- Victoire Amaryllis
Miraculée
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Encore étourdie, Victoire avisa le reste de la salle. Son lit occupait une majorité de l'espace restreint ; mais il y avait à ses côtés une petite table de chevets avec un bouquet de fleurs - des amaryllis. C'était blanc, la fenêtre était fermée mais elle entendait les bruits de la ville en dessous. Sa tête se tourna vers la seule source de lumière, découvrant dans le même temps le fauteuil sur lequel était installé son aimé. Il avait un bras en atèle mais ne semblait pas avoir été blessé ailleurs. Dormait-il ? Elle avait envie de se rapprocher de lui, de le toucher, de s'assurer qu'il était bel et bien là.
Victoire força sur ses coudes. Elle ne savait pas exactement à quel point sa blessure à la tête avait pu être grave. Elle se souvenait surtout avoir été étourdie, incapable de dire précisément ce qui lui était arrivée. Au vu de la perfusion qu'elle avait sur le bras, elle avait dû être inconsciente plusieurs jours. Donc, pas bon signe. Au moins elle était vivante. Le simple fait de se redresser lui donna néanmoins l'impression que le monde tournait, et elle dû retourner sagement coller le matelas du lit. Oof. Non, vraiment pas en bonne santé. Les derniers événements restaient flous. A dire vrai, même un peu trop flou. Elle se souvenait avoir été avalée par la terre, elle se souvenait de Maluma... Mais elle était incapable de remettre comment c'était arrivé. Incapable de situer précisément le moment, l'endroit où elle était tombée. C'était des parcelles de souvenirs, des petits bouts qui se collaient les uns aux autres sans réel lien.
Une nouvelle fois, elle fixa l'homme à ses côtés, tentant de remettre exactement en place les moments passés avec. Elle se souvenait de l'avoir présenté à sa famille. Elle se souvenait de l'île aux baies. Et puis... Une centrale ? Victoire fronça les sourcils. Tombée dans une centrale ? Cela ne lui ressemblait pas... Trop fatiguée pour faire de bonnes déductions, elle fit la seule chose qu'elle était capable de faire depuis son lit : l'appeler.
« Maluma ? » D'abord faiblement, du bout des lèvres. Sa petite voix était rauque, raclait dans sa propre gorge et lui faisait mal. Maintenant qu'elle y pensait, elle avait soif. Sa main se tendit instinctivement vers le petit verre posé non loin d'elle. De l'eau, de l'eau... ses yeux valsaient d'un endroit à l'autre, à la recherche du liquide tant convoité. C'était si loin. Dépitée - et pourtant elle avait toujours été une battante - elle reposa mollement le verre. Bon. Se lever...
Quelque chose lui disait que cela allait lui faire très mal. Avec douceur, Victoire appuya une nouvelle fois sur ses coudes, tâchant d'ignorer les vertiges qui la prenait. Redressée, assise sur le lit, elle ne pouvait s'empêcher de tenir sa tête avec sa main droite. Si elle était ici, et qu'on s'occupait d'elle, pourquoi diable avait-elle autant de difficultés à faire le moindre geste ?!
Elle sentait encore sa conscience faiblir. Non, non, il lui fallait parler, bouger... Tout plutôt que de se rendormir ! Et, plus fortement, mais aussi plus suppliante : « Maluma ! »
Victoire Amaryllis
feat Maluma CervantesLe réveil de la belle
- Maluma Cervantes
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Il avait failli ne plus jamais la revoir.
Il avait affronté un mythe.
Il avait dû tuer, encore et encore.
Beaucoup de choses n’étaient pas réelles et il avait eu pas mal de difficulté à démêler le vrai du faux concernant tout cela. Mais si quelque chose était sûr et certain, c’est que là-bas, il n’avait pas hésité à se débarrasser de la moindre gêne uniquement pour retrouver celle qu’il aimait. Par amour, l’Homme pouvait se montrer terriblement cruel. Et si cela devait arriver sans qu’il ne soit prisonnier de ce genre de maléfice ? Maluma ruminait dans son coin. Pouvait-il vraiment supprimer des personnes de la sorte de manière si égoïste ? Rien ne pesait dans sa conscience, il craignait simplement le fait qu’elle puisse le rejeter si elle apprenait que cela ne le dérangerait nullement de tuer pour la préserver.
Il ne pouvait plus se permettre de perdre du temps. Elle était à lui et à personne d’autre. Alors, une voix - la sienne - le sortit de sa torpeur mentale. Ses yeux se relevaient et il hésita un très léger instant avant de se lever. Etait-elle vraiment elle ? Et si il n’avait pas quitté les lieux ? Non, il fallait faire confiance à John. Plus difficile à dire qu’à faire, mais bon. Sans un mot, il s’approcha de l’albinos et vint l’embrasser aussi longuement que sa respiration le lui permettait. Puis, à l’aide de son seul bras valide, il la prit dans ses bras. Son souffle se voulait irrégulier et - pour la première fois - révélait une certaine faiblesse chez cet homme d’affaire intraitable et redoutable. Le Cervantes s’était fait un sang d’encre, l’inquiétude l’avait submergé avant et après l’avoir retrouvée. Quelque part, il s’en voulait de ne pas avoir pu faire plus, de n’avoir pas été assez fort pour rester avec elle et lui empêcher tous ces soucis.
”Tu m’as fait si peur…” c’est vrai quoi, elle saignait et était tombée dans les pommes (ou pire ?), le basané s’était imaginé tout et n’importe quoi (surtout le pire possible) ”Désolé, je n’ai pas été là pour te protéger. Je ne suis qu’un idiot.” Le bras du câlin remontait jusqu’à la tête de la douce. Doucement il venait caresser cette dernière en s’exprimant à nouveau ”Ca n’arrivera plus jamais.” les mots semblaient solennels mais restaient d’autant plus sincères.
Après avoir compris qu’elle avait soif, il l’aida à se sustenter malgré le fait qu’il soit lui aussi un infirme. Certes, il n’avait pas pu la préserver de ce qui lui était arrivé mais cela ne représentait que la moitié de l’engagement dans lequel il s’était lancé. La seconde consistant à être là à tout instant si elle en avait le besoin et de s’occuper d’elle s’il le fallait. ”Ne forces pas trop, tu as été assez secouée comme ça.” avec un air mi-faussement autoritaire, mi-véritablement inquiet - on ne le referait pas. Mais quel homme, quel homme.
L’étreinte se relâchait pour faire le tour du lit et la rejoindre comme il le pouvait, esquivant les quelques fils et câbles qui trainaient pour venir se glisser dans le lit à ses côtés. Tout son côté droit avait été amoché mais le gauche restait des plus resplendissant. Alors, armé d’un sourire qu’elle pourrait qualifier de presque idiot, il l’invita à venir prendre place sur son épaule valide. ”Viens, grosses fesses.” Non, on ne le referait pas. ”Tu vas te reposer” de gré ou de force, il ne se ménageait pas lui-même alors avait-il la moindre légitimité à agir ainsi ? ”Et puis, il y a quelque chose dont je voudrais te parler.” se voulant plus rassurant qu'autre chose.
AH !
Maluma Cervantes
accompagné par Dame AmaryllisQUAND SE RÉVEILLERA T-ELLE ?
- Victoire Amaryllis
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Inspirant une nouvelle fois, elle l'observa de ses yeux lavandes. « Je crois que ça va aller... J'ai la tête en compote, mais ça va. Et toi ? A part ton bras, tout va bien ? » Compote, c'était peu dire. Mais cela passerait. Il le fallait bien. Maintenant qu'elle le voyait déambuler, elle avait l'impression que c'était plus qu'un simple bras. Il lui paraissait éprouvé, d'une façon plus marquante que la simple blessure physique. La peur qu'elle avait senti dans son baiser, dans ses étreintes. Jamais il ne lui avait paru aussi vulnérable. Et il se permettait encore de l'appeler grosses fesses. Un sourire difficile à cacher sur les lèvres, Victoire s'exécuta gentiment en venant poser sa tête sur l'épaule de son homme. Oooof. Maintenant à nouveau allongé, ses pensées s'éclaircissaient. Il lui était vraiment difficile de rester debout. Enfin, assise. Posée contre lui, elle l'écouta lui dire qu'il fallait se reposer. « Le médecin passera bien assez tôt pour me dire ce que j'ai, je suppose. »
Et puis, il voulait lui parler. N'était-ce pas l’apanage des femmes que de sortir cette phrase fatidique ? Mais sa voix était calme, posée. Donc elle n'avait pas à s'en faire... Pas vrai ? Un peu nerveuse - et inquiète - elle osa demander : « Qu'y a-t-il ? »
Victoire Amaryllis
feat Maluma CervantesLe réveil de la belle
- Maluma Cervantes
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Mal au crâne, logique. Un baiser sur son front afin d’apposer le fameux bisous magique, il reprenait ensuite ”Disons que dans mes péripéties sous terre, j’ai possiblement perdu une côte.” comme ça, tranquille ”Mais c’était une flottante, rien de grave. J’ai juste besoin de repos et de calmer un peu sur le sport.” c’était tout lui ça. Toujours tenter de dédramatiser dès que possible, mais cette fois-ci, il ne pouvait rien cacher à la jeune femme. Peut-être même avait-elle compris qu’il s’agissait là d’un mécanisme de fuite ou bien de défense, un automatisme qu’il était obligé d’enclencher quand les choses se montraient hors de son contrôle. ”Oui.” en parlant du médecin. Selon le basané, il avait même intérêt à annoncer une bonne nouvelle.
Enfin, il avait capté son entière attention après avoir vidé son esprit de ce qui le hantait (pour l’instant) ”Tu sais, je me suis vraiment inquiété.” lui disait-il en lui caressant le bras ”Je me disais que je n’allais plus te revoir, que ma dernière interaction avec toi aurait été de te sauver inutilement de ce rocher.” sa main remonte pour venir épouser les formes de la joue de Victoire ”J’ai repensé à nous, à tout ça, aux dangers qui guettent ce monde…” ses doigts gagnent encore en hauteur afin de jouer un peu avec l’oreille de sa bien-aimée ”Être séparé ainsi de toi m’a vraiment fait du mal et je ne sais vraiment pas comment j’aurais agi si je ne t’avais pas revu.”
Son regard doré abandonnaient alors ce qu’il contemplait pour venir se plonger dans les prunelles lavandes de sa moitié. ”À défaut de pouvoir être constamment avec toi, j’ai vraiment envie de pouvoir avoir l’impression que toute séparation ne serait que temporaire.” sa main arrêtait de jouer, le sujet était assez sérieux en fait ”Je veux pouvoir me dire que c’est toi et moi contre le monde, que tu puisses compter sur moi à tout instant, que tu relâches toute la pression et que tu supprimes toutes tes défenses quand tu es avec moi.” il se mit à doucement sourire “Que tu sois entièrement mienne et que l’inverse soit aussi vrai, que tu sois bien plus qu’une organisatrice de mariage pour la haute.”
Il se perdait en explications mais son objectif, lui, ne lui échappait pas pour autant. Ses doigts descendirent afin d’épouser ceux de la jeune femme. Une faible pression comme pour lui faire savoir qu’il s’agissait d’un raisonnement auquel seule une réponse positive était admise. “Victoire Amaryllis, que je proclame comme ayant les plus belles formes de l’hémisphère, veux-tu devenir ma femme ?” un léger sourire complice au bout des lèvres (dis oui stp), oui c’était tombé. Le loup s’engageait à ne plus chasser les brebis pour se contenter de ce qu’il pourrait avoir et ce, jusqu’à la fin de ses jours. Le moment pouvait être gênant et chaque instant de silence pesait de plus en plus sur les épaules du Cervantes mais ces dernières avaient été assez robustes pour bien des choses et Victoire n’était pas un fardeau. Enfin, pas tout le temps.
Maluma Cervantes
accompagné par Dame AmaryllisQUEL HOMME, MAIS QUEL HOMME !
- Victoire Amaryllis
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Elle se voyait hocher la tête et lui répondre, mais en réalité continuait de rester immobile, telle une statue de glace. Elle s'imaginait porter un bras à son cou, lui murmurer à quel point elle l'aimait. Mais non. Rien de tout ça ne sortit, laissant la belle soufflée et coupée sur place. Et puis finalement, elle inspira, réalisant que ce qui se passait dans sa tête était resté dans sa tête. Rouge aux joues, incapable de contenir l'émotion bien plus forte qu'elle, Victoire tourna lentement la tête vers lui, s'approchant de son oreille pour dire-
Le médecin ouvrit la porte en regardant son dossier, visiblement pressé. « Ah, on m'a signalé que vous étiez réveillée et je- » Il se stoppa net. Uhm. Victoire lui jetait un regard noirissime, un qu'elle n'avait encore jamais jeté auparavant. Se sentant bizarrement nerveux, il osa tout de même demander : « Je-Je tombe mal je suppose. » Et toujours dans son mépris le plus acerbe, Victoire lui répondit. « Oh, vous venez juste d'interrompre une demande en mariage. » Le médecin transpirait à grosses gouttes. « Uhm, je-je repasse d'ici quelques minutes. »
Un peu agacée, mais le cœur toujours battant, Victoire prit la parole aussitôt l'homme sortit. « Oui. » Un sourire, à la sincérité parfaite. « Je veux rester à tes côtés, pouvoir partager chaque instant et que toi et moi, nous soyons toujours ensemble contre le reste du monde. Je veux pouvoir te regarder droit dans les yeux et te savoir heureux. » Et elle collait son front au sien. « Je veux être celle à qui tu puisses confier tout ton être sans que jamais tu ne doutes, celle à qui tu puisses tout avouer sans que jamais la crainte ne règne. » Et sa main se portait sur sa joue, alors qu'elle fermait les yeux pour savourer l'instant si fragile qu'ils volaient au temps. « Je veux que plus jamais, je n'ai la crainte de ne pouvoir te serrer dans mes bras. Alors, oui. » Et elle l'embrassa, dans la plus grande tendresse dont elle savait faire preuve. Avec cette fragilité relative, mais aussi avec toute la force de ses convictions et de sa volonté.
Comme personne, Victoire était un feu brûlant et vif, que l'on aurait pourtant pu souffler si simplement. Elle détacha ses lèvres de son fiancé - et diable, que le mot résonnait bien dans sa tête - avant de lui sourire, un sourire qu'elle n'avait jamais offert à personne. Dans toute son hypersensibilité, tous les pores de sa peau respiraient une joie et un amour bien trop fort pour elle seule. Et, pour conclure sa volonté : « Je ne veux jamais te perdre. »
L'instant fut à nouveau brisé par la porte qui grinçait. Ah, lui. Victoire se détacha à peine de Maluma, observant le médecin qui entrait à pas de loups, toujours gêné. « Euh-Uhm. Félicitations je suppose ? » Il déglutit. « Je vais faire vite. Nous avons été obligé de vous opérez ; vous aviez subi un choc violent et le traumatisme crânien qui a suivi était important. Votre vie n'est plus en danger, mais il se peut que vous ayez des troubles de la mémoire ou des vertiges. Dans la mesure du possible, il serait préférable de ne pas trop vous déplacer pendant quelques jours. Vous êtes encore faible, et nous allons vous garder en observation quelques jours de plus. » Il changea de feuille, marquant une pause. Victoire en profita pour s'enquérir de son flash. « J'ai eu un flash, plus tôt. J'étais à nouveau sous terre... Je crois que c'était un souvenir. » Le médecin hocha la tête. « Amnésie rétrograde. Donnez vous quelques jours, semaines ou mois et vous devriez retrouver tous vos souvenirs. Bien, si vous sentez le moindre changement, n'hésitez pas à appeler une infirmière. Mieux vaut ne pas prendre de risque. » Et il marchait déjà vers la porte, trop pressé de sortir de ce guêpier impromptu.
Victoire Amaryllis
feat Maluma CervantesJe dis oui.
- Maluma Cervantes
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Le discours de la jeune femme était écouté mais pas entièrement assimilé. Le Cervantes se voyait mal lui lâcher Hé, et si je tue 300 personnes juste pour te retrouver car j’ai peur pour toi, c’est ok ?, il préférait laisser le temps faire son oeuvre. Il se contenta de venir déposer sa main sur la joue de sa fiancée (c’est vrai, ça sonne plutôt bien) et de rétorquer en la regardant dans les yeux ”Ca n’arrivera jamais, je te le promet.” même si c’était une promesse comprise dans la demande précédemment faite. Bon, tout allait bien. Maintenant, les mauvaises nouvelles.
Le médecin avait le chic pour casser l’ambiance, à tel point que Maluma se permit une forte expiration en se grattant le front. Vraiment ? Genre, vraiment ? Il faut dire que le basané n’avait certainement pas choisi le meilleur moment pour sortir le grand jeu. Enfin, passons.
”...” silencieux, il écoutait. Les vertiges étaient peut-être inquiétants mais cela lui permettrait de s’occuper d’elle et d’avoir une excuse pour la surprotéger un temps donné. C’était ça de pris, du bon était présent dans le malheur de chacun, encore fallait-il savoir le trouver. Pour ce qui était des troubles de la mémoire… Cela le rassurait plutôt pas mal d’apprendre qu’elle ne l’avait pas oublié, lui. Enfin, elle devait avoir oublié uniquement quelques passages de ses aventures sous terre. Ce qui était, sans doute, pas plus mal ainsi.
Tout de suite, il attaquait un autre sujet ”Ne te préoccupes pas de ça, ce n’est pas très joyeux et ça passera.” oui, assurément ”Dites-moi plutôt, Dame Amaryllis, avez-vous déjà des idées pour votre mariage ?” Avait-elle la folie des grandeurs ? Il le saurait bien assez tôt.
Maluma Cervantes
accompagné par Dame AmaryllisHOP ÇA C'EST FAIT
- Victoire Amaryllis
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Victoire listait ses idées. Elle savait qu'entre le moment où elle les avait et celui où elle les réaliserait, tout pouvait évoluer énormément. Mais elle voulait quelque chose d'unique, d'incroyable, de fou. Quelque chose qui criait sa marque de fabrique, qui criait Victoire. Elle se tourna vers son futur époux, le bombardant de questions. « Toi, qu'est-ce que tu imagines ? Tu préfères une grande réception ou une petite ? Non, ne répond pas à ça, je veux une grande. Est-ce que tu veux voir quelque chose ? Il faudra prévoir des alliances. Et je veux une bague de fiançailles. Prend du bleu clair avec de l'or. Pas de diamant. Topaze, Tourmaline ou opale. Éventuellement un saphir, mais il devra être clair. C'est pour aller avec la robe. Est-ce que tu veux une gravure dans la bague ? » Peut être quelque chose comme : Quel homme ! Elle le visualisait déjà d'ici. Des rêves plein les yeux et à fond dans son domaine, Victoire ne laissait pas le temps de respirer à son aimé. Néanmoins, elle finit par tomber silencieuse, réfléchissant plus posément.
« Je t'aime, Maluma. » Sorti d'un peu nul part, elle posa sa main sur le cœur de l'homme. Un court instant, elle apprécia simplement sa respiration, le fait qu'il était vivant. Une part d'elle savait qu'il ne serait peut être jamais complètement sauf - s'il n'avait pas hésité à se briser le bras pour elle, il recommencerait. Et intérieurement, Victoire ignorait si elle serait assez forte pour répondre avec autant d'ardeur à la passion qui les dévorait tous les deux.
Victoire Amaryllis
feat Maluma CervantesLa folie des grandeurs.
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Non pas que cela ne l’intéressait pas, il savait tout simplement qu’elle allait tout donner pour cet évènement. La barrière entre la profession et le personnel était désormais très fine pour elle, il n’oserait certainement pas marcher sur ses plates bandes. Si Maluma était habituellement très directif et possiblement capricieux, il savait cependant choisir ses combats. Alors, il comptait sur la folie de sa fiancée pour tout ça. Lui se contenterait (cela allait sûrement lui demander beaucoup d’énergie cela dit) de soutenir sa future femme.
”Dans le palais, ça semble pas mal.” c’était surtout parfait pour les affaires ”De toutes façons, tu vas juste finir par nous envoyer dans l’espace, pourquoi diable est-ce que j’essaie de t’aider à trouver un contexte.” il riait doucement, pour peu il allait même lui proposer de trouver un moyen de réaliser son mariage dans le passé/le futur avec l’aide des orbes. Mais là, c’était un peu sur exagérer. Juste un petit peu.
”Une…” coupé par la jeune femme, il sourit. Elle avait le chic pour savoir ce qu’elle voulait, une qualité qu’il ne pouvait vraiment pas lui retirer ”Bien sûr, une alliance sans gravure, c’est assez fade. Tu ne trouves pas ?” Ah, voilà des mots qui la rendaient plus dociles et l’avalanche de question avait cessé. ”Peut-être, mais pas autant que moi. C’est que j’ai pris un rocher pour toi, chaton” une taquinerie, rien de plus (même si c’était vrai en fait, les faits ne mentent jamais !). Et tandis qu’elle s’évertuerait sans doute à contre-attaquer, il repensait à cette femme qui s’était suicidée pour une raison plus ou moins obscure, à cette lumière qui avait foncé - tout comme lui - vers sa bien-aimée.
Le monde était plein de mystères et il se rendait de plus en plus compte qu’il se devait d’en éclaircir une bonne partie s’il voulait vraiment tenir parole, s’il désirait que Victoire soit pleinement en sécurité. Mais il revenait très vite au sujet de la conversation ”T’imagines la tête de ma mère quand elle va l’apprendre ? et l’insistance de ton grand-père ?” Ahlala, elle en prendrait pour son grade, l’homme savait être lourd sans se montrer méchant pour autant. Son visage frottait doucement sur la joue de son interlocutrice alors qu’il poursuivait ”Tu voudras faire quoi quand tu seras sortie de l’hôpital ?” sans doute se tuerait-elle à préparer le plus beau jour de sa vie, et oui. ”Quoi qu’il en soit, je ne bougerais pas d’ici jusque-là.”
Et vas-y que ça roucoulait.
Maluma Cervantes
accompagné par Dame AmaryllisHOP ÇA C'EST FAIT
- Victoire Amaryllis
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Avatar : Emilia - Re:Zero
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Elle relâcha un sourire à l'évocation de leurs familles respectives. « Ta mère... C'est vrai, mais as-tu imaginé la tête de ton père ? Je me demande ce qu'il va bien pouvoir inventer ! » Luis était capable de tout et n'importe quoi, de ce qu'elle en avait vu. Elle espérait seulement qu'il ne partirait pas en plein milieu du mariage, comme il l'avait fait avec le repas. « Et mon grand-père, ah ça, il va mettre son nez dans mes préparatifs. Il va falloir que je me batte. » Et se battre contre Anatole, ce n'était pas de tout repos. Mais elle aurait tout le temps d'y penser plus tard. Puis, nouvelle question, nouvelle déclaration. Ravie de la décision de sa moitié, elle se cale un peu plus dans le creux de son cou. Comme s'il pouvait bouger.
« Je pense... » Victoire fronça les sourcils. Une idée s'imposait intérieurement à elle, mais... Quelque chose la chiffonnait. C'était comme si ce n'était pas uniquement son idée, comme si quelque chose ou quelqu'un la poussait dans une direction. Son mal de tête s'intensifia, et elle aurait juré entendre une voix lui murmurer tout bas. Voilà qu'elle devenait folle. Nerveuse malgré elle, Victoire finit par lui répondre. « Je sais que ce n'est sans doute pas le bon moment, mais j'aimerais bien aller me balader normalement. Tenter de trouver un Insécateur, reprendre des activités classiques, si j'ose dire. Le truc c'est qu'on les trouve proches de Tervilna. Pourquoi pas... Jeter un coup d’œil à la ville en passant ? » Définitivement, cette dernière envie la taraudait. Pourquoi diable aurait-elle eut envie de remettre son nez dans ce guêpier. Un flash, la vision de Vega qui manquait de se faire tuer par un homme en noir. Oooof. Se tenant la tête malgré elle, elle revoyait Guerlain foncer à toute allure pour sauver l'inconnue.
Retrouvant malgré elle sa chambre d'hôpital, son pressentiment s'accentua. Non. C'était bizarre à dire, mais ça n'était définitivement pas elle. « Désolée, j'ai eu un flash. » Soufflant un peu, elle continua. « Peut être que j'irais défier une arène aussi. Je crois me souvenir que Guerlain a fait ses preuves. Mais surtout, je veux passer du temps avec toi. » Et sa main caresse son torse dans des cercles de manière instinctive, sans logique aucune.
Victoire Amaryllis
feat Maluma CervantesLe mal intérieur.
- Maluma Cervantes
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Avatar : Okurikara (Katsugeki/Touken Ranbou)
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Ah, Luis. Oui, elle avait raison. Le Cervantes n’avait pensé qu’à l’éventualité du conflit qui naîtrait mais n’avait pas anticipé le caractère imprévisible de son paternel. Peu lui importait ici, il avait confiance en son père même s’il avait souvent été idiot. Sans doute car il ne considérait plus la vie comme étant méritante de son sérieux. Allez savoir.
Et là voilà qui utilisaient ses méninges pour remettre tout en ordre et pouvoir répondre du mieux qu’elle pouvait. Tandis qu’elle puisait dans ses ressources, il l’observait et écoutait silencieusement. Elle voulait sortir, la bonne blague. Madame voulait se balader normalement. Le basané gardait, envers et contre tout, son calme. Il en avait assez fait là-bas. Il ne se contenterait dès lors que d’une enlaçade amplifiée ”Tout ce que tu voudras mais avant, on se repose.”
Et elle semblait d’un coup ailleurs. La voir ainsi commençait à lui provoquer comme un pincement au coeur pour finalement le faire peu à peu tomber en lambeau à mesure que la vision perdurait. Le regard noir et la poitrine emplie de tristesse, il se faisait cette promesse solennelle : l’assassin n’était que le premier d’une immense liste. Le Cervantes ne pesait pas complètement ses mots mais il savait (plus ou moins) garder la tête froide et comment agir en temps de crise. Il n’en n’avait absolument rien à foutre de la population et de ce pays mais elle… Non, c’était trop pour lui.
Puis, quand elle revint à elle-même, elle se relançait dans des ambitions qui lui était propre. La reconnaissant bien là, il se remit à sourire en l’embrassant. Et, à peine eut-il séparé ses lèvres des siennes, il s’exprimait en laissant son regard doré se perdre dans celui de Victoire. ”C’est une bonne idée, on devrait peut-être s'entraîner ensemble. Pour ce qui est de l’Insécateur... “ il grimaçait un peu ”Oui mais nous n’irons certainement pas nous promener dans la ville.” le Cervantes craignait qu’elle se souvienne de certains détails fâcheux, que cela ne fasse que compromettre le plan de vie qu’ils avaient échafaudé ensemble.
Certes, les paroles de sa moitié impliquait que cela n’avait pas lieu d’être mais c’était bien plus facile qu’à faire. Elle était son joyau et il est rare qu’un orfèvre éclabousse ses diamants de sang. Personne ne les achèterait, personne ne les porterait. ”Je veux dire… je n’ai pas envie que tu te sentes mal une fois là-bas.” soucieux ”On ne sait pas comment fonctionne ton amnésie…” teinté d’une légère peur.
Il aurait préféré ne jamais avoir été là-bas, à Tervilna.
Maluma Cervantes
accompagné par Dame AmaryllisRESTONS ICI. POUR L’ÉTERNITÉ, POUR TOUJOURS.
- Victoire Amaryllis
Miraculée
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Avatar : Emilia - Re:Zero
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Ses flashs étaient emplis de peur, de crainte, de doute et de mort. Vega l'avait frôlé. Elle aussi, d'une certaine façon. Maluma n'avait pas été épargné. Mais malgré la peur, malgré le doute, plus elle y réfléchissait plus elle ressentait le besoin de comprendre. Qu'est-ce qui s'était vraiment passé ? S'il y avait eu ces hommes, prêt à sauter sur Vega... Comment s'en étaient-ils sortis ? La belle fronça les sourcils, réalisant que plus de questions se posaient avec les nouveaux souvenirs.
Alors elle inspira. « De toute façon la mémoire me reviendra, le médecin l'a dit lui-même. Et ne t'inquiètes pas, je serais capable d'encaisser tout ce qui m'est arrivé. » Elle éleva sa main sur la joue de son fiancé. « Tu n'as pas à t'en faire. Je vais me remettre, hein ! Je n'ai pas l'intention de te regarder jouer les héros pour moi à chaque fois ! » Elle ne plaisantait qu'à moitié. Le rôle de la demoiselle en détresse ne lui correspondait pas. Mais sa tête se faisait lourde. Elle verrait tout cela plus tard.
« Je suis fatiguée. Tu as raison, je vais me reposer pour le moment. » Et alors qu'elle fermait les yeux, appréciant le contact rassurant de son homme... Les murmures toquaient à la frontière de sa conscience. Sombrant dans l'inconscience du sommeil, Victoire aurait juré qu'ils soufflaient son nom.
Victoire Amaryllis
feat Maluma Cervantes"Victoire."
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