- Vanessa Tagada
Dresseur
Argent : 110
Expérience : 120
Région d'origine : NÉROVA
Âge : 29 ans
Avatar : Maki Nishikino - Love Live!
Dans le port d'Ilmerny ♪
Adam SMITH & Vanessa TAGADA
De jour comme de nuit, à Ilmerny, en toutes saisons, la ville de l’île de glace portait son éternel manteau blanc. Vanessa adorait celui-ci, car à ses yeux, malgré ses vingt-neuf hivers, la demoiselle aimait particulièrement le décor féerique et l’accueille chaleureux des résidents. Tintements de grelots et rires d’enfants jouant avec leur luge, gonflent le cœur de la native, qui pour rien au monde, voudrait vivre ailleurs ! En ce bel été poudreux, la rouquine dévalée les marches givrées avec ses bottines aux semelles adaptées. Vous imaginez sinon la chute malencontreuse qu’elle pourrait faire… L’horlogerie mécanique faisait entendre son mélodieux son de cloches qui indiquait que la neuvième heure de la matinée venait de débuter. En ce sixième jour de semaine, la malicieuse s’était échappée du chalet familial avec sa compagne d’aventure pour filer vers les quais de la basse ville. Depuis quelques jours, la pétillante fraise sur pattes avait eu une idée de génie qu’elle disait. Puisqu’elle avait envie de voyager, de découvrir si les terres perdues se repeuplaient à nouveau, elle s’était dit qu’elle pouvait tenter sa chance à bord d’un équipage maritime. Parfaitement ! Que ferait ton sans nos chercheurs marins ?! S’il y avait bien un biome que le cœur de la fraise voulait bien troquer contre ses terres gelées, c’était bien cette large étendue d’eau salée. C’est donc le cœur plein d’espoir qu’elle se pressait pour arriver au port afin de déposer et de placarder une multitude d’annonces et de cv. Si elle voulait rencontrer des pokémons et connaître de belles aventures pour gagner de l’expérience dans le domaine, n’est-ce pas le meilleur moyen ?
Naïve enfant. La population maritime connaissait depuis un certain temps une forte hausse à Nérova. Les pêcheurs étaient nombreux et ils n’étaient pas les seuls à remplir leurs filets. Pouvait-on vraiment parler de braconnage dans cette région ? Les rangers n’étaient pas habilités pour cela et malgré les différentes réunions d’information et de formations que son père tentait de mettre en place, le sujet restait écumeux. Les policiers, eux aussi, ne pouvaient pas faire grandes choses et ils avaient bien d’autres soucis sur les bras. Alors, techniquement, si on n’avait pas les bonnes relations, on ne pouvait se douter que la vie des espèces maritimes pût être menacée et on pouvait même plutôt soupçonner que cette surpopulation pouvait devenir nuisible si elle n’était pas régulée. Monstrueux, n’est ce pas ? Fille de ranger, Vanessa ne pouvait pas fermer les yeux sur le manque d’informations que pouvait connaître la région sur les pokémons marins. Grande admiratrice du Professeur Belladone, la Tagada ne rêvait que d’une chose, enfin, de plusieurs en vérité, mais concentrons nous sur un seul à la fois et en particulier sur l’identification et l’étude des pokémons.
C’est tout de même en étant un chouia mal informée sur le rythme de vie des marins que notre héroïne débarqua sur les quais du port d’Ilmerny. Oui. Vous vous doutez bien qu’à cette heure, les marins étaient pratiquement tous en mer et qu’il n’y avait là que des bateaux de plaisance ou d’entreprises marchandes, qui venaient livrer ou charger leurs cargaisons. C’est donc avec son portevues sous le bras et Stella dans ses jambes que Ness’ alla porter ses petits papiers aux capitaines qui flânaient ou aux pêcheurs tardifs qui déambulaient sur les planches grinçantes comme des vieux serpang des mers. Sa démarche ne fut pas très fructueuse et un soupçon de déception vint froisser la jolie moue de la native qui commençait à croire qu’elle n’allait jamais trouver un poste suffisamment intéressant pour débuter sa carrière. Fatiguée de sa marche, elle finit par vouloir se poser dans un petit bistrot de pêcheurs. En vérité, il n’y avait que la décoration rustique, mais élégante qui se voulait ainsi. Il était évidant que la clientèle qui était visée était les touristes fraîchement débarquée. D’après l’enseigne, ils faisaient les meilleurs Magic’& Chips de l’île. À cette idée, la végétarienne réprima une grimace. D’après elle, il était impossible de travailler avec des pokémons que l’on serait plus tard susceptible de manger. Bon. En vrai, ils ne travaillaient pas avec eux, ils les pêchaient, nuance… Mais pour elle qui tenait à définir chaque espèce avec bienveillance, il était inenvisageable de se remplir la panse avec juste après. Quelle hypocrite aurait-elle été sinon ! Non ?
Passons ses idées étiques pour en revenir à l’intérieur bord de mer et banquises du seul emplacement qui verrait probablement un nombre incalculable d’individus qui seraient susceptibles de prendre ses coordonnées. Laissant donc quelques petites étiquettes avec son numéro NérovID au comptoir avant de commander une glace au chocolat chaud avec un nuage de crème et une cerise confite surplombant le tout. Elle avait décidé que c’était sa petite récompense de la matinée et de sa cuillère allongée, la Tagada se mit à attaquer sa crème. Stella, tout aussi amoureuse du sucre que sa dresseuse, jappa quelques instants avant de pouvoir s’installer sur les genoux de celle-ci. Elle regardait la chantilly maison avec envie et ses grands yeux mauves, brillants de mille feux, suivaient le mouvement répétitif du bras qui venait cueillir la texture nuageuse. Vanessa, quant à elle, observait son NérovID. Elle consultait ses messages en espérant qu’un nouveau contact tenterait de la joindre.
Naïve enfant. La population maritime connaissait depuis un certain temps une forte hausse à Nérova. Les pêcheurs étaient nombreux et ils n’étaient pas les seuls à remplir leurs filets. Pouvait-on vraiment parler de braconnage dans cette région ? Les rangers n’étaient pas habilités pour cela et malgré les différentes réunions d’information et de formations que son père tentait de mettre en place, le sujet restait écumeux. Les policiers, eux aussi, ne pouvaient pas faire grandes choses et ils avaient bien d’autres soucis sur les bras. Alors, techniquement, si on n’avait pas les bonnes relations, on ne pouvait se douter que la vie des espèces maritimes pût être menacée et on pouvait même plutôt soupçonner que cette surpopulation pouvait devenir nuisible si elle n’était pas régulée. Monstrueux, n’est ce pas ? Fille de ranger, Vanessa ne pouvait pas fermer les yeux sur le manque d’informations que pouvait connaître la région sur les pokémons marins. Grande admiratrice du Professeur Belladone, la Tagada ne rêvait que d’une chose, enfin, de plusieurs en vérité, mais concentrons nous sur un seul à la fois et en particulier sur l’identification et l’étude des pokémons.
C’est tout de même en étant un chouia mal informée sur le rythme de vie des marins que notre héroïne débarqua sur les quais du port d’Ilmerny. Oui. Vous vous doutez bien qu’à cette heure, les marins étaient pratiquement tous en mer et qu’il n’y avait là que des bateaux de plaisance ou d’entreprises marchandes, qui venaient livrer ou charger leurs cargaisons. C’est donc avec son portevues sous le bras et Stella dans ses jambes que Ness’ alla porter ses petits papiers aux capitaines qui flânaient ou aux pêcheurs tardifs qui déambulaient sur les planches grinçantes comme des vieux serpang des mers. Sa démarche ne fut pas très fructueuse et un soupçon de déception vint froisser la jolie moue de la native qui commençait à croire qu’elle n’allait jamais trouver un poste suffisamment intéressant pour débuter sa carrière. Fatiguée de sa marche, elle finit par vouloir se poser dans un petit bistrot de pêcheurs. En vérité, il n’y avait que la décoration rustique, mais élégante qui se voulait ainsi. Il était évidant que la clientèle qui était visée était les touristes fraîchement débarquée. D’après l’enseigne, ils faisaient les meilleurs Magic’& Chips de l’île. À cette idée, la végétarienne réprima une grimace. D’après elle, il était impossible de travailler avec des pokémons que l’on serait plus tard susceptible de manger. Bon. En vrai, ils ne travaillaient pas avec eux, ils les pêchaient, nuance… Mais pour elle qui tenait à définir chaque espèce avec bienveillance, il était inenvisageable de se remplir la panse avec juste après. Quelle hypocrite aurait-elle été sinon ! Non ?
Passons ses idées étiques pour en revenir à l’intérieur bord de mer et banquises du seul emplacement qui verrait probablement un nombre incalculable d’individus qui seraient susceptibles de prendre ses coordonnées. Laissant donc quelques petites étiquettes avec son numéro NérovID au comptoir avant de commander une glace au chocolat chaud avec un nuage de crème et une cerise confite surplombant le tout. Elle avait décidé que c’était sa petite récompense de la matinée et de sa cuillère allongée, la Tagada se mit à attaquer sa crème. Stella, tout aussi amoureuse du sucre que sa dresseuse, jappa quelques instants avant de pouvoir s’installer sur les genoux de celle-ci. Elle regardait la chantilly maison avec envie et ses grands yeux mauves, brillants de mille feux, suivaient le mouvement répétitif du bras qui venait cueillir la texture nuageuse. Vanessa, quant à elle, observait son NérovID. Elle consultait ses messages en espérant qu’un nouveau contact tenterait de la joindre.
HRP : ...
Lyxiae
- Adam Smith
Dresseur
Argent : 85
Expérience : 30
Région d'origine : Hoenn
Âge : Trente ans
Avatar : Kujo Jotaro
— On pourrait lui chanter une chanson ?
— Non.
— ...lui faire la danse de l'octillery ?
— Non.
— Lui préparer un repas à base de rémoraid ?
— Non...
— Je sais ! On pourrait... lui tricoter un pull marin ! Fin', pas une marinière hein. Un pull étanche.
Jun'ichiro pouffa. Le gamin ne s'arrêtait jamais. Selon lui, il y avait quelque chose de beau dans sa naïveté.
— Avec une manche pour chaque tentacule, c'est ça ?
— Exaaaactement ! Vous voyez, cap'. Même papy est d'accord.
Smith poussa un profond soupir. Il releva légèrement sa casquette et lança un regard mêlant amusement et dépit à son jeune cuisinier. Il se leva alors de son fauteuil, ce qui eut pour effet de mettre le natif d'Alola au garde-à-vous de manière quasi-instantanée.
— C'est gentil de proposer, Nonoko.
Le capitaine fit coulisser la vitre du poste de pilotage et alluma une cigarette. Il tira une première bouffée. Le gamin, quant à lui, le suivit des yeux. Oh, il n'avait pas l'intention d'abandonner son idée de sitôt ! Il avait toujours rêvé de tricoter pour un tentacruel.
— Mais... ?
— Mais j'ai déjà envoyé Anne recruter un expert en la matière.
— Dooonc si elle ne trouve personne, on fait comme j'ai dit ?
— J'imagine, oui.
Adam jeta un œil par-delà la fenêtre, en direction de l'île. Oh, il espérait qu'elle allait trouver quelqu'un... sinon ils passeraient certainement un sale quart d'heure en mer.
La diva poussa délicatement la porte du boui-boui. À peine ouverte, l'odeur de l'alcool et des pêcheurs mal lavés lui soutira un haut-le-cœur. Elle entra toutefois, faisant claquer ses talons contre le plancher abîmé du bistrot. Elle se dirigea vers le comptoir, où elle commanda, par principe, un demi-verre de pastis kalosien. Anne promena alors son regard sur les différents clients au travers de ses lunettes de soleil, et autant dire que comme d'usage, elle n'avait pas manqué d'attirer l'attention. Pas surprise pour un sou, elle se concentra sur le brave barman et décida de faire fi des vieux dégoûtants qui la mattaient depuis l'autre bout de l'établissement. Une étiquette, accrochée à la va-vite à l'endroit destiné aux petites annonces, attisa toutefois sa curiosité. Le gérant de l'endroit, voyant qu'une femme magnifique semblait on ne peut plus perplexe, ne manqua pas de tenter sa chance en lui proposant son aide.
— Hem... si vous voulez, la cliente qui a laissé ses coordonnées est toujours là...
La kalosienne lança un regard à l'homme par-delà ses lunettes.
— Oh, vraiment ? Je tombe à pic, dans ce cas. Qui est-ce ?
— C'est la rousse, là-bas, qui pianote sur son NerovID... héhé.
Elle le gratifia d'un sourire radieux.
— Merci, vous êtes adorable.
— Oh, vous savez, je n-...
Anne ne lui laissa toutefois pas le temps de terminer sa phrase. Elle décolla l'étiquette d'un coup de main et se dirigea prestement vers la jeune femme. Arrivée aux abords de la table, elle attira une chaise jusqu'à elle et se posa en face de l'inconnue. Elle retira ses lunettes de soleil, qu'elle glissa dans son sac à main, attacha ses cheveux en queue de cheval et croisa les jambes. Peu importe où elle se trouvait, la diva forçait toujours le respect.
— Bonjour. J'ose espérer que ça ne vous dérange pas que je me joigne à vous. Je m'appelle Anne, et j'ai potentiellement une offre qui pourrait vous intéresser. J'ai cru comprendre que vous cherchiez du travail en mer, n'est-ce pas ? Ce qui est bien commode, puisque je fais moi-même partie d'un équipage. Or, il s'avère que nous sommes à la recherche d'une personne versée dans votre domaine de compétences. Je peux vous accorder un rapide entretien, ici et maintenant, mais c'est le capitaine qui rendra le verdict final. Vous voulez en savoir plus ?
Elle porta le pastis à ses lèvres... et grimaça. Le goût de l'anis était imperceptible. Encore un de plus à ajouter à sa liste de déceptions. Ça n'allait certainement pas jouer en la faveur de la jeune femme.
— Non.
— ...lui faire la danse de l'octillery ?
— Non.
— Lui préparer un repas à base de rémoraid ?
— Non...
— Je sais ! On pourrait... lui tricoter un pull marin ! Fin', pas une marinière hein. Un pull étanche.
Jun'ichiro pouffa. Le gamin ne s'arrêtait jamais. Selon lui, il y avait quelque chose de beau dans sa naïveté.
— Avec une manche pour chaque tentacule, c'est ça ?
— Exaaaactement ! Vous voyez, cap'. Même papy est d'accord.
Smith poussa un profond soupir. Il releva légèrement sa casquette et lança un regard mêlant amusement et dépit à son jeune cuisinier. Il se leva alors de son fauteuil, ce qui eut pour effet de mettre le natif d'Alola au garde-à-vous de manière quasi-instantanée.
— C'est gentil de proposer, Nonoko.
Le capitaine fit coulisser la vitre du poste de pilotage et alluma une cigarette. Il tira une première bouffée. Le gamin, quant à lui, le suivit des yeux. Oh, il n'avait pas l'intention d'abandonner son idée de sitôt ! Il avait toujours rêvé de tricoter pour un tentacruel.
— Mais... ?
— Mais j'ai déjà envoyé Anne recruter un expert en la matière.
— Dooonc si elle ne trouve personne, on fait comme j'ai dit ?
— J'imagine, oui.
Adam jeta un œil par-delà la fenêtre, en direction de l'île. Oh, il espérait qu'elle allait trouver quelqu'un... sinon ils passeraient certainement un sale quart d'heure en mer.
Je suis l'espaceJe suis l'espace
La diva poussa délicatement la porte du boui-boui. À peine ouverte, l'odeur de l'alcool et des pêcheurs mal lavés lui soutira un haut-le-cœur. Elle entra toutefois, faisant claquer ses talons contre le plancher abîmé du bistrot. Elle se dirigea vers le comptoir, où elle commanda, par principe, un demi-verre de pastis kalosien. Anne promena alors son regard sur les différents clients au travers de ses lunettes de soleil, et autant dire que comme d'usage, elle n'avait pas manqué d'attirer l'attention. Pas surprise pour un sou, elle se concentra sur le brave barman et décida de faire fi des vieux dégoûtants qui la mattaient depuis l'autre bout de l'établissement. Une étiquette, accrochée à la va-vite à l'endroit destiné aux petites annonces, attisa toutefois sa curiosité. Le gérant de l'endroit, voyant qu'une femme magnifique semblait on ne peut plus perplexe, ne manqua pas de tenter sa chance en lui proposant son aide.
— Hem... si vous voulez, la cliente qui a laissé ses coordonnées est toujours là...
La kalosienne lança un regard à l'homme par-delà ses lunettes.
— Oh, vraiment ? Je tombe à pic, dans ce cas. Qui est-ce ?
— C'est la rousse, là-bas, qui pianote sur son NerovID... héhé.
Elle le gratifia d'un sourire radieux.
— Merci, vous êtes adorable.
— Oh, vous savez, je n-...
Anne ne lui laissa toutefois pas le temps de terminer sa phrase. Elle décolla l'étiquette d'un coup de main et se dirigea prestement vers la jeune femme. Arrivée aux abords de la table, elle attira une chaise jusqu'à elle et se posa en face de l'inconnue. Elle retira ses lunettes de soleil, qu'elle glissa dans son sac à main, attacha ses cheveux en queue de cheval et croisa les jambes. Peu importe où elle se trouvait, la diva forçait toujours le respect.
— Bonjour. J'ose espérer que ça ne vous dérange pas que je me joigne à vous. Je m'appelle Anne, et j'ai potentiellement une offre qui pourrait vous intéresser. J'ai cru comprendre que vous cherchiez du travail en mer, n'est-ce pas ? Ce qui est bien commode, puisque je fais moi-même partie d'un équipage. Or, il s'avère que nous sommes à la recherche d'une personne versée dans votre domaine de compétences. Je peux vous accorder un rapide entretien, ici et maintenant, mais c'est le capitaine qui rendra le verdict final. Vous voulez en savoir plus ?
Elle porta le pastis à ses lèvres... et grimaça. Le goût de l'anis était imperceptible. Encore un de plus à ajouter à sa liste de déceptions. Ça n'allait certainement pas jouer en la faveur de la jeune femme.
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Adam SMITH & Vanessa TAGADA
Vanessa était en train de regarder une vidéo de coaching sur la coordination et les chorégraphies merveilleuses de @Justice Izuna. Ah ! L’idole de quelques générations féminines confondues. La Fraise en était presque à retourner à ses folles années de petite adolescente juvénile avec lui. Elle avait « connu » celui-ci grâce à l’écoute et le visionnage intensif des actualités que sa jeune sœur suivait - pour ne pas dire traquait - sur le jeune homme. Bref, le plus important n’était pas là, alors qu’elle rêvassait encore à ses projets de concours, une perturbatrice des plus intimidantes vint s’asseoir en face d’elle rangeant au passage ses lunettes de soleil. Ness’ déglutit le liquide chocolaté qu’elle avait en bouche en levant ses yeux mauves et grands ouverts sur cette Diva des mers. La jeune femme regarda à gauche, puis à droite… Elle n’avait pas fait attention à son entrée, mais les regards des autres clients étaient suffisamment fixés sur elles pour lui faire comprendre que l’arrivante n’était pas passée inaperçue. Confuse, la rouquine ferma rapidement ses applications pour ranger son NérovID dans l’instant comme une collégienne qu’une pionne aurait prit sur le fait. La femme fatale en face d’elle était cache, sans temps à perdre, elle jetait tout un tas d’informations au visage de la novice qui encaissait sans brocher. Heureusement pour elle, synthétiser était l’une de ses précieuses qualités et une fois la question posée, la dresseuse poussa gentiment Stella de ses genoux et repoussa sa coupe de glace sur le côté. Mains posées à plat sur la surface lissée de la table, elle était prête à entendre le reste.
« Oui. Vous pouvez y aller. »
Le filtre de Vanessa s’était enclenché. Prudence, froideur, mais surtout sérieux de rigueur ! Ce n’était pas tous les jours qu’on pouvait passer un entretien à l’improviste et surtout, dans un petit bistrot. Son interlocutrice ne lui avait même pas laissé le temps de répondre à ses salutations et la rouquine s’en fichait bien, car elle partait du principe que la Diva était pressée et qu’elle s’en tapait bien de savoir si la fraise avait un prénom pour le moment. Maline et réactive, la postulante improvisée sortie son CV et le tourna vers son interlocutrice. Ainsi, celle-ci aurait plus de facilité à l’interroger ou pointer certains points de son parcours. Les yeux grands ouverts comme ceux d’un Hoothoot, elle croisa ses doigts, prit une inspiration et se redressa sur sa chaise. Si en apparence elle semblait tout à fait neutre, dans la tête de la fraise c’était la fête et en même temps la panique à bord. Un peu comme les dernières heures qui s’écoulent avant le grand repas de famille en hiver. Ces heures où on doit tout finir dans l’urgence avant que l’oncle, la grand-mère et les cousins de tout âge débarquent et que l’effervescence fourmille. En résumé, du bon stress pour cette petite tête flamboyante. Si elle passait l’entretien avec brio, peut-être que… qu’elle pourrait commencer véritablement à toucher du doigt le métier ?! Oui. Parce qu’en soit, sans une expérience « professionnelle » elle avait peut de chance de survivre dans le monde des « adultes ».
Prête à faire feu de tout bois, la Tagada écoutait sereinement et consciencieusement son interlocutrice. Contrairement à ses penchants pour les pokémons de types glace et fée, malgré son instinct et sa curiosité d’en apprendre plus sur l’évolution des pokémons et de certaines espèces en particulier, Ness’ avait choisi de se spécialiser dans les pokémons marins. Sujet d’actualité, intéressant et pour lequel elle n’était pas encore personnellement liée pour ne pas foirer ses recherches avec une vision plus ou moins déjà faite. À ses pieds, Stella était boudeuse et désapprouvait l’arrivée de cette femme autoritaire qui venait de lui voler l’attention de sa dresseuse et maman d’amûr. Elle qui travaillait tant son regard touchant ! Elle qui avait espérait avoir un peu de crème et la petite baie confite ! Tant d’espoir gâché avec cette entrevue improvisée ! Résignée, la goupix s’installa entre les chaussures de Ness’ et se coucha, pattes avant croisées.
« Oui. Vous pouvez y aller. »
Le filtre de Vanessa s’était enclenché. Prudence, froideur, mais surtout sérieux de rigueur ! Ce n’était pas tous les jours qu’on pouvait passer un entretien à l’improviste et surtout, dans un petit bistrot. Son interlocutrice ne lui avait même pas laissé le temps de répondre à ses salutations et la rouquine s’en fichait bien, car elle partait du principe que la Diva était pressée et qu’elle s’en tapait bien de savoir si la fraise avait un prénom pour le moment. Maline et réactive, la postulante improvisée sortie son CV et le tourna vers son interlocutrice. Ainsi, celle-ci aurait plus de facilité à l’interroger ou pointer certains points de son parcours. Les yeux grands ouverts comme ceux d’un Hoothoot, elle croisa ses doigts, prit une inspiration et se redressa sur sa chaise. Si en apparence elle semblait tout à fait neutre, dans la tête de la fraise c’était la fête et en même temps la panique à bord. Un peu comme les dernières heures qui s’écoulent avant le grand repas de famille en hiver. Ces heures où on doit tout finir dans l’urgence avant que l’oncle, la grand-mère et les cousins de tout âge débarquent et que l’effervescence fourmille. En résumé, du bon stress pour cette petite tête flamboyante. Si elle passait l’entretien avec brio, peut-être que… qu’elle pourrait commencer véritablement à toucher du doigt le métier ?! Oui. Parce qu’en soit, sans une expérience « professionnelle » elle avait peut de chance de survivre dans le monde des « adultes ».
Prête à faire feu de tout bois, la Tagada écoutait sereinement et consciencieusement son interlocutrice. Contrairement à ses penchants pour les pokémons de types glace et fée, malgré son instinct et sa curiosité d’en apprendre plus sur l’évolution des pokémons et de certaines espèces en particulier, Ness’ avait choisi de se spécialiser dans les pokémons marins. Sujet d’actualité, intéressant et pour lequel elle n’était pas encore personnellement liée pour ne pas foirer ses recherches avec une vision plus ou moins déjà faite. À ses pieds, Stella était boudeuse et désapprouvait l’arrivée de cette femme autoritaire qui venait de lui voler l’attention de sa dresseuse et maman d’amûr. Elle qui travaillait tant son regard touchant ! Elle qui avait espérait avoir un peu de crème et la petite baie confite ! Tant d’espoir gâché avec cette entrevue improvisée ! Résignée, la goupix s’installa entre les chaussures de Ness’ et se coucha, pattes avant croisées.
HRP : ...
Lyxiae
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Anne glissa le curriculum vitae jusqu'à elle. La rousse s'était disciplinée en un instant, et ce n'était pas pour lui déplaire. Elle aimait l'ordre, et elle aimait les personnes qui se tenaient à carreau. En ce sens, l'autre tête brûlée de Nonoko lui sortait par les yeux. La diva survola la page avant de retourner planter son regard dans celui de la prétendue Tagada. Drôle de nom, d'ailleurs, qui devait probablement être jugé mignon par certains, et infantilisant pour d'autres. Pour elle, ça ne faisait aucune différence. La kalosienne croisa les bras, totalement détendue : elle n'avait rien de ces employeurs qui avaient la gentillesse de mettre à l'aise leurs candidats, bien au contraire. Elle était d'avis de leur laisser l'occasion de se distinguer, et si ça marchait pour eux, tant mieux ! Sinon, tant pis : elle trouverait mieux ailleurs. En ce sens, elle fit l'impasse sur toute la partie identité pour s'attaquer au vif du sujet.
— Pour faire simple, je représente l'équipage du capitaine Smith, l'Azurill. Nous sommes un groupe activiste qui vise à faire appliquer les lois et les quotas en vigueur dans les eaux régionales et interrégionales. Mais pour reprendre les mots d'Adam, nous chassons principalement les pirates. Par pirates, j'entends les pillards, les voleurs et les criminels qui ont un mauvais impact sur la faune, la flore et le patrimoine marin. Ce qui veut dire que si vous rejoignez l'équipage, votre mission principale sera de protéger les pokémons marins.
Malgré la qualité discutable de sa boisson, elle se risqua à prendre une autre gorgée.
— Sachez que c'est un travail exigeant. Si j'en crois votre CV, vous vous destinez à être chercheuse... mais n'allez pas croire pour autant que vous vous contenterez de la recherche à bord de l'Azurill. Il vous faudra travailler au bon fonctionnement du bateau, apprendre le vocabulaire fréquemment utilisé par les marins, assurer une grande diversité de tâches, vous rendre disponible à tout moment et parfois même combattre à l'aide de votre pokémon. Nos missions se terminent rarement dans la douceur, vous serez loin d'un travail paisible en laboratoire. Vous pensez en avoir l'étoffe, Vanessa ?
Peut-être était-elle trop dure avec la jeune femme, ou peut-être pas ? Sur le Crawdaunt, c'était marche ou crève, et même si l'Azurill prenait davantage soin de son équipage, la vie de marin était loin d'être une partie de plaisir. Pourtant, elle sentait chez la rousse comme une flammèche, l'excitation de l'aventure et cette propension à tout faire pour arriver à ses fins. Elle espérait ne pas se tromper, car autrement, elle devrait passer plus de temps dans cet endroit miteux. Et ça, ça ne l'enchantait guère.
— Pour faire simple, je représente l'équipage du capitaine Smith, l'Azurill. Nous sommes un groupe activiste qui vise à faire appliquer les lois et les quotas en vigueur dans les eaux régionales et interrégionales. Mais pour reprendre les mots d'Adam, nous chassons principalement les pirates. Par pirates, j'entends les pillards, les voleurs et les criminels qui ont un mauvais impact sur la faune, la flore et le patrimoine marin. Ce qui veut dire que si vous rejoignez l'équipage, votre mission principale sera de protéger les pokémons marins.
Malgré la qualité discutable de sa boisson, elle se risqua à prendre une autre gorgée.
— Sachez que c'est un travail exigeant. Si j'en crois votre CV, vous vous destinez à être chercheuse... mais n'allez pas croire pour autant que vous vous contenterez de la recherche à bord de l'Azurill. Il vous faudra travailler au bon fonctionnement du bateau, apprendre le vocabulaire fréquemment utilisé par les marins, assurer une grande diversité de tâches, vous rendre disponible à tout moment et parfois même combattre à l'aide de votre pokémon. Nos missions se terminent rarement dans la douceur, vous serez loin d'un travail paisible en laboratoire. Vous pensez en avoir l'étoffe, Vanessa ?
Peut-être était-elle trop dure avec la jeune femme, ou peut-être pas ? Sur le Crawdaunt, c'était marche ou crève, et même si l'Azurill prenait davantage soin de son équipage, la vie de marin était loin d'être une partie de plaisir. Pourtant, elle sentait chez la rousse comme une flammèche, l'excitation de l'aventure et cette propension à tout faire pour arriver à ses fins. Elle espérait ne pas se tromper, car autrement, elle devrait passer plus de temps dans cet endroit miteux. Et ça, ça ne l'enchantait guère.
- Vanessa Tagada
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Argent : 110
Expérience : 120
Région d'origine : NÉROVA
Âge : 29 ans
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Dans le port d'Ilmerny ♪
Adam SMITH & Vanessa TAGADA
Malheur. Que venait-elle de mettre en route ?! Si le nom de l’équipage, ainsi que celui du capitaine ne lui disaient rien, les termes « activistes », « appliquer la loi », « quotas en vigueur », « régionales et interrégionales », commençaient à lui faire peur. Sa petite annonce venait elle d’attirer des révolutionnaires ? Vraiment ? Qu’est-ce qui, dans ses petites lignes d’annonce, avait stimulé l’intérêt d’un équipage révolté et étranger ? L’affaire ne sentait pas bon et la fraise tentait de garder la tête froide. Elle ne s’attendait pas du tout à une présentation pareille de son futur embaucheur, du moins, de ce qui semblait être la Seconde du Capitaine Smith. La suite de son discours fit froncer les sourcils de la postulante. Est-ce une mauvaise blague ? Une caméra cachée était dans le coin ? La mâchoire de Vanessa se serra et elle se mit à croiser les bras, même si elle avait une sainte horreur de faire ça pendant un entretien, là, c’était un peu gros. La Diva, qui n’avait pas tant l’air d’être d’un véritable équipage finalement, se mit à lui parler de « pirates ». La mauvaise blague était de mauvais goût d’après la fraise, qui allait presque lever la main pour l’arrêter. Elle était naïve, mais quand même ! Pourquoi ne pas lui parler du prince charmant et d’une vilaine sorcière aussi ! Heureusement, le débit impressionnant de son interlocutrice ne lui permit pas de placer un mot, pas même un geste et elle peut écouter les précisions sur le terme qu’elle pensait jusqu’alors grotesque. Il n’était pas question de marins d’eau douce avec une jambe de bois, un crochet ou un Toucannon sur l’épaule, mais plutôt de braconnages. Enfin, de personnes sans cœur qui venaient lapider des terres pour se remplir les poches sans craindre les lois bien trop faciles à détourner selon les propos du chef de famille Tagada. Bien. Là, son interlocutrice faisait vibrer une corde sensible. Ness’ lui accordait le bénéfice du doute avec son entretien… Surtout lorsqu’elle finit par clarifier la situation en lui exprimant très clairement que sa mission principale serait de protéger les pokémons marins. Ok. Ca, c’était exactement ce qu’elle voulait faire. Sur cette fin, la fraise hocha vivement la tête comme ci s’était bien entendu et enregistré dans sa mémoire. Elle avait saisi le concept. Son sérieux était toujours lisible sur son visage presque neutre, mais toujours aussi fermé.
Après une gorgée, qui ne semblait pas lui plaire, la Fatale reprit de plus belle pendant que Vanessa absorbait toutes les informations qu’elle pouvait lui donner sur ce futur job. Un travail exigeant ? Cela ne faisait absolument pas peur à l’ambitieuse qui aimait particulièrement se dépasser dans son domaine professionnel. Des tâches quotidiennes pour la vie à bord ? Et alors ? C’était un peu comme dans une collocation un poil plus militaire. Du moment que chacun faisait son taff et qu’ils se disaient les choses clairement, ça lui allait. Elle avait passé l’âge des cachotteries et des murmures dans le dos. Si elle devait vivre sur un bateau avec des inconnus, elle donnerait le meilleur d’elle-même pour se lier au groupe et suivre la cadence, après tout, ils seraient comme une seconde famille. Aucun lien de sang, certes, mais Vanessa espérait qu’ils étaient aussi humains et bienveillants qu’ils pouvaient l’être avec le biome maritime. Se rendre disponible, ça, c’était bon. Elle n’avait pas vraiment une vie saturée, ah ah… Apprendre le vocabulaire des marins, oui, ça coulait de source. Tous les points semblaient se lister dans son esprit et étaient aussitôt validés par la minie fraise dans sa tête parfois connue sous le nom de Conscience. Tous ? Ah ! Pas tout à fait ! Au terme « combattre », la rouquine semblait perdre un peu pied et coinça sans le vouloir la patte de Stella qui réagit au quart de tour par un couinement aigue. Tout aussi vite, la fraise faisait marche arrière dans sa gestuelle et sifflait un « Pardon » à sa Goupix mauve. Elle eut à peine le temps de s’excuser que son interlocutrice l’appelait déjà à répondre. Ses yeux ronds se posant de nouveau sur la femme qu’elle avait en face d’elle, Ness’ passa une main sur le bas de son visage comme-ci elle ne savait plus quoi faire. Elle laissa un silence, puis finit par trouver les mots pour reprendre le fil de la conversation. Ses bras se décroisèrent et sa posture se fit plus douce.
« Vous assurez que c’est le cas serait d’une arrogance furieuse. Je pense pouvoir remplir une grande partie de vos critères. Il y a juste une chose sur laquelle je ne peux pas me positionner. Les combats. Je n’en ai jamais fait et je suis une adepte de l’éducation positive entre un dresseur et ses pokémons. Je ne compte pas forcer mon pokémon à se battre, que ce soit pour moi, pour ma région, l’Empire ou même pour sauver le Monde. En revanche, je peux vous assurer que je suis suffisamment grande et encline à la loyauté pour tenir tête à des hors-la-loi. Si j’avais voulu faire dans le combatif, je me serais dirigée vers des métiers plus physiques. Maintenant, si je n’ai pas le choix et que ma vie ou celle d’un de mes proches en dépend, la question ne se pose pas. »
Le ton de la fraise était resté cordiale bien que légèrement froid. Pensant que le domaine combatif était essentiel et qu’elle ne pourrait répondre à cette demande, du moins pour l’heure, car son expérience était plus que limité dans le domaine et ne semblait pas s’accorder avec ses valeurs. Ne sachant pas non plus si Stella était du genre à braver mille et un périples avec elle. Ness’ reprit sa coupe de glace, donna la baie confite à sa petite boule de poils et piqua une cuillère dans la bouillie maintenant tiède. La Goupix renifla bien vite l’affaire et se pressa de gloutonner le fruit sucré. Tout en ne quittant pas le fond de sa coupe, la fille de Ranger reprit sur un ton un chouia curieux.
« D’ailleurs… Vous avez une autorisation pour faire ce genre d’actions, ici, à Nérova ? Car c’est bien la première fois que j’entends parler de vous. J’ai quelques connaissances chez les Rangers et si ce que vous dites est vrai… Cela voudrait dire que cette affaire les dépasse encore plus que ce qu’ils pensent. »
Après une gorgée, qui ne semblait pas lui plaire, la Fatale reprit de plus belle pendant que Vanessa absorbait toutes les informations qu’elle pouvait lui donner sur ce futur job. Un travail exigeant ? Cela ne faisait absolument pas peur à l’ambitieuse qui aimait particulièrement se dépasser dans son domaine professionnel. Des tâches quotidiennes pour la vie à bord ? Et alors ? C’était un peu comme dans une collocation un poil plus militaire. Du moment que chacun faisait son taff et qu’ils se disaient les choses clairement, ça lui allait. Elle avait passé l’âge des cachotteries et des murmures dans le dos. Si elle devait vivre sur un bateau avec des inconnus, elle donnerait le meilleur d’elle-même pour se lier au groupe et suivre la cadence, après tout, ils seraient comme une seconde famille. Aucun lien de sang, certes, mais Vanessa espérait qu’ils étaient aussi humains et bienveillants qu’ils pouvaient l’être avec le biome maritime. Se rendre disponible, ça, c’était bon. Elle n’avait pas vraiment une vie saturée, ah ah… Apprendre le vocabulaire des marins, oui, ça coulait de source. Tous les points semblaient se lister dans son esprit et étaient aussitôt validés par la minie fraise dans sa tête parfois connue sous le nom de Conscience. Tous ? Ah ! Pas tout à fait ! Au terme « combattre », la rouquine semblait perdre un peu pied et coinça sans le vouloir la patte de Stella qui réagit au quart de tour par un couinement aigue. Tout aussi vite, la fraise faisait marche arrière dans sa gestuelle et sifflait un « Pardon » à sa Goupix mauve. Elle eut à peine le temps de s’excuser que son interlocutrice l’appelait déjà à répondre. Ses yeux ronds se posant de nouveau sur la femme qu’elle avait en face d’elle, Ness’ passa une main sur le bas de son visage comme-ci elle ne savait plus quoi faire. Elle laissa un silence, puis finit par trouver les mots pour reprendre le fil de la conversation. Ses bras se décroisèrent et sa posture se fit plus douce.
« Vous assurez que c’est le cas serait d’une arrogance furieuse. Je pense pouvoir remplir une grande partie de vos critères. Il y a juste une chose sur laquelle je ne peux pas me positionner. Les combats. Je n’en ai jamais fait et je suis une adepte de l’éducation positive entre un dresseur et ses pokémons. Je ne compte pas forcer mon pokémon à se battre, que ce soit pour moi, pour ma région, l’Empire ou même pour sauver le Monde. En revanche, je peux vous assurer que je suis suffisamment grande et encline à la loyauté pour tenir tête à des hors-la-loi. Si j’avais voulu faire dans le combatif, je me serais dirigée vers des métiers plus physiques. Maintenant, si je n’ai pas le choix et que ma vie ou celle d’un de mes proches en dépend, la question ne se pose pas. »
Le ton de la fraise était resté cordiale bien que légèrement froid. Pensant que le domaine combatif était essentiel et qu’elle ne pourrait répondre à cette demande, du moins pour l’heure, car son expérience était plus que limité dans le domaine et ne semblait pas s’accorder avec ses valeurs. Ne sachant pas non plus si Stella était du genre à braver mille et un périples avec elle. Ness’ reprit sa coupe de glace, donna la baie confite à sa petite boule de poils et piqua une cuillère dans la bouillie maintenant tiède. La Goupix renifla bien vite l’affaire et se pressa de gloutonner le fruit sucré. Tout en ne quittant pas le fond de sa coupe, la fille de Ranger reprit sur un ton un chouia curieux.
« D’ailleurs… Vous avez une autorisation pour faire ce genre d’actions, ici, à Nérova ? Car c’est bien la première fois que j’entends parler de vous. J’ai quelques connaissances chez les Rangers et si ce que vous dites est vrai… Cela voudrait dire que cette affaire les dépasse encore plus que ce qu’ils pensent. »
HRP : ...
Lyxiae
- Adam Smith
Dresseur
Argent : 85
Expérience : 30
Région d'origine : Hoenn
Âge : Trente ans
Avatar : Kujo Jotaro
Anne haussa un sourcil. Si elle n'était pas non plus très friande de combats pokémons, la plupart de ses altercations ne lui avaient pas vraiment laissé le choix. Les pillards avaient peu d'états d'âme quand il s'agissait d'attaquer ou de voler d'autres navires. Elle était loin, cette discipline sportive qui consistait à faire s'affronter ses camarades dans les règles de l'art. Toutefois, la diva décida de ne pas relever ce point. En soi, l'équipage avait déjà tout ce qu'il lui fallait en terme de puissance de feu, et pokémons mis de côté, Adam faisait déjà un très bon travail de dissuasion grâce à sa carrure. Elle se contenta alors d'acquiescer, sans donner plus d'informations, en écoutant attentivement ce qu'il lui restait à dire.
Or, la suite lui arracha un soupir de mécontentement. Anne ne put s'empêcher de penser qu'il fallait beaucoup de culot pour questionner la légalité de ses potentiels employeurs. Donc, elle prenait l'Azurill pour un équipage de brigands ? Pas mal. Ses soi-disant relations devaient être haut placées pour lui conférer un tel regain d'assurance. Elle eut bien envie de lui adresser une pique, mais l'image du capitaine la réprimandant tempéra ses ardeurs instantanément. À la place, la diva esquissa un sourire froid, et répondit avec professionnalisme.
— Bien entendu. Nous ne sommes pas des pirates... ni même des rangers, ou des policiers, d'ailleurs. Nous opérons sous la juridiction d'un mandat en vigueur dans plusieurs régions, et si c'est ce qui vous inquiète, ce mandat a également été approuvé à Nérova. Ce n'est pas donc pas étonnant que vous ne soyez pas au fait de notre activité. En règle générale, nous brillons plutôt par notre discrétion, or mis à part nos cibles, peu de personnes peuvent se targuer de connaître l'équipage. Jusqu'à preuve du contraire, vous n'êtes pas l'une d'entre elles, mademoiselle Tagada.
Pendant un instant, ô miracle, la diva décida de ravaler sa fierté et de voir le bon côté des choses. Avec ça, Adam la complimenterait sûrement sur sa diplomatie. Elle faisait des progrès.
— Cela étant, c'est un bon point que vous vous y connaissiez dans le métier de ranger. Ça vous sera probablement utile.
Elle décroisa les bras, et plia le curriculum vitae pour le ranger dans son sac à main. Aussi, elle termina enfin son verre... bien qu'uniquement pour ne pas gaspiller.
— Je pourrais tant bien m'étaler sur notre activité que sur votre vie, mais pour être franche, je n'en ai ni le temps, ni l'envie. Allons droit au but : est-ce que vous êtes intéressée ? Vous avez l'air de remplir les critères, et vous ne ressemblez pas à un rattata de laboratoire. Nous n'en demandons pas plus, et pour les détails, vous n'aurez qu'à vous entretenir directement avec le capitaine. Alors, est-ce que je dois vous mener jusqu'à lui ?
Or, la suite lui arracha un soupir de mécontentement. Anne ne put s'empêcher de penser qu'il fallait beaucoup de culot pour questionner la légalité de ses potentiels employeurs. Donc, elle prenait l'Azurill pour un équipage de brigands ? Pas mal. Ses soi-disant relations devaient être haut placées pour lui conférer un tel regain d'assurance. Elle eut bien envie de lui adresser une pique, mais l'image du capitaine la réprimandant tempéra ses ardeurs instantanément. À la place, la diva esquissa un sourire froid, et répondit avec professionnalisme.
— Bien entendu. Nous ne sommes pas des pirates... ni même des rangers, ou des policiers, d'ailleurs. Nous opérons sous la juridiction d'un mandat en vigueur dans plusieurs régions, et si c'est ce qui vous inquiète, ce mandat a également été approuvé à Nérova. Ce n'est pas donc pas étonnant que vous ne soyez pas au fait de notre activité. En règle générale, nous brillons plutôt par notre discrétion, or mis à part nos cibles, peu de personnes peuvent se targuer de connaître l'équipage. Jusqu'à preuve du contraire, vous n'êtes pas l'une d'entre elles, mademoiselle Tagada.
Pendant un instant, ô miracle, la diva décida de ravaler sa fierté et de voir le bon côté des choses. Avec ça, Adam la complimenterait sûrement sur sa diplomatie. Elle faisait des progrès.
— Cela étant, c'est un bon point que vous vous y connaissiez dans le métier de ranger. Ça vous sera probablement utile.
Elle décroisa les bras, et plia le curriculum vitae pour le ranger dans son sac à main. Aussi, elle termina enfin son verre... bien qu'uniquement pour ne pas gaspiller.
— Je pourrais tant bien m'étaler sur notre activité que sur votre vie, mais pour être franche, je n'en ai ni le temps, ni l'envie. Allons droit au but : est-ce que vous êtes intéressée ? Vous avez l'air de remplir les critères, et vous ne ressemblez pas à un rattata de laboratoire. Nous n'en demandons pas plus, et pour les détails, vous n'aurez qu'à vous entretenir directement avec le capitaine. Alors, est-ce que je dois vous mener jusqu'à lui ?
- Vanessa Tagada
Dresseur
Argent : 110
Expérience : 120
Région d'origine : NÉROVA
Âge : 29 ans
Avatar : Maki Nishikino - Love Live!
Dans le port d'Ilmerny ♪
Adam SMITH & Vanessa TAGADA
Pour si connaître, la fraise s’y connaissait un chouia dans le métier de Ranger, même si elle regrettait parfois de ne pas être allée chez les scouts comme sa sœur ainée et ses plus jeunes frère et sœur, la rouquine s’était toujours intéressé au métier de son père. D’ailleurs, celui-ci la poussait à suivre la formation requise pour devenir au moins volontaire ou à mi-temps le temps de percer dans sa carrière de chercheuse. Oui, mais… -car il y a toujours une histoire de « mais »- Ness’ avait quelques passions qui venaient plutôt embrasser une voie plus artistique. Les propos de l’inconnue venaient donc secouer ce choix difficile qu’elle hésitait toujours de prendre. En soi, elle pouvait tenter les concours et par la suite passer plus tard la formation de Ranger ou inversement. Il n’y avait pas un ordre précis pour réussir sa vie, du moment qu’elle faisait ce qui la rendait heureuse. Mais entre la raison et le cœur, entre les devoirs et les envies, la réalité et le rêve, les limites étaient fines et confuses. Son caractère créateur avait besoin de s’exprimer, ton comme son envie de vivre dans un monde meilleur.
La fraise termina sa coupe et reporta son attention sur son interlocutrice en laissant ses confus projets à plus tard. Apparemment, elle n’était pas la seule à penser qu’elle pouvait remplir les critères demandés et voilà qu’on lui proposer déjà de passer à l’étape supérieure, celle de voir le Capitaine en personne. Outch. Ness’ ne s’attendait pas à ça. Elle pensait qu’on la rappellerait demain pour lui annoncer ce genre de chose. Est-ce bon signe que tout s’enclenche aussi rapidement ? Son destin venait de s’enclencher dans un alignement planétaire cosmiquement parfait ou bien elle courrait tout droit se jeter dans la gueule d’un Léviator ? Face à la comparaison avec le rattata, Ness’ haussa un sourcil, cela faisait longtemps qu’on utilisait plus les rattata ou tous autres pokémons rongeurs à des fins de recherches et d’expérimentations dans les labos. Mais l’allusion devait être ailleurs, peut être qu’elle n’avait juste pas la tête à ressembler à une petite intello sans caractère… Moui. C’était sûrement ça !
« Oui. Je suis intéressée. On peut rejoindre votre Capitaine. »
Sa voix était d’un calme olympien, elle tentait de garder cette apparence sûre d’elle, sans peur et sans orgueil. Pourtant, son petit cœur se serrait, s’emballait, elle ne s’attendait pas à ce que l’entrevue avec le Capitaine arrive si vite. Elle n’avait pas eu le temps d’en parler à ses proches, pas eut le temps de faire des recherches à leur sujet et encore, ce n’était pas dit qu’elle puisse trouver quoique ce soit sur eux. Un poil méfiante, elle envoya tout de même un rapide message à son paternel via son NérovID sur le trajet qui la mènerait à Smith. Dedans, elle informait celui-ci qu’elle allait en entretien avec le Capitaine Adam Smith sur l’Azurill. Une fois fait, elle rangea son gadget et rappela Stella dans sa pokéball. La petite sphère en poche, ses affaires en mains, elle suivait la démarche assurée de la Diva qui semblait bien pressée de la ramener à bord. Ness’ croisait les doigts pour que les informations que lui avait données Anne soient vraies. Dans le cas contraire, si elle venait à disparaître, ses proches auraient bien peu d’informations pour la retrouver. Et oui. La fraise pensait vraiment à tout et à n’importe quoi parfois.
Malgré ses yeux grands ouverts, Vanessa était bien nulle en orientation et cette affaire la stressait. Un équipage inconnu, un navire inconnu, un Capitaine inconnu et, le tout,venant d’ailleurs qui traquent les méchants proches des eaux, sur les eaux, dans les eaux… Si tout ceci était vrai, c’était véritable un job de « rêve » pour la fraise, car elle pourrait véritable commencer des démarches intéressantes avant de passer l’examen. Silencieuse, elle guettait donc l’horizon en mordillant un coin intérieur de sa lèvre inférieure. Une petite boule de stress commençait à gonfler dans le creux de son ventre. Rien n’était officielle, l’engagement n’était pas encore prit, mais le fait simplement de s’y rendre et de –peut-être– sortir de sa situation végétative pour commencer une nouvelle vie, plus active, voire même bien plus active, commençait à la prendre aux trippes.
La fraise termina sa coupe et reporta son attention sur son interlocutrice en laissant ses confus projets à plus tard. Apparemment, elle n’était pas la seule à penser qu’elle pouvait remplir les critères demandés et voilà qu’on lui proposer déjà de passer à l’étape supérieure, celle de voir le Capitaine en personne. Outch. Ness’ ne s’attendait pas à ça. Elle pensait qu’on la rappellerait demain pour lui annoncer ce genre de chose. Est-ce bon signe que tout s’enclenche aussi rapidement ? Son destin venait de s’enclencher dans un alignement planétaire cosmiquement parfait ou bien elle courrait tout droit se jeter dans la gueule d’un Léviator ? Face à la comparaison avec le rattata, Ness’ haussa un sourcil, cela faisait longtemps qu’on utilisait plus les rattata ou tous autres pokémons rongeurs à des fins de recherches et d’expérimentations dans les labos. Mais l’allusion devait être ailleurs, peut être qu’elle n’avait juste pas la tête à ressembler à une petite intello sans caractère… Moui. C’était sûrement ça !
« Oui. Je suis intéressée. On peut rejoindre votre Capitaine. »
Sa voix était d’un calme olympien, elle tentait de garder cette apparence sûre d’elle, sans peur et sans orgueil. Pourtant, son petit cœur se serrait, s’emballait, elle ne s’attendait pas à ce que l’entrevue avec le Capitaine arrive si vite. Elle n’avait pas eu le temps d’en parler à ses proches, pas eut le temps de faire des recherches à leur sujet et encore, ce n’était pas dit qu’elle puisse trouver quoique ce soit sur eux. Un poil méfiante, elle envoya tout de même un rapide message à son paternel via son NérovID sur le trajet qui la mènerait à Smith. Dedans, elle informait celui-ci qu’elle allait en entretien avec le Capitaine Adam Smith sur l’Azurill. Une fois fait, elle rangea son gadget et rappela Stella dans sa pokéball. La petite sphère en poche, ses affaires en mains, elle suivait la démarche assurée de la Diva qui semblait bien pressée de la ramener à bord. Ness’ croisait les doigts pour que les informations que lui avait données Anne soient vraies. Dans le cas contraire, si elle venait à disparaître, ses proches auraient bien peu d’informations pour la retrouver. Et oui. La fraise pensait vraiment à tout et à n’importe quoi parfois.
Malgré ses yeux grands ouverts, Vanessa était bien nulle en orientation et cette affaire la stressait. Un équipage inconnu, un navire inconnu, un Capitaine inconnu et, le tout,venant d’ailleurs qui traquent les méchants proches des eaux, sur les eaux, dans les eaux… Si tout ceci était vrai, c’était véritable un job de « rêve » pour la fraise, car elle pourrait véritable commencer des démarches intéressantes avant de passer l’examen. Silencieuse, elle guettait donc l’horizon en mordillant un coin intérieur de sa lèvre inférieure. Une petite boule de stress commençait à gonfler dans le creux de son ventre. Rien n’était officielle, l’engagement n’était pas encore prit, mais le fait simplement de s’y rendre et de –peut-être– sortir de sa situation végétative pour commencer une nouvelle vie, plus active, voire même bien plus active, commençait à la prendre aux trippes.
HRP : ...
Lyxiae
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