- Maluma Cervantes
Berserker
Argent : 460
Expérience : 75
Région d'origine : Nérova
Âge : 28 ans
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Un rendez-vous se devait d’être fixé. Après tout, il s’agissait là du sang de sa bien aimée. Bon, avec quelques années en plus dans les veines et les os mais tout de même. Sachant qu’ils ont élevé un meurtrier, quel genre de personnes pouvaient-ils être ? On ne contrôle pas toujours ce que notre propre enfant devient. À défaut d’avoir complètement réussi leur fils, ils peuvent se targuer d’avoir une petite fille à la hauteur du nom de sa famille, de l’image de l’entreprise. Mais l’heure n’était point aux divagations, devant l’entrée du domaine Amaryllis, Maluma faisait le beau devant sa douce.
▬ Alors ? - en écartant les bras - Parfait, ne t’avais-je pas dit ?
On leur ouvrit sans trop d’attente la grille et ils poursuivirent quelques moments leur marche. Ils auraient pu tout faire en voiture mais cela aurait sans doute bien retiré au charme des lieux. Les tourtereaux étaient peut-être ici en premier lieu pour voir les grands parents de Victoire mais rien ne les empêchait de profiter du décor. Apparemment, c’était important alors autant faire le plus de choses bien. C’était du moins ce que se disait le Cervantes.
Puis, devant la porte, tandis qu’il frappait, il s’exprimait sur un ton léger.
▬ J’espère qu’on va passer une bonne soirée !
Que la naïveté pouvait se montrer bien belle...
▬ Alors ? - en écartant les bras - Parfait, ne t’avais-je pas dit ?
On leur ouvrit sans trop d’attente la grille et ils poursuivirent quelques moments leur marche. Ils auraient pu tout faire en voiture mais cela aurait sans doute bien retiré au charme des lieux. Les tourtereaux étaient peut-être ici en premier lieu pour voir les grands parents de Victoire mais rien ne les empêchait de profiter du décor. Apparemment, c’était important alors autant faire le plus de choses bien. C’était du moins ce que se disait le Cervantes.
Puis, devant la porte, tandis qu’il frappait, il s’exprimait sur un ton léger.
▬ J’espère qu’on va passer une bonne soirée !
Que la naïveté pouvait se montrer bien belle...
by Lyxiae
- Victoire Amaryllis
Miraculée
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Famille de fous
Victoire & Maluma
La jeune femme dévisagea son aimé, habillé sur son trente et un. Au moins, il avait tenté de faire bonne impression. Elle-même portait d'épais collants noirs, avec une robe avec trois couches de volants violacée. Ses manches étaient larges, se fendant au niveau des avants-bras et elle avait même ajouté une amaryllis blanche à ses cheveux - symbole de sa famille. Ils traversèrent la grille ensemble, marchant jusqu'au domaine. La neige était bien présente à Ilmerny en cette saison, et Victoire était bien contente d'avoir enfilé sa paire de bottes avec un intérieur rembourré. J'espère qu'on va passer une bonne soirée, qu'il disait. La belle eut presque envie de rire, mais décida de se retenir. Ah ça, elle allait passer une bonne soirée, pour sûr. Lui en revanche ? Pas gagné.
Et Victoire ignorait encore à quel point elle avait raison. La porte s'ouvrit. Non pas sur sa grand-mère, non pas sur leur majordome, non pas sur son grand-père. Sur Alfred. Le Champion d'Ilmerny avait visiblement été invité à la réception. Ooooh... La meilleure des soirées en perspective. « Alfred ! J'ignorais que Grand-père t'avait invité. Je suis ravie de te voir. » Elle rejoignit l'homme dans ses bras, tandis qu'il lui répondait promptement. « Je n'aurais pas raté ça. J'imagine qu'il s'agit de ton ami. » Le champion tendait à son aimé une poignée de main qu'elle devinait déjà être bien trop ferme. Alfred était strict, adorait rabattre le caquet des jeunes impertinents et faisait bien plus de muscu' que le Cervantes.
Extrêmement satisfaite, Victoire en profita pour rajouter une couche au malaise grandissant qu'elle devinait chez sa moitié. « Maluma, je te présente le champion d'arène d'Ilmerny, qui m'a recueilli et protégée quand j'étais petite. »
Et Victoire ignorait encore à quel point elle avait raison. La porte s'ouvrit. Non pas sur sa grand-mère, non pas sur leur majordome, non pas sur son grand-père. Sur Alfred. Le Champion d'Ilmerny avait visiblement été invité à la réception. Ooooh... La meilleure des soirées en perspective. « Alfred ! J'ignorais que Grand-père t'avait invité. Je suis ravie de te voir. » Elle rejoignit l'homme dans ses bras, tandis qu'il lui répondait promptement. « Je n'aurais pas raté ça. J'imagine qu'il s'agit de ton ami. » Le champion tendait à son aimé une poignée de main qu'elle devinait déjà être bien trop ferme. Alfred était strict, adorait rabattre le caquet des jeunes impertinents et faisait bien plus de muscu' que le Cervantes.
Extrêmement satisfaite, Victoire en profita pour rajouter une couche au malaise grandissant qu'elle devinait chez sa moitié. « Maluma, je te présente le champion d'arène d'Ilmerny, qui m'a recueilli et protégée quand j'étais petite. »
Lyxiae
- Maluma Cervantes
Berserker
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Âge : 28 ans
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Alfred. M’ouais. Il l’imaginait plus imposant. Néanmoins, il gardait avec lui certains stéréotypes des vieillards ayant réussi et étant restés en pleine forme. À commencer par celui qui mettait en exergue sa force physique. Mais il ne s’en formaliserait pas pour autant, il comprenait assez bien cela. C’était de bonne guerre, se disait le Cervantes. Ce dernier n’en démorderait pas et de plus, il ne s’agissait là que du début de la soirée. Il serait fort dommage de s’arrêter là. N’est-il pas ?
▬ Maluma Cervantes, enchanté de faire votre connaissance Monsieur. J’ai beaucoup entendu parler de vous.
Classique, mais efficace. Peut-être en faisait-il trop, peut-être pas. Se prendre la tête ne rendrait pas la chose plus simple. Il fallait être soi-même, non ? L’étonnement était toutefois au rendez-vous, il ne s’attendait clairement pas à le voir ici. Comme sa moitié, apparemment.
▬ Sacrée surprise que de vous voir ici mais ce n’est pas plus mal, je dois admettre que je suis assez curieux d’en savoir plus sur ceux ayant participé à faire de Victoire la femme qu’elle est aujourd’hui.
Et quelle femme !
▬ Maluma Cervantes, enchanté de faire votre connaissance Monsieur. J’ai beaucoup entendu parler de vous.
Classique, mais efficace. Peut-être en faisait-il trop, peut-être pas. Se prendre la tête ne rendrait pas la chose plus simple. Il fallait être soi-même, non ? L’étonnement était toutefois au rendez-vous, il ne s’attendait clairement pas à le voir ici. Comme sa moitié, apparemment.
▬ Sacrée surprise que de vous voir ici mais ce n’est pas plus mal, je dois admettre que je suis assez curieux d’en savoir plus sur ceux ayant participé à faire de Victoire la femme qu’elle est aujourd’hui.
Et quelle femme !
by Lyxiae
- Victoire Amaryllis
Miraculée
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Famille de fous
Victoire & Maluma
C'est qu'il s'en sortait sacrément bien. Poli, courtois, enrobant le tout d'un compliment à moitié avoué. Elle lui reconnaîtrait toujours l'art de manier les mots, mais Alfred n'était rien face à son grand-père. Il n'en demeura pas moins que le champion hocha la tête, le laissant entrer. « Elle est têtue, n'est-ce pas ? Elle a toujours été comme ça. Son caractère n'est plus à prouver. » La demoiselle lui jeta un regard mi-blasé, mi-foudroyant. « Si je veux un jour prendre ta suite, il le faut bien. » Le vieillard ne lui répondit pas, se contentant d'un sourire posé. « Tes grands-parents sont dans le salon. Nous discutions en vous attendant. »
La jeune femme prit la tête de la marche, retrouvant le salon luxueux que sa grand-mère affectionnait tant. Entre le large sofa rouge dans lequel on s'enfonçait, la table basse en bois verni et les flûtes de champagne en cristal, elle retrouvait bien là l'ambiance de sa jeunesse. Le feu de la cheminée en marbre brûlait tranquillement, tandis que son grand-père se releva de son fauteuil favori pour aller embrasser sa petite-fille. « Victoire ! Tu t'es encore embellie depuis la dernière fois. » Elle le retrouva avec plaisir, décidant de présenter son petit-ami au chef familial. « Grand-père, je te présente Maluma Cervantes. » Le vieil homme dévisagea de haut en bas le gamin qui côtoyait sa petite-fille. Il s'approcha, tendant à son tour sa main - plus fragile que celle d'Alfred. « Je suis Anatole Amaryllis. J'ai entendu parler de vous, Cervantes. J'ai acheté deux douzaines de vos meilleurs vins de baies pour cette occasion. Choisissez en un pour cette soirée, vous serez sans doute bien meilleur que moi pour cela. »
La jeune femme prit la tête de la marche, retrouvant le salon luxueux que sa grand-mère affectionnait tant. Entre le large sofa rouge dans lequel on s'enfonçait, la table basse en bois verni et les flûtes de champagne en cristal, elle retrouvait bien là l'ambiance de sa jeunesse. Le feu de la cheminée en marbre brûlait tranquillement, tandis que son grand-père se releva de son fauteuil favori pour aller embrasser sa petite-fille. « Victoire ! Tu t'es encore embellie depuis la dernière fois. » Elle le retrouva avec plaisir, décidant de présenter son petit-ami au chef familial. « Grand-père, je te présente Maluma Cervantes. » Le vieil homme dévisagea de haut en bas le gamin qui côtoyait sa petite-fille. Il s'approcha, tendant à son tour sa main - plus fragile que celle d'Alfred. « Je suis Anatole Amaryllis. J'ai entendu parler de vous, Cervantes. J'ai acheté deux douzaines de vos meilleurs vins de baies pour cette occasion. Choisissez en un pour cette soirée, vous serez sans doute bien meilleur que moi pour cela. »
Lyxiae
- Maluma Cervantes
Berserker
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Maluma riait de bon coeur à l’écoute du commentaire d’Alfred. Têtue ? Oh seigneur, bien sûr que oui. S’ils n’étaient pas au cours d’une soirée d’une telle importance, il se serait exclamé pour partager son avis. Un peu du style “MAIS BIEN SÛR, JE ME TUE À LE LUI DIRE!!!”. Mais il fallait faire montre de retenue et ne pas avoir l’air d’un excité de la vie.
▬ Ahlala, à qui le dites-vous…
La maison ne manquait pas de panache, il pouvait au moins reconnaître ça aux maîtres des lieux. Et, malgré le fait qu’il soit accueilli un peu de manière incongru (il comprenait, sentiment de protection tout ça tout ça), il s’efforçait de commencer à chercher un côté sympathique au grand-père de la jeune femme. Bon, ce n’était pas gagné mais il fallait au moins essayer. Sinon la soirée allait être longue. Trèèès longue.
▬ Ravi de pouvoir enfin faire votre rencontre, Anatole. Je pense avoir bien plus entendu parler de vous que vous de moi. - il sourit au vieux - Pour ce qui est du vin, je vous propose qu’on se délecte de celui formé à base d’un mélange de fruits différents.
Appuyer sur le côté mélange, à l’image de ce couple. Plusieurs couleurs, comme les possibles compositions florales de l’entreprise. Il fallait jouer sur le terrain des hôtes mais aussi bien, si ce n’était mieux, qu’eux. C’était son côté joueur et entrepreneur qui parlait pour lui, on ne le referait sans doute jamais.
▬ J’en oublie mes manières. - il se tourne vers la grand-mère de Victoire et se permet une petite inclinaison par respect - Je suis tout autant ravi de vous rencontrer, Dame Amaryllis. En vous voyant, je comprend désormais d’où vient le charme de ma bien aimée.
Sans vouloir manquer de respect au grand-père, évidemment.
▬ Ahlala, à qui le dites-vous…
La maison ne manquait pas de panache, il pouvait au moins reconnaître ça aux maîtres des lieux. Et, malgré le fait qu’il soit accueilli un peu de manière incongru (il comprenait, sentiment de protection tout ça tout ça), il s’efforçait de commencer à chercher un côté sympathique au grand-père de la jeune femme. Bon, ce n’était pas gagné mais il fallait au moins essayer. Sinon la soirée allait être longue. Trèèès longue.
▬ Ravi de pouvoir enfin faire votre rencontre, Anatole. Je pense avoir bien plus entendu parler de vous que vous de moi. - il sourit au vieux - Pour ce qui est du vin, je vous propose qu’on se délecte de celui formé à base d’un mélange de fruits différents.
Appuyer sur le côté mélange, à l’image de ce couple. Plusieurs couleurs, comme les possibles compositions florales de l’entreprise. Il fallait jouer sur le terrain des hôtes mais aussi bien, si ce n’était mieux, qu’eux. C’était son côté joueur et entrepreneur qui parlait pour lui, on ne le referait sans doute jamais.
▬ J’en oublie mes manières. - il se tourne vers la grand-mère de Victoire et se permet une petite inclinaison par respect - Je suis tout autant ravi de vous rencontrer, Dame Amaryllis. En vous voyant, je comprend désormais d’où vient le charme de ma bien aimée.
Sans vouloir manquer de respect au grand-père, évidemment.
by Lyxiae
- Victoire Amaryllis
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Victoire & Maluma
Il s'en sortait bien. Trop bien. La demoiselle n'en pipa pourtant pas mot, préférant s'installer sur le sofa. Elle s'empare d'une flûte, observant l'échange entre son aimé et sa grand-mère. Vraiment ? « Vous me flattez, Maluma. J'espère que vous faites de même avec ma petite-fille ! » Ben voyons. La soirée ne tournait pas en sa faveur. Vraiment pas. Mais elle avait ses moyens de faire pencher la balance. « Ne t'inquiètes pas Grand-mère, c'est un beau parleur. Et charismatique avec ça. » Lueur extrêmement malicieuse dans les yeux de Victoire. « Je suis sûre qu'un jour, il fera un parfait gendre. » ET PAF. Prends-ça, Cervantes. Son grand-père la dévisagea du coin de l’œil. Il connaissait bien sa petite-fille, et il n'appréciait pas du tout qu'elle se joue de son petit-ami de la sorte. Cela étant, il pouvait également en profiter. Famille de Sharpedo.
« Ne t'emballe donc pas si vite, ma chérie. Il faudrait encore qu'il ait les épaules pour supporter une entreprise telle que la nôtre... » Anatole invita son invité à s'asseoir, tandis qu'Alfred ramenait la bouteille désignée. Il l'ouvrit d'un geste rapide, versant à chacun une petite dose du breuvage, en commençant par les dames. Victoire leva son verre pour le toast, goûtant rapidement au délicieux liquide rosé. Mmh. « Je dois par contre lui reconnaître que dans la sienne, il s'y connaît. » Son Grand-Père n'avait pas pour habitude de mâcher ses mots. Cela rendait ses compliments d'autant plus rares. Mais elle le connaissait bien ; chaque compliment cachait une négociation. « Alors, dites-moi Maluma. Victoire n'est pas entrée dans les détails. Cela fait-il longtemps que vous voyez ma petite fille ? » Victoire aurait juré entendre Alfred étouffer un rire.
« Ne t'emballe donc pas si vite, ma chérie. Il faudrait encore qu'il ait les épaules pour supporter une entreprise telle que la nôtre... » Anatole invita son invité à s'asseoir, tandis qu'Alfred ramenait la bouteille désignée. Il l'ouvrit d'un geste rapide, versant à chacun une petite dose du breuvage, en commençant par les dames. Victoire leva son verre pour le toast, goûtant rapidement au délicieux liquide rosé. Mmh. « Je dois par contre lui reconnaître que dans la sienne, il s'y connaît. » Son Grand-Père n'avait pas pour habitude de mâcher ses mots. Cela rendait ses compliments d'autant plus rares. Mais elle le connaissait bien ; chaque compliment cachait une négociation. « Alors, dites-moi Maluma. Victoire n'est pas entrée dans les détails. Cela fait-il longtemps que vous voyez ma petite fille ? » Victoire aurait juré entendre Alfred étouffer un rire.
Lyxiae
- Maluma Cervantes
Berserker
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Héhé, la grand-mère, c’était dans la poche. Un point pour lui, une déception pour elle. Bon, ce n’était pas bien compliqué mais il fallait au moins le faire. La suite l’enchantait un peu moins mais ce n’était clairement pas pour lui déplaire. Il aimait le défi et le jeune femme le savait mieux que quiconque en ce bas-monde. Alors, il se permit de sourire lorsqu’elle semblait aller trop loin aux yeux de son grand-père.
▬ Je l’espère. - puis, en se tournant vers Anatole - C’est que je suis sérieux, après tout.
Oui, enfin ça dépendait. Globalement oui, dans les détails pas toujours. Mais ce sujet n’était pas lancé, et espérons le pour lui, ne le serait pas de la soirée. Alors, il ne réagit pas tant que ça à la réponse du grand-père à son trésor familial. Vu sa propre place au sein de la Campania, il ne pouvait que comprendre les sentiments du vieillard. Mais il ne devait pas se faire de faux espoirs, ou bien de peurs inutiles : à part un possible partenariat, il ne toucherait (pas même de loin) à l’entreprise de la famille Amaryllis. Le Cervantes n’en n’avait pas envie. Pas envie de se faire tuer par Victoire surtout, ce serait la considérer comme une assistée et Arceus sait à quel point ça pouvait être dangereux de faire cela.
À table, il buvait comme tous les autres mais manqua presque d’avaler de travers lorsque la question du temps vint à tomber. Trop tôt, beaucoup trop tôt. Il ne l’avait vraiment pas anticiper. Quel renard… Anatole savait ce qu’il faisait et ce qu’il voulait, pour sûr.
▬ J’aurais pu oublier la réponse à cette question si ça n’avait pas eu une certaine importance pour moi. - le verre devant son visage, il offre une œillade indiscrète à sa moitié - Une réception avait lieu au domaine royal et chaque représentant des entreprises les plus influentes du pays était convié. - de quoi développer son réseau, multiplier son chiffre d’affaire - Allant de clients en clients, nous nous sommes tombés dessus. Les négociations furent rudes mais je me plais à humblement dire que je les ai gagnées. - il rit doucement - Après tout, depuis ce jour, elle n’a cessé de boire mes produits et je n’ai toujours pas de bague au doigt.
Tiens mon pote.
▬ Donc ça commence à faire un petit moment déjà, vous vous en doutez bien. Presque une année à vrai dire.
Tout cela amusait Alfred, il ne lui facilitait pas la tâche le bougre. C’était décidé, il irait lui rendre visite en premier pour ce qui était de sa conquête des arènes. Mais chaque chose en son temps, il fallait gérer le grand-père.
▬ Votre petite-fille regorge de talents des plus bénéfiques, il suffit de jeter un œil en profondeur pour le constater.
Limite limite tout ça Maluma.
▬ Je l’espère. - puis, en se tournant vers Anatole - C’est que je suis sérieux, après tout.
Oui, enfin ça dépendait. Globalement oui, dans les détails pas toujours. Mais ce sujet n’était pas lancé, et espérons le pour lui, ne le serait pas de la soirée. Alors, il ne réagit pas tant que ça à la réponse du grand-père à son trésor familial. Vu sa propre place au sein de la Campania, il ne pouvait que comprendre les sentiments du vieillard. Mais il ne devait pas se faire de faux espoirs, ou bien de peurs inutiles : à part un possible partenariat, il ne toucherait (pas même de loin) à l’entreprise de la famille Amaryllis. Le Cervantes n’en n’avait pas envie. Pas envie de se faire tuer par Victoire surtout, ce serait la considérer comme une assistée et Arceus sait à quel point ça pouvait être dangereux de faire cela.
À table, il buvait comme tous les autres mais manqua presque d’avaler de travers lorsque la question du temps vint à tomber. Trop tôt, beaucoup trop tôt. Il ne l’avait vraiment pas anticiper. Quel renard… Anatole savait ce qu’il faisait et ce qu’il voulait, pour sûr.
▬ J’aurais pu oublier la réponse à cette question si ça n’avait pas eu une certaine importance pour moi. - le verre devant son visage, il offre une œillade indiscrète à sa moitié - Une réception avait lieu au domaine royal et chaque représentant des entreprises les plus influentes du pays était convié. - de quoi développer son réseau, multiplier son chiffre d’affaire - Allant de clients en clients, nous nous sommes tombés dessus. Les négociations furent rudes mais je me plais à humblement dire que je les ai gagnées. - il rit doucement - Après tout, depuis ce jour, elle n’a cessé de boire mes produits et je n’ai toujours pas de bague au doigt.
Tiens mon pote.
▬ Donc ça commence à faire un petit moment déjà, vous vous en doutez bien. Presque une année à vrai dire.
Tout cela amusait Alfred, il ne lui facilitait pas la tâche le bougre. C’était décidé, il irait lui rendre visite en premier pour ce qui était de sa conquête des arènes. Mais chaque chose en son temps, il fallait gérer le grand-père.
▬ Votre petite-fille regorge de talents des plus bénéfiques, il suffit de jeter un œil en profondeur pour le constater.
Limite limite tout ça Maluma.
by Lyxiae
- Victoire Amaryllis
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Famille de fous
Victoire & Maluma
Il se moquait ouvertement d'elle. C'était inadmissible. Anatole l'anticipa ; d'abord la bague au doigt - et il savait que Victoire ne s'était probablement pas encore attaqué au sujet - mais la deuxième remarque le crispa. Un regard vers Alfred ; les deux hommes partageaient la même pensée. Deux regards noirs vinrent se pencher sur le Cervantes. Mais comme à l'habitude, c'était Victoire la première à réagir. « Ah, je me suis sans doute trompée alors. Je crois bien que tu n'auras jamais de gendre, désolée Grand-père. » Et toujours pas dans la dentelle. Grand-mère manqua de s'étouffer dans son verre. Sa petite-fille était mauvaise perdante. Son grand-père offre un sourire au basané - et à bien y regarder, ce n'est pas un sourire amical. « Oho, puisque vous semblez la connaître si bien, je serais ravi d'entendre ce qui vous as fait tombé amoureux d'elle. Et vous le savez sans doute mieux que moi, mais notre petite Victoire adore entendre la liste de ses qualités. »
Il ne s'agissait plus d'une soirée amicale. Une tension étrange avait envahi l'air, et bien évidemment, Anatole ne comptait pas s'arrêter là. « Et à dire vrai, je serais encore plus curieux de savoir ce qui fait qu'au bout d'un an, vous n'ayez pas songé à vous assurez qu'elle restera à vos côtés. » Alfred et Grand-mère échangèrent un regard. Oooooh... Il rendait ça personnel, maintenant. Victoire marmonnait maintenant dans son verre, mais assez fort pour que Maluma et sa Grand-mère l'entendent : « Tu verras, Cervantes, tu t'étoufferas avec des baies avant d'être sorti d'ici. » A bien y réfléchir, elle avait très mal pris cette allusion à un gagnant et un perdant. Elle se redressa brutalement, décidant d'enfoncer un peu plus celui qui avait décidé de la ridiculiser. « Enfin, ce n'est pas seulement un bon entrepreneur, c'est également un bon dresseur. Je crois savoir qu'il viendra te défier un de ces jours, Alfred. » Et tu peux être sûr que tu vas manger, mon gars. Le regard de l'argenté rivé sur sa moitié, aussi noir que ses collants.
Il ne s'agissait plus d'une soirée amicale. Une tension étrange avait envahi l'air, et bien évidemment, Anatole ne comptait pas s'arrêter là. « Et à dire vrai, je serais encore plus curieux de savoir ce qui fait qu'au bout d'un an, vous n'ayez pas songé à vous assurez qu'elle restera à vos côtés. » Alfred et Grand-mère échangèrent un regard. Oooooh... Il rendait ça personnel, maintenant. Victoire marmonnait maintenant dans son verre, mais assez fort pour que Maluma et sa Grand-mère l'entendent : « Tu verras, Cervantes, tu t'étoufferas avec des baies avant d'être sorti d'ici. » A bien y réfléchir, elle avait très mal pris cette allusion à un gagnant et un perdant. Elle se redressa brutalement, décidant d'enfoncer un peu plus celui qui avait décidé de la ridiculiser. « Enfin, ce n'est pas seulement un bon entrepreneur, c'est également un bon dresseur. Je crois savoir qu'il viendra te défier un de ces jours, Alfred. » Et tu peux être sûr que tu vas manger, mon gars. Le regard de l'argenté rivé sur sa moitié, aussi noir que ses collants.
Lyxiae
- Maluma Cervantes
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Bon, il était peut-être allé un peu trop loin. C’était peu dire même, l’évidence était là : il avait punché verbalement l’honneur d’Anatole sans la moindre vergogne. Non pas que le Cervantes soit foncièrement quelqu’un d’irrespectueux. Il était du nombre des rancuniers et c’était là le prix à payer pour le regard dédaigneux qu’il lui avait offert pour leur première rencontre. Un point partout, avec l’un des deux bien plus pesant que l’autre évidemment. Mais pour Maluma, c’était un partout.
L’affirmation de Victoire lui fit souffler du nez mais il se retint d’en faire plus. Il ne fallait pas non plus avoir l’air grossier, l’élégance pouvait bien se mélanger à de l’impertinence, du moment que cela ne devenait point vulgaire.
▬ Quelle femme n’aime pas cela Anatole ? Je vous le demande. - il dépose son verre et s’essuie les lèvres avec un tissu prévu à cet effet - Elle déborde d’imagination, n’hésite pas à se lancer dans des folies dont elle a le secret. Et bien qu’elle vienne visiblement de la haute, - contrairement à la peau ébène - elle n’est pas du genre très pompeuse. C’est plutôt agréable, surtout quand on veut souffler un peu. - un léger silence - Après les réunions au travail.
Peut-être trop tard pour faire la précision mais peu importait. Le vieillard ne s’arrêtait pas pour autant, il avait envie de coincer Maluma dans la corde à linge afin de pouvoir l’attaquer encore et encore sans aucune possibilité de riposter. Mais c’était mal connaître ce roi des baies aux origines gitanes.
▬ Je peux comprendre votre curiosité. Et c’est une chose que j’aurais bien fait si seulement elle ne me faisait pas tourner constamment la tête. Chacun le sait ici, - en se tournant vers l’élue de son corazon - c’est une femme insaisissable. Elle vous emmène à un point A et avant même que vous n’y arriviez, elle vous attend au point B. Et ceci, encore et encore. - il rit légèrement ; pourquoi la suit-elle encore à ce jour ? - Je crois que l’on peut appeler cela l’amour. Oui, je dirais que c’est pour ça que je n’ai pas veillé à m’assurer de quoi que ce soit. Je l’aime. Et je resterais à ses côtés car c’est ainsi que nous fonctionnons depuis le début, non pas l’inverse.
Il se mordit les lèvres quand il entendit Victoire grommeler dans son verre. Aïe Aïe Aïe, de quoi retournerait-il encore ? Malheureusement pour lui, il ne le saurait que plus tard. Et certainement trop tard, comme d’habitude. Mais trêve de rêverie et de pensées toutes plus étranges les unes que les autres concernant son sort, il devait faire face au champion d’arène ayant la plus grande renommée. Eh bien, c’est que c’était bien sportif ici. Pas le temps de respirer, à la hauteur de cet homme parfait qu’était le basané.
Un sourire enjoué, il rétorquait à sa belle en regardant Alfred.
▬ Effectivement. Après, bon dresseur… Je compte sur ton bienfaiteur pour me le dire le moment venu, son expérience ne serait pas de refus une fois le moment venu. - il se gratte brièvement les cheveux en feintant une gêne - C’est que son parcours force l’admiration.
Et à la première occasion, il profitait pour envoyer un clin d’oeil à sa partenaire qu’elle seule et la grand-mère pouvaient percevoir. Tu vas répondre quoi à ça, grosses fesses ?
L’affirmation de Victoire lui fit souffler du nez mais il se retint d’en faire plus. Il ne fallait pas non plus avoir l’air grossier, l’élégance pouvait bien se mélanger à de l’impertinence, du moment que cela ne devenait point vulgaire.
▬ Quelle femme n’aime pas cela Anatole ? Je vous le demande. - il dépose son verre et s’essuie les lèvres avec un tissu prévu à cet effet - Elle déborde d’imagination, n’hésite pas à se lancer dans des folies dont elle a le secret. Et bien qu’elle vienne visiblement de la haute, - contrairement à la peau ébène - elle n’est pas du genre très pompeuse. C’est plutôt agréable, surtout quand on veut souffler un peu. - un léger silence - Après les réunions au travail.
Peut-être trop tard pour faire la précision mais peu importait. Le vieillard ne s’arrêtait pas pour autant, il avait envie de coincer Maluma dans la corde à linge afin de pouvoir l’attaquer encore et encore sans aucune possibilité de riposter. Mais c’était mal connaître ce roi des baies aux origines gitanes.
▬ Je peux comprendre votre curiosité. Et c’est une chose que j’aurais bien fait si seulement elle ne me faisait pas tourner constamment la tête. Chacun le sait ici, - en se tournant vers l’élue de son corazon - c’est une femme insaisissable. Elle vous emmène à un point A et avant même que vous n’y arriviez, elle vous attend au point B. Et ceci, encore et encore. - il rit légèrement ; pourquoi la suit-elle encore à ce jour ? - Je crois que l’on peut appeler cela l’amour. Oui, je dirais que c’est pour ça que je n’ai pas veillé à m’assurer de quoi que ce soit. Je l’aime. Et je resterais à ses côtés car c’est ainsi que nous fonctionnons depuis le début, non pas l’inverse.
Il se mordit les lèvres quand il entendit Victoire grommeler dans son verre. Aïe Aïe Aïe, de quoi retournerait-il encore ? Malheureusement pour lui, il ne le saurait que plus tard. Et certainement trop tard, comme d’habitude. Mais trêve de rêverie et de pensées toutes plus étranges les unes que les autres concernant son sort, il devait faire face au champion d’arène ayant la plus grande renommée. Eh bien, c’est que c’était bien sportif ici. Pas le temps de respirer, à la hauteur de cet homme parfait qu’était le basané.
Un sourire enjoué, il rétorquait à sa belle en regardant Alfred.
▬ Effectivement. Après, bon dresseur… Je compte sur ton bienfaiteur pour me le dire le moment venu, son expérience ne serait pas de refus une fois le moment venu. - il se gratte brièvement les cheveux en feintant une gêne - C’est que son parcours force l’admiration.
Et à la première occasion, il profitait pour envoyer un clin d’oeil à sa partenaire qu’elle seule et la grand-mère pouvaient percevoir. Tu vas répondre quoi à ça, grosses fesses ?
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Victoire & Maluma
Même si intérieurement elle appréciait le compliment, aussi sournois soit-il, il exagérait. Le silence qui suivit fut lourd de sens, mais elle ne se sentit pas de répondre quoi que ce soit, ravalant sa langue pour l'instant. Elle apprécia néanmoins la description qu'il d'elle peu après ; cela la fit un petit peu sourire. Et elle aima encore plus sa déclaration d'amour, aussi acculé qu'il soit. Bon. Elle inspira, bu une gorgée et contempla ses yeux. Et le commentaire qu'aucun n'attendait tomba alors. « Amusant. Vous lui ressemblez beaucoup. » Le visage de Victoire se tourna immédiatement vers son grand-père. « Grand-père ? » Ce dernier contourne la table basse, un sourire amusé sur les lèvres. « Je vais voir où en es la cuisine. » Et il s'éclipsa.
Alfred se racla la gorge, s'excusant à son tour pour le suivre. Oooh, la belle connaissait ça. Ils allaient tous s'éclipser pour discuter en privé et partager leurs avis. Bah. Cela lui laisserait du temps pour s'expliquer avec son aimé. Sa grand-mère se releva, se targuant d'un commentaire au passage. « Je crois qu'il vous aime bien, jeune homme. » Et ils étaient seuls. Victoire ne perdit pas une seconde. Dans la plus grande délicatesse, elle glissa son verre sur la table, ses longs cheveux d'argents retombant devant par-dessus son oreille. Elle les replaça, avant de tourner le visage vers Maluma. Sourire angélique. Sourire diablement angélique. « Tu t'en sors bien, Cervantes. » Mais ? « Tu as bien failli dépasser l'acceptable. » Elle s'enfonça plus profondément dans le sofa. Sa tête se posa sur l'épaule du basané, lui murmurant tout bas « Jolie tirade. »
Si elle ne pouvait pas l'avoir de front... Elle l'aurait dans le dos. La belle glissa un bras sous le sien, entrelaçant ses doigts dans les siens... son autre main vint se poser dessus... Et elle le pinça. « Ça, c'est pour avoir dit que tu avais gagné. » Mauvaise perdante. Toujours, et pourtant elle s'avouait vaincue en ce moment-même. Ses doigts effleurèrent l'endroit qu'elle venait de pincer, comme pour narguer encore plus sa peau. « Et voilà qu'il dit qu'on se ressemble. J'ose espérer qu'il ne va pas se mettre à t'apprécier. »
Alfred se racla la gorge, s'excusant à son tour pour le suivre. Oooh, la belle connaissait ça. Ils allaient tous s'éclipser pour discuter en privé et partager leurs avis. Bah. Cela lui laisserait du temps pour s'expliquer avec son aimé. Sa grand-mère se releva, se targuant d'un commentaire au passage. « Je crois qu'il vous aime bien, jeune homme. » Et ils étaient seuls. Victoire ne perdit pas une seconde. Dans la plus grande délicatesse, elle glissa son verre sur la table, ses longs cheveux d'argents retombant devant par-dessus son oreille. Elle les replaça, avant de tourner le visage vers Maluma. Sourire angélique. Sourire diablement angélique. « Tu t'en sors bien, Cervantes. » Mais ? « Tu as bien failli dépasser l'acceptable. » Elle s'enfonça plus profondément dans le sofa. Sa tête se posa sur l'épaule du basané, lui murmurant tout bas « Jolie tirade. »
Si elle ne pouvait pas l'avoir de front... Elle l'aurait dans le dos. La belle glissa un bras sous le sien, entrelaçant ses doigts dans les siens... son autre main vint se poser dessus... Et elle le pinça. « Ça, c'est pour avoir dit que tu avais gagné. » Mauvaise perdante. Toujours, et pourtant elle s'avouait vaincue en ce moment-même. Ses doigts effleurèrent l'endroit qu'elle venait de pincer, comme pour narguer encore plus sa peau. « Et voilà qu'il dit qu'on se ressemble. J'ose espérer qu'il ne va pas se mettre à t'apprécier. »
Lyxiae
- Maluma Cervantes
Berserker
Argent : 460
Expérience : 75
Région d'origine : Nérova
Âge : 28 ans
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Le grand-père semblait prendre cela mieux que beaucoup n’auraient pu le penser. Maluma, lui, était confiant. Comme dans tout ce qu’il entreprenait finalement. C’était un homme qui prenait des risques et il aimait ça. Pourquoi en a t-il autant pris sachant qu’il pouvait possiblement nuire à sa relation avec celle qu’il aimait ? Tout simplement car elle valait la peine qu’on puisse “la perdre” pour mieux la garder. La grand-mère suivit le mouvement et ses paroles furent suivies d’un rire franc de la part du basané. Elle lui plaisait bien celle-là, pas de prise de tête ou de test, charmante personne. Les voilà qu’ils étaient seuls.
▬ Tu trouves ? - il lui sourit - Je sais, ne m’en tiens pas trop rigueur s’il te plaît. Ton grand-père avait besoin d’être assuré que tu ne sois pas avec un fragile, je pense.
La jeune femme s’approchait et le Cervantes put commencer à souffler un peu. Il répondit au compliment de sa moitié par un baiser sur son front, ni plus ni moins. Cela se devait de se passer de commentaire. L’enlaçade de Victoire lui apporta un peu de chaleur et le pincement lui arracha une légère grimace mais il ne pouvait pas lui en vouloir. L’homme laissait transparaître de la douceur, elle avait la fâcheuse et unique tendance à pouvoir le faire.
▬ Ce serait pas si mal. - il s’affale un peu à son tour sur le sofa - Quoi que, il n’y aurait plus aucune chamaillerie. Ça pourrait vite se montrer ennuyant. Mais j’ai de l’imagination pour ça. - il rit doucement, blague évidente même si il aime le conflit innocent - Je présume que tu es satisfaite pour l’instant.
Il espérait pouvoir faire plus mais le tout était de ne pas en faire trop non plus.
▬ D’ailleurs, un gendre parfait ? vraiment ?
Son regard se voulait titillant et taquin comme jamais, le tout mélangé avec un peu trop de bonheur scellé en son sein. Evidemment.
▬ Tu trouves ? - il lui sourit - Je sais, ne m’en tiens pas trop rigueur s’il te plaît. Ton grand-père avait besoin d’être assuré que tu ne sois pas avec un fragile, je pense.
La jeune femme s’approchait et le Cervantes put commencer à souffler un peu. Il répondit au compliment de sa moitié par un baiser sur son front, ni plus ni moins. Cela se devait de se passer de commentaire. L’enlaçade de Victoire lui apporta un peu de chaleur et le pincement lui arracha une légère grimace mais il ne pouvait pas lui en vouloir. L’homme laissait transparaître de la douceur, elle avait la fâcheuse et unique tendance à pouvoir le faire.
▬ Ce serait pas si mal. - il s’affale un peu à son tour sur le sofa - Quoi que, il n’y aurait plus aucune chamaillerie. Ça pourrait vite se montrer ennuyant. Mais j’ai de l’imagination pour ça. - il rit doucement, blague évidente même si il aime le conflit innocent - Je présume que tu es satisfaite pour l’instant.
Il espérait pouvoir faire plus mais le tout était de ne pas en faire trop non plus.
▬ D’ailleurs, un gendre parfait ? vraiment ?
Son regard se voulait titillant et taquin comme jamais, le tout mélangé avec un peu trop de bonheur scellé en son sein. Evidemment.
by Lyxiae
- Victoire Amaryllis
Miraculée
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Âge : 22 ans
Avatar : Emilia - Re:Zero
Famille de fous
Victoire & Maluma
Trop bien lotie, Victoire ne put s'empêcher un sourire sincère quant à la question. Même si la réponse avait été un peu trop claire à son goût du côté de son aimé. « Tu devrais être flatté. Tu es charismatique, intelligent, tu as une belle répartie... Tu t'y connais dans ton domaine - et un partenariat pourrait nous être bénéfique à tous les deux en passant - et je t'aime. Est-ce que ça ne fait pas de toi quelqu'un d'idéal pour cela, si un jour l'envie t'en prenait ? » Elle frotta encore un peu sa tête contre l'épaule du basané. « Et en plus, j'ai une entreprise qui nous permettrait d'avoir un mariage inoubliable. Mais bon ! Ta réponse à ce sujet a été assez claire, il me semble. » Elle grimaça légèrement. On pouvait dire que ça lui était resté en travers de la gorge. Mais qu'importe. Elle se redressa lorsque son grand-père revint dans la pièce. « Tout est prêt. Nous pouvons passer à table. »
Victoire se releva, tirant la main de Maluma pour l'emmener avec elle. Ils passèrent dans la salle d'à côté, découvrant la large table qui abritait désormais leur repas. Eh bien. Il y avait de quoi faire. La belle lui sourit. « Eh bien, je pense que nous allons bien manger ce soir. » Elle espérait que les choses se déroulent sans trop de fracas.
Victoire se releva, tirant la main de Maluma pour l'emmener avec elle. Ils passèrent dans la salle d'à côté, découvrant la large table qui abritait désormais leur repas. Eh bien. Il y avait de quoi faire. La belle lui sourit. « Eh bien, je pense que nous allons bien manger ce soir. » Elle espérait que les choses se déroulent sans trop de fracas.
Lyxiae
- Maluma Cervantes
Berserker
Argent : 460
Expérience : 75
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Âge : 28 ans
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Les yeux du Cervantes s'attendrissaient au fur et à mesure que la langue de l’ange se déliait. Si un trait de caractère était retrouvé chez un peu tout le monde dans cette famille, c’était bel et bien la franchise. Chose qu’il appréciait au plus haut point. Et elle ne disait que la vérité, peut-être que Maluma s’était mal exprimé sur le sujet qu’elle souhaitait attaquer. Une énième maladresse de sa part, rien de gravissime. Mais alors qu’elle lui tirait la main pour le faire venir avec elle, il profita de leurs possibles derniers instants en ces lieux pour rapidement éclaircir un point. Glissant son souffle derrière l’oreille la douce, il venait
▬ Je t’appartiens au même titre que tu m’appartiens.
Elle en déduirait ce qu’elle voudrait, l’heure allait sans doute être à une toute autre chose. Ou pas ? Allez savoir ce que lui réservait encore cette maisonnée. Victoire souriait, ce lui fut rendu avec sincérité.
▬ J’ai déjà hâte d’y goûter. dit-il en humant les senteurs présentes dans la pièce.
Le gitan se mis dès lors en place en même temps que les autres, un regard échangé à la jeune femme pour la rassurer sur ses intentions. Le temps des piques était passé et il saurait se montrer à la hauteur des attentes. Du moins, il l’espérait. Et ça, c’était vraiment pas gagné.
Il attendait patiemment la suite des événements. En ayant déjà assez fait pour l'instant, il restait tout de même curieux d'en savoir plus sur leur fameuse réunion secrète à l'écart.
▬ Je t’appartiens au même titre que tu m’appartiens.
Elle en déduirait ce qu’elle voudrait, l’heure allait sans doute être à une toute autre chose. Ou pas ? Allez savoir ce que lui réservait encore cette maisonnée. Victoire souriait, ce lui fut rendu avec sincérité.
▬ J’ai déjà hâte d’y goûter. dit-il en humant les senteurs présentes dans la pièce.
Le gitan se mis dès lors en place en même temps que les autres, un regard échangé à la jeune femme pour la rassurer sur ses intentions. Le temps des piques était passé et il saurait se montrer à la hauteur des attentes. Du moins, il l’espérait. Et ça, c’était vraiment pas gagné.
Il attendait patiemment la suite des événements. En ayant déjà assez fait pour l'instant, il restait tout de même curieux d'en savoir plus sur leur fameuse réunion secrète à l'écart.
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- Victoire Amaryllis
Miraculée
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Avatar : Emilia - Re:Zero
Famille de fous
Victoire & Maluma
Le repas s'était déroulé sans trop d'encombres. Tout le monde semblait s'être calmé, et Victoire dévorait le dessert poire-chocolat. Mmh. Elle adorait tout ce qui était sucré. Particulièrement le chocolat. C'est à peu près à ce moment là que son grand-père décida de faire une "Victoire". « Eh bien, Maluma. Sachez que cela a été un plaisir pour nous de vous rencontrer ce soir. Nous sommes tous d'avis que vous rendez Victoire heureuse. Si un jour vous souhaitez demander sa main, sachez que vous avez ma bénédiction. » Victoire manqua de recracher son verre. Toussotant, la jeune femme jeta un regard sidéré à son aïeul. « Grand-père ? Je crois bien que tu deviens sénile avant l'âge. » Et là, cerise sur le gâteau. « Il te faudra bien m'offrir des arrières petits-enfants un jour, ma chérie. Et tout ce que je dis, c'est que c'est un parti convenable. » Et sa grand-mère osa approuver de la tête.
Rare occasion que celle-ci, car Victoire avait désormais un rouge pétant affiché sur les joues, contenant difficilement le nombre de pensées acérées qui lui traversait l'esprit. Elle leva son regard pour chercher le soutien d'Alfred... Et celui-ci tourna la tête. IL. L'IGNORA. Très bien. Puisqu'ils voulaient se la jouer ainsi. Elle offrit à sa famille le plus beau de ses sourires forcés, foudroyant du regard les trois coupables qui semblaient prendre plaisir à la rendre folle. « Eh bien. Loin de moi l'idée d'écourter ce dîner, mais je pense que je vais avoir besoin de me retirer tôt ce soir. Je ne vais sans doute pas dormir beaucoup, et je vous suggère de vous exiler vers une chambre à l'opposé de la nôtre. » Passive-agressive. Mais les trois vieux contenaient difficilement leur sourire satisfait, ravi d'avoir bousculé leur petite-fille chérie dans une position délicate.
Rare occasion que celle-ci, car Victoire avait désormais un rouge pétant affiché sur les joues, contenant difficilement le nombre de pensées acérées qui lui traversait l'esprit. Elle leva son regard pour chercher le soutien d'Alfred... Et celui-ci tourna la tête. IL. L'IGNORA. Très bien. Puisqu'ils voulaient se la jouer ainsi. Elle offrit à sa famille le plus beau de ses sourires forcés, foudroyant du regard les trois coupables qui semblaient prendre plaisir à la rendre folle. « Eh bien. Loin de moi l'idée d'écourter ce dîner, mais je pense que je vais avoir besoin de me retirer tôt ce soir. Je ne vais sans doute pas dormir beaucoup, et je vous suggère de vous exiler vers une chambre à l'opposé de la nôtre. » Passive-agressive. Mais les trois vieux contenaient difficilement leur sourire satisfait, ravi d'avoir bousculé leur petite-fille chérie dans une position délicate.
Lyxiae
- Maluma Cervantes
Berserker
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Le moins que l’on pouvait dire, c’est que la situation semblait bien se détendre par rapport à tout à l’heure. Un sourire vraiment pas du tout dissimulé sur le visage, il profitait du caractère d’Anatole. Celui-là même dont a sans aucun doute hérité la jeune femme. Et comme toute personne bien élevée, il répondait sans aucune gêne à l’appel de phare légendaire du vieillard.
▬ Eh bien ma foi, c’est une bien belle nouvelle que voilà ! Je n’y manquerais pas.
Toujours plus pour la faire rougir. C’était un comportement qui avait pour conséquence de le rendre plus doux et plus jovial que d’habitude. La taquinerie était son fort, rien de méchant évidemment.
La soirée se passa comme elle devait se passer. Effectivement, Victoire n’avait pas beaucoup dormi. Comme quoi, elle gardait quand même en tête l’accomplissement de la volonté de son grand-père. Ou peut-être pas. Sur l'oreiller, il murmurait à sa possible promise ce qu'elle lui répondrait comme étant des sottises et lui un idiot.
▬ Cervantes, c'est quand même plus beau qu'Amaryllis. - il rit doucement puis dépose un baiser insolent sur le front de sa douce - C'était une bonne idée de faire cette soirée et je suis content d'être avec toi ce soir. Je t'aime Victoire.
Le lendemain matin, le rendez-vous non voulu dans la cuisine se fit inévitable. Chacun était là et passait sans dire le moindre mot. Chacun se servit ce qu’il désirait, biscottes, confitures, baies… Et… Et… Un regard pesait lourdement sur le duo. Levant ses iris dorées devant lui, Maluma aperçut la grand-mère sourire en regardant sa petite fille. Puis, lorsque son regard croisa celui du Cervantes, il prit la parole pour éviter toute gêne. Il fallait disperser les esprits.
▬ Vous avez passé une bonne soirée Dame Amaryllis ? - il sirote son thé - Pour ma part, c’était e-xce-llent. en faisant un signe OK avec sa main.
Bon, c’était raté.
▬ Eh bien ma foi, c’est une bien belle nouvelle que voilà ! Je n’y manquerais pas.
Toujours plus pour la faire rougir. C’était un comportement qui avait pour conséquence de le rendre plus doux et plus jovial que d’habitude. La taquinerie était son fort, rien de méchant évidemment.
La soirée se passa comme elle devait se passer. Effectivement, Victoire n’avait pas beaucoup dormi. Comme quoi, elle gardait quand même en tête l’accomplissement de la volonté de son grand-père. Ou peut-être pas. Sur l'oreiller, il murmurait à sa possible promise ce qu'elle lui répondrait comme étant des sottises et lui un idiot.
▬ Cervantes, c'est quand même plus beau qu'Amaryllis. - il rit doucement puis dépose un baiser insolent sur le front de sa douce - C'était une bonne idée de faire cette soirée et je suis content d'être avec toi ce soir. Je t'aime Victoire.
...
Le lendemain matin, le rendez-vous non voulu dans la cuisine se fit inévitable. Chacun était là et passait sans dire le moindre mot. Chacun se servit ce qu’il désirait, biscottes, confitures, baies… Et… Et… Un regard pesait lourdement sur le duo. Levant ses iris dorées devant lui, Maluma aperçut la grand-mère sourire en regardant sa petite fille. Puis, lorsque son regard croisa celui du Cervantes, il prit la parole pour éviter toute gêne. Il fallait disperser les esprits.
▬ Vous avez passé une bonne soirée Dame Amaryllis ? - il sirote son thé - Pour ma part, c’était e-xce-llent. en faisant un signe OK avec sa main.
Bon, c’était raté.
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- Victoire Amaryllis
Miraculée
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Victoire & Maluma
Il en avait profité, le bougre. Mais mieux que personne, elle savait déceler la tendresse sous-jacente à ses taquineries. Bien qu'elle n'en pipa pas mot, elle s'endormit avec le sourire aux lèvres.
La matinée qui suivit fut des plus étranges. Victoire était tranquillement en train de se faire son thé, toast à point entre les dents. Et sa grand-mère n'arrêtait pas. Victoire l'ignorait, venant simplement s'asseoir à côté de sa moitié. ... Moitié qui ne perdit pas une seconde pour en placer une, pas très subtile qui plus est. « Ignore-là. » La belle leva sa tasse pour la porter à ses lèvres. Hmmm. Sa grand-mère n'en avait pas fini. « Très belle soirée, en effet. J'espère que ma petite-fille aura l'occasion de faire ses preuves vis à vis de votre propre famille. » Victoire roula des yeux. Ben voyons. « Je suis absolument ravie que ma petite-fille soit aussi heureuse. C'est très important pour nous. Même si elle n'en dira rien ! » Et la voilà qui ricane doucement, en continuant à tartiner de confiture de baie Mepo son toast.
La belle tourne les yeux vers son aimé, réfléchissant à ce qu'il a pu lui dire dernièrement. Hmm. A bien y réfléchir, il a l'air de s'être vraiment amusé. Eh bien. « Je ne vous l'aurais pas présenté, sinon. Même si tous, vous ne me ménagez pas. » Nouveau rire de la part de son aïeule. Et Anatole rentra dans la pièce, la tête dans le brouillard. Aaah... Il n'était vraiment pas du matin, elle avait oublié ce détail. Son grand-père se cogna par trois fois ; la première sur un placard, la deuxième fois sur une chaise et la troisième fois il manqua de rater le robinet. « Il n'est pas du matin. Laisse-le avoir son café si tu veux lui parler. »
La matinée qui suivit fut des plus étranges. Victoire était tranquillement en train de se faire son thé, toast à point entre les dents. Et sa grand-mère n'arrêtait pas. Victoire l'ignorait, venant simplement s'asseoir à côté de sa moitié. ... Moitié qui ne perdit pas une seconde pour en placer une, pas très subtile qui plus est. « Ignore-là. » La belle leva sa tasse pour la porter à ses lèvres. Hmmm. Sa grand-mère n'en avait pas fini. « Très belle soirée, en effet. J'espère que ma petite-fille aura l'occasion de faire ses preuves vis à vis de votre propre famille. » Victoire roula des yeux. Ben voyons. « Je suis absolument ravie que ma petite-fille soit aussi heureuse. C'est très important pour nous. Même si elle n'en dira rien ! » Et la voilà qui ricane doucement, en continuant à tartiner de confiture de baie Mepo son toast.
La belle tourne les yeux vers son aimé, réfléchissant à ce qu'il a pu lui dire dernièrement. Hmm. A bien y réfléchir, il a l'air de s'être vraiment amusé. Eh bien. « Je ne vous l'aurais pas présenté, sinon. Même si tous, vous ne me ménagez pas. » Nouveau rire de la part de son aïeule. Et Anatole rentra dans la pièce, la tête dans le brouillard. Aaah... Il n'était vraiment pas du matin, elle avait oublié ce détail. Son grand-père se cogna par trois fois ; la première sur un placard, la deuxième fois sur une chaise et la troisième fois il manqua de rater le robinet. « Il n'est pas du matin. Laisse-le avoir son café si tu veux lui parler. »
Lyxiae
- Maluma Cervantes
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Eh bien, s’il fallait l’ignorer alors… Le Cervantes se contenta de hausser des épaules. Le sujet de la famille du basané tomba sur le tapis. Ce que personne ne savait, c’est que bien que Maluma pouvait paraître jeune, c’était lui qui décidait parmi les siens. C’était lui qui avait fait qui ils étaient aujourd’hui, c’était à lui que l’on demandait conseil pour des urgences et des problèmes de la vie de tous les jours. Cela serait inversé, c’était les proches du brun de peau qui allaient devoir faire les yeux doux à la jeune femme pour pouvoir s’octroyer les faveurs de son conjoint. Elle pouvait donc servir d’arme et incarnait, quelque part, une faiblesse. Ahlala…
▬ Je ne doute pas de Victoire, c’est une femme très intelligente. - en souriant à la grand-mère - Pas besoin de lui tirer les vers du nez, son air adorable suffit amplement !
Bon, il ne l’avait pas ignoré. Tant pis. Mais en même temps, il ne pouvait que communiquer de bon cœur de si bon matin. À l’écoute des paroles de sa moitié, il venait juste déposer sa main sur sa cuisse. Non pas par motivation salace, évidemment, mais en tant que simple douceur. Il était vrai qu’ils ne la laissaient point respirer, mais c’était pour la bonne cause. Et elle encaissait plutôt bien, à vrai dire.
Et voilà Anatole qui faisait son cirque, à se manger un peu tout et n’importe quoi. En l’observant tout en buvant sa tasse, Maluma fait attention à ce qu’il ne confonde pas sa tête avec un pot de confiture. Cela serait fort malvenu, entendons-nous là. Cette fois-ci, il écouterait son conseil. Rien ne servait de réveiller la bête avant l’heure. Son attention se portait dès lors entièrement sur Victoire. Après avoir déposé sa tasse, il la regarda en laissant sa curiosité faire le travail.
▬ Dis moi, tu veux faire quelque chose en particulier aujourd’hui ? - il lui remet ses cheveux derrière l’oreille (tout elle) et lui pince sans force la joue - Tout ce que tu voudras te seras accepté.
C’était pour lui redonner quelques couleurs, rattraper l’acharnement mais aussi et surtout : lui faire plaisir. Son sourire ne lui coûtait rien mais lui rapportait beaucoup, c’était ce qu’on appelait un excellent investissement dans le jargon. Sauf que là, il ne s’agissait pas de fonds financiers mais d’une personne dont il pouvait de plus en plus difficilement se passer.
Même s’il ne pesait sans doute pas complètement le poids de sa proposition. Mais bon...
▬ Je ne doute pas de Victoire, c’est une femme très intelligente. - en souriant à la grand-mère - Pas besoin de lui tirer les vers du nez, son air adorable suffit amplement !
Bon, il ne l’avait pas ignoré. Tant pis. Mais en même temps, il ne pouvait que communiquer de bon cœur de si bon matin. À l’écoute des paroles de sa moitié, il venait juste déposer sa main sur sa cuisse. Non pas par motivation salace, évidemment, mais en tant que simple douceur. Il était vrai qu’ils ne la laissaient point respirer, mais c’était pour la bonne cause. Et elle encaissait plutôt bien, à vrai dire.
Et voilà Anatole qui faisait son cirque, à se manger un peu tout et n’importe quoi. En l’observant tout en buvant sa tasse, Maluma fait attention à ce qu’il ne confonde pas sa tête avec un pot de confiture. Cela serait fort malvenu, entendons-nous là. Cette fois-ci, il écouterait son conseil. Rien ne servait de réveiller la bête avant l’heure. Son attention se portait dès lors entièrement sur Victoire. Après avoir déposé sa tasse, il la regarda en laissant sa curiosité faire le travail.
▬ Dis moi, tu veux faire quelque chose en particulier aujourd’hui ? - il lui remet ses cheveux derrière l’oreille (tout elle) et lui pince sans force la joue - Tout ce que tu voudras te seras accepté.
C’était pour lui redonner quelques couleurs, rattraper l’acharnement mais aussi et surtout : lui faire plaisir. Son sourire ne lui coûtait rien mais lui rapportait beaucoup, c’était ce qu’on appelait un excellent investissement dans le jargon. Sauf que là, il ne s’agissait pas de fonds financiers mais d’une personne dont il pouvait de plus en plus difficilement se passer.
Même s’il ne pesait sans doute pas complètement le poids de sa proposition. Mais bon...
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- Victoire Amaryllis
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Victoire & Maluma
La belle ne put s'empêcher de sourire en sentant les doigts de Maluma se poser près de son oreille pour replacer avec délicatesse ses cheveux. Que lui arrivait-il maintenant ? Il se ramollissait. Mais ce n'était pas pour lui déplaire – une fois de temps en temps, pouvoir être en parfaite harmonie sans avoir besoin de quoi que ce soit d'autre que leur tendresse... C'était quelque chose d'agréable et d'heureux. Et du bonheur, elle en avait à revendre. Un sourire franc et honnête se dessina sur son visage, alors qu'elle tournait ses yeux violacés vers lui. « Eh bien, si gentiment demandé. J'aimerais t'initier à quelque chose qui a fait une partie de mon enfance... » Victoire se leva, attrapant sa tasse vide pour la mettre dans l'évier. « Tu as déjà essayé de patiner ? » Sa grand-mère lui sourit davantage, observant le basané.
« Aaah, tous les enfants d'Ilmerny ont un jour fait du patinage. Mais je suis sûre que Victoire ne vous a pas parlé de ses talents, elle a pratiqué très longtemps. » Le jeune femme dissipa les propos d'un seul geste de la main, s'intéressant à sa moitié. « Tu verras, ce n'est pas compliqué. Je monte enfiler un pull, je reviens. »
Et quelques minutes plus tard, ils étaient dehors, alors qu'elle portait un épais pull en laine blanc immaculé. Une écharpe soyeuse venait enserrer son cou dans un drapé aussi violet que ses yeux, tandis qu'elle traînait son compagnon en ville – et plus exactement à l'une des patinoires où elle avait l'habitude d'aller. L'entrée passée, l'argenté vint directement demander des patins à l'accueil – une taille au-dessus de leurs pointures respectives. D'une main experte, elle finit de serrer le lacet autour de sa cheville, n'attendant pas avant de se laisser porter sur la glace. Presque comme une seconde nature pour elle, Victoire effectua un petit tour sur elle-même avant de s'accouder au bord, attendant Maluma.
« Eh bien on dirait que c'est ton tour. J'espère que tu ne vas pas abîmer ton derrière. » Elle s'attendait à ce qu'il réplique en parlant de son postérieur – sale habitude qu'il avait là. La pointe de son patin vint s'enfoncer dans la glace, alors qu'elle patientait. Allait-il se casser la figure ou avoir l'instinct nécessaire pour s'en sortir sans la moindre égratignure ?
La belle le saurait bien assez tôt.
« Aaah, tous les enfants d'Ilmerny ont un jour fait du patinage. Mais je suis sûre que Victoire ne vous a pas parlé de ses talents, elle a pratiqué très longtemps. » Le jeune femme dissipa les propos d'un seul geste de la main, s'intéressant à sa moitié. « Tu verras, ce n'est pas compliqué. Je monte enfiler un pull, je reviens. »
Et quelques minutes plus tard, ils étaient dehors, alors qu'elle portait un épais pull en laine blanc immaculé. Une écharpe soyeuse venait enserrer son cou dans un drapé aussi violet que ses yeux, tandis qu'elle traînait son compagnon en ville – et plus exactement à l'une des patinoires où elle avait l'habitude d'aller. L'entrée passée, l'argenté vint directement demander des patins à l'accueil – une taille au-dessus de leurs pointures respectives. D'une main experte, elle finit de serrer le lacet autour de sa cheville, n'attendant pas avant de se laisser porter sur la glace. Presque comme une seconde nature pour elle, Victoire effectua un petit tour sur elle-même avant de s'accouder au bord, attendant Maluma.
« Eh bien on dirait que c'est ton tour. J'espère que tu ne vas pas abîmer ton derrière. » Elle s'attendait à ce qu'il réplique en parlant de son postérieur – sale habitude qu'il avait là. La pointe de son patin vint s'enfoncer dans la glace, alors qu'elle patientait. Allait-il se casser la figure ou avoir l'instinct nécessaire pour s'en sortir sans la moindre égratignure ?
La belle le saurait bien assez tôt.
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- Maluma Cervantes
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Sourire échangé avec elle, il était question d’aller montrer de quoi ils étaient capables sur la glace. Le Cervantes n’était pas très familier avec cet élément, son teint de peau, son activité ou même ses lieux d’intérêt le prouvaient aisément : il était un homme de sable et de Soleil, rien d’autre. Mais il n’allait certainement pas se défiler pour si peu.
▬ Jamais ! - mais bon, il faut un début à tout - Très bien, je te fais confiance. - peut-être une erreur - Je t’attend.
Une fois arrivés à destination, ils furent rapidement mis en condition pour aller tâter du patin comme des pros. Du moins, c’était ce que laissait sous-entendre la maîtrise de Victoire en la matière. Un léger rictus au coin des lèvres, Maluma fût pris d’un excès de confiance.
▬ Eh bien, ça n’a pas l’air si compliqué que ça. - en posant le premier pied dans l’antre glaciale - En effet, j- il pose son deuxième pied et commence déjà à vaciller - Ok, ça doit être une histoire de centre de gra- l’une de ses jambes s’envole et il s’étale sur le sol ; sans doute plus de peur que de mal, il n’a rien - C’est pas compliqué, qu’elle disait. grommelle t-il en se relevant difficilement.
TOUT avait l’air trop dur à faire. Un traquenard qu’il attribuait sans aucun problème à sa douce. Enfin, si c’en était vraiment un. Après tout, il lui avait proposé lui-même de choisir afin de lui faire plaisir. C’était bien vrai. Alors, peut-être se ridiculiserait-il l’espace de quelques heures ou moins, mais ce qui était sûr, c’est qu’il en apprenait plus sur elle et essayait au mieux de pouvoir partager une activité de son enfance avec elle. C’était pas gagné mais “à coeur vaillant, rien n’est impossible” disait son grand-père.
Alors il essayait encore et encore, en se rétamant encore et encore. Durant les rares moments où il tenait en équilibre, il en profitait pour échanger un peu avec la femme des glaces.
▬ Plus facile à dire qu’à faire ton truc. - il rit un peu malgré tout - Mais ça va, c’est sympathique. - une petite précision à faire en levant un doigt - Enfin, je vais avoir un peu mal partout donc je compte sur un massage digne de ce nom pour rattraper tout ça ! dit-il avant de retomber sans aucune grâce.
M’ouais, il n’était pas vraiment en position de réclamer quoi que ce soit.
▬ Jamais ! - mais bon, il faut un début à tout - Très bien, je te fais confiance. - peut-être une erreur - Je t’attend.
Une fois arrivés à destination, ils furent rapidement mis en condition pour aller tâter du patin comme des pros. Du moins, c’était ce que laissait sous-entendre la maîtrise de Victoire en la matière. Un léger rictus au coin des lèvres, Maluma fût pris d’un excès de confiance.
▬ Eh bien, ça n’a pas l’air si compliqué que ça. - en posant le premier pied dans l’antre glaciale - En effet, j- il pose son deuxième pied et commence déjà à vaciller - Ok, ça doit être une histoire de centre de gra- l’une de ses jambes s’envole et il s’étale sur le sol ; sans doute plus de peur que de mal, il n’a rien - C’est pas compliqué, qu’elle disait. grommelle t-il en se relevant difficilement.
TOUT avait l’air trop dur à faire. Un traquenard qu’il attribuait sans aucun problème à sa douce. Enfin, si c’en était vraiment un. Après tout, il lui avait proposé lui-même de choisir afin de lui faire plaisir. C’était bien vrai. Alors, peut-être se ridiculiserait-il l’espace de quelques heures ou moins, mais ce qui était sûr, c’est qu’il en apprenait plus sur elle et essayait au mieux de pouvoir partager une activité de son enfance avec elle. C’était pas gagné mais “à coeur vaillant, rien n’est impossible” disait son grand-père.
Alors il essayait encore et encore, en se rétamant encore et encore. Durant les rares moments où il tenait en équilibre, il en profitait pour échanger un peu avec la femme des glaces.
▬ Plus facile à dire qu’à faire ton truc. - il rit un peu malgré tout - Mais ça va, c’est sympathique. - une petite précision à faire en levant un doigt - Enfin, je vais avoir un peu mal partout donc je compte sur un massage digne de ce nom pour rattraper tout ça ! dit-il avant de retomber sans aucune grâce.
M’ouais, il n’était pas vraiment en position de réclamer quoi que ce soit.
by Lyxiae
- Victoire Amaryllis
Miraculée
Argent : 180
Expérience : 160
Région d'origine : Nérova
Âge : 22 ans
Avatar : Emilia - Re:Zero
Famille de fous
Victoire & Maluma
Victoire ne put s'empêcher un rire franc suite à la première tentative de son aimé. Il se relevait, encore et encore ; mais sans succès. Il ne semblait pas capable de tenir debout plus de cinq secondes. Elle navigua gracieusement jusqu'à lui, lui offrant une main pour se relever. « Allons, allons. Tu es le grand Maluma Cervantes. Ce n'est quand même pas deux bouts de ferraille sur de la glace qui vont te vaincre ! » Nouveau rire sincère, les yeux papillonnant d'une joie évidente. « Donne tes mains. Je vais faire les premiers mètres avec toi, ça t'aidera. » Victoire s'empressa alors de se positionner devant lui, patinant en arrière. La belle lui empoigna les mains avec douceur, les plaçant suffisamment haut pour éviter de le tirer vers le bas. Son pied droit enclencha la marche, la propulsant doucement vers l'arrière - et avec elle Maluma.
« C'est une question d'équilibre. Tu ne peux pas marcher comme sur la terre ferme, vois ça comme une impulsion. La glace fera le reste. » La demoiselle le traîna encore sur quelques mètres, naviguant toujours en arrière. « Comme ça. Essaye maintenant. » La patineuse attendit que son petit-ami fasse - littéralement - le premier pas. Elle était là pour lui servir de soutien et de point d'équilibre. Même si au fond, Victoire savait que s'il y mettait toute sa force, elle ne pourrait pas le retenir.
« C'est une question d'équilibre. Tu ne peux pas marcher comme sur la terre ferme, vois ça comme une impulsion. La glace fera le reste. » La demoiselle le traîna encore sur quelques mètres, naviguant toujours en arrière. « Comme ça. Essaye maintenant. » La patineuse attendit que son petit-ami fasse - littéralement - le premier pas. Elle était là pour lui servir de soutien et de point d'équilibre. Même si au fond, Victoire savait que s'il y mettait toute sa force, elle ne pourrait pas le retenir.
Lyxiae
- Maluma Cervantes
Berserker
Argent : 460
Expérience : 75
Région d'origine : Nérova
Âge : 28 ans
Avatar : Okurikara (Katsugeki/Touken Ranbou)
FAMILLE DE FOUS
Elle commençait donc à expliquer le fonctionnement de la chose au basané mais c’était plus facile à dire qu’à faire. Il avait passé sa vie à faire des choses plus ou moins normal, physiquement parlant. Là, c’était tout de même autre chose que marcher d’un bureau à un autre ou bien se balader aux abords d’un volcan ou dans un désert. “Je ne fais que très peu confiance à la glace mais je vais essayer.” lui répondit-il en la regardant avant de se concentrer sur ses jambes.
Tremblantes en premier lieu, elles commençaient peu à peu à se faire à l’élément froid. Peut-être était-ce grâce à l’aide de la jeune femme, peut-être était-il finalement un surdoué du patinage. Et à ça, il n’y avait qu’une manière de vérifier. “Ok, j’essaye alors. Regardes moi ça, je vais la faire fondre tellement je suis chaud.” Prenant de plus en plus d’autonomie par rapport au guidage de la pro de la glisse, il partit un peu sur le côté pour commencer à accélérer un peu malgré lui.
Maluma ne tombait pas et ne perdait même pas l’équilibre. Fier de sa prouesse, il se permit un petit mouvement de tête pour regarder sa bien aimée. “T’as vu ça ? Comme je t’avais dit, je suis trop chaud.” Peut-être un peu trop même. Il se mit à regarder devant lui et devait prendre le virage comme tout le monde. Problème : il ne savait pas comment faire. Donc, après une tentative aussi ridicule que désespérée, la peau brune rencontra les délimitations de la patinoire et passa par-dessus ces dernières.
Plus de peur que de mal là aussi, mais ça commençait à faire beaucoup quand même. Était-ce un problème pour lui ? Evidemment que non, le danger et les défis, ça lui parlait plutôt bien. Une fois relevé, il s’accouda sur le rebord du circuit et retourna dans l’antre glaciale d’une enjambée, comme si de rien n’était. Non, pas comme si de rien n’était, il retomba une dernière fois. Mais ça, c’était mérité.
“Presque pas mal.” avec un air peu fier. C’était peut-être ce qu’on appelait le karma.
Maluma Cervantes
feat Victoire AmaryllisTELLEMENT CHAUD QUE JE FAIS FONDRE LA GLACE !
- Victoire Amaryllis
Miraculée
Argent : 180
Expérience : 160
Région d'origine : Nérova
Âge : 22 ans
Avatar : Emilia - Re:Zero
FAMILLE DE FOUS
Victoire était rapide. Petite, agile, elle fonçait sur la glace au milieu du peu de personnes qui étaient là. Comme à l'habitude, personne ne passait au milieu. Alors il était temps de faire une nouvelle folie. Son virage avec les pieds quasiment alignés, elle tentait de calculer un trajet précis. Une ouverture lui donnant un angle parfait sur le milieu, elle prit son envol. La demoiselle tourna deux fois sur elle-même, avant de retomber sur la glace et de dériver en arrière. Il lui fallait maintenant réduire sa vitesse, sous peine d'heurter quelqu'un. Elle freina, s'arrêtant dans un endroit relativement isolé pour se mettre à tourner sur elle-même, de plus en plus vite. Puis le plus naturellement du monde, elle osa lever un pied pour continuer de tourner sur un seul.
L'argenté s'arrêta doucement de tourner, le rouge aux joues - sans doute par l'effort et le froid - les cheveux encore tournoyants. Elle savait bien que les gens la dévisageaient ici et là - et ce n'était franchement pas pour lui déplaire d'avoir fait son petit effet. Rejoignant rapidement Maluma, elle lui sourit en attrapant le rebord du stade. « Alors ? Tes yeux sont-ils satisfaits ? » Quoi qu'il pouvait encore lui rétorquer que sa performance n'était pas à la hauteur. Elle le visualisait parfaitement dire cela sur un ton taquin. Plus sérieuse, elle rajouta tout de même. « Et sinon pour tourner... Appuie simplement d'un côté. Ton poids te permet de tout contrôler. Cela dit tu ne devrais peut être pas t'essayer aux pirouettes. »
Victoire Amaryllis
feat Maluma Cervantespro de la glisse !
- Maluma Cervantes
Berserker
Argent : 460
Expérience : 75
Région d'origine : Nérova
Âge : 28 ans
Avatar : Okurikara (Katsugeki/Touken Ranbou)
FAMILLE DE FOUS
D’abord souriant, puis bouche(presque)-bée, il finissait par avoir l’air à mi-chemin entre le pensif et le passionné. Et tandis qu’elle se mit à tourner sans jamais s’arrêter sur elle-même, il se tenait le front en soupirant, le regard cette fois-ci fermé. Elle lui faisait tourner la tête mais pas au sens littéral. En soupirant, il se rendait compte que ça devait être elle et pas une autre, qu’il n’y avait que cette petite folle de suffisamment… folle ? pour lui convenir. Peut-être l’inverse était vrai, peut-être pas. Toujours était-il qu’il était définitivement sous le charme de la dame du froid.
Elle revenait alors et il reprenait ses esprits. “Satisfait ?” il rit un peu “Plutôt oui.” et c’était peu de le dire. D’autres conseils s’ajoutaient aux précédents et son naturel revenait très vite au galop. “Oh, t’inquiètes pas pour moi. Dès que j’ai les bonnes infos, je suis capable de réussir un peu tout et n’importe quoi.” En règle générale, c’était plutôt vrai. “Alors, un petit virage et quelques 360 ne devraient pas faire de mal à l’homme aguerri que je suis.” Pour ça, rien n'était moins sûr.
Ainsi, il se servait des premières paroles pour rester en équilibre, avancer et commencer à tourner. Ce n’était pas parfait et cela lui prenait un peu de temps mais c’était déjà un bon début. “T’as vu ça ?” Et vint le moment fatidique où il décida que c’était SON moment. D’une poussée bien puissante, il décolla du sol et essaya de tourner sur lui-même (comme il avait déjà vu des pros le faire à la télévision) et bien que la chute ne présageait rien de bon, le pire restait l'atterrissage. Son corps claqua sur la glace et une grimace de douleur put se lire peu après sur son visage. En se tenant le bassin, chacun pouvait deviner que quelque chose n’allait pas. Sans trop faire de bruit, il tentait de rester “viril” en se contentant de fortes expirations mais ça ne prendrait sûrement pas car il n’arrivait plus à se relever.
Sa saleté de fierté l’empêchait de le reconnaître mais il s’était complètement raté. Improvisant comme il le pouvait, il faisait (vraiment mal) mine d’être allongé comme une canapé sans vouloir trop laisser transparaître son malheur. “Plus confortable que je ne le pensais cette glace.” Ouais, il ne savait pas quoi dire pour mieux digérer le fait qu’il allait devoir être alité pendant un moment, bien que ce serait très mal le connaître.
Maluma Cervantes
feat Victoire AmaryllisTELLEMENT CHAUD QUE JE FAIS FONDRE LA GLACE !