nir par icitte. T’as pâs eu trop d’misère à t’rendre, au moins? Ah! Pis j’men allais oublier! Félicitations pour le mariage, c’était super beau! J’vous souhaite d’être heureux pendant des années durant!
Mieux valait d’abord se mettre à l’aise avant d'entamer le sujet chaud, à mon avis. Puis, me permettait aussi de chercher les bons mots en même temps. Devrais-je me faire direct, ou alors aborder la chose par détours? Que de complications…
- Faque… Euh… Ahem! Bon. Au moins j’usis content d’avouère que’qu’un avec qui jaser d’ça… J’pensais ben que j’tais entrain d’virer su’l’top, moé!
Quelle éloquence, que j’avais! Franchement, après coup, même moi je réalisais que c’était affreusement gauche comme manière d’entreprendre le sujet.
Malheureusement, après presque deux heures à courir dans la place, je dus me résigner: il remportait celle-là et moi, je m’affalais sur le canapé, essoufflé et découragé. Vraiment, je commençais à avoir hâte qu’il vieillisse un peu, celui-là. Au moins, ça me donnerait un petit répit de temps à autres. Et peut-être serait-il un peu plus agréable pour tout le monde.
Tant pis, je n'aurais qu'à trouver une excuse pour que la demoiselle et moi restions dehors. Pas question de lui présenter un tel capharnaüm, ce serait une bien mauvaise impression.Surtout que depuis que j’avais vu ce qui avait été préparé pour son mariage… M’ouais, je n’arriverais jamais à reproduire un tel luxe chez moi. Beaucoup trop fancy.
Bon. Au moins, je fini par me lever et ramasser ce qui traînait dans le hall d’entrée, à savoir les bottes et les chaussures que le Phantump avait lancé un peu partout, puis je poussai un long soupir, épuisé. Déjà ça, puis le fait que je ne dormais pas des tonnes ces derniers temps… Mais bon. Je me disais que peut-être Victoire comprendrait.
Toc! Toc! Toc!
- Tabar…
Grommelant un peu, j’allai répondre à la porte, me disant que j’aurais probablement dû rester couché, pour une fois. Mais je n’allais pas non plus laisser poireauter ma visiteuse sur le porche, ce serait malpoli! Je pris simplement le temps de me taper un peu le visage pour chasser la fatigue, et je dessinai un grand sourire sur mes lèvres avant d’enfin ouvrir la porte de bois.
- Bon matin, Victouère! Ah f…! Ch’peux-tu t’app’ler Vicky, pour pâs scrapper ton nom, svp? J’voudrais pâs t’insulter, non plus, tsé?
Comme je lui tendais la main pour la lui serrer, je vis l’épée fantôme flotter à côté de sa dresseuse, ce qui me fit rigoler. Dire que la dernière fois que je l’avais vu, il était beaucoup plus petit. Mais je savais de quoi il était capable. Finalement, c’était peut-être une bonne chose, que j’aie reçu cette pierre chez moi. Maintenant que j’avais le résultat sous les yeux, c’était magnifique.
Je sifflai un coup dans la maison pour que Oak rapplique, puisque nous partions -Merci Victoire!-, puis je fermai la porte à clef, m’excusant à nouveau auprès de la nouvelle mariée.
- Escuses moé, mais cé l’bordel en-d’dans. Faque ouin, ça s’rait pas une mauvaise idée de faire un tour. Y’ont pas couru, encore, à date…
Et puisque j’avais, moi, couru toute la journée à nettoyer les mauvais coups de ma plante morte, j’appelai mes deux bestiaux pour que l’un d’eux puisse au moins me porter pendant un temps. Et directement, Burger alla donner un petit coup de naseaux à la miss, la reconnaissant, que je me disais. Mac, lui, il me laissa lui monter dessus, jaugeant les nouveaux venus du regard.
- J’m’escuse encore d’t’avouère faite v’nir par icitte. T’as pâs eu trop d’misère à t’rendre, au moins? Ah! Pis j’men allais oublier! Félicitations pour le mariage, c’était super beau! J’vous souhaite d’être heureux pendant des années durant!
Mieux valait d’abord se mettre à l’aise avant d'entamer le sujet chaud, à mon avis. Puis, me permettait aussi de chercher les bons mots en même temps. Devrais-je me faire direct, ou alors aborder la chose par détours? Que de complications…
- Faque… Euh… Ahem! Bon. Au moins j’usis content d’avouère que’qu’un avec qui jaser d’ça… J’pensais ben que j’tais entrain d’virer su’l’top, moé!
Quelle éloquence, que j’avais! Franchement, après coup, même moi je réalisais que c’était affreusement gauche comme manière d’entreprendre le sujet.
HRP : Note note note ^^
Lyxiae
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