- Lucrezia Li Fonti
Dresseur
Argent : 100
Expérience : 0
Région d'origine : Nérova - Astéria.
Âge : 16 ans.
Avatar : OC | Ma_Ni0122
Rares sont les combats Pokémons qui inspirent autant que ceux des ligues locales et de leurs arènes : remporter tous les badges, défier le conseil des quatre, et prendre la place du maître de la ligue en en devenant le champion officiel est un rêve très répandu chez la jeunesse – même s’il est inaccessible. En conséquence, les arènes deviennent un passage obligatoire des voyages initiatiques : un passage difficile, qui tue les rêves de nombreux jeunes dresseurs et les remet face à la réalité. Les combats Pokémons, s’ils sont une discipline pouvant parfois tirer plus de l’art que du sport en fonction des mouvements et des auteurs considérés, demandent une rigueur que peu ont, une ténacité à toute épreuve, et le fait de se frotter aux dures séances de dressage. Tout cela sans compter la capacité à donner des ordres, à réagir dans le moment même, prendre possession du terrain et renverser les avantages de son adversaire dans un moment décisif.
Luce ne se faisait aucune illusion sur sa capacité à devenir championne de la ligue, ni même à remporter un nombre significatif de badges – d’autant plus que son type de prédilection, le type Roche, n’était pas le mieux loti pour se frotter au défi, et présentait un désavantage majeur par rapport à une équipe plus équilibrée. Si d’aucuns se spécialisaient majoritairement dans un type unique, c’était toutefois qu’il y avait des bénéfices à travailler avec du concret, avec un matériau que l’on connaissait sur le bout des doigts, et pour lequel on pouvait élaborer des tactiques globales, faire des régimes de dressage spécifiques, et dont on connaissait sur le bout des doigts – et donnait à voir – les faiblesses. Tout cela ne prenait pas en compte les questions scientifiques qui tiraillaient facilement l’esprit de la jeune dresseuse, mais ces dernières – où le point de vue plus pratique des Pokémons pouvant aider ou non dans un métier – n’était pas du ressort de tels matchs, même si elle allait devoir se poser les questions plus tard.
Tout cela contribuait au fait qu’elle ne se sentait pas vraiment prédestinée aux grandes batailles : elle pouvait échafauder des stratégies et était sûre qu’elles lui plairaient, mais elle doutait de sa réactivité, et de sa capacité à tout gérer sur autant de plans – d’autant plus alors qu’attraper un simple Relicanth la condamnait au lit plusieurs jours d’affilée, et la forçait à repousser son départ de l’archipel à la fin du mois de Décembre. Cependant, comme Lucrezia faisait toujours les choses correctement et se devait de ne pas négliger la moindre opportunité, elle savait qu’elle essayerait des arènes, qu’elle devait se renseigner sur celle-ci, et qu’il lui était tout simplement nécessaire de se familiariser avec tous les aspects de la vie des Pokémons – et cela rapidement, maintenant que le réseau de transport nérovien l’avait conduite à Ilmerny, où elle projetait de s’entraîner un temps, et de faire progresser son Rocabot dont la croissance entraînait souvent un trop plein d’énergie à brûler.
Ceci expliquant cela, elle s’était donc rendue à ladite arène accompagnée dudit Pokémon, non pas pour y avoir le moindre match – n’étant assez expérimentée ni pour un combat avec un autre dresseur ni pour un match d’arène pour lequel elle n’avait de toute façon pas le nombre minimal de Pokémons – mais pour en regarder. Le hasard faisant bien les choses, l’arène sur laquelle elle avait jeté son dévolu – autrement dit, la seule de la ville – était fort bien réputée d’après toutes les informations qu’elle avait pu collecter sur place, et la fréquentation qu’elle pouvait constater en se rendant sur place. Le plus fort des champions de la région, capable de renverser les faiblesses de son type et de donner du fil à retordre aux dresseurs les plus aguerris était la personne parfaite à observer pour se mettre un peu plus dans le bain quotidien d’un dresseur de Pokémon – ou en tout cas de ceux qui, à l’instar de Luce, effectuaient un voyage initiatique à travers la région, même si leurs espérances étaient probablement radicalement différentes de celles de la jeune fille.
Etant arrivée ce qui semblait être en avance malgré une heure tardive – l’arène ouvrant principalement en fin de soirée, voir durant la nuit, en tout cas pour les matchs impliquant le champion – elle réussit à se faufiler vers les premiers rangs desquels regarder le match qui allait se dérouler et qui, fort heureusement, était ouvert au public. Lucrezia se doutait qu’elle allait en avoir plein les yeux malgré son inexpérience, puisque ledit défi impliquait déjà un dresseur compétent – cinq badges, ce n’était pas rien. La seule peur qui habitait son esprit, c’était de ne pas être capable d’en tirer des enseignements – ou quelque chose tout court – du fait de son manque de connaissances dans le domaine – mais elle sous-estimait quand même beaucoup ces dernières, parce que ce qui lui manquait était plus du registre pratique que de la théorie pure, celle qui lui permettrait au moins de comprendre ce qu’il se passait.
Un Rocabot inhabituellement sage dans les bras – malgré l’heure avancée, elle avait fait en sorte qu’il se dépense suffisamment pendant le jour pour que la lune n’influe pas trop sur son comportement, et ne le rende pas agressif – elle se plaça en première ligne – était-ce bien sage ? – en attendant que tout se mettre à commencer. Comme elle était un peu isolée, ou tout du moins à un des endroits où il y avait de la place, elle s’autorisa à souffler un peu, à se contorsionner pour boire une gorgée de chocolat chaud depuis un thermos à sa ceinture anticipant bien les températures qu’elle allait vivre tout au long du combat – et qui faisaient déjà leur effet – tout en jonglant avec les neuf kilos occupant le creux de ses bras et bloquant partiellement ses mouvements. Finalement, elle laissa toute cette excitation qui s’était accumulée en planifiant cette séance remonter, et s’autorisa à être expressive au point de parler à son Rocabot de façon enjouée – ce n’est pas comme si elle pouvait contrôler son visage non plus, de toute façon, ce dernier montrant clairement son anticipation et son intérêt pour tout ce qui allait se produire.
« - Je sais qu’il est tard, mais reste bien sage pendant quelques temps encore : il faut que l’on prenne l’opportunité de regarder ce match. Ce n’est pas tous les jours qu’elle se présente, notamment avec un challenger possédant déjà un nombre de badges commençant à être conséquent, et je suis sûre que l’observation de ma part comme de la tienne pourra nous aiguiller sur la meilleure façon de nous entraîner, de nous préparer, et d’agir une fois le moment venu de nous frotter à une arène ou une autre. »
Il va sans dire qu’elle aurait adressé le même discours au Relicanth fraîchement capturé si elle avait eu un moyen de le rendre spectateur sans poser de soucis dans l’arène – les Pokémons poissons et vivant dans l’eau n’étaient pas toujours les plus faciles à transporter.
Luce ne se faisait aucune illusion sur sa capacité à devenir championne de la ligue, ni même à remporter un nombre significatif de badges – d’autant plus que son type de prédilection, le type Roche, n’était pas le mieux loti pour se frotter au défi, et présentait un désavantage majeur par rapport à une équipe plus équilibrée. Si d’aucuns se spécialisaient majoritairement dans un type unique, c’était toutefois qu’il y avait des bénéfices à travailler avec du concret, avec un matériau que l’on connaissait sur le bout des doigts, et pour lequel on pouvait élaborer des tactiques globales, faire des régimes de dressage spécifiques, et dont on connaissait sur le bout des doigts – et donnait à voir – les faiblesses. Tout cela ne prenait pas en compte les questions scientifiques qui tiraillaient facilement l’esprit de la jeune dresseuse, mais ces dernières – où le point de vue plus pratique des Pokémons pouvant aider ou non dans un métier – n’était pas du ressort de tels matchs, même si elle allait devoir se poser les questions plus tard.
Tout cela contribuait au fait qu’elle ne se sentait pas vraiment prédestinée aux grandes batailles : elle pouvait échafauder des stratégies et était sûre qu’elles lui plairaient, mais elle doutait de sa réactivité, et de sa capacité à tout gérer sur autant de plans – d’autant plus alors qu’attraper un simple Relicanth la condamnait au lit plusieurs jours d’affilée, et la forçait à repousser son départ de l’archipel à la fin du mois de Décembre. Cependant, comme Lucrezia faisait toujours les choses correctement et se devait de ne pas négliger la moindre opportunité, elle savait qu’elle essayerait des arènes, qu’elle devait se renseigner sur celle-ci, et qu’il lui était tout simplement nécessaire de se familiariser avec tous les aspects de la vie des Pokémons – et cela rapidement, maintenant que le réseau de transport nérovien l’avait conduite à Ilmerny, où elle projetait de s’entraîner un temps, et de faire progresser son Rocabot dont la croissance entraînait souvent un trop plein d’énergie à brûler.
Ceci expliquant cela, elle s’était donc rendue à ladite arène accompagnée dudit Pokémon, non pas pour y avoir le moindre match – n’étant assez expérimentée ni pour un combat avec un autre dresseur ni pour un match d’arène pour lequel elle n’avait de toute façon pas le nombre minimal de Pokémons – mais pour en regarder. Le hasard faisant bien les choses, l’arène sur laquelle elle avait jeté son dévolu – autrement dit, la seule de la ville – était fort bien réputée d’après toutes les informations qu’elle avait pu collecter sur place, et la fréquentation qu’elle pouvait constater en se rendant sur place. Le plus fort des champions de la région, capable de renverser les faiblesses de son type et de donner du fil à retordre aux dresseurs les plus aguerris était la personne parfaite à observer pour se mettre un peu plus dans le bain quotidien d’un dresseur de Pokémon – ou en tout cas de ceux qui, à l’instar de Luce, effectuaient un voyage initiatique à travers la région, même si leurs espérances étaient probablement radicalement différentes de celles de la jeune fille.
Etant arrivée ce qui semblait être en avance malgré une heure tardive – l’arène ouvrant principalement en fin de soirée, voir durant la nuit, en tout cas pour les matchs impliquant le champion – elle réussit à se faufiler vers les premiers rangs desquels regarder le match qui allait se dérouler et qui, fort heureusement, était ouvert au public. Lucrezia se doutait qu’elle allait en avoir plein les yeux malgré son inexpérience, puisque ledit défi impliquait déjà un dresseur compétent – cinq badges, ce n’était pas rien. La seule peur qui habitait son esprit, c’était de ne pas être capable d’en tirer des enseignements – ou quelque chose tout court – du fait de son manque de connaissances dans le domaine – mais elle sous-estimait quand même beaucoup ces dernières, parce que ce qui lui manquait était plus du registre pratique que de la théorie pure, celle qui lui permettrait au moins de comprendre ce qu’il se passait.
Un Rocabot inhabituellement sage dans les bras – malgré l’heure avancée, elle avait fait en sorte qu’il se dépense suffisamment pendant le jour pour que la lune n’influe pas trop sur son comportement, et ne le rende pas agressif – elle se plaça en première ligne – était-ce bien sage ? – en attendant que tout se mettre à commencer. Comme elle était un peu isolée, ou tout du moins à un des endroits où il y avait de la place, elle s’autorisa à souffler un peu, à se contorsionner pour boire une gorgée de chocolat chaud depuis un thermos à sa ceinture anticipant bien les températures qu’elle allait vivre tout au long du combat – et qui faisaient déjà leur effet – tout en jonglant avec les neuf kilos occupant le creux de ses bras et bloquant partiellement ses mouvements. Finalement, elle laissa toute cette excitation qui s’était accumulée en planifiant cette séance remonter, et s’autorisa à être expressive au point de parler à son Rocabot de façon enjouée – ce n’est pas comme si elle pouvait contrôler son visage non plus, de toute façon, ce dernier montrant clairement son anticipation et son intérêt pour tout ce qui allait se produire.
« - Je sais qu’il est tard, mais reste bien sage pendant quelques temps encore : il faut que l’on prenne l’opportunité de regarder ce match. Ce n’est pas tous les jours qu’elle se présente, notamment avec un challenger possédant déjà un nombre de badges commençant à être conséquent, et je suis sûre que l’observation de ma part comme de la tienne pourra nous aiguiller sur la meilleure façon de nous entraîner, de nous préparer, et d’agir une fois le moment venu de nous frotter à une arène ou une autre. »
Il va sans dire qu’elle aurait adressé le même discours au Relicanth fraîchement capturé si elle avait eu un moyen de le rendre spectateur sans poser de soucis dans l’arène – les Pokémons poissons et vivant dans l’eau n’étaient pas toujours les plus faciles à transporter.
- Eliott Alford
Dresseur
Argent : 30
Expérience : 35
Région d'origine : Johto
Âge : 22 ans
Avatar : Sung Jin Woo - Solo Leveling
Un combat au sommet
Eliott en était désormais sûr. Il ne suivrait pas la voix classique des dresseurs, mais il en suivrait un chemin détourné. Beaucoup de choses lui avaient données à réfléchir ces derniers temps, et il ne pouvait pas se contenter de visiter et errer pour toujours dans une région qui pour l’instant n’était pas la sienne. Le jeune homme voulait en faire plus. Oh il n’avait pas la prétention de changer le monde, bien au contraire, mais s’il voulait aider à ce que ce dernier puisse avancer de manière durable, il devait, lui aussi, devenir plus fort. Car un triste constat s’était offert à lui durant la première partie de son voyage. Les dresseurs puissants étaient souvent les plus vaniteux. Après tout, il vivait dans un monde ou un adolescent pouvait devenir plus puissant même que les forces de l’ordre et ce grâce à ses partenaires, et, souvent, ceux de ses pairs qui étaient les plus en quête de gloire montraient une lacune en maturité potentiellement néfaste. En résumé ? S’il voulait faire entendre sa voix, il devait devenir plus fort et être capable de faire front contre ceux qui pourraient être ses adversaires. Était-ce une vision fataliste ? Peut-être, mais elle ne déprimait pas pour autant le jeune homme. Le monde était ainsi fait, et c’était à lui de s’adapter et d’avancer.
Adrahm, son Wattouat, semblait partager les états d’âmes de son dresseur. Son comportement farouche s’était un peu adoucis avec ses évolutions, mais une lueur combattive brillait toujours dans ses yeux. Eliott le savait toutefois. Il leur faudrait faire un pacte avec de nouveaux partenaires pour mener à bien leur projet. Trouver des pokémons et compagnons qui, comme eux, partageaient ce genre d’idéaux. Le jeune homme savait qu’il avait déjà trouvé quelques-uns de ses pairs qui partageaient son point de vue, mais, au niveau de son équipe, il n’avait pas encore fait le premier pas. Peut-être dans les environs ? Cela restait à voir. Le jeune homme n’avait pas fait le déplacement sur l’île de glace pour ça, mais pour un autre but bien précis. Le maitre de l’arène d’Ilmery était particulièrement renommé, et observer un dresseur d’expérience en action était sans doute un bon moyen de découvrir à quoi ressemblait le « haut niveau » de la ligue. Fort heureusement, ici, les combats étaient rendus publics. Il lui suffirait donc de se glisser discrètement dans les gradins pour l’observer en compagnie d’Adrahm.
Quelques heures avant le début du match, Eliott ne put s’empêcher de ressentir un mélange d’excitation et de stress. Il avait déjà vu maintes et maintes fois ce genre de combats se dérouler à la télévision lorsqu’il vivait encore à la ferme de ses parents, mais rien ne serait vraiment comparable. Il redoutait que la différence soit trop grande et trop démotivante, mais, au fond de lui, il savait que ça ne changerait rien à sa volonté. Il prépara donc son sac, quittant le centre pokémon dans lequel il avait temporairement élu domicile, avant de prendre la direction de l’arène. Le type glace n’était pas un type avec lequel il avait beaucoup d’affinités, mais, justement, il était là une occasion d’en savoir un peu plus. Lorsqu’il pénétra dans l’enceinte du bâtiment, il put constater que les gradins étaient loin d’être remplis. Il s’installa dans une zone avec peu de public puis riva ses yeux azurs sur le terrain qui accueillait déjà le champion et son challenger. Cependant, rapidement, une autre personne s’installa devant lui. Il jeta un coup d’œil furtif à son Wattouat pour constater que celui-ci observait avec une méfiance à peine cachée la silhouette puis, en reportant son attention sur elle, il comprit rapidement pourquoi. Il s’agissait d’une jeune adolescente, bien plus jeune que lui, qui se mit alors à discuter avec son curieux pokémon canin. Et c’était ce dernier qu’Adrahm ne lâchait pas du regard.
« Pas de bêtises, Ad. » Fit simplement Eliott.
Mais le discours de la jeune femme avait attisé sa curiosité, et l’espèce du pokémon qu’elle transportait également. Il ne l’avait jamais vu auparavant. Laissant son aisance sociale s’exprimer, Eliott descendit d’un cran pour se retrouver aux côtés de la jeune femme, lui souriant pour ne pas l’effrayer. Il prit ensuite la parole avec une voix amicale.
« Bonjour ! Désolé de vous déranger, mais je me demandais à quel espèce appartenait votre pokémon. » Fit-il simplement.
Se rendant compte de son attitude plutôt cavalière, il ajouta.
« Oh, désolé. Je m’appelle Eliott ! Je suis un dresseur débutant. » Dit-il avec sincérité.
Codage par Libella sur Graphiorum
- Lucrezia Li Fonti
Dresseur
Argent : 100
Expérience : 0
Région d'origine : Nérova - Astéria.
Âge : 16 ans.
Avatar : OC | Ma_Ni0122
Intuitivement, ses doigts étaient passés sur la Pokéball du Pokémon Longévité qui était accrochée à sa ceinture, bien précieusement, alors qu’elle expliquait la situation à celui de ses deux compagnons qui pouvait assister bien tranquillement au combat. Lucrezia marqua donc une pause au moment où elle comprit qu’on lui avait adressé la parole – sans quoi elle aurait sans doute répliqué qu’il s’agissait-là du Relicanth qui s’était mis à occuper ses pensées. Son corps en profita pour se tourner de lui-même vers le nouveau venu et lui rendre le sourire qu’elle pouvait lire sur son visage, réagissant avec un automatisme qui lui accordait plus de naturelle que si le cerveau de la jeune fille n’avait pas eu un temps d’arrêt, besoin d’être actualisé. Il allait falloir qu’elle travaille cela, d’ailleurs, parce qu’elle savait que si elle continuait sur cette trajectoire, elle allait se retrouver à trop penser au beau milieu d’un moment, comme son match d’arène. Mais ça, il allait falloir qu’elle l’expérimente pour pouvoir mettre au point des contre-mesures efficaces et adaptées à ses besoins, ne pas dépenser trop d’énergie en déployant monts et marées là où il suffisait de laisser le temps faire son œuvre.
Pour l’instant, il lui fallait répondre à celui qui lui avait adressé la parole – cet Eliott, si elle avait ben retenu son nom, si sa mémoire à court terme ne lui jouait pas des tours. Cela l’aurait étonnée – elle l’avait entraînée, comme il le fallait pour qu’elle soit un outil efficace dans sa vie de tous les jours. Efficace, pas comme son côté social, puisque le temps qu’elle passait à divaguer et à se demander – de surcroît – comment borner sa réponse, et que faire pour répondre naturellement avait été suffisamment long pour que le Pokémon Chiot se décide à répondre de lui-même, jappant avec allégresse face à l’inconnu avant d’être distrait par autre chose – plus tard, Luce. Finalement, elle réussit à se forcer à répondre – suffisamment pour que tout le reste suive. Et au diable les explications courtes et concises.
« - C’est le Pokémon Chiot, Eliott. Un Rocabot, donc. Il me semble que le Pokédex de Nérova essaie d’attribuer son type Roche à sa témérité, à sa capacité à combattre encore, et encore, en refusant de flancher et de finir par perdre. Mais je crois que c’est surtout un effet secondaire de leur tempérament en général. Il est tout sage actuellement parce que j’ai pris soin de le lessiver avant de venir, sinon à cette heure, il serait terriblement combattif, voire agressif. Au point de mordre le bras au lieu de japper. C’est parce qu’il commence à être mature et que s’il venait à évoluer sous l’influence de la lune, il finirait par devenir l’un de ces Lougarocs Nocturnes, ceux qui cherchent toujours à se battre, brutalement même, en dépit de tout ce qui peut leur arriver. Quitte à désobéir à son dresseur. Mais la forme Diurne, elle, elle est bien plus sage et ne partage pas une telle caractéristique comportementale. »
Faire de longs discours qui n’apportent pas forcément grand-chose à son interlocuteur, c’est bien l’un des talents dont Lucrezia pouvait être fière. Elle gesticulait même en faisant tout ça – et de façon visiblement expérimentée, puisque le Rocabot ne semblait pas se plaindre du tout de tout ce mouvement. S’il finit toutefois par l’interrompre en jappant une fois de plus, à l’attention du Pharamp que Lucrezia n’avait toujours pas remarqué, cette fois, il s’agissait-là d’une occasion pour sa dresseuse de s’apercevoir qu’elle n’avait peut-être pas vraiment répondu à la question avec son discours. Après tout, la notion d’espèce était bien compliquée, et d’après les lectures de la jeune fille qui n’avait, jusque récemment, que ça à faire de sa vie, elle était même totalement contestée par certains chercheurs. La fameuse question de la place de l’espèce minérale ou végétale au sein du Pokémon. Heureuse d’avoir su repérer une telle erreur de sa part, Lucrezia s’empressa de la corriger.
« - Mais c’est vrai qu’en terme d’espèce, la question est toute posée. Les interrogations soulevées par l’interdépendance des tissus et des morceaux de roche qui font partie intégrante du Rocabot sont absolument fascinantes – il paraît même que les espèces minérales peuvent changer parfois, d’un Pokémon à l’autre pour les types Roches. Je pense par exemple à Crabicoque. Mais je dois bien avouer que si on parle de Rocabot, et même si c’est le premier Pokémon que j’ai eu... Eh bien… Comment formuler ça ? »
La tête de Luce était secouée de gauche à droite, et son visage pris d’une moue soudaine qu’elle ne semblait même pas remarquer, pendant qu’elle cherchait les mots justes – ou plutôt la façon dont avouer ses défauts, ce qu’elle savait faire lorsqu’elle faisait du debriefing, mais qui ne venait traditionnellement pas au moment même où elle agissait. Elle était un peu perdue dans tout ça, mais avait-elle vraiment besoin de tout savoir tout de suite ?
« - Uhm. »
« - Je ne sais pas ce qu’il en est pour mon Rocabot ci-présent. Ni même pour les Rocabots en général, à vrai dire. Je suis profondément désolée de ne pas être en mesure de répondre à ta question, Eliott. Mais je peux me renseigner ! »
Et puis, même si elle avait connu la réponse, elle n’aurait peut-être pas eu le temps de l’exposer avant que ne débute le combat.
Pour l’instant, il lui fallait répondre à celui qui lui avait adressé la parole – cet Eliott, si elle avait ben retenu son nom, si sa mémoire à court terme ne lui jouait pas des tours. Cela l’aurait étonnée – elle l’avait entraînée, comme il le fallait pour qu’elle soit un outil efficace dans sa vie de tous les jours. Efficace, pas comme son côté social, puisque le temps qu’elle passait à divaguer et à se demander – de surcroît – comment borner sa réponse, et que faire pour répondre naturellement avait été suffisamment long pour que le Pokémon Chiot se décide à répondre de lui-même, jappant avec allégresse face à l’inconnu avant d’être distrait par autre chose – plus tard, Luce. Finalement, elle réussit à se forcer à répondre – suffisamment pour que tout le reste suive. Et au diable les explications courtes et concises.
« - C’est le Pokémon Chiot, Eliott. Un Rocabot, donc. Il me semble que le Pokédex de Nérova essaie d’attribuer son type Roche à sa témérité, à sa capacité à combattre encore, et encore, en refusant de flancher et de finir par perdre. Mais je crois que c’est surtout un effet secondaire de leur tempérament en général. Il est tout sage actuellement parce que j’ai pris soin de le lessiver avant de venir, sinon à cette heure, il serait terriblement combattif, voire agressif. Au point de mordre le bras au lieu de japper. C’est parce qu’il commence à être mature et que s’il venait à évoluer sous l’influence de la lune, il finirait par devenir l’un de ces Lougarocs Nocturnes, ceux qui cherchent toujours à se battre, brutalement même, en dépit de tout ce qui peut leur arriver. Quitte à désobéir à son dresseur. Mais la forme Diurne, elle, elle est bien plus sage et ne partage pas une telle caractéristique comportementale. »
Faire de longs discours qui n’apportent pas forcément grand-chose à son interlocuteur, c’est bien l’un des talents dont Lucrezia pouvait être fière. Elle gesticulait même en faisant tout ça – et de façon visiblement expérimentée, puisque le Rocabot ne semblait pas se plaindre du tout de tout ce mouvement. S’il finit toutefois par l’interrompre en jappant une fois de plus, à l’attention du Pharamp que Lucrezia n’avait toujours pas remarqué, cette fois, il s’agissait-là d’une occasion pour sa dresseuse de s’apercevoir qu’elle n’avait peut-être pas vraiment répondu à la question avec son discours. Après tout, la notion d’espèce était bien compliquée, et d’après les lectures de la jeune fille qui n’avait, jusque récemment, que ça à faire de sa vie, elle était même totalement contestée par certains chercheurs. La fameuse question de la place de l’espèce minérale ou végétale au sein du Pokémon. Heureuse d’avoir su repérer une telle erreur de sa part, Lucrezia s’empressa de la corriger.
« - Mais c’est vrai qu’en terme d’espèce, la question est toute posée. Les interrogations soulevées par l’interdépendance des tissus et des morceaux de roche qui font partie intégrante du Rocabot sont absolument fascinantes – il paraît même que les espèces minérales peuvent changer parfois, d’un Pokémon à l’autre pour les types Roches. Je pense par exemple à Crabicoque. Mais je dois bien avouer que si on parle de Rocabot, et même si c’est le premier Pokémon que j’ai eu... Eh bien… Comment formuler ça ? »
La tête de Luce était secouée de gauche à droite, et son visage pris d’une moue soudaine qu’elle ne semblait même pas remarquer, pendant qu’elle cherchait les mots justes – ou plutôt la façon dont avouer ses défauts, ce qu’elle savait faire lorsqu’elle faisait du debriefing, mais qui ne venait traditionnellement pas au moment même où elle agissait. Elle était un peu perdue dans tout ça, mais avait-elle vraiment besoin de tout savoir tout de suite ?
« - Uhm. »
« - Je ne sais pas ce qu’il en est pour mon Rocabot ci-présent. Ni même pour les Rocabots en général, à vrai dire. Je suis profondément désolée de ne pas être en mesure de répondre à ta question, Eliott. Mais je peux me renseigner ! »
Et puis, même si elle avait connu la réponse, elle n’aurait peut-être pas eu le temps de l’exposer avant que ne débute le combat.
- Eliott Alford
Dresseur
Argent : 30
Expérience : 35
Région d'origine : Johto
Âge : 22 ans
Avatar : Sung Jin Woo - Solo Leveling
Un combat au sommet
Eliott ne s’était certainement pas attendu à une réponse aussi complète, et il peinait à définir si sa curiosité était satisfaite ou si au contraire elle n’en était que plus attisée. Cette légère confusion se vit à sa mimique naturelle de passer la main dans sa nuque et de se gratter l’arrière du crâne, un geste fréquent lorsqu’il se sentait gêné ou décontenancé. Les discours de la jeune femme l’avait-il renvoyé à sa propre inexpérience et incompétence ? Sans doute. Car, malgré son âge visiblement moins élevé que le sien, l’inconnue avait largement prouvé que ses connaissances en termes de pokémons étaient plus profondes et bien moins terre à terre que celles de l’ancien éleveur. Oh, il connaissait bien les Wattouats, c’était une certitude, mais s’était-il à ce point penché sur les raisons de leur évolution lorsqu’il travaillait dans la ferme parentale ? Non. Ou du moins, pas à ce point-là.
Toutefois, malgré cette légère gêne, Eliott écouta attentivement son interlocutrice. Si leur différence de « niveau » était palpable sur le plan théorique, le discours de cette dernière n’en restait pas moins généreux en informations diverses. Sur le pokémon en question, un Rocabot donc, mais aussi sur ses éventuelles évolutions et les différentes informations annexes les concernant. Sans doute qu’un jour, s’il souhaitait toujours poursuivre sur la voie des rangers, toutes ces indications pourraient lui être utiles. Elles étaient en tout cas bonnes à prendre. Même s’il ne savait aujourd’hui différencier un Lougaroc nocturne d’un Lougaroc diurne, savoir qu’une différence comportementale existait bien entre l’un et l’autre était un atout indéniable qui lui permettrait sans doute d’adapter sa posture s’il se retrouvait en face de l’un ou l’autre de ces pokémons dans la nature sauvage. Il n’allait donc pas blâmer la jeune femme d’avoir essayé de répondre le plus précisément possible à sa question, bien au contraire.
« Et bah… ça fait beaucoup d’informations. Et tu as parfaitement répondu à ma question ! » Fit-il sur un ton amusé et taquin, toujours souriant. « Mais je te remercie pour les explications ! A part les Wattouats, je dois t’avouer que je n’y connais pas encore grand-chose en ce qui concerne tous les pokémons existants. Les Rocabots ont l’air d’être une espèce passionnante en tout cas, j’ignorais que des évolutions survenant le jour ou la nuit pouvaient être aussi impactantes sur le comportement du pokémon. Je suis curieux, est-ce que tu sais ce qui permet de définir à quel moment un pokémon comme ça peut évoluer ? Je veux dire, est-ce que c’est du hasard, ou est-ce que ça dépend déjà de son caractère à la base ? »
Les questions d’Eliott étaient sincères. Après tout, il n’était pas exclu que lui aussi ait à s’occuper d’un pokémon au aspirations similaires, et, puisque c’était un phénomène qu’il n’avait encore jamais rencontré, il avait encore beaucoup à apprendre. Malheureusement, il n’eut pas vraiment le temps d’insister. Une clameur s’éleva des gradins lorsque les pokémons des deux combattants apparurent. Du côté du challenger, un pokémon qu’Eliott avait suffisamment vu à la télévision pour en connaitre la dangerosité. Se tenant droit, toisant de toute sa hauteur le Polagriffe envoyé par le champion, un Tyranocif aux yeux brillants de fureurs était déjà prêt à en découdre.
« Ah, ça commence ! » Fit Eliott, sortant son carnet en reportant son attention sur le combat.
Il comprit toutefois rapidement que prendre des notes allait s’avérer plutôt compliqué. Dès l’arrivée du pokémon roche, une tempête de sable avait commencé et été rapidement montée en puissance, recouvrant toute l’arène et rendant le spectacle plus difficile à regarder. Cette fois, cependant, Eliott croyait comprendre la volonté du challenger. Il n’était pas très au fait de certains éléments précis concernant les pokémons mais il avait de nombreuses fois été témoin de l’efficacité des stratégies s’appropriant le terrain et le climat. Ici, en plus de gêner son adversaire, le Tyranocif profitait de cette tempête pour augmenter sa résistance aux attaques à venir. Contre le type glace, le type roche était tout indiqué. Cependant, le champion n’allait pas se laisser faire. Souhaitant rapidement contrer la stratégie offensive de son adversaire, Alfred choisit de jouer le tout pour le tout. La vantardise du Polagriffe fit naitre la confusion chez son adversaire, et le champion profita de ce court laps de temps et d’hésitation pour lancer une attaque Surpuissance dévastatrice contre son adversaire.
Le match été lancé, et, pour l’heure, il tenait toutes ses promesses.
Codage par Libella sur Graphiorum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|