- Brigitta Thorne
Héroïne aux poings
Argent : 300
Expérience : 90
Région d'origine : Johto
Âge : Originalement 20 ans, physiquement 18 ans.
Avatar : OC - Pheberoni
Un, deux, trois et mon Doduo disparu !
C’est la deuxième fois qu’elle replace le Bot de fleur nerveusement. Elle sait très bien que l’homme qu’elle attend pour dîner ne fera pas la différence entre qu’il soit plus à gauche ou à droit. Il sera bien plus intéressé par le style de musique et le repas que par le reste. Avec votre dernière rencontrée, vous aviez fait la découverte d’une bien étrange coïncidence, toutefois, vous restez encore tous les deux confus face à tout ceci. Sans presser les choses, il a été conclu que vous prendriez votre temps pour faire connaissance pour discuter un peu plus de ce lien. Tu as sorti le matériel nécessaire pour la cuisson du morceau de viande que tu as fait préparer par le boucher juste pour l’occasion. Depuis qu’elle est arrivée à Nero, son alimentation avait beaucoup changé. Maintenant, tu avais adopté un régime qui se rapprochait plus de celui du végétarien, mais il lui arrivait pour des occasions spéciales, qu’elle déguste un bon morceau de viande. Comme pour cette occasion-là, mais malheureusement pour elle, le destin en avait décidé autrement. Des coups lents et puissants son donnée sur la porte et Brigit sait immédiatement que c’est Yvon qui arrive.
Elle délaisse sa table et son pot de fleurs pour se diriger vers la porte d’entrée pour y accueillir le grand roux, cependant, à peine avait-elle mis les pieds dehors pour accueillir l’homme, ils se faisaient intercepter par le maître Dodrio qui se dirigeait vers chez elle. Tandis qu’elle répète son geste habituel, essuyer ses mains sur le tablier qui repose autour de ses hanches, elle tend la main vers le maître pour le salut. « Philippe, vous allez bien ? » Demande-t-elle par pure politesse. « Oui et non Brigit. Les rangers m’ont dit que je pourrais te demander de l’air… Disons que ma situation est un peu délicate. » « Heum... Bien sûr, je vais faire de mon mieux. » Souffle-t-elle un peu surprise de voir qu’un ranger l’avait recommandé. « En fait, Véloce, mon plus jeune Doduo, a disparu… Il a un extraordinaire talent, il court très, mais très vite… Et durant sa dernière course pour dégourdir ses jambes et bien… Il n’est jamais revenu. » Déclare solennellement Philippe. Brigitta l’observe un instant, incertaine de bien assimiler la situation, surtout face au long silence que Philippe laisse tomber en l’observant toujours. « Vous voulez que je le retrouve ? » Demande-t-elle. « Eh bien, il serait très apprécié et puis, les ranger mon dit que ça ajouterait une note très positive à votre dossier. » « Je vois… » Termine-t-elle en laissant retomber le silence à son tour.
Son regard se tourne vers Yvon qui attend toujours et elle soupire. Elle avait un léger doute sur la personne qui l’avait recommandé et si elle refusait cette ‘’mission’’, elle était sûre d’en entendre parler rapidement. « Dit Yvon, ça te dit de m’accompagner ? À nous deux, je suis sûr qu’on pourrait le trouver plus facilement, surtout avec nos pokémon. » Après une réponse positive de la part du mastodonte roux, Brigit sourit avant de retourner son attention vers Philippe troisième du nom pour lui poser des questions. « Bon, qu’elle est l’endroit où vous l’avez vu la dernière fois ? » « Dans la plaine sans nom, d’ordinaire, j’amène tous mes pokémon là-bas. Il y a beaucoup de place pour courir et le sol est relativement plat. Après une longue cour, il n’est jamais revenu. J’ai envoyé plusieurs de mes Dodrio expérimentés et ils sont revenus tous bredouillent… Je suis inquiet pour le petit, malgré son talent légendaire, il est plutôt jeune et pas encore très habitué au contact humain. Il a une puce à retraçage, mais malheureusement, il y a une distance maximale. Je peux vous laisser le code, vous pourrez le mettre dans votre Névorid et vous pourrez le traquer quand vous serez dans les 2 kilomètres de lui. Sinon, il a une couleur assez particulière, alors vous ne pourrez pas le manquer. » Termine l’homme.
Après quelques autres informations utiles, il les salua puis quitte. La rouquine se tourne vers Yvon, pose les mains sur les hanches en affichant un air désolé. « Pardon… Si je veux faire mes preuves, je ne peux pas vraiment refuser. Aller, je vais nous faire des sacs avec dès la nourriture et de l’eau. Me changer aussi… » Un peu, moins d’une heure plus tard, la rouquine est changée et donne un sac à Yvon. Ils quittent ensuite sa maison pour la plaine sans nom. Une fois sur place, Brigit pose sur son nez s’est lunette technologique et active son comlink. L’interface prend place dans le verre de lunettes et tandis qu’elle met son gant tactile droit, elle vient entrer le code pour le GPS du Doduo. « Bon ça s’est activé, quand on sera dans les deux kilomètres de lui, il m’avertira. Sinon, si tu étais un oiseau ultra-rapide, vers où, tu irais ? » Demande Brig en se tournant vers Yvon. « Encore merci de m’accompagner… »
Elle délaisse sa table et son pot de fleurs pour se diriger vers la porte d’entrée pour y accueillir le grand roux, cependant, à peine avait-elle mis les pieds dehors pour accueillir l’homme, ils se faisaient intercepter par le maître Dodrio qui se dirigeait vers chez elle. Tandis qu’elle répète son geste habituel, essuyer ses mains sur le tablier qui repose autour de ses hanches, elle tend la main vers le maître pour le salut. « Philippe, vous allez bien ? » Demande-t-elle par pure politesse. « Oui et non Brigit. Les rangers m’ont dit que je pourrais te demander de l’air… Disons que ma situation est un peu délicate. » « Heum... Bien sûr, je vais faire de mon mieux. » Souffle-t-elle un peu surprise de voir qu’un ranger l’avait recommandé. « En fait, Véloce, mon plus jeune Doduo, a disparu… Il a un extraordinaire talent, il court très, mais très vite… Et durant sa dernière course pour dégourdir ses jambes et bien… Il n’est jamais revenu. » Déclare solennellement Philippe. Brigitta l’observe un instant, incertaine de bien assimiler la situation, surtout face au long silence que Philippe laisse tomber en l’observant toujours. « Vous voulez que je le retrouve ? » Demande-t-elle. « Eh bien, il serait très apprécié et puis, les ranger mon dit que ça ajouterait une note très positive à votre dossier. » « Je vois… » Termine-t-elle en laissant retomber le silence à son tour.
Son regard se tourne vers Yvon qui attend toujours et elle soupire. Elle avait un léger doute sur la personne qui l’avait recommandé et si elle refusait cette ‘’mission’’, elle était sûre d’en entendre parler rapidement. « Dit Yvon, ça te dit de m’accompagner ? À nous deux, je suis sûr qu’on pourrait le trouver plus facilement, surtout avec nos pokémon. » Après une réponse positive de la part du mastodonte roux, Brigit sourit avant de retourner son attention vers Philippe troisième du nom pour lui poser des questions. « Bon, qu’elle est l’endroit où vous l’avez vu la dernière fois ? » « Dans la plaine sans nom, d’ordinaire, j’amène tous mes pokémon là-bas. Il y a beaucoup de place pour courir et le sol est relativement plat. Après une longue cour, il n’est jamais revenu. J’ai envoyé plusieurs de mes Dodrio expérimentés et ils sont revenus tous bredouillent… Je suis inquiet pour le petit, malgré son talent légendaire, il est plutôt jeune et pas encore très habitué au contact humain. Il a une puce à retraçage, mais malheureusement, il y a une distance maximale. Je peux vous laisser le code, vous pourrez le mettre dans votre Névorid et vous pourrez le traquer quand vous serez dans les 2 kilomètres de lui. Sinon, il a une couleur assez particulière, alors vous ne pourrez pas le manquer. » Termine l’homme.
Après quelques autres informations utiles, il les salua puis quitte. La rouquine se tourne vers Yvon, pose les mains sur les hanches en affichant un air désolé. « Pardon… Si je veux faire mes preuves, je ne peux pas vraiment refuser. Aller, je vais nous faire des sacs avec dès la nourriture et de l’eau. Me changer aussi… » Un peu, moins d’une heure plus tard, la rouquine est changée et donne un sac à Yvon. Ils quittent ensuite sa maison pour la plaine sans nom. Une fois sur place, Brigit pose sur son nez s’est lunette technologique et active son comlink. L’interface prend place dans le verre de lunettes et tandis qu’elle met son gant tactile droit, elle vient entrer le code pour le GPS du Doduo. « Bon ça s’est activé, quand on sera dans les deux kilomètres de lui, il m’avertira. Sinon, si tu étais un oiseau ultra-rapide, vers où, tu irais ? » Demande Brig en se tournant vers Yvon. « Encore merci de m’accompagner… »
Codage par Libella sur Graphiorum
- Yvon Tremblay
Iron Man
Argent : 195
Expérience : 60
Région d'origine : Unys
Âge : 30 ans
Avatar : Iskandar (Fate/Zero)
Astérix, il va pleuvoir, les oiseaux volent bas!
Yvon TREMBLAY & Brigitta THORNE
Et bien, et bien, je n’en revenais toujours pas. Déjà, que mon vieux ait eu un jumeau, ça passait encore, mais qu’en plus ce dernier ait eu une fille… Bon, d’accord, apparemment que nous nous étions déjà vus, mais je n’en avais pas souvenir, moi! Et qu’on ne vienne pas me parler du fait que peut-être j’étais trop jeune à l’époque pour m’en rappeler. Foutaises! J’ai au moins une dizaine d’années de différence avec Brigitta, je m’en serais souvenu ou, au moins, ç’aurait fait un déclic dans ma tête. Et bien non, la surprise avait été de taille.
Il allait sans dire, j’avais appelé mes parents à Unys pour avoir plus amples explications après la journée fatidique. Apparemment qu’on n’en parlait pas des tonnes à la maison parce qu’il vivait tout le temps à l’écart, mon oncle, partit pour Arceus-sait-quelle raisons allant du travail jusqu’à une bulle au cerveau. M’ouais.Ça ne me plaisait pas des tonnes, comme raisons, mais je n’avais pas d’autres choix que de faire avec, faute d’avoir mieux à ce moment-là.
Au moins, il y avait un bon point dans cette histoire: Brigit était sympathique, et nous avions presque immédiatement cliqué ensemble. Il faut dire, mis à par nos tignasses, il s’avérait qu’elle et moi avions pas mal de trucs en commun, dont un amour pour certains groupes de musique. D’ailleurs, c’était ça qui m’amenait devant chez elle, cette fois. En tant que ‘“nouveaux cousins”, nous nous étions mis d’accord pour au moins faire plus ample connaissance au fil du temps. Ainsi donc, c’est par un bel après-midi que je descendis de mon gros Burger, un sac rempli de bières sous le bras, laissant le bestiau aller paresser dans la grande cour de la demoiselle pendant que j’allais toquer à la porte.
La porte s’ouvrit peu de temps plus tard, et je fis un salut de mon index et mon majeur de ma main libre tapant mon front, le tout agrémenté d’un superbe sourire. Pas le temps de dire bonjour, par contre, qu’un vieux que je ne connaissais pas venait se poser entre nous deux, suppliant ma nouvelle cousine de l’aider pour retrouver un Pokémon.
- Un Dodu-quoi? Kosséça, tabern’?
Encore une fois, mes grandes connaissance des espèces diverses de Pokémons brillaient par leur absence. Ce qui aurait paru normal pour n’importe qui habitant les environs, pour moi, il y avait des fois où je n’y comprenais fichtrement rien. Un des défauts d’avoir travaillé en forêt depuis mes seize ans, j’imagine. Même mes propres Pokémons me surprenaient, des fois, en me montrant des trucs qu’ils savaient faire que moi je ne connaissais pas. Remarquez, l’inverse était tout aussi vrai, par contre… Donc bon, avant de dire une connerie, je sortis plus ou moins discrètement mon Nerovid de mes poches et je fis une recherche rapide sur ce qu’était un “Doduo”.
- Heh, pourquoi pâs? Ça pourrait être l’fun avant d’manger, que d’faire un peu d’exercice!
Ou des cuisses de poulets si jamais l'oiseau nous tapait trop sur les nerfs. En tous cas, il semblait bien que l'homme m'ignorait tout bonnement, donnant ses instructions à Brigitta avant de repartir, me laissant un peu pensif. Oui, oui, je cherchais déjà où pourrait bien s'être retrouvé cet oiseau de malheur, histoire que nous puissions passer à autre chose plus vite.
Je rassurai une énième fois la rousse que ça ne me dérangeait pas, puis je la regardai rentrer à nouveau dans la maison, allant se changer, qu'elle disait… Pourquoi? N'importe quels vêtements le faisaient, non? Il n'y avait qu'à laisser le tablier et le tour était joué! Ah, les femmes... Il faudrait que l'on m'explique un jour pourquoi elles avait souvent cette obsession pour la perfection des moindres détails.
Enfin, quand elle revint après deux éternités, elle me tendit un sac et je poussai un grand soupir découragé.
- Marci, c'est gentil. Bon, embarques sur Burger, ça ira plus vite pour s'rendre. J'prendrai Mac, vu qu'y a tendance à encore ruer un peu.
Que je dis en sifflant mon gros Frison et faisant sortir mon Tauros de sa Pokéball. Ni une, ni deux, je sautai sur son dos et le fit suivre nos compagnons pour cette aventure somme toute assez étrange dès le début. Comment, diantre, pouvait-on perdre un tel animal?! Et il était chromatique, en plus, d'après le vieux!
Enfin, j'allais devoir garder pour moi mes plaintes, pour faire plaisir à la rousse. Après tout, elle avait préparé à manger, donc c'était bien la moindre des choses de ma part, non? Et ce n'était qu'une fois arrivés là où le dénommé Philippe avait vu le piaf pour la dernière fois qu'une idée de génie me prit:
- Heille, j'ai une idée! T'avais pâs un p'tit chien, toé? Y pourrait essayer de r'nifler la trace de l'autre, non?
Et c'est là que ça me frappa: bien que cette idée soit géniale, elle aussi un grand défaut: pour flairer une piste, même les meilleurs nécessitaient une base, un objet portant déjà l'odeur de sa cible. Flûte. Et moi qui étais si fier d'avoir trouvé une solution!
Tiens? Je n'avais pas remarqué que Brigitta portait des lunettes? Ses photos ne la montraient-elle pas sans? Oh, et puis ce n'était pas super important non plus. Je fis signe à mes boeufs d'aider un peu, puis je me mis à flatter distraitement ma barbe, réfléchissant à la question de ma cadette.
- Hmm… J'sais pâs, mais c'est sûr qui vâ d'vouère se r'poser un m'ment d'nné. P't-êt'e su' une branche, chez pâs? Oubedon y'a-tu d'l'eau dans l'coin? Y peut pâs courir tout l'temps sans bouère, quand même!
Avoir su, j'aurais traîné une paire de jumelles avec moi. Parce que là, c'était bien beau, mais nous errions un peu sans but, en fait, puisque nous n'avions pas de piste. Ça allait être dur, je le sentais, cette histoire...
Il allait sans dire, j’avais appelé mes parents à Unys pour avoir plus amples explications après la journée fatidique. Apparemment qu’on n’en parlait pas des tonnes à la maison parce qu’il vivait tout le temps à l’écart, mon oncle, partit pour Arceus-sait-quelle raisons allant du travail jusqu’à une bulle au cerveau. M’ouais.Ça ne me plaisait pas des tonnes, comme raisons, mais je n’avais pas d’autres choix que de faire avec, faute d’avoir mieux à ce moment-là.
Au moins, il y avait un bon point dans cette histoire: Brigit était sympathique, et nous avions presque immédiatement cliqué ensemble. Il faut dire, mis à par nos tignasses, il s’avérait qu’elle et moi avions pas mal de trucs en commun, dont un amour pour certains groupes de musique. D’ailleurs, c’était ça qui m’amenait devant chez elle, cette fois. En tant que ‘“nouveaux cousins”, nous nous étions mis d’accord pour au moins faire plus ample connaissance au fil du temps. Ainsi donc, c’est par un bel après-midi que je descendis de mon gros Burger, un sac rempli de bières sous le bras, laissant le bestiau aller paresser dans la grande cour de la demoiselle pendant que j’allais toquer à la porte.
La porte s’ouvrit peu de temps plus tard, et je fis un salut de mon index et mon majeur de ma main libre tapant mon front, le tout agrémenté d’un superbe sourire. Pas le temps de dire bonjour, par contre, qu’un vieux que je ne connaissais pas venait se poser entre nous deux, suppliant ma nouvelle cousine de l’aider pour retrouver un Pokémon.
- Un Dodu-quoi? Kosséça, tabern’?
Encore une fois, mes grandes connaissance des espèces diverses de Pokémons brillaient par leur absence. Ce qui aurait paru normal pour n’importe qui habitant les environs, pour moi, il y avait des fois où je n’y comprenais fichtrement rien. Un des défauts d’avoir travaillé en forêt depuis mes seize ans, j’imagine. Même mes propres Pokémons me surprenaient, des fois, en me montrant des trucs qu’ils savaient faire que moi je ne connaissais pas. Remarquez, l’inverse était tout aussi vrai, par contre… Donc bon, avant de dire une connerie, je sortis plus ou moins discrètement mon Nerovid de mes poches et je fis une recherche rapide sur ce qu’était un “Doduo”.
- Heh, pourquoi pâs? Ça pourrait être l’fun avant d’manger, que d’faire un peu d’exercice!
Ou des cuisses de poulets si jamais l'oiseau nous tapait trop sur les nerfs. En tous cas, il semblait bien que l'homme m'ignorait tout bonnement, donnant ses instructions à Brigitta avant de repartir, me laissant un peu pensif. Oui, oui, je cherchais déjà où pourrait bien s'être retrouvé cet oiseau de malheur, histoire que nous puissions passer à autre chose plus vite.
Je rassurai une énième fois la rousse que ça ne me dérangeait pas, puis je la regardai rentrer à nouveau dans la maison, allant se changer, qu'elle disait… Pourquoi? N'importe quels vêtements le faisaient, non? Il n'y avait qu'à laisser le tablier et le tour était joué! Ah, les femmes... Il faudrait que l'on m'explique un jour pourquoi elles avait souvent cette obsession pour la perfection des moindres détails.
Enfin, quand elle revint après deux éternités, elle me tendit un sac et je poussai un grand soupir découragé.
- Marci, c'est gentil. Bon, embarques sur Burger, ça ira plus vite pour s'rendre. J'prendrai Mac, vu qu'y a tendance à encore ruer un peu.
Que je dis en sifflant mon gros Frison et faisant sortir mon Tauros de sa Pokéball. Ni une, ni deux, je sautai sur son dos et le fit suivre nos compagnons pour cette aventure somme toute assez étrange dès le début. Comment, diantre, pouvait-on perdre un tel animal?! Et il était chromatique, en plus, d'après le vieux!
Enfin, j'allais devoir garder pour moi mes plaintes, pour faire plaisir à la rousse. Après tout, elle avait préparé à manger, donc c'était bien la moindre des choses de ma part, non? Et ce n'était qu'une fois arrivés là où le dénommé Philippe avait vu le piaf pour la dernière fois qu'une idée de génie me prit:
- Heille, j'ai une idée! T'avais pâs un p'tit chien, toé? Y pourrait essayer de r'nifler la trace de l'autre, non?
Et c'est là que ça me frappa: bien que cette idée soit géniale, elle aussi un grand défaut: pour flairer une piste, même les meilleurs nécessitaient une base, un objet portant déjà l'odeur de sa cible. Flûte. Et moi qui étais si fier d'avoir trouvé une solution!
Tiens? Je n'avais pas remarqué que Brigitta portait des lunettes? Ses photos ne la montraient-elle pas sans? Oh, et puis ce n'était pas super important non plus. Je fis signe à mes boeufs d'aider un peu, puis je me mis à flatter distraitement ma barbe, réfléchissant à la question de ma cadette.
- Hmm… J'sais pâs, mais c'est sûr qui vâ d'vouère se r'poser un m'ment d'nné. P't-êt'e su' une branche, chez pâs? Oubedon y'a-tu d'l'eau dans l'coin? Y peut pâs courir tout l'temps sans bouère, quand même!
Avoir su, j'aurais traîné une paire de jumelles avec moi. Parce que là, c'était bien beau, mais nous errions un peu sans but, en fait, puisque nous n'avions pas de piste. Ça allait être dur, je le sentais, cette histoire...
HRP : Note note note ^^
Lyxiae
- Brigitta Thorne
Héroïne aux poings
Argent : 300
Expérience : 90
Région d'origine : Johto
Âge : Originalement 20 ans, physiquement 18 ans.
Avatar : OC - Pheberoni
Un, deux, trois et mon Doduo disparu !
Tandis qu’une pause se fait entre Philipe et Brigitta, cette dernière en profite pour répondre à la question qu’Yvon pose de vive voix. « Un Doduo est un pokémon du type normal et vol. C’est un oiseau coureur et inapte au vol, malgré son type volé… Il n’a pas de queue et possède deux têtes qui ont la même personnalité. Il a deux pâtes beiges griffues, son corps et ses têtes sont ronds et recouverts de duvet marron. Il est également reconnu pour aller très vite, mais celui de Philipe est une vraie légende et je crois qu’il est le seul connu à aller aussi vite. » Termine-t-elle en jetant un coup d’œil au Maître pokémon qui approuve brièvement le résumé de la rouquine. Une fois qu’elle est sûre d’avoir tous les informations, elle laisse Philippe aller à ses occupations. C’est en soupirant qu’elle demande l’aide d’Yvon et qu’elle va préparer deux sacs avec eau et provisions, puis une fois prête, ils quittent sans perdre plus de temps.
Une fois arrivée sur les lieux à dos de Burger, à qui elle s’accroche peut-être un peu trop, vu que c’est la première fois qu’elle fait ceci. Elle se laisse une note personnelle qu’elle va peut-être prendre des cours pour une prochaine fois. Jamais elle n’aurait imaginé que le dos d’une telle créature pouvait être aussi inconfortable. Une fois descendue de dos de la bête, elle se masse un peu les fesses en observant la grande étendue devant elle. Étrangement, à cette heure-ci de la journée, la plaine était tranquille, voir silencieuse. La rouquine se demande si c’est quelque chose d’habituelle pour ce lieu. Jusqu’à maintenant, elle n’avait pas eu la chance de venir explorer les lieux.
La proposition d’Yvon surprend Brigit, mais elle hoche la tête. Toutefois, il y avait un léger problème à ceci. « Je garde en tête, si on trouve une piste, j’essayerais de mettre Sören sur le coup. Avec un peu de chance, on va trouver son cheminement. » Elle redevient silencieuse, visiblement pensive pendant qu’elle active le système GPS de la puce du volatile. Malheureusement pour elle, elle semble encore trop loin de lui pour recevoir un quelconque signale. Elle soupire un peu, réfléchissant aux idées offertes par le grand roux. Cependant, elle ne peut pas s’empêcher de rire face à l’image d’un Doduo prit sur une branche. « Je ne crois pas qu’on aille le retrouver là, mais qui sait. L’idée du coin d’eau n’est pas mauvaise et je vais voir si je ne peux pas aussi trouver des arbres qui se rassemblent pour offrir de l’ombre. Avec ce gros soleil, il cherchera de l’ombre. » Elle jette un coup d’œil à sa montre, onze heures trente. Dans peu de temps, le soleil serait à son zénith et serait plus chaud que l’habitude durant quelques heures. Elle tire de son sac une casquette verte qu’elle pose sur sa tête.
Elle reprendre rapidement ses recherches et déclare ; « euh… Il y a un point d’eau dans sept-cents mètres, puis deux petits boisés. L’un est avant le point d’eau dans cinq cents mètres et l’autre bien après le point d’eau. Un peu plus de miles mètre… Tes deux montures improvisées, elles seraient capables d’êtres ‘’silencieuses’’, leur présence pourrait camoufler un peu la nôtre, surtout leurs odeurs… » Avec ou sans la présence des mammifères, elle l’invite à reprendre la route en direction du premier boisée où ils auraient peut-être la chance de trouver un début de piste. Une fois arrivée sur les lieux, elle observe un peu le boiser. Le terne n’était certainement pas le bon, mais l’endroit serait facile à étudier. « Je vais aller par là et voir s'il n'y a pas de traces, va de ce côté-ci. L’empreinte d’un Doduo ressemble à deux V collés au niveau de la base pour offrit un point arrière avec quatre branches. » Termine-t-elle en lui dessinant du mieux qu’elle le pouvait ladite empreinte. Une fois qu’elle fut sûre qu’il avait bien compris, elle s’éloigne lentement avant de l’interpeller une nouvelle fois ; « ah, s’il y a quelque chose, tu n’auras qu’à crier. » Termine-t-elle en reprenant sa route.
En silence, elle pénètre le boiser, observant vient le sol ou y trouver des traces de pas ou des branches brisés ou encore de l’herbe dérangée par le passage d’une créature. Elle cherche même du poil coloré qui pourrait appartenir à leur compagnon spécial. Elle se frotte la tête en essayant de se rappeler de ce que lui disait son père à l’époque. Elle se souvient encore de là des deux dernières années qu’elle avait passées avec lui avant qu’il ne meure encorné. En grandissant, elle avait montré un fort intérêt dans le métier qu’il faisait et elle l’avait souvent suivi dans la forêt derrière la fermette pour découvrir les lieux et leurs habitants. Elle secoua la tête revenant au moment présent quand ses yeux tombent sur un début de piste qui pourrait être utile avant de la guider vers une affreuse réalisation. « M*rde ! » Elle vient taper sur ses lunettes, activant son Névorid pour l’activer et demande un historique de la présence des animaux pour découvrir une triste vérité… « M*rde, m*rde et m*rde… Comme si notre tâche n’était pas assez difficile comme ceci… Il faut en plus que… » Elle tourne les talons, commençant à revenir vers l’emplacement où ils s’étaient quitté dans son regard accroche un peu de couleur prise dans de l’écorce. Elle finit se rapproche pour reconnaître de la fourrure verte. « Yes ! » Souffle-t-elle en le tirant la pokéball de Sören et l'appeler. Au moins, il savait que l’animal était passé ici.
Une fois arrivée sur les lieux à dos de Burger, à qui elle s’accroche peut-être un peu trop, vu que c’est la première fois qu’elle fait ceci. Elle se laisse une note personnelle qu’elle va peut-être prendre des cours pour une prochaine fois. Jamais elle n’aurait imaginé que le dos d’une telle créature pouvait être aussi inconfortable. Une fois descendue de dos de la bête, elle se masse un peu les fesses en observant la grande étendue devant elle. Étrangement, à cette heure-ci de la journée, la plaine était tranquille, voir silencieuse. La rouquine se demande si c’est quelque chose d’habituelle pour ce lieu. Jusqu’à maintenant, elle n’avait pas eu la chance de venir explorer les lieux.
La proposition d’Yvon surprend Brigit, mais elle hoche la tête. Toutefois, il y avait un léger problème à ceci. « Je garde en tête, si on trouve une piste, j’essayerais de mettre Sören sur le coup. Avec un peu de chance, on va trouver son cheminement. » Elle redevient silencieuse, visiblement pensive pendant qu’elle active le système GPS de la puce du volatile. Malheureusement pour elle, elle semble encore trop loin de lui pour recevoir un quelconque signale. Elle soupire un peu, réfléchissant aux idées offertes par le grand roux. Cependant, elle ne peut pas s’empêcher de rire face à l’image d’un Doduo prit sur une branche. « Je ne crois pas qu’on aille le retrouver là, mais qui sait. L’idée du coin d’eau n’est pas mauvaise et je vais voir si je ne peux pas aussi trouver des arbres qui se rassemblent pour offrir de l’ombre. Avec ce gros soleil, il cherchera de l’ombre. » Elle jette un coup d’œil à sa montre, onze heures trente. Dans peu de temps, le soleil serait à son zénith et serait plus chaud que l’habitude durant quelques heures. Elle tire de son sac une casquette verte qu’elle pose sur sa tête.
Elle reprendre rapidement ses recherches et déclare ; « euh… Il y a un point d’eau dans sept-cents mètres, puis deux petits boisés. L’un est avant le point d’eau dans cinq cents mètres et l’autre bien après le point d’eau. Un peu plus de miles mètre… Tes deux montures improvisées, elles seraient capables d’êtres ‘’silencieuses’’, leur présence pourrait camoufler un peu la nôtre, surtout leurs odeurs… » Avec ou sans la présence des mammifères, elle l’invite à reprendre la route en direction du premier boisée où ils auraient peut-être la chance de trouver un début de piste. Une fois arrivée sur les lieux, elle observe un peu le boiser. Le terne n’était certainement pas le bon, mais l’endroit serait facile à étudier. « Je vais aller par là et voir s'il n'y a pas de traces, va de ce côté-ci. L’empreinte d’un Doduo ressemble à deux V collés au niveau de la base pour offrit un point arrière avec quatre branches. » Termine-t-elle en lui dessinant du mieux qu’elle le pouvait ladite empreinte. Une fois qu’elle fut sûre qu’il avait bien compris, elle s’éloigne lentement avant de l’interpeller une nouvelle fois ; « ah, s’il y a quelque chose, tu n’auras qu’à crier. » Termine-t-elle en reprenant sa route.
En silence, elle pénètre le boiser, observant vient le sol ou y trouver des traces de pas ou des branches brisés ou encore de l’herbe dérangée par le passage d’une créature. Elle cherche même du poil coloré qui pourrait appartenir à leur compagnon spécial. Elle se frotte la tête en essayant de se rappeler de ce que lui disait son père à l’époque. Elle se souvient encore de là des deux dernières années qu’elle avait passées avec lui avant qu’il ne meure encorné. En grandissant, elle avait montré un fort intérêt dans le métier qu’il faisait et elle l’avait souvent suivi dans la forêt derrière la fermette pour découvrir les lieux et leurs habitants. Elle secoua la tête revenant au moment présent quand ses yeux tombent sur un début de piste qui pourrait être utile avant de la guider vers une affreuse réalisation. « M*rde ! » Elle vient taper sur ses lunettes, activant son Névorid pour l’activer et demande un historique de la présence des animaux pour découvrir une triste vérité… « M*rde, m*rde et m*rde… Comme si notre tâche n’était pas assez difficile comme ceci… Il faut en plus que… » Elle tourne les talons, commençant à revenir vers l’emplacement où ils s’étaient quitté dans son regard accroche un peu de couleur prise dans de l’écorce. Elle finit se rapproche pour reconnaître de la fourrure verte. « Yes ! » Souffle-t-elle en le tirant la pokéball de Sören et l'appeler. Au moins, il savait que l’animal était passé ici.
Codage par Libella sur Graphiorum
- Yvon Tremblay
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Argent : 195
Expérience : 60
Région d'origine : Unys
Âge : 30 ans
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Astérix, il va pleuvoir, les oiseaux volent bas!
Yvon TREMBLAY & Brigitta THORNE
Brigitta me fit rire en demandant à ce que nos moyens de transport soient plus discrets pendant le trajet. Les deux eurent la même réaction, à savoir beugler un coup en soufflant fortement de leurs naseaux. Certes, c’était possible, mais ces deux grand gaillards préféreraient toujours se livrer des concours de vitesse quand ils le pouvaient. Puis, je les comprenais un peu, quand même: difficile d’être discrets en pleine plaine ouverte. Mais j’avais confiance en eux. Je savais qu’ils sauraient le faire, et à par le bruit des sabots sur le sol, ils seraient aussi silencieux que possible.
- Hmm. M’ouin, eux-autre aussi vont avouère de b’soin d’bouère après toute ça, eh? Enweillez, y’en a pus pour long, z’êtes capables!
Deux petits coups de talons sur les flancs, puis les buffles se remirent en route au trot, nous permettant de scruter l’horizon, sans succès. Au moins, c’était moins forçant que de marcher. Comme ça, je pourrais avoir encore la force de courir un bout si jamais c’était nécessaire. Ces oiseaux bicéphales ayant la réputation d’être apparemment rapides, ça pourrait être pratique, qui sait? D’un coup que notre ami Road Runner ne décide de partir à cent mille à l’heure, on aurait certainement besoin de le suivre pour ne pas le perdre à nouveau. Puis, nos Pokémons sauraient sûrement aider également.
Arrivés, je me décapsulai une bouteille que j’avais traîné avec moi, puis je regardai le petit boisé, écoutant distraitement les explication de ma cousine aux cheveux de feu alors que je me désaltérais un peu. Au moins, je fis l’effort de regarder son dessin, pour me faire une idée, puis je la regardai s’éloigner dans une direction opposée à moi. Bon… Je fis rentrer mes bestiaux dans leur Pokéball et poussai un soupir, frappant de mon poing dans ma paume une fois les boules accrochées à ma ceinture.
- Bon… Ça devrait pâs être ben dur…
Je me glissai donc entre les arbres, dégageant quelques buissons de mes grandes paluches en ayant les yeux rivés au sol à la recherche de quelques traces de pas ressemblant à celle que m’avait dessinée la rousse. Au moins, ce n’était pas une jungle, ou alors semblable à la Forêt Éternelle, donc je n’avais pas à menacer de couper tous les troncs et les racines qui auraient été dans mon chemin. Le nombre de fois où je m’étais retrouvé la face dans la neige à cause d’une racine dissimulée sous la neige, je ne vous dis pas!
Ça prit une dizaine de minutes penché vers le bas avant que je n’aperçoive enfin une piste, que je m’empressai de suivre, sifflant un grand coup pour avertir Brigit’ de ma trouvaille, et fêtant ça en finissant ma canette d’un seul trait.. Les traces étaient toutes proches les unes des autres. À croire que le piaf était à bout de souffle et qu’il n’avait plus la force de continuer plus loin. Coup de chance!
Décidé, je m’enfonçai un peu plus loin dans le boisé, trouvant des brindilles cassées sur le sol, ainsi que quelques touffes de poils et des plumes ça et là. Diantre, était-il donc en pleine mue, celui-là? On pourrait faire une perruque, avec tout ce duvet étalé un peu partout! Puis, j’entendis du bruit, et je vis quelque chose bouger du coin de l’oeil dans mon angle mort. Trouvé! Je fis donc semblant de rien, restant immobile en espérant que, peut-être, le POkémon approcherait assez près pour que je puisse l’attraper sans trop de mal. J’entendis des becs claquer, des pas approcher lentement… Puis je me retournai pour attraper le fuyard, pivotant vers la gauche et profitant de mon élan pour le faire tomber au sol.
- JE L’AI!!!!! JE L’AI!!!! JE… OH SHI-!!!!!
C’est là que je vis qu’il n’y avait pas qu’un seul Doduo. Que dis-je, il y avait même des Dodrios qui me fixaient avec un air mauvais de toutes leurs têtes. Et sans crier gare, avec l’autre qui se débattait avec moi au sol -qui n’était pas chromatique, donc je n’avais pas le bon Pokémon- ils se mirent à crier et charger dans ma direction, essayant de me picorer avec leurs becs. Pas le choix, je dus lâcher le piaf que je tenais pour prendre mes jambes à mon cou, espérant contre tout espoir pouvoir distancer la horde d’oiseaux enragés.
- BRIGIIIIIIIIIIIT’!!!!!! HEEEEEEEEEEELP!!!!!!!
Je devais avoir l’air fin, à courir comme ça. On me mordait avec des becs tranchants, et il s’en fallait de peu pour qu’ils ne me taclent pas au sol. Et c’est qu’ils ne voulaient rien savoir, ces racailles: j’avais beau tenter de m’excuser, de leur expliquer tant bien que mal le truc entre trois coups coupant, rien. J’allais devoir retrouver ma cousine au plus vite! Ah? Oui, là! Je la voyais, elle était tout prêt. Mais je ne pouvais pas non plus attirer les enragés sur elle, non? Aïe, aïe, aïe…
Par chance, Dame Nature sembla décider de mon cas: Une racine que je n’avais pas vue suffit à me faire trébucher et je tombai de tout mon long, face la première sur la terre. Quelques secondes plus tard, les oiseaux de malheurs m’encerclaient et continuaient de me picorer comme la mangeoire que j’étais, apparemment. J’eus au moins le réflexe de me protéger le visage, me rappelant par la suite que je m’en faisais pour rien, en fait… Mais ça ne changeait pas le fait que ça faisait un mal de chien, tout ça!
- T’as vu? Aow! Ouch! J’tai ra-Ayoye!- ramené l’troupeau au complet!
En fait, j’étais là à rigoler, maintenant que le peur et l’adrénaline s’effaçaient peu à peu et que je pouvais reprendre mon souffle. Ça faisait un moment que je n’avais pas couru de la sorte, la peur au ventre. Et dire que ces oiseaux coureurs avaient l’air tranquille… Pourquoi étaient-ils donc aussi agressifs, tout d’un coup?
- Hmm. M’ouin, eux-autre aussi vont avouère de b’soin d’bouère après toute ça, eh? Enweillez, y’en a pus pour long, z’êtes capables!
Deux petits coups de talons sur les flancs, puis les buffles se remirent en route au trot, nous permettant de scruter l’horizon, sans succès. Au moins, c’était moins forçant que de marcher. Comme ça, je pourrais avoir encore la force de courir un bout si jamais c’était nécessaire. Ces oiseaux bicéphales ayant la réputation d’être apparemment rapides, ça pourrait être pratique, qui sait? D’un coup que notre ami Road Runner ne décide de partir à cent mille à l’heure, on aurait certainement besoin de le suivre pour ne pas le perdre à nouveau. Puis, nos Pokémons sauraient sûrement aider également.
Arrivés, je me décapsulai une bouteille que j’avais traîné avec moi, puis je regardai le petit boisé, écoutant distraitement les explication de ma cousine aux cheveux de feu alors que je me désaltérais un peu. Au moins, je fis l’effort de regarder son dessin, pour me faire une idée, puis je la regardai s’éloigner dans une direction opposée à moi. Bon… Je fis rentrer mes bestiaux dans leur Pokéball et poussai un soupir, frappant de mon poing dans ma paume une fois les boules accrochées à ma ceinture.
- Bon… Ça devrait pâs être ben dur…
Je me glissai donc entre les arbres, dégageant quelques buissons de mes grandes paluches en ayant les yeux rivés au sol à la recherche de quelques traces de pas ressemblant à celle que m’avait dessinée la rousse. Au moins, ce n’était pas une jungle, ou alors semblable à la Forêt Éternelle, donc je n’avais pas à menacer de couper tous les troncs et les racines qui auraient été dans mon chemin. Le nombre de fois où je m’étais retrouvé la face dans la neige à cause d’une racine dissimulée sous la neige, je ne vous dis pas!
Ça prit une dizaine de minutes penché vers le bas avant que je n’aperçoive enfin une piste, que je m’empressai de suivre, sifflant un grand coup pour avertir Brigit’ de ma trouvaille, et fêtant ça en finissant ma canette d’un seul trait.. Les traces étaient toutes proches les unes des autres. À croire que le piaf était à bout de souffle et qu’il n’avait plus la force de continuer plus loin. Coup de chance!
Décidé, je m’enfonçai un peu plus loin dans le boisé, trouvant des brindilles cassées sur le sol, ainsi que quelques touffes de poils et des plumes ça et là. Diantre, était-il donc en pleine mue, celui-là? On pourrait faire une perruque, avec tout ce duvet étalé un peu partout! Puis, j’entendis du bruit, et je vis quelque chose bouger du coin de l’oeil dans mon angle mort. Trouvé! Je fis donc semblant de rien, restant immobile en espérant que, peut-être, le POkémon approcherait assez près pour que je puisse l’attraper sans trop de mal. J’entendis des becs claquer, des pas approcher lentement… Puis je me retournai pour attraper le fuyard, pivotant vers la gauche et profitant de mon élan pour le faire tomber au sol.
- JE L’AI!!!!! JE L’AI!!!! JE… OH SHI-!!!!!
C’est là que je vis qu’il n’y avait pas qu’un seul Doduo. Que dis-je, il y avait même des Dodrios qui me fixaient avec un air mauvais de toutes leurs têtes. Et sans crier gare, avec l’autre qui se débattait avec moi au sol -qui n’était pas chromatique, donc je n’avais pas le bon Pokémon- ils se mirent à crier et charger dans ma direction, essayant de me picorer avec leurs becs. Pas le choix, je dus lâcher le piaf que je tenais pour prendre mes jambes à mon cou, espérant contre tout espoir pouvoir distancer la horde d’oiseaux enragés.
- BRIGIIIIIIIIIIIT’!!!!!! HEEEEEEEEEEELP!!!!!!!
Je devais avoir l’air fin, à courir comme ça. On me mordait avec des becs tranchants, et il s’en fallait de peu pour qu’ils ne me taclent pas au sol. Et c’est qu’ils ne voulaient rien savoir, ces racailles: j’avais beau tenter de m’excuser, de leur expliquer tant bien que mal le truc entre trois coups coupant, rien. J’allais devoir retrouver ma cousine au plus vite! Ah? Oui, là! Je la voyais, elle était tout prêt. Mais je ne pouvais pas non plus attirer les enragés sur elle, non? Aïe, aïe, aïe…
Par chance, Dame Nature sembla décider de mon cas: Une racine que je n’avais pas vue suffit à me faire trébucher et je tombai de tout mon long, face la première sur la terre. Quelques secondes plus tard, les oiseaux de malheurs m’encerclaient et continuaient de me picorer comme la mangeoire que j’étais, apparemment. J’eus au moins le réflexe de me protéger le visage, me rappelant par la suite que je m’en faisais pour rien, en fait… Mais ça ne changeait pas le fait que ça faisait un mal de chien, tout ça!
- T’as vu? Aow! Ouch! J’tai ra-Ayoye!- ramené l’troupeau au complet!
En fait, j’étais là à rigoler, maintenant que le peur et l’adrénaline s’effaçaient peu à peu et que je pouvais reprendre mon souffle. Ça faisait un moment que je n’avais pas couru de la sorte, la peur au ventre. Et dire que ces oiseaux coureurs avaient l’air tranquille… Pourquoi étaient-ils donc aussi agressifs, tout d’un coup?
HRP : Note note note ^^
Lyxiae
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