- John Frost
Un café ?
Feat Brigitta
Sous les ordres de sa patronne, John prit quelques jours de congés, à cause de son travail acharné au laboratoire. Il était rare de le voir se reposer, il était bien trop préoccupé à aider au maximum dame Daiya dans ses recherches, à un tel point, qu'il passait parfois des nuits blanches à mener des expériences, m'étant clairement en danger sa propre santé. Donc, voulant mettre clairement les choses au clair, la scientifique experte dans le domaine des insectes, dégagea amicalement son collègue du bâtiment, histoire qu'il se repose et reprenne des forces. Son majordome attitré, James, fut ravie de la décision prise concernant son petit protégé, et fidèle à lui même, le domestique prendra quelque chose de bien particulier pour remercier la scientifique de son geste...
Arrivant depuis peu à Tervilna, John marchait dans la rue de manière mollassonne, frappant de manière répéter un petit caillou ayant eu le malheur de croiser son chemin. Intérieurement, le noble aurait aimé parlementé avec sa patronne pour éviter cette condamnation, mais hélas, sa décision fut irrévocable... Puis, sans vraiment sans rendre compte, son style vestimentaire très atypique, porta une grande curiosité chez les passants, surtout son tatouage frontale, le signe le plus marquant chez le dessinateur. Relevant la tête, le noble arqua un sourcils en fixant les différents curieux l'épiant de loin, déjà qu'il n'était pas d'humeur, raison de plus pour être vraiment mécontent de la situation. Toutefois, il fut gentiment épauler par son domestique, James, le rassurant comme toujours avec un sourire chaleureux et cordiale, montrant de manières très élégantes, un endroit agréable où se reposer : La terrasse d'une boutique de café, remplis à ras bord de client... Rien que de voir toute cette foule, John avait clairement l'envie de rebrousser chemin, mais la ténacité de son majordome stoppa cette idée fortuite. S'asseyant à une des rares tables non occupées, le duo de gentleman sentit une multitude de regard se braquer sur eux, ou plutôt, sur le jeune noble. En effet, la grande partie de la clientèle était presque entièrement constituée de femmes, et rien que de voir un si bel homme s’asseoir parmi elle, cela donna un spectacle de choix à la gent féminine.
"James... Vous êtes sûr de ne pas vouloir changer d'endroit... J'ai l'impression d'être un Pokémon de foire par ici..." Chuchota timidement le dessinateur en ne sachant pas où regarder.
Remettant en place ses lunettes, son majordome commanda deux cafés, ainsi que des croissants, avant de répondre à son fils spirituel :
«Mais voyons maître John, toutes ces femmes vous regardent, car vous êtes un beau jeune homme. Et personnellement, je préfère vous dire que cela ne risquera pas de s’arrêter de sitôt, hahahaha!!!» Il rigola un peu, tapotant de façon amicale l'épaule du noble.
"Si vous le dîtes..." Il ferma les yeux en rougissant légèrement, passant sa main dans sa chevelure d'ébène, il manquait plus qu'une personne s'invite à la table pour pimenter le tout...
- Brigitta Thorne
Ensuite, elle avait repéré quelques boutiques souvenirs et des deux parcs à Pokémon, avec un peu de chance, elle pourrait laisser Sinja et Bria se dégourdirent les jambes et faire connaissance avec d'autres Pokémon. Elle-même trouve que l'expérience pourrait être enrichissante. Avec sa lacune en connaissance Pokémon, elle s'était dit qu'elle pourrait en apprendre un peu plus sur eux et quoi de mieux qu'un parc remplit de ces adorables créatures. Avec enthousiasme, elle termine d'ajuster ses vêtements. Brigitta porte peu attention à son style vestimentaire, mais comme la plupart des filles de la compagne, son style était un savant mélange entre le campagnard et le rock. Aujourd'hui même, elle avait opté pour un jean noir user aux genoux, un chandail vert à manches courtes avec un logo d'une forêt et une chemise à carreaux noir et vert. Elle porte également ses fameuses bottes de travail brun. Elle ne s'attend vraiment pas à trouver le grand amour et si elle est pour ce faire des amis, aussi bien se montrer pour qui elle était, de toute façon, elle n'avait jamais porté une énorme attention à ses vêtements. Tant qu'ils sont propres et qu'ils n'étaient pas trop troués, ça se portait encore. « Sinja, tu es prêt ? Nous partons » déclare la rouquine avec un large sourire.
Aujourd'hui même, elle se sent bien et heureuse. Elle découvre de nouveaux trucs et cette simple activité la fait rayonner. Brigitta est une fille simple qui a des goûts aussi simples. Le Macronium se lève immédiatement et sans attendre suivi Brig qui prend la sortie de l'auberge. Se rendre au café n'est pas bien difficile, toutefois, rendu sur place, elle passe à deux doigts par rebrousser chemin. Proche de la terrasse déjà bien remplis, Brig observe la foule qui remplit la boutique. Elle soupire, elle n'était pas agoraphobe, mais elle n'appréciait pas non plus d'aller se jeter dans une foule aussi… « Et puis merde ! On est là pour avoir du plaisir, rien de plus. » Déclare la rouquine à l'intention de son Pokémon. Le petit chien vert sourit, hochant la tête en ouvrant l'a marche vers l'entrée. La file fut longue, mais elle finit par arrivée au comptoir. « Un café, un sandwich au croissant, ainsi qu'un encas pour mon compagnon plante. » Déclare Brig. « Bien sûr, nous avons justement un menu spécial pour eux. Ce ne sera pas long, je crois qu'il reste de la place sur la terrasse. » Dit la caissière qui va immédiatement préparer ta commande. Quelques minutes, plus tard, ils sortent de la boutique en soupirant, commande en main, Brigitta observe ensuite la place disponible.
Après un tour rapide, ses choix sont assez simples, soit elle prend place sur une toute petite table, prise entre deux groupes de filles qui parlent tellement fort qu'elles s'enterrent, soit elle allait demander aux deux hommes là-bas si elle pouvait leur voler un coin de table. La décision fut rapidement prise et elle se dirige vers les deux hommes. Sans même porter attention à l'atmosphère qui semble se dégager des dames proches de la table, elle s'arrête près et demande ; « Hum, désolé de vous déranger, mais il serait possible de vous voler une place le temps que je mange ? On se fera tout petit et vous n'aurez presque pas connaissance de nous. » Déclare la rouquine avec nonchalance, mais respect. Ce n'est qu'à cet instant, qu'elle remarque l'apparence particulière des deux hommes. Elle hésite une fraction de seconde avant de se reprendre. Elle n'allait certainement pas tourner les talons maintenant et qui sait, peut-être que la journée serait plus intéressante de la sorte. Elle devait aussi avouer, que le plus jeune des hommes avait une apparence assez intéressante.
- John Frost
Un café ?
Feat Brigitta
Tandis que John sentait cette journée virer au cauchemar, une invitée de dernière minute vint se joindre à la table. Une demoiselle qui plus est, qui demanda bien gentiment si elle pouvait prendre la dernière place vacante. D'un simple hochement de la tête, le duo de gentleman autorisèrent sa venue parmi eux, en aucun cas, ils auraient refusé cette demande si poliment formuler. Et discrètement, le dessinateur pointa un regard avisé sur chaque détail de sa voisine de table... Honnêtement, il aimait le style vestimentaire de la jeune dame, un style pur, parsemé de fraîcheur et d'une envie de liberté dans ses mouvements, une touche campagnarde, bien à l'opposé de certaines dames provenant d'une haute caste. D'ailleurs, ce qui l'intrigua le plus chez elle, était cette beauté naturelle qui émanait de son joli minois. Ce détail provenait-il de la splendeur cachée à l'intérieur de ses pupilles couleur saphir ? Ou plutôt, des petits grains de beauté parsemé sur son visage si délicat ? Très clairement, il ne savait pas quoi répondre, mais il avait une profonde envie d'immortaliser cette inconnue dans son carnet à croquis. Le problème dans cette histoire, était de trouver un moyen naturel de la convaincre de poser pour lui.
Prenant la pose de l'homme penseur, John fixa son modèle avec insistance, créant de toute pièce à l'intérieur de son subconscient, un portrait égalant son génie artistique... Le Germignon accompagnant cette dame sera un partenaire de choix pour sublimer sa toile ! Il voyait avec précision le résultat final de son œuvre, avec comme paysage idyllique, un grand arbre où sera assise cette divine créature avec son Pokémon. Maintenant, il ne restait plus qu'à lui faire la demande, mais que faire ? John était bizarrement bien trop timide pour faire le premier pas... Devait-il jouer la carte de la sincérité ? Ne pas porter son masque de glace et lui faire la demande avec le plus grand des respects ? Ou tout simplement user avec une grande habilité sa carapace de glace pour l'approcher ? Même si finalement, cette dernière option fut rapidement mise aux oubliettes... Rapidement, la commande du majordome arriva enfin à table, deux cafés à la teinte obscure, ainsi que des croissants étaient prêts à être déguster par les gentlemans. Prenant son café d'une manière très élégantes, le dessinateur trempa à peine ses lèvres dans sa boisson revigorante, qu'il fut interpeller par son domestique :
«Maître John, j'espère que vous n'êtes pas trop fatigué, car il semblerait qu'à côté de la ville, il y aurait une forêt magnifique, où l'on pourrait se balader en toute tranquillité avec Nova.»
Haussant les sourcils, John répondit calmement en sirotant son café :
"Hum... Nous pouvons y aller demain, pour le moment, j'ai une meilleure idée en tête..." Déclara le noble avec un sourire charmeur, en posant un doux regard envers sa voisine de table. "Madame, excusez-moi de vous déranger de la sorte, mais seriez-vous intéresser pour devenir mon modèle ? Si bien évidement, le temps est à votre disposition." Voulant montrer son talent à la jeune femme, le noble sortira de son sac, son carnet à croquis, contenant à l'intérieur divers Pokémons parfaitement illustrer. "Ho ! Excusez mes manières, j'ai oublié de me présenter, je m’appelle John Frost. Enchanté de vous rencontrer." Il inclina légèrement sa tête vers le bas, positionna sa main droite contre son cœur et ferma les yeux pour parfaire sa présentation.
«Et moi, je suis son majordome personnel, James...» Il recopia à l'identique les manières de son maître.
Durant ce temps, juste à côté d'eux, on pouvait entendre certaines femmes souffler de jalousie à l'encontre de la rouquine...
- Brigitta Thorne
De manière discrète, elle observe le plus jeûne qui semble l'observer avec attention, ce qui la met un peu mal à l'aise. Elle ne comprend pas pourquoi elle semble autant attirer son attention. Pourtant, elle n'avait rien de particulier et son accoutrement n'avait rien de spécial… Est-ce qu'elle avait quelque chose sur le visage ? De manière subtile, aussi subtile que lui permet le geste, elle vient lentement essuyer sa bouche avec une serviette en papier, puis un peu ses joues. Cependant, il n'y avait rien à faire, le jeune homme la fixe toujours. Un peu malaisée par la situation, elle se retient de s'écraser sur elle-même et de disparaître sur la table. C'est qu'il avait un regard intense tourné sur elle et son visage semblait si sérieux, qu'elle ne comprenait absolument rien à la situation. Comment pouvait-on avoir un regard aussi calme et passionné avec une expression faciale aussi sérieuse, voir un peu froid. Elle déglutit un peu sous sa bouchée de sandwich et elle attrape sa tasse a café. Elle avale une gorgée chaude qui l'aide à faire passer la nourriture et elle regrette de ne pas avoir pris une bouteille d'eau.
C'est au même moment que le plus vieux des hommes s'exprime à son compagnon. C'était la distraction parfaite pour qu'elle puisse s'éclipser, mais malgré l'interaction de son ami, le jeune homme la fixe toujours. Pendant qu'elle fixe son café, elle ne réagit pas immédiatement quand l'homme semble s'adresser à elle. C'est le commentaire plutôt coloré d'une demoiselle derrière elle qui lui confirme qu'il lui parle bien. Elle tourne un visage surpris vers lui. « Moi ? Eh bien, je n'ai rien d'un modèle, je suis sûre que vous trouverez votre bonheur si vous demandez à l'une des dames ici présentes. » Donc, certaines étaient cent fois plus jolie qu'elle. Brigitta ne comprend pas la fascination qu'elle semble dégager aux yeux du Noble. Quand il se présente, elle fait de même, elle essuie très rapidement sa main sur ses pantalons, avant de la tendre vers lui dans un pur réflexe de salutation. « Enchanté de vous rencontrer tous les deux. Je m'appelle Brigitta. » Termine-t-elle doucement avec un sourire timide. À y repenser un peu, elle était tout de même flatter par ce que John lui offre, c'était quand même un beau compliment. Elle est peu habituée à ce genre d'attention et encore moins à ce qu'on la trouve assez jolie pour l'immortaliser sur du papier. Elle en profite même pour jeter un coup d'oeil au livre que l'artiste lui tend. C'est que l'homme avait un grand talent pour dessiner et rendre vie aux dessins qu'il effectuait. « Wow, ils sont magnifiques, vous avez un grand talent John. » Souffle-t-elle admirative face à son talent. Soudainement, elle se souvient de ce qu'a dit plutôt James et elle se tourne vers lui, une lueur d'espoir dans les yeux. « Dites-moi… James ? J'accepte d'être le modèle de John, si vous me montrez cette dite forêt donc vous avez parlé plutôt. Je cherche justement un endroit pour laisser mes Pokémon s'amuser un peu et se dégourdir les jambes. Avec un peu de chance, ils seront de bonne compagnie pour le vôtre. » Termine-t-elle avec un petit sourire moqueur, mais toujours respectueux.
- John Frost
Un café ?
Feat Brigitta
John écouta avec le plus grand calme chaque parole provenant de la sublime créature. Pour tout dire, il était comme hypnotisé par sa voix mélodieuse, captiver par le mouvement distinct de ses lèvres délicates, et étrangement, il voulait que cet instant perdure pour toujours... Venait-il de succomber au charme innocent de la rouquine ? Très certainement, surtout quand elle proposa une autre candidate comme remplaçante. Il n'était pas dupe, une dame de cette envergure était la véritable élue de son œuvre, pas comme ses horribles mégères, qui semblaient puer la médisance à plein nez. Toutefois, le compliment de la rouquine sur son génie artistique, créa à l'intérieur de son corps, une énergie presque infini ! Ses pommettes réagirent en un rien de temps, en prenant la même teinte que les joues d'un Pikachu et son cœur, d'habitude si calme, se mit à battre à une vitesse exponentielle. Prit au dépourvu, John ne comprenait pas ce qu'il se passait avec son corps. Il tremblait de toute part et ressentait une émotion indescriptible le foudroyer, quand il croisait le doux regard bleuté de la dame. Fermant les yeux, John prit une gorgée de sa boisson chaude, essayant tant bien que mal à extérioriser cette soudaine montée émotionnelle. Heureusement, James, son fidèle majordome, voyant l'étrange comportement de son maître, prit la parole en se levant gracieusement et invitant la dame à le suivre :
«Bien évidement, dame Brigitta, si vous êtes d'accord à devenir le modèle personnel de Maître John, alors je m'engage à vous montrer le chemin vers cette forêt !» Parfois, il semblerait que de parler de tout et de rien, pouvait apporter son lot de bonheur dans la vie, car sans le savoir, James venait d'apporter un ticket gagnant à son jeune maître.
«Mais c'est insupportable !!!! Comment diable un homme aussi beau !!! Peut-il choisir une femme aussi répugnante !? À la place, vous devriez me choisir ! Moi ! La belle Alexia Mangrov !» Alors que John allait terminer son café et payer l’addition, une folle furieuse protesta la décision du dessinateur, en frappant d'un air colérique son poing contre la table. Face à une telle hostilité, John arqua à peine un sourcil, il trouvait ce genre de comportement ennuyeux, bien digne d'une caste aussi éphémère que puisse être la noblesse. Devait-il sincèrement prendre en considération une telle harpie ? Certainement pas. Pour la peine, il usa de sa meilleure arme face contre ce genre d’individu : l'ignorance total, comme si elle n'existait pas. Une façon très polie pour le gentil homme de refuser catégoriquement cette proposition disgracieuse...
"Dame Brigitta, voulez-vous nous suivre ? L'air ambiant de cette terrasse devient bizarrement gênante à mon goût... Vous ne trouvez pas ?" Souriant comme le ferait un ange, John attrapa avec la plus grande délicatesse la main de la belle rouquine et y déposa un subtil baise main.
- Brigitta Thorne
Elle se concentre ensuite sur son repas, se dépêchant un peu de terminer son déjeuner pour ne pas trop retarder leur promenade en forêt. Même si elle entend la ‘'Demoiselle'' à côté d'eux s'époumoner sur le moment présent, Brigit l'ignore pour mieux se concentrer sur son repas. Cependant, quelque chose en elle se réveille et disons que ce n'est pas l'envie de remettre la femme à sa place qui lui manque. En moins de deux gorgées elle termine son café et tandis qu'elle allait terminer son sandwich, elle est surprise par l'ambition et la confiance de l'artiste. Lui qui lui avait semblé, si détaché de la situation, il semble être le premier à réagir. Tel un courageux chevalier, il défend l'honneur de sa dame. Un sourire en coin s'étire sur le visage de Brigitte, elle ne sait pas si elle doit en rire ou le prendre comme un compliment. Jamais avant maintenant, quelqu'un et encore moins un homme, lui avait porter autant d'attention. D'ordinaire, son apparence plut tomboy était suffisante pour faire fuir les hommes de son genre, mais à la grande surprise de la rouquine, il s'était montré différent.
Brigitta ne se fait pas trop d'illusion, c'était peut-être même cette différence qui attire temporairement l'homme. Toutefois, la rouquine n'allait pas se mentir, l'artiste paraissait très bien pour un noble et ses manières ne lui déplaisaient pas. Le geste de John la surprend toutefois et elle se fige une fraction de seconde, face à ce baisemain. Cependant, elle se reprend rapidement et avec un sourire moqueur qui montre clairement son envie joueuse. Tandis qu'elle se penche un peu vers John, aux yeux des autres dames, elle donne l'impression qu'elle vient déposer ses lèvres sur la joue de l'homme et lui murmure à l'oreille. « Tes manières sont bien jolies et je dois dire que me flatte un peu, mais y'a pas de dame qui tienne, je n'ai pas besoin d'un chevalier pour m'aider, mais c'est gentil. » La réprimande-t-elle gentiment. Elle n'était pas une dame et ceci ne la dérangeait pas. Elle se relève doucement, les yeux remplis d'une douce malice avant de se tourner vers cette Alexia qui s'étouffe de rage. « Je crois que j'ai gagné le gros lot. Prochaine fois, soit moins laide de caractère et tu auras plus de chance. » Termine Brigitta qui lui fait maintenant face. Elle lui offre un magnifique doigt d'honneur qui tire une autre expression de colère étouffer avant qu'elle tourne les talons en suivant James et John.
Quand ils sont rendus un peu plus loin, Brigitta sent l'hésitation monter en elle, et si elle avait tout gâché avec John et James ? Ils s'étaient montrés si gentils avec elle, peut-être que maintenant elle répugnait les deux hommes et qu'ils feront tout pour se débarrasser d'elle. « Dites, je sais que ce que j'ai fait état peu gracieux, mais j'suis pas toujours aussi vulgaire… Disons que son comportement m'a un peu tapé sur les nerfs… » Déclare-t-elle en essayant de se justifier un peu. Elle était peu habituée à socialiser autant avec des étrangers. Elle avait été tellement longtemps à s'occuper simplement de sa mère et de la ferme, que maintenant qu'elle se retrouve libre de certaines responsabilités, elle se sentait plus libre de faire certaines actions.
- John Frost
Un café ?
Feat Brigitta
Abasourdit par la réponse spontanée de la rouquine, John ne put s’empêcher de lâcher un rictus. En voilà des manières de remercier l'homme venant la secourir de la cruauté humaine ! Mais étrangement, le dessinateur prit aucunement cela pour un manque de respect, il comprenait parfaitement qu'elle voulait point être prise pour une femme sans défense. Au moins, son franc parlé remettra radicalement à sa place cette odieuse gourgandine. Il fallait être honnête, causer autant de grabuge pour un simple dessin, était à la fois puéril et stupide de la part d'une adulte. Subissant de plein fouet la pire humiliation de sa vie, Alexia tombera des nues sur sa chaise, les yeux aussi vide et creux que l'intérieur d'un arbre mort. Un silence bien mérité pour l’ensemble des spectateurs qui semblaient tous ravies de ce retournement de situation. Enfin, la paix pouvait revenir parmi eux.
Une fois assez loin de la terrasse, John passa discrètement sa main contre son cœur. Très honnêtement, il ne comprenait rien à la situation, il avait beau essayer de se calmer, il n'y avait rien à faire. Depuis l'approche soudaine de la rouquine, il était clairement dans un état d'ébullition, la seule pensée traversant son esprit, était d'embrasser sa future modèle, de la prendre dans ses bras, d'enivrer ses narines de son odeur délicate. Néanmoins, le sérieux légendaire du dessinateur vint subitement balayer d'un revers ce rêve éphémère. Pour la première fois de sa vie, John mettait clairement les pieds dans un sentier miné. Le monde de l'amour était pourvu d'un sublime mélange entre la passion et la destruction. Un seul faux pas et s'était le cœur innocent du noble qui en subirait les conséquences. Face à un tel dilemme, le noble demandera conseil à son fidèle homme de main, histoire d'en apprendre plus sur ce monde inconnu :
"James... J'ai besoin de votre aide... Je... Je crois que je suis tombé amoureux de dame Brigitta. Que dois-je faire ?" Il regardait derrière lui, espérant que la rouquine n’entende pas la discussion.
«Pardon ? Vous êtes amou... amou... amou...» L'information transmise fit couper momentanément le fonctionnement neuronal du domestique. D'une façon assez comique, il resta durant une bonne dizaine de secondes les yeux écarquillés, la bouche grande ouverte, prêt à gober une mouche... Une fois la connexion rétablie, il répondra calmement à la demande urgente de son petit protégé :
«Maître John, calmez-vous.» Il remit ses lunettes en place. «Pour séduire une dame, il faut d’abord garder son sang froid. Il ne faut surtout pas vous précipiter dans votre démarche. Vous devez aller tout en douceur, sinon, vous risquez de lui faire peur, vous comprenez ?»
John imprima de façon définitive chaque information pour son combat futur. Concentré à trouver un moyen de charmer sa muse, il fut soudainement interrompu par cette dernière, qui semblait vouloir s'excuser sur son comportement impulsif. Heureusement, dans cette société chacun avait le droit de s'exprimer à sa façon, la liberté était la plus puissante des armes, John et James n'avaient ni droit, ni le moindre jugement à prononcer sur son comportement. En vérité, ils étaient même ravis de l'avoir convaincu à venir se promener avec eux.
"Pas besoin de vous s'excuser, elle l'avait bien chercher de toute manière..." Affirma le noble en reprenant la marche, offrant au passage un petit clin d’œil à la belle rouquine.
Trente minutes plus tard... à l'entrée du bois....
Arrivant enfin devant le val boisé, John se permit de faire sortir au grand jour sa magnifique boule de poile de sa Pokéball. Faisant une entrée en scène des plus classiques, la splendide Zorua adressa à aux inconnues un sourire espiègle, dans sa tête, une multitude de bêtises fusées à toute allure et dans la foulée, elle foncera comme une locomotive en direction de la jeune femme. Les plus crédules pourrait croire à une éventuelle attaque, mais le duo de gentleman savait déjà à l'avance son mode opératoire... En priorité, cette petite farceuse allait jouer la comédie pour gagner les faveurs de la belle rouquine.
«Zoruaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!!!» Elle se coucha sur le dos, exposant fièrement son ventre aux deux autres pokémons. «Zorua ! Zorua !!!» Elle se frottait comme une diablesse contre le sol.
- Brigitta Thorne
Quand enfin, après de longues minutes de marche silencieuse, Brigit voit la forêt commence à se dessiner, elle ressent la même excitation que Sinja. Toutefois, au lieu de sauter dans tous les sens comme son Pokémon plantent, elle se contente de sourire doucement en voyant son compagnon le faire. Elle en profite même pour sortir de leurs Pokéballs respectifs Bria et Sören. La lapine s'étire rapidement les jambes avant de commencer à faire un petit jogging, elle invite rapidement Sinja à la suivre. Pour sa part, le Robacot, décide de rester proche de sa maîtresse, encore un peu incertain face à autant de nouveautés. La rouquine se penche un peu et vient caresser sa tête avant de l'inviter à reprendre la route. Une fois sur place, Bigitta reste surprise un peu devant la beauté des lieux. Cette forêt, même si elle se trouve proche d'une ville, semblé remplit d'une joie de vivre mystérieuse qui remplit son cœur de la rouquine. C'était donc vrai ce que disait le propriétaire de l'auberge, les gens ici essayaient tout de même de respecter la nature et de vivre en harmonie avec les Pokémon.
Tandis que ses compagnons se rapprochent un peu d'elle pour recevoir tous en même temps de l'affection. Brigitta commence à croire au complot entre ses trois adorables créatures, quand une nouvelle créature fait son apparition. Une boule se poile noir et rouge foncé vers eux avant de se jeter au sol le ventre à l'air. Devant une telle scène, Brigitta reste hésitante et ne comprend pas ce que désire le Pokémon en question. Elle avait longtemps vécu avec un seul Pokémon, Sinja et il n'avait jamais eu un tel comportement. Elle se tourne un peu vers John et lui demande ; « votre Pokémon va bien ? On dirait des puces ou une étrange démangeaison… » Souffle-t-elle incertaine. Sous ce simple mot, Sinja et Bria reculent presque dans un bon simultanément, laissant que Sören avec une expression la plus perplexe accroché au visage. Il observe le petit chien noir en tournant la tête sur le côté avant de s'approcher un peu pour faire connaissance avec lui. « Est-ce que c'est un comportement normal ? Je vais avouer que je ne suis pas la meilleure pour les comportements Pokémon, j'apprends encore… »
Elle ne cherche pas à rentrer dans les détails de sa vie, mais Sinja avait toujours eu un comportement calme, Bria s'était montrée toujours plus énergétique, mais aucun des deux n'était pas les Pokémon les plus affectueux du monde. Il n'y avait que Sören qui s'était montré plus affectueux et en demande de câlin. À vrai dire, il était le seul qui prenait la peine de venir se coucher sur ses cuisses et demander quelques câlins et encore, c'était d'une manière calme et imposer. Toutefois, elle semble vraiment inquiète du comportement de la Zorua. Elle se penche un peu vers elle et d'une main habille, elle farfouille le pelage du ventre pour y trouver une quelconque anomalie.