- Invité
un dernier souhait
Un nouveau départ. Yaël pouvait-il réellement en prendre un tout en restant dans le flou vis-à-vis de son ancienne vie ? La question méritait réflexion. Deux chapitres bloquaient le livre qu'il souhaitait ouvrir. Tout d'abord, l'absence de sa mère ; était-elle vivante ? Impossible de le savoir, son paternel ne souhaitait rien lui dire. Ensuite, le décès tragique de sa fiancée. Malheureusement, il ne pouvait rien faire mis à part attendre les résultats de ses anciens collègues. À Nérova, il ne pouvait rien entreprendre, le drame se situant à Kalos. Néanmoins, il pouvait toujours initier un dossier concernant sa mère. Après tout, elle pouvait se trouver ici, dans cette nouvelle région. Certes, la probabilité était mince. Mais le Louissaint avait beaucoup d'espoir.
S'il décidait de mener lui-même les investigations, cela signifiait qu'il restait accroché à son passé. Chose qu'il ne voulait pas réellement. Une seule solution s'offrait à lui ; léguer l'affaire à quelqu'un d'autre. Dans sa situation, faire appel à un détective privé restait la meilleure alternative possible. Dès lors, Yaël mena de longues recherches concernant les cabinets en ville. Il devait se référer à ce qui se faisait de mieux dans le milieu. Finalement, sa décision ne se porta pas sur de quelconques antécédents, résolutions d'affaires particulières. Non, seulement sur son intuition ; celle d'aller à la rencontre de Jacob Doe. Très sincèrement, il ne pouvait pas justifier son choix. Il le sentait simplement bien.
Un rendez-vous fut rapidement organisé dans les locaux du détective. Yaël s'y rendit avec une pochette, contenant sans doute des documents pouvant aider son futur interlocuteur d'une manière ou d'une autre. Il ne s'était pas réellement intéressé à la tarification, estimant que sa demande n'avait pas de prix ; il pouvait payer autant qu'il le fallait. Toujours aussi ponctuel, il s'était rendu au lieu de rendez-vous quinze minutes plus tôt. Le tabac était son plus fidèle allié lorsqu'il fallait attendre et il était bien curieux de connaître le détective. Il plaçait énormément d'espoir en lui et espérait qu'il trouve une réponse, peu importe celle-ci.
- Jacob Doe
Tout cela donna un beau dossier organisé. Un back-up sur une clé USB, au cas où, et le détective laissa cela de côté. L’affaire était pour ainsi dire clôturée. Il ne lui restait plus qu’à appeler sa cliente pour convenir d’un rendez-vous afin de lui faire part de tout ce qu’il avait découvert en fouinant. Faut dire que pour flairer les magouilles, Jacob savait y faire.
D’ailleurs, en parlant de rendez-vous, il en avait un de prévu. Un premier contact avec un potentiel client. Qu’est-ce que ça allait être, cette fois ? Un mari se pensant cocu, un père à la recherche d’un enfant fugueur, un employé cherchant à dénoncer les méfaits de son patron ? C’étaient souvent les mêmes affaires qui revenaient. Bah ! Tant que ça payait, il se souciait peu du reste.
C’était l’heure. Et à en juger par les bruits entendus plus tôt dans le couloir, Yaël Louissaint était là. Bon. Quand il faut y aller, faut y aller. Jacob se releva, dominant la pièce de son mètre quatre-vingt-dix, avant de s’étirer de tout son long pour enfin se masser la nuque, raide après être resté avachi sur sa chaise de bureau pendant si longtemps. Le dernier magazine de « Les stars du bricolage » fut négligemment rangé dans un tiroir et le détective se dirigea vers la porte qu’il ouvrit en grand pour passer la tête dans le couloir.
« Monsieur Louissaint ? » demanda-t-il par principe. « Entrez. »
Le ton était dur, comme s’il aboyait un ordre plus qu’il ne proposait à son interlocuteur d’entrer. Une expression neutre sur le visage et une cigarette tout juste allumée aux lèvres, Jacob tendit à l’autre personne une main en guise de salutation. La poignée fut brève et ferme. Ce n’était pas un homme délicat après tout. Avec sa taille, ses épaules larges, sa musculature apparente et ses manières brusque, rien chez lui ne transpirait la douceur et il ne s’en cachait pas.
Son fauteuil de bureau grinça lorsqu’il accueillit à nouveau le derrière de son propriétaire, ce dernier indiquant au nouvel arrivant de s’installer sur l’un des deux chaises situées de l’autre côté du bureau. N’étant pas du genre à se perdre en politesses inutiles, Jacob tira un grand coup sur sa clope, enfumant l’endroit lorsqu’il recracha la fumée, et planta ses yeux inquisiteurs dans ceux de son vis-à-vis.
« Alors ? Je vous écoute. »
- Invité
un dernier souhait
Voilà l'homme de la situation. Parfait. Yaël n'avait pas eu trop à attendre et se focalisa instantanément sur la silhouette qui l'appelait. Autant dire que le bonhomme était costaud et donnait l'impression d'être aussi ferme que son enveloppe corporelle. Tant mieux ; cela évitait les futilités et annonçait une personne sérieuse dans l'exercice de ses fonctions. Le Louissaint se redressa en se dirigeant vers le détective, acceptant naturellement la poignée de main. Forcément, cela lui rappelait les jeux où il fallait s'imposer au premier contact ; il fut tout aussi ferme que son interlocuteur.
Désormais installé à l'intérieur du bureau, l'ancien inspecteur prit un malin plaisir à contempler le bureau. Le luxe n'était pas forcément au rendez-vous, mais le lieu avait le mérite d'être propre. Ce qui suffisait largement, plutôt que viser la beauté du lieu, il fallait plutôt se focaliser sur l'organisation pour ne pas se perdre dans ses affaires. Ça me rappelle plus ou moins mes débuts. La phrase fut suivie d'un sourire qu'il effaça aussitôt. Il resta volontairement flou en ne précisant pas s'il exerçait dans le domaine publique ou privé, mais souhaitait tout de même poser une petite base. D'autant plus qu'il voulait jauger si le détective allait rebondir sur la remarque ou au contraire la laisser couler. Qu'il fasse l'un ou l'autre, cela n'était pas spécialement important ; simplement une occasion de cerner le personnage.
Enfin bref. Place au sérieux, place au concret. Fort bien. J'aimerais retrouver une personne. Une personne que je n'ai pas connue. Une personne qui peut être morte, comme vivante. Une personne qui peut se trouver ici ou ailleurs. Il espérait naturellement qu'elle soit en vie et au sein de Nérova. Je voudrais savoir si cette personne est actuellement ici, à Nérova. Cette personne est ma mère. Le détective allait sans doute prendre conscience de l'importance de la demande ; même si toutes les demandes reçues restaient capitales pour chacun des clients. Je suppose qu'il vous faut des informations, je préfère être honnête avec vous, j'en ai quelques-unes en ma possession, mais elles sont minces. Il s'était permis de fouiller le domicile familial en l'absence de son père pour mettre la main sur des fragments permettant de remonter à sa mère. Quels sont les éléments susceptibles de vous aider, détective ? Autant savoir.
- Jacob Doe
Retrouver une personne disparue. Rien de nouveau sous le soleil. Enfin, il s’agissait tout de même d’une personne que le client n’avait jamais connue et qui, selon les dires de Yaël, pouvait « se trouver ici ou ailleurs, morte comme vivante ». Plutôt vague comme indication. Une jolie manière de dire que lui-même n’en savait pas grand-chose. Il fut ensuite révélé que cette personne était en réalité sa mère. Un enfant ayant grandi sans sa maman et qui, devenu adulte, souhaitait la retrouver. Touchant. Jacob n’avait pas eu la chance de connaître sa mère – ni même son père. Aussi loin que remontent ses souvenirs, il avait toujours été dans un orphelinat de Volucité. Ses géniteurs étaient peut-être en vie mais honnêtement, il n’en avait rien à faire. Retrouver quelqu’un qui n’avait pris la peine d’être présent dans son enfance n’était pas nécessaire. Bref. Là n’était pas la question du jour.
« Tout ce que vous êtes en mesure de dire est bon à prendre. » répondit-il avec simplicité.
Yaël lui-même avait peu d’information, ce qui n’allait pas faciliter l’enquête. Aussi, tout début de piste était intéressant dans le sens où c’était toujours mieux que rien. Retrouver un enfant fugueur était d’une simplicité presque déconcertante car ceux-ci n’étaient pas bien futés et laissaient toujours des traces derrières eux. Quelques messages à leur petit(e) ami(e), … un adolescent n’était pas bien malin. Ici, ça allait être plus compliqué. Une part de Jacob se demandait s’il était à la hauteur de la tâche. Ce dernier s’éclaircit la gorge.
« Un nom, pour commencer. Si vous avez encore d’autres parents, je suppose que vous les avez questionnés. Que vous ont-ils dit au sujet de votre mère ? »
Yaël n’avait pas dû obtenir d’informations capitales mais peut-être que Jacob pouvait en faire quelque chose. Dans ce genre de situation, avoir un second regard sur ce qu’on savait déjà permettait quelquefois de découvrir d’autres choses des détails jugés inintéressants devenaient la source de nouvelles hypothèses.
« Si vous ne l’avez pas connue, l’hôpital dans lequel vous êtes né est important, ainsi que la ville dans laquelle vous avez grandi. »
Le détective n’était pas quelqu’un de curieux par nature. Or, dans l’exercice de ses fonctions, il était vital de creuser pour avoir des informations. Il ciblait ainsi ses questions en fonction de ce qu’il jugeait important, pas par curiosité perverse et malsaine comme certains savaient si bien le faire. Il ne faisait pas non plus preuve de tact. Sauter à pieds joints dans la vie privée de ses clients au risque de rouvrir de vieilles blessures, il le faisait sans hésiter. C’était aussi une manière de jauger le client. Selon le boulot demandé, ça s’annonçait mal quand la personne assise face à Jacob cherchait à lui cacher des choses. Genre, vraiment mal. Chacun avait son petit jardin secret mais on ne venait pas demander l’aide d’un détective pour ensuite pleurer parce que celui-ci fouinait un peu partout.
« Ne soyez pas avare en détail. Tout à son importance, même ce qui a l’air anodin à premier œil, y compris ce qu'il y a dans ce porte-document. »
Yaël et sa mère n’avaient jamais vécu ensemble mais il devait bien savoir quelque chose à son sujet, non ? Etant donné les circonstances, le mieux à faire était de remonter au dernier moment où ces deux-là avaient été ensemble, à savoir sa naissance. De là, comprendre pourquoi elle était partie et surtout, où elle était partie, serait la prochaine étape.
- Invité
un dernier souhait
Toutes informations étaient bonnes à prendre. En effet, c'était le cas. L'inspecteur récupérait toutes les données possibles, puis se chargeait lui-même de trier le tout. Les sujets capitaux, importants, éléments de seconds plans, preuves palpitantes, témoignages inexploitables. Toute cette tâche, qui avait son importance, faisait partie intégrante du quotidien - du moins, l'ancien - de Yaël. Le détective privé devait sans doute fonctionner de la même manière. Un bon élément était avant tout quelqu'un avec une bonne organisation. Rosalyn. Malheureusement, je ne connais pas son de nom de jeune fille. Le simple fait d'avoir réussi à trouver son prénom était déjà un exploit pour le fils qui cherchait désespérément sa génitrice. Il y a mon père, oui. C'est le seul membre de famille que j'ai connu. Mes rapports avec lui étaient quasi inexistants. Lorsque j'évoquais ce sujet visiblement sensible à ses yeux, il se braquait et m'envoyait chier. C'était le cas à mes dix ans, comme c'est toujours le cas aujourd'hui. Peu importe son âge, sa situation sociale, son père n'était pas prêt de cracher le morceau.
Jacob posait les bonnes questions. Ce qui confortait Yaël dans l'idée d'être tombé sur la bonne personne. La seule et unique personne qui pouvait l'aider dans ce désespoir. Je suis né à Kalos et j'ai passé vingt-quatre ans de ma vie là-bas. Je n'ai pas réellement voyagé dans les autres régions. Je suis arrivé à Nérova il y a très peu de temps. Le Louissaint s'accorda un court moment de réflexion, sans doute pour retrouver le nom de l'hôpital qui lui avait permis d'arriver au monde. L’hôpital général d'Illumis ! S'intéresser directement au lieu de naissance du Louissaint était une bonne idée. Le détective avait sans doute des connaissances et des contacts lui permettant d'obtenir bien plus facilement de quelconques informations.
Yaël glissa sa main dans le porte-document et tendit une photographie datant visiblement d'une dizaine d'années à Jacob. Trois filles étaient présentes, une rousse, une brune et une blonde. Un prénom était écrit en dessous de chacune des filles. La rousse se nommait Kathrine ; la brune Rosalyn et la blonde Maryanne. C'est la seule photo que j'ai réussi à obtenir d'elle. Difficile de fouiller dans les affaires de mon père qui cache minutieusement ce qui lui appartient. Je me demande même s'il ne laisse pas ses affaires ailleurs qu'à la maison. En effet, son géniteur était quelqu'un de très difficile d'accès. D'ailleurs, parler de lui était sans doute une bonne idée. Cela pouvait aider le détective dans ses pistes. De manière générale, mon père est quelqu'un de très strict. Il m'a même interdit tout contact avec les pokémons jusqu'à mes dix-huit ans. Très sincèrement, c'est un peu un idiot. Très souvent ivre, la plupart du temps cloué sur son sofa devant la télé. Son hygiène de vie est déplorable. Si sa mère était encore vivante, elle avait sans doute pris la décision de partir en constatant le comportement plus que dégueulasse de son époux. Mais une femme pouvait-elle réellement laisser son fils avec un homme pareil ? Quelque chose ne tournait pas rond dans cette histoire.
- Jacob Doe
« Rosalyn. » répéta-t-il en griffonnant cela sur un bout de papier.
Ce nom était placé au centre de la feuille et Jacob y ajoutait l’une ou l’autre annotation à mesure que Yaël parlait. « Peu probable qu’elle ait gardé le nom Louissaint », « donné naissance à Kalos (hôpital général d’Illumis) », « le père refuse d’en parler – secret ? », … Ce dernier point était suspect. Il n’était pas rare pour un époux lésé de cacher des informations sur son ex-conjoint mais persister après autant de temps. Hm. Ce n’était peut-être rien. Jacob n’avait pas la prétention de comprendre le fonctionnement de chaque individu dans ce monde. Il se devait toutefois de garder cette information en mémoire.
Il s’arrêta un instant, tapotant son stylo, comme s’il était en pleine réflexion. Ça ne s’annonçait pas facile. Jacob avait des sentiments mitigés vis-à-vis de cela. D’une part, cela pouvait se révéler être une énorme perte de temps, des jours passés à suivre des pistes qui ne mènent nulle part mais d’autre part, c’était aussi synonyme de pognon. Plus il avait de travail et plus il pouvait se permettre de charger le client. A voir. Pour le moment, il entendait récolter encore quelques informations avant de prendre sa décision.
« Kathryn et Maryanne, des amies à elle ? De la famille ? »
Il tira longuement sur sa cigarette avant de recracher un nuage de fumée alors qu’il avait les yeux rivés sur la photographie. Vu les maigres informations qu’avait Yaël, il n’espérait pas une photo de sa mère. C’était une bonne nouvelle, cela dit. La photo n’était pas trop ancienne et pouvait encore servir de base afin de reconnaître Rosalyn. A l’ère du numérique où tout le monde avait sa photo postée quelque part sur internet, ce ne serait pas de trop.
« Je suppose que votre père ne vous à pas suivi à Nérova ? »
Le contraire aurait été aussi étonnant que bienvenu. Si Louissaint père refusait de parler, cela ne voulait pas dire qu’il n’y avait rien à tirer de lui. Le non-verbal de certaines personnes était quelquefois plus important que ce qu’ils avaient à dire et au point où il en était, Jacob se serait contenté de tout ce qui était susceptible de lui servir de piste.
« Autre chose dans votre porte-document ? »
Jacob écrasa sa cigarette dans un petit cendrier à sa droite alors qu’il terminait sa question. Il en posait beaucoup, de questions. C’était là tout ce qu’il pouvait faire pour le moment. Les hypothèses, les théories et autres recherches, ce serait pour plus tard. Actuellement, il devait presser un citron sec du nom de Yaël dans l’espoir que le fruit daigne lui lâcher quelques gouttes pour lui commencer son travail. Non pas que le client n’était pas volontaire à lui fournir des informations, c’est surtout qu’il n’en avait pas beaucoup.
- Invité
un dernier souhait
Difficile de trouver une quelconque réponse utile. Kathryn et Maryanne pouvaient être aussi bien des membres de la famille que des amies. En réalité, le Louissaint ne connaissait pas tellement sa famille. Son père s'était chargé à lui seul de son éducation et il ne l'avait jamais présenté à un proche ; que ce soit un oncle, une tante, l'ancien inspecteur n'avait rien connu de tout ça. Une absence du côté de son père et une absence évidente du côté de sa mère. Plus il apportait ses éléments, plus il constatait que le travail n'allait pas être de tout repos. En effet, les pistes pouvaient être peu convaincantes ; jusqu'ici, il était délicat de relever un élément clé. Certainement des amis. Me concernant, je n'ai jamais eu l'occasion de rencontrer ces deux demoiselles. Malheureusement.
Concernant son père, il était effectivement resté à Kalos. D'ailleurs, il ne connaissait pas le pourquoi du comment du départ de son fils. Et selon lui, il n'avait pas à le connaître ; il était désormais dépendant de sa propre personne et il souhaitait éviter tout rapport avec cette vieille branche. À l'heure qu'il est, il doit être cloué à son canapé, alcool en main en train de regarder la télévision. Un peu cliché pour le coup et oui il se répétait. Mais c'était bel et bien son père.
De nouveau, l'apprenti dresseur plongea au sein du porte-document. Il lui délivra dans un premier temps une feuille qui s'illustrait comme un carnet d'adresse. Des renseignements concernant son père étaient transmises, mais aussi concernant le voisinage ; des identités ainsi que les coordonnées pour les contacter. Un témoignage venant de ceux qui le connaissaient et qui avaient sans doute connus sa mère restait toujours le bienvenue. Vous avez ici les informations de mon père, mais aussi de quelques de mes voisins. Ils sont classés, en premier vous avez les plus âgés. Donc ceux qui étaient le plus susceptible de connaître quelque chose à cette étrange histoire. Ah et ça aussi. Il distribua une photographie qui montrait plusieurs personnes partageant un barbecue. Sur cette photo, trois visages étaient à retenir ; celui de sa mère qui apparaissait de nouveau, celui de son père et celui d'une femme qui ressemblait énormément à sa mère, se tenant au côté du paternel. Je ne sais pas pourquoi, mais mon père a caché très minutieusement celle-ci. Malgré tout, elle restait difficilement exploitable.
Franchement, la situation n'était pas favorable. Je sais que je ne vous facilite pas la tâche, pour le coup. Mais j'aimerais réellement que vous vous y intéressiez, quitte à ce que ce ne soit pas une priorité dans vos travaux. Il ne souhaitait pas une réponse rapide ; difficile d'en exiger une avec de tels éléments. Mais le simple fait de savoir que quelqu'un allait s'intéresser à cette affaire lui suffisait.
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